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peignoir n.m. VÊT. "sortie de bain" - L, DG, ø d.
Compl.PR[67], ND2 (1814), TLF (mêmes réf., ø texte)
1814 - «Aux bains de vapeur à Tivoli/ la température est modérée dans la première /pièce/ ; le malade s'y déshabille, se couvre d'un peignoir, et passe dans la seconde chambre.» Jouy, Guillaume le franc-parleur, 2 juill - P.W.
*1834 - «Manteau de bain.» Landais, Dict.figure dans Acad., 1835.
peignoir n.m. VÊT. "robe d'intérieur pour dame" - Lex.[75], PR[77], 1846 ; L, ø d rien ne prouve qu'il s'agisse de ce sens av. 1724, chez Dufresny, cité par DG et GLLF
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1827 - «Lorsqu'on doit se parer le soir, on ne peut rester jusqu'à ce temps en camisole : s'habiller plusieurs fois est extrêmement ennuyeux ; d'autre part, une robe parée est gênante à l'excès, et courrait mille risques si vous la mettiez bien avant l'instant de sortir. Un joli peignoir bien fin, bien blanc, bien garni arrange tout cela. On se lasse, on prend la robe de dessous, on endosse le peignoir, et quand vient l'heure de la toilette, on l'achève tranquillement [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 157 (Roret) - M.C.E.
*1829 - « - Comment donc, mais nous avons des peignoirs de batiste et des anneaux de nuit en diamans ... dit un clerc de notaire [à propos de sa maîtresse].» [Balzac], Physiologie du mariage, 1ère part., méditation III, t. I, 40 (Levavasseur et Canel)date figurant sur le livre : 1830 - M.C.E.
*1830 - «Elle était vêtue d'un élégant peignoir aussi blanc que neige.» Balzac, L'Usurier, in La Mode, 26 févr., 226pré-orig. de Gobseck - M.C.E.
*1833 - «En venant dans cette chambre [à coucher], [...] Jules y voyait une femme coquettement enveloppée dans un élégant peignoir [...]» Balzac, Hist. des treize, I, Ferragus, chef des Dévorans, par. III, in R. de Paris, mars, 296 - M.C.E.
*1841 - «peignoir en soie, façon de Perse [...]» Balzac, La Fausse maîtresse, ch. I, in Le Siècle, 24 déc., [3e page], col. 3 - M.C.E.
*1842 - «[...] car ces nouveaux époux étaient descendus, Flore en peignoir, le vieillard en robe de chambre.» Balzac, Les Deux frères, III, ch. III, t. II, 318 (Souverain)orig. de La Rabouilleuse - M.C.E.
*1843 - «L'ajustement de ces femmes [paysannes russes] défigurerait [...] la beauté la plus parfaite. Figurez-vous une manière de peignoir sans corsage, sans forme, un sac qui leur tient lieu de robe, et qu'elles froncent tout juste sous l'aisselle [...]» Marquis de Custine, La Russie en 1839, let. 23e, t. V, 41-42 (Bruxelles, Soc. typographique belge) - M.C.E.
*1843 - «Les limaçons (ce sont ces petites voitures basses à un ou deux chevaux) étant des équipages sans importance, sans prétention, et très confortables, n'ont pas l'orgueil de la livrée : ils sont modestement à la voiture ce qu'est le peignoir à la robe parée.» Le Moniteur de la mode, 20 avr., 11 - M.C.E.
*1845 - «On distingue deux sortes de peignoirs de maison ; l'un, qu'on appelle descente de lit, est en soie, doublé de couleur tranchante, avec de larges manches à la religieuse ; nous l'avons piqué pour l'hiver, et maintenant nous le doublons seulement. L'autre est le peignoir habillé avec lequel on reçoit [...]» Le Moniteur de la mode, 20 avr., 10a - M.C.E.
Corr.FEW (8, 106a) (1845, Besch.)
*1846 - Bescherelle, Dict., t. II - M.C.E.
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