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persécuté n.m. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GLLF, 1962, Rob. ; GR[85], ø d ; in Dabout [1924].
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*1902 - «Après avoir considéré les aliénés dangereux au point de vue social, il [J. Falret] les étudie cliniquement : il passe en revue successivement les premières périodes des maladies mentales, puis les épileptiques, les alcooliques, les maniaques, les persécutés, les raisonnants, enfin les idiots et imbéciles. C'est là toute une galerie de portraits d'une saisissante exactitude, dont les traits restent profondément gravés dans l'esprit, surtout au point de vue spécial qui préoccupait leur auteur.» C.r. : J. Falret, in Annales médico-psychol., II, 104 - M.C.
*1906 - «La méfiance du persécuté, l'orgueil du mégalomaniaque, la lascivité de l'érotique, le recueillement du mystique, la tristesse du mélancolique, tout ces états d'âme en un mot n'ont pas une expression mimique différente de celle qui traduirait des sentiments analogues chez un sujet normal.» G. Dromard, Essai de classification des troubles de la mimique chez les aliénés, in Journ. de psychol., 3e année, 6 - M.C.
*1915 - «Pour les aliénés proprement dits, pour les déments (paralytiques généraux, déments séniles, déments précoces), pour les idiots et imbéciles, pour les maniaques et les mélancoliques, pour les persécutés, pour les intoxiqués, le problème de la responsabilité présente peu de difficultés.» Journ. de psychol., 12e année, 2523 (1915-17) - M.C.
*1920 - «Voilà donc un persécuté interprétant typique, persuadé qu'il y a un complot contre lui, en possession de termes excellents pour servir de titre à des idées délirantes [...]» I. Meyerson et P. Quercy, Interprétations frustes, in Annales médico-psychol., 165 - M.C.
persécuté n.m. PSYCHOPATHOL. - DDL 29, 1896 (- chronique) et 1902 ; TLF, cit. Mounier, 1946 ; GLLF, 1962, Rob. ; GR[85], ø d.
1882 - J. Cotard, Du délire des négations, in Arch. de neurologie, t.4, n° 11, 164, 166 - Fr. mod., oct. 1988, n° 3/4, 286.
persécuté chronique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Le but de M. Sandberg [Zur Psychopathologie der chronischen Paranoia, Allg. Zeitschrift für Psychiatrie, t. LII, 3 H. 1895, p. 619] est de rechercher le mécanisme suivant lequel se développent les idées délirantes du persécuté chronique. Les explications qu'on a données avant lui peuvent, dit-il, se réduire à deux, bien différentes l'une de l'autre. La première, qui s'appuie sur l'ancienne et célèbre communication de Westphal, peut s'énoncer ainsi : le paranoiaque (J'emploie ce terme peu français, mais qui correspond au persécuté et au fou atteint de délire de grandeurs) perçoit la modification pathologique de son cerveau comme une modification indéterminée de sa propre personnalité.» Ph. Chaslin, c.r. : R. Sandberg, in L'Année psychol. 1895, 2e année, 893 - M.C.
persécuté mélancolique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] on peut distinguer [parmi les auto-accusateurs] diverses catégories, les impulsifs et les vaniteux, les imbéciles moraux agissant dans un but intéressé, les obsédés qui ne vont généralement pas jusqu'à l'auto-dénonciation et dont les idées obsédantes n'ont, par conséquent, pas de conséquences judiciaires. Les paranoiaques auto-accusateurs sont généralement des persécutés mélancoliques et souvent des alcooliques.» A. Giraud, c.r., in Annales médico-psychol., II, 200 - M.C.