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aveugle (crier comme un - qui a perdu son bâton) loc. verb. EXPRESS. - FEW (24, 35b), DELF, 1640, Oudin ; L, DG (- à qui on a pris -), R, ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1611 - «[...] il eust eu beau crier comme vn aueugle qui a perdu son baston Advis de Mtre Guillaume nouvellement retourné de l'autre monde, 5 (s.l.) - P.E.
*1612 - «Et M. G. de plorer comme vn aueugle qui a perdu son baston, de souspirer comme vn amoureux transi, ie deuins muet comme vne carpe, aueugle comme vne taupe [...]» Le Voy. de Me Guillaume en l'autre monde vers Henry le Grand, 50 (Paris) - P.E.
*1612 - «[...] nous trouuasmes vne autre bande, qui crioient comme aueugles qui ont perdu leur baston il y auoit le bon Hyppocrate, et le roupieux de Galien Rhetoré, le stercophague Amathus, le marmiteux AEtius, le fouille-merde AEginete, parlant par reuerence, le pescheur Rondelet, le Iobelin du Laurens, et mille autres veaux fraisez qui soustenoient que la medecine meritoit le non d'art [...]» La Responce de Guérin à Me Guillaume, 20 (Milot) - P.E.
*1613 - «Turq. Monsieur en entrant en la cuisine ne le voyant pas ie l'ay vn peu poussé du coude, dont il s'est mis à crier comme vn aueugle qui a perdu son baston, mais courroux est vain, sans forte main : s'il auoit la force comme la volonté, il me plumeroit comme vn Canard.» S. BernardTableau des actions du jeune gentilhomme, 20 (Ledertz) - P.E.
aveugle (crier comme un - qui a perdu son bâton) loc. verb. EXPRESS. - DDL 19, 1611 [repris in DEL] ; FEW (24, 35b), BEI, 1640, Oudin ; L, Hu, GR[85], ø d ; absent TLF.
1534 - «Jusques à ce que nous les aiez rendues, nous ne cesserons de crier apres vous comme un aveuigle qui a perdu son baston, de braisler comme un asne sans cropiere, et de bramer comme une vacche sans cymbales.» RabelaisGargantua, 122 (Droz) - P.E.
1606 - «Alors il se mit à les cercher, & à crier, comme vn aueugle qui a perdu son baston, Qui a point veu nos Rapelez ? Sont-ils dedans ? Sont-ils dehors ? Ont ils pris la trauerse ?» [C. de Plaix]Le Passe-par-tout des pères jésuites, 17 (2e éd., s.l.) - P.E.
aveugle (crier comme un - qui a perdu son rotin) loc. verb. EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «Ma femme n'a jamais de douleurs sourdes, dit M. Boulignot ; quand par hasard elle se fait la plus légère égratignure, elle crie comme un aveugle qui a perdu son rotin P. de Kock, in La Grande ville, I, 70 (Bureau central des publications nouv.) - P.E.
aveugle (crier comme un bâton qui a perdu son -) loc. verb. plais.  EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «CASSANDRE. Je vous entends bien, car vous criez tous les deux comme un bâton qui a perdu son Aveugle Blanc et noir, in Théâtre des boulevards, II, 259 (A Mahon) - P.E.
1756 - «GILLES. Dame aussi, Monsieur, vous criez comme un bâton qui a perdu son Aveugle Le Muet, aveugle, sourd et manchot, in Théâtre des boulevards, III, 266 (A Mahon) - P.E.
1859 - «BOBECHE. - Hélas ! j'ai perdu ma bonne femme ; je l'ai perdue le jour même de sa mort. LAFLEUR. C'est tout simple ; tu as dû faire un beau bruit. BOBECHE. - Je t'en réponds ; je criais comme un bâton qui a perdu son aveugle P.-J. MartinLes Bonnes bêtises, 35 (Magnin) - P.E.
corps (à - perdu) loc. adv. ACTION  MOUV. "de toutes ses forces" - TLF, DHR, 1580, Garnier ; FEW (2, 1212a), Montaigne ; BEI, 1640, Oudin ; GLLF, cit. Hugo ; DEL, cit. Maupassant à col perdu : DDL 20, 1590
1560 - «Et m'en courray tout nud au haut de ce rocher / Où tu vois ce garçon à la ligne pescher, / Afin de me lancer à corps perdu dans Loyre / Pour laver mon souci [...].» P. de RonsardOeuvres complètes, X, 222 (Droz, STFM, 1914-75) - P.E.
lundi perdu loc. nom. m. rég.  US ET COUT.  "lundi après l'Epiphanie" - FEW (8, 223a ; rég.), ø d ; absent TLF.
1824 - «C'est demain lundi perdu : sans nous arrêter à discuter l'origine des singuliers usages de ce jour, nous observerons que les ouvriers qui recueilleront des étrennes ne perdront pas leur journée.» La Sentinelle, numéro 2, 11 janv., 32 (Bruxelles) - P.E.
perdu (emballage -) loc. nom. m. EMBALL. - GLLF, mil. 20e ; R, ø d ; TLF, cit. Duval, 1966 ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1935 - «[...] les traces de la civilisation vont changer car les accumulations d''emballages perdus' ne feront plus de tels décombres auprès des grands villes.» P. Hamp, in NRF, numéro 263, août, 307 - P.E.
perdu (pour un de -, dix de retrouvés), perdu (un de -, dix de retrouvés) loc. prov. non conv. PROVERBE - DELF (- cent -), déb. 19e ; L (pour un perdu 2 retrouvés), ø d ; TLF (pour une de perdue, dix de retrouvées), cit. Achard, 1929 ; FEW (8, 222b), ø d ; GR[85], cit. Sartre.
1809 - «On fait place à d'autres, et pour un de perdu, dix de retrouvés Les Méditations d'un hussard, xxvj (Delacour et Levallois) - P.E.
perdu (à corps -) loc. adv. ACTION - TLF, 1580 ; FEW (2, 1212a), Montaigne ; L, cit. Bossuet ; GLLF, cit. Hugo ; DG, ø d ; R, PR[77], cit. Daudet ; Lex.[75], ø d.
• à col perdu
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1590 - «[...] il reprend ses bottes remonte à cheual et s'alla ietter à col perdu dans les bras dudict Duc de Parme [...]» Discours sur la venue en France, proggrez, et retraicte du Duc de Parme, 38 (Mettayer) - P.E.
soûl perdu, soûl-perdu adj. non conv. US. ALIM. - FEW (11, 249a ; perdu saoûl ; rég. ouest), ø d ; absent TLF.
1880 - «Quelques-uns pleuraient à grosses gouttes, hués par d'autres qui, soûls perdus, plantaient des chandelles allumées dans leur pain de munition [...]» Huysmans, Sac au dos, in HuysmansLes Soirées de Médan, 112 (Charpentier et Fasquelle, 1895) - M.C.
soûl perdu, soûl-perdu adj. non conv. US. ALIM. - FEW (11, 249a ; perdu saoûl ; rég. ouest), ø d ; absent TLF.
Au 20e :
1959 - «[...] mais permettez-moi de dire (salut, Rita - où que tu sois, saoule perdue ou gueule de bois, Rita, salut !) que je n'eus jamais de compagne plus lénifiante, plus compréhensive, et que c'est à elle seule que je dois d'avoir échappé à la camisole de force.» E.K. Kahane, trad. : V. NabokovLolita, 412 (Coll. Folio, 1984) - M.C.
1962 - «Et pourquoi ça me gênerait ? Il n'était pas intéressant, Castagne. Et puis, ce n'est pas moi qui l'ai pendu. Il était toujours soûl-perdu, et alors...» M. PagnolL'Eau des collines, Manon des sources, 295 (Presses Pocket, 1986) - M.C.