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appliquer une peine loc. verb. JUST. "mettre à exécution une peine" - FEW (25, 38a), 1863 ; DG, PR[73], ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1800 - «Appliquer une peine : D'après la nouvelle jurisprudence criminelle, les Juges ne condamnent pas précisément un accusé ; ils ne font qu'appliquer la peine prononcée par la loi, au Délit constaté par la Déclaration du Jury. Celui-ci ne prononce pas non plus sur l'accusé mais sur ses crimes ; ainsi seule la loi condamne.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
appliquer une peine loc. verb. JUST. "mettre à exécution une peine" - DDL 11, 1800, Cousin Jacques ; FEW (25, 38a), 1863 ; TLF, GR[85], ø d.
1791 - «Munis de ce principe, nous sommes entrés avec courage dans le travail auquel vous nous avez ordonné de nous livrer. Nous avons dû commencer d'abord par examiner en quoi les Ecrits imprimés pouvoient blesser les droits d'autrui. Nous avons dû spécifier ces cas, leur imprimer la qualité de délit légal, et à chacun d'eux appliquer sa peine. Ensuite nous avons dû rechercher et indiquer les personnes qui doivent être responsables des délits de la presse.» E. Sieyès, Oeuvres, t. 2, 20 janv. 1790, 214, Projet de loi sur la presse - FXT
1792 - «Si l'on vouloit persuader au monde qu'un roi est un être au-dessus de l'humanité, si l'on vouloit rendre incurable la maladie honteuse du royalisme, quel moyen plus ingénieux pourroit-on imaginer que de convoquer une nation de 25 millions d'hommes pour le juger ; que dis-je ? Pour appliquer la peine qu'il peut avoir encourue ; et cette idée de réduire les fonctions du souverain à la faculté de déterminer la peine, n'est pas, sans doute, le trait le moins adroit que présente ce système.» M. de Robespierre, Discours, 190 - FXT
1793 - «Obliger chacun de vos membres à appliquer la peine avant de savoir si le décret rendu sera renvoyé à la sanction du peuple, ce seroit détruire la liberté d'un grand nombre d'entre eux [...]. Je soutiens que la proposition d'appliquer la peine avant d'avoir décidé de la question de l'appel, est insidieuse.» J.B. Louvet, in Journal des débats et des décrets, n° 120, séance du 14 janv., 194-5 - P.E.
peine (c'est/c'était bien la -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, ø d ; TLF, cit. Proust, 1921 ; GR[85], ø d.
1840 - «Impossible de sortir : la grille de la cour est fermée... Et Bussières que je rencontre, qui se trouve prisonnier comme moi... Il paraît qu'elles étaient deux... C'était bien la peine...» Lefranc et Marville, Si nos femmes savaient !, xvii - T.W.
peine-à-rire n.m. non conv. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1907 - «PEINE-A-RIRE. Maussade, grognon, grincheux. On dit aussi rit-tard.» H. France, Dict. de la langue verte, 297 (Nigel Gauvin) - Ch.G.
à-peine adj. MESURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] il doit y avoir quelque part dans [...] ce vaste monde [...] une main [...] une à-peine lumière dans ce [...] noir tunnel !» V. Thérame, Hosto-blues, 306 (Ed. des Femmes) - K.G.
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