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gris perle loc. adj. COULEUR - FEW (8, 254a), GLLF, TLF, DHR, 1671, Pomey.
• gris de perle, gris de perles - FEW (8, 254a), GLLF, TLF, 1669, Widerhold ; GR[85], cit. Gautier.
1637 - «Item un petit habit de satin gris de perles chamarré et passement d'argent et soye nacarat [...]» Inventaire après décès, in S.W. Deierkauf-Holsboer, Le Théâtre du Marais, I, 164 (Nizet) - P.E.
perle n.f. PHARM. "globule qui contient des préparations pharmaceutiques" - FEW (8, 253b), 1874, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1853 - «Après plusieurs années d'observation [...], nous eûmes le droit de conclure que l'éther porté à dose fixe, pur, et sans perte dans l'estomac, avait une puissance d'action ignorée jusqu'au jour de la préparation des capsules que j'ai appelées du nom de perles d'éther.»Dr Clertan, in Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXIV, 170 - C.H.
perle n.f. VALEUR "personne remarquable" - FEW (8, 254a), Lex.[79], 1598 ; L, cit. Destouches ; DG, cit. La Fontaine ; GR[85], cit. Musset 1549, R. Est., dans GLLF et GR[85], concerne un sens légèrement différent
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1532 - «C'estoit une perle en rhetorique françoyse et en bonnes inventions, tant en rithme qu'en prose. Il a composé plusieurs chantz royaulx [...]» P. Crignon, in J. Parmentier, Oeuvres poétiques, 4 (Droz-Minard) - P.E.
perle n.f. DISTILL. - FEW (8, 254a ; faire la perle), 1838, Compl. Acad. ; TLF (- du vin), cit. Dumay, 1967.
1767 - «[...] on la [la preuve] secoue fortement, en frappant dans l'autre ; & si après la secousse on voit monter à la surface des bulles d'air, ou, en langage ordinaire, des perles assez grosses, sans être suivies d'une quantité de petits grains mousseux qui montent lentement du fond de la preuve, en formant une espece de traînée ou de queue ; si les perles disparoissent assez promptement, & que l'eau-de-vie demeure claire & limpide, c'est toujours de la premiere : si au contraire la secousse ne produit que de petits grains mousseux, à peu près comme ceux du vin de Champagne, & des perles à la surface de la liqueur, lesquelles ne se dissipent que lentement, c'est de la feconde.» M. Munier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 221-2 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
perle (la - de/des...) loc. nom. f. VALEUR "la chose de plus de valeur" - L, cit. Le Sage ; GR[85], cit. Renan ; TLF, cit. Bainville, 1924 ; GLLF, ø d 1549, in FEW (8, 254a) et GLLF, correspond à l'emploi pour une personne ; cf. TLF
1546 - «A la verité si ce liure feust de prime face tumbé en ses mains, & il eust voulu employer son stile a luy faire parler nostre naturel, ie suis d'opinion que ce seroit maintenant la perle de tous ceux qui depuis vingt ans nous ont esté communiquez en ce langage [...]» Aux lecteurs, in J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, aiij r° (Club des libraires de France) - P.E.
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