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peigner (on ne peut pas - un diable qui n'a pas de cheveux) loc. prov. non conv. PROVERBE "on ne peut aller contre l'évidence" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1829 - «LE LORRAIN. Je dors. LE SOLDAT. Cinq sous. LE LORRAIN. Veux-tu me laisser ? LE SOLDAT. Aboules [sic], tu dormiras après. LE LORRAIN. Puisque je n'en ai pas. LE SERGENT. On ne peut pas peigner un diable qui n'a pas de cheveux.» Vidocq, Mém., 4, 167 (Tenon) - P.R.
peigner (se -) v.pron. non conv. ACT. OBJET "fig. : se battre" - TLF, 1640, Oudin ; L, DG, ø d ; FEW, 1920.
1640 - Oudin, Curiositez fr.
peigner (se -) v.pron. arg. "fig. : se battre" - TLF, 1640, Oudin ; L, DG, ø d ; FEW, 1920.
Au 19e - TLF, cit. Mérimée, 1860. 1828 - «Ces deux femmes se sont bien peignées.» Laveaux, Dict.figure dans : Boiste, 1829 ; Gattel, 1841 ; Bescherelle, 1847 ; La Châtre, 1854 ; Lar. GDU, 1874 ; Guérin, 1892.
1842 - «/Réséda et Bachot tirent la savate./ Qu'est-ce qu'il y a ?... On se peigne donc, par ici ? [...]» A. Bourgeois et Brisebarre, Les Maçons, v - P.W.
peigner (se -) v.pron. non conv. ACT. OBJET "fig. : se battre" - DDL 2, 1640, Oudin [repris in GLLF, TLF, GR[85], DArg., BEI] ; L, ø d.
• où les chats se peignent loc. phrast. "où l'on se bat" - Hu, Gelli ; absent TLF.
Compl.FEW (8, 105b) (mêmes réf.)
v. 1562 - «Ce que ne se pouuoit dire de Wandelli, car il sestoit tousiours treuue, ou les chats se peignoient, si que lon peut dire de eux deux, que vn Perrin auoit moins de malice & moins de hardiesse, vn Wandelli plus de malice & plus de hardiesse.» F. Bonivard, Advis et devis de l'ancienne et nouvelle police de Genève, suivis des Advis et devis de noblesse, 58 (Impr. Fick) - P.E.
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