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artiste peintre loc. nom. m. MÉTIER  PEINT. - DG, R, GLLF, TLF, PR[77], ø d.
• artiste-peintre
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «M. Edouard Gachot, l'historien des campagnes du maréchal Masséna et M.G. Bourgain, l'artiste-peintre, ont passé, les premiers, à bicyclette, le col de Pragel [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, août, 366a - G.S.
peintre n.m. arg. , non conv. HYG.  MÉTIER "balayeur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1861 - «PINCEAU : Balai. 'Eh ! vieux peintre !' crient les gamins au balayeur des rues.» Larchey, Les Excentricités du langage fr., 207 (R. anecdotique) - P.E.
1877 - «Une pièce d'or devient chez lui un jaunet, une pièce d'argent un blanc, une grosse montre un oignon, le balayeur des rues est un peintre.» A. Darmesteter, De la création actuelle de mots nouv. dans la langue fr., 36 (Vieweg) - P.E.
1896 - «Peintre (mil.) s.m. Balayeur.» Delesalle, Dict. arg.-fr. (Ollendorff) - P.E.
peintre en bâtiment, peintre en bâtiments loc. nom. m. CONSTR.  MÉTIER - L, DG, ø d ; GLLF, Lex.[75], cit. Jouhandeau ; R, TLF, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1803 - «MANON. [...] Je n'ai pas pu voir Michel, ce jeune peintre en bâtimens, sans ressentir pour lui tous les feux de l'amour.» Servière, Désaugiers, Henrion, Manon la ravaudeuse, 7 (Cavanagh) - P.E.
*1854 - «PEINTRE, s. [...] Se dit de celui qui met en couleur les appartements, les plafonds, les boutiques, les murailles, etc. Peintre en bâtiment.» La Châtre, Dict.
peintre paysagiste, peintre-paysagiste n.m. PEINT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «PAYSAGISTE [...] n.m. [...] Adjectiv. : Un peintre PAYSAGISTE.» Nouv. Lar. illustré - TGLF
1909 - «Ah ! ceux qui travaillent d'après nature ! quels impudents farceurs. Les peintres-paysagistes ! quand j'[Degas]en rencontre dans la campagne, j'ai toujours envie de les canarder.» Gide, Journ. 1889-1939, 274 (Pléiade, 1951) - A.Ré.
peintre-chansonnier n.m. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «Les oraisons funèbres ont été sobres de détails sur le peintre-chansonnier Louis Houssot.» Le Journ. amusant, 16 août, 2a - G.S.
peintre-graveur, peintre graveur n.m. ARTS "peintre qui grave lui-même son propre tracé" - GR[85], v. 1930 ; TLF, cit. Dacier, 1944.
1889 - «[...] exposition des peintres-graveurs : Redon, du fantastique fait par un gâteux de Bicêtre sur une chaise percée.» E. et J. de Goncourt, Journ., févr., t. 3, 915 - FXT
1903 - «[...] et, dans cette oeuvre forte et sobre, qui paraissait exécutée par un peintre graveur de l'école d'Albert Dürer, la femme en blanc évoquait, elle, le souvenir de Manet, mais d'un Manet mieux pondéré, plus savant, plus ferme.» Huysmans, L'Oblat, 293-4 - FXT
1931 - «Ainsi, mêlant la parole à l'action, sans cesse il revient lui [...] sur la supériorité de peintres-graveurs.» L'Art vivant, mars, 75 - J.D.
peintre-peintre n.m. PEINT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «La brillante tribu des Soutiniens, si j'ose dire, des peintres-peintres, pour qui le fameux 'sujet', à propos duquel coule tant d'encre inutile, n'est qu'un prétexte à saturer une toile de tons doués du maximum de puissance explosive, était là, presque au complet, avec Limouse, Kremègne, et le délicieux et modeste Pougny.» A. Lhote, in NRF, n° 263, août, 311-2 - P.E.
1937 - «On ne saurait situer Guillaume Monin parmi ces peintres-peintres, ces peintres de matière qui sont du tempérament de Rembrandt, de Courbet et de Renoir.» M. Sachs, in NRF, n° 283, avr., 647 - P.E.