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approchant (quelque chose d'-) loc. PHRASÉOL. - L, cit. Courier ; GR[85], cit. Courteline ; GLLF, cit. Duhamel ; TLF, cit. Bernanos rien d'- : DDL 19, 1627, Peiresc ; GR[85], cit. Volt. ; TLF, cit. Martin du Gard, 1940 ; GLLF, ø d
• quelque chose approchante de
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1558 - «[...] encores qu'elle me semblast trop foible pour garder son nom [...] si prometoit elle pour l'avenir quelque chose aprochante de cela.» E. JodelleOeuvres complètes, II, 239 (Gallimard) - P.E.
cache-peigne n.m. COIFF.  "boucle de cheveux qui cache le peigne" - Mat.I, TLF, 1829, Follet ; FEW (2, 809b), 1832, Raymond ; L, DG (néol.), ø d.
1827 - «[...] ordinairement on achetait un cache-peigne assorti à sa chevelure. [...] Coiffure à cache-peigne. - Cette coiffure avait beaucoup de rapport avec la précédente [la coiffure à chou], seulement le chou était moins plat, et l'on plaçait sur le côté une grande quantité de tire-bouchons qui, retombant sur le devant, cachaient en partie le peigne, circonstance qui avait déterminé le choix de leur nom.» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 135 (Roret) - M.C.E.
Chose n.pr. non conv. APPELL. "pour un nom de personne dont on ne se souvient pas" 
1547 - «Voire mais (contestait Tredouille, qui estoit aussi mauuais, que vn Oyson) si les estrilles & conclusions : Bo bo, vertu ma vie (feit Philippot) par la dague sainct chose, se il fault que Martin baston trotte ? & quest cecy à dire, ie ne seray donc le maistre à ma maison, Alison ?» N. Du FailLes Propos rustiques, 88 (Lemerre) - P.E.
Compl.L (même texte, ø d)
1608 - «Il faut rire de tout ; aussi bien ne peut-on / Changer Chose en Virgile ou bien l'autre en Platon.» RégnierOeuvres complètes, 24 (Didier, STFM) - P.E.
*v. 1610 - «Nous soupions, et ayant fait beaucoup de jolis contes pour rire, le dessert fut de ce mal fait sans peché. Et Chose va dire (je croy que ce fut moy) : 'Voylà ; nous avons fait bonne chere avec du plaisir sans mal aucun ; et que le mal que nous avons pensé nous puisse advenir. - Quoy ! dit le sage Akakias de chier en vos chausses ?'» Béroalde de VervilleLe Moyen de parvenir, 199 (CMMC) - P.E.
Corr. et compl.FEW (2, 541b), Mat., TLF, GLLF (16e, Comédie des proverbes)
*1633 - «ALAIGRE. Parlons bas : Chose nous ecoute.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 224b (Laplace, Sanchez) - P.E.
chose (avoir la - de) loc. verb. SANTÉ  "avoir la force de" - Mat. I, 1833, Balzac ; absent TLF.
1833 - «[...] quand je suis tombé à l'eau, en serrant le grand perroquet, j'ai eu la chose de ne pas me noyer ; par le plus grand hasard, j'ai croché une cage à poule, que vous aviez eu l'attention de m'envoyer par-dessus le bord, et le navire anglais qui naviguait dans nos eaux, m'a sauvé, Dieu merci.» E. CorbièreLa Mer et les marins, part. 5, ch. 10, 299-300 - R.R.
chose (avoir la - de) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "avoir la possibilité, être dans la situation de" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. "avoir la force de" : DDL 14, 1833, Corbière
1811 - «CROUTE. Je suis venu z'un peu tard, peut-être ; mais dans notre état on n'a pas la chose de disposer z'à loisir de tous ses quart-d'heure...» MartainvilleTaconnet, 14 (Barba) - P.E.
1830 - «LA SOEUR SAINTE-MARIE [...] Ah ! comme ça sent le renfermé ici ! (A Aglaé.) Tu n'aurais donc pas la chose d'ouvrir la fenêtre donc, toi ? (Elle ouvre la fenêtre.)» [Loeve-Veimars, Romieu, Vanderburch]Scènes contemporaines, II, 86 (Barbezat) - P.E.
1835 - «LA MERE BADUREAU. Peur qu'un autre la reconduise... Est-ce que nous aurions la chose d'être jaloux ?» Rougemont et de CourvilleMon ami Polyte, 2a (Magasin théâtral) - P.E.
av. 1861 - «C'est ce gueusard d'Italien qui a eu la chose de tenir des propos sur Jacques.» Ricard, in LarcheyLes Excentricités du langage fr., 87 (R. anecdotique) - P.E.
chose (c'est quelque -) loc. phrast. VALEUR "c'est important, ce n'est pas rien" - GR[85], cit. La Fontaine ; TLF, cit. Constant, 1805.
1531 - «Haud nihil. Terent. in Eunucho, 4.2.13, Certe extrema linea amare, haud nihil est. Cest quelque chose R. EstienneDictionarium, 359 v° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
chose (être -) loc. verb. non conv.  CARACT.  "niais" - GLLF (un peu -), 1866, Lar. ; FEW (2, 542a ; un peu -), 1869, Lar. ; TLF, 1871, Goncourt.
1666 - «COLIN [...] Quien pour nous marier je suis ton sarviteur, / Je son pauvre, vois-tu, mais j'avon de l'honneur. CLAUDINE. Hé mon Guieu, que t'es chose ! COLIN. Oh gna chose qui quienne, Il veut s'en aller [Brécourt]La Nopce de village, 14 (Ribou) - P.E.
chose publique loc. nom. f. POLIT. - L, 14e, Oresme ; TLF, 1352-56, P. Bersuire ; Gc, Bersuire ; FEW (2/I, 541b), 14e ; BW5, déb. 15e ; DG, PR[67], GLLF, ø d.
*1372 - «Comme en nostre bonne ville de Paris ait plusieurs mestiers, marchandises, vivres, et y en vient et afflue de toutes parties du monde, qui doivent estre et ont de tousjours accoustumé estre gouvernées pour l'utilité de la chose publiqueIn FagniezDoc. relatifs à l'hist. de l'industrie et du commerce en France, 14e et 15e s., II, 105 (A. Picard) - J.Ki.
clocher : il y a quelque chose qui cloche loc. phrast. non conv. ÉVÉN. - Lex.[79], cit. Sartre ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1799 - «Ah ça mais, représentans du peuple, est-ce que vous ne saviez pas tout çà donc ; tenez, il y a quelque chose qui cloche là-dessous ; à quoi pensez-vous donc [...]» [R.F. Lebois]Le Père Duchêne, [numéro 2], 4 - P.E.
coup de peigne loc. nom. m. COIFF.  - sens propre : FEW (8, 101b), 1694, Acad. ; TLF, cit. Jouy, 1813 ; L, DG, R, Rs, PR[77], ø d ; GLLF, 1970 ; Lex.[75], ø d ; fig. : FEW, 1685, Fur. ; Mat.I, 1792 ; L, R, TLF, ø d.
1643 - «Ha ! Dieu vous gard, la belle Ville, / Vous voicy donques sur les rangs, / Il faut vous chatoüiller les flancs, / D'une main adroite et civile : / Comme le Chef de l'Univers, / Vous pouvez bien dedans ces vers / Esperer quelque coup de peigne, / Vous en tâterez, je le veux : / Mais aussi qu'aucun ne se plaigne, / Si j'en arrache des Cheveux.» Saint-Amant, La Rome ridicule, in Saint-AmantOeuvres, II, 7-8 (Didier) - P.E.
grand-chose (une pas -) loc. nom. f. non conv. , péjor. CARACT.  VALEUR "femme qui ne mérite pas d'estime" - FEW (2, 541b), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Zola, 1873 ; DHR, ø d n.m. : DDL 19, 1830, Carmouche [repris in GR] ; FEW, GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Labiche, 1856
1794 - «Mais aussitôt il m'a dit, "Vous me mettez au desespoir ! je vais en aimer Une-autre". Il m'a laissée aler dans un cabinet à porte-vîtrée, & il est venu Une... pas grand'chose, avec quî... Je n'ai pas voulu voir ça.» Restif de La BretonneLes Nuits de Paris, t. 8, nuit 18, 443 (Paris) - R.R.
malheur (à quelque chose - est bon) loc. prov. ÉVÉN.  PROVERBE - R, GLLF, 1668, La Fontaine ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Bremond, 1920 ; Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1569 - «Il a veu en son temps mainte metamorphose / Et que malheur est bon souvent à quelque chose [...]» E. Du Tronchet, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIe siècle, I, 122 (Garnier) - P.E.
1620 - «[...] on dit [...] chez vos François, qu' a quelque chose malheur est bon [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman]Le Voleur, I, 73 (De la Mare) - P.E.
1620 - «[...] je ne pouvois sortir du lict tant en peu le mal m'avoit affoibly, mais à quelque chose malheur fut bon, car [...] je trouvay moyen de me faire porter [...]» PeirescLet., VII, 433 (Impr. nat.) - P.E.
1630 - «à quelque chose malheur sera bon [...]» PeirescLet., VII, 595 - P.E.
1640 - «à quelque chose le Mal heur est bon .i. quelquefois le mal nous cause du bien OudinCuriositez fr., 323 (Slatkine) - P.E.
pas grand-chose loc. nom. m. non conv.  VALEUR - FEW (2, 541b), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Labiche, 1856 ; R, cit. Zola ; L, DG, PR[77], ø d.
1830 - «DON PATHOS. Lui ! c'est un pas grand'chose ! PARASOL. Il me plaît comme ça... j'en suis folle ! DON PATHOS. Et à cause ? PARASOL. A cause qu'il me plaît [...]» Carmouche, De Courcy, DupeutyN, i, ni, 13 (Bezou) - P.E.
peigne n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «On s'arme également souvent de deux bâtons munis de peignes en fer destinés à enlever la neige et la glace qui souvent s'introduisent entre la semelle du soulier et le patin.» Le Moniteur dauphinois, 14 mars, 1 - M.J.
peigne (sale comme un -) loc. adj. non conv. HYG. CORPS - L, DG, ø d ; TLF, cit. Beauvoir, 1954 ; Lex.[79], ø d.
• malpropre comme un peigne
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1792 - «[...] je suis un plat gueux, si je veux tout faire à ma bougre de tête, boucaner le genre-humain, me souler, manquer aux appels, et être mal propre comme un peigne [Le Père Duchêne de la rue Pavée]Billet doux du père Duchesne, 5 - P.E.
peigne (sale comme un -) loc. adj. non conv. HYG. CORPS - L, DG, ø d ; TLF, cit. Beauvoir, 1954 ; Lex.[79], ø d.
Corr.FEW (8, 101b), GLLF, DELF, GR[85] (1808, D'Hautel)
1807 - «Sale comme un peigne. C'est-à-dire, au-delà de toute expression.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 212 (Slatkine) - P.E.
peigne (tour de -) loc. nom. m. non conv. ACT. OBJET "fig. : râclée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1532 - «J'entends bien, dist Pantagruel. Tu es Lymousin, pour tout potaige. Et tu veulx icy contrefaire le Parisien. Or viens çà, que je te donne un tour de peigne !' Lors le print à la gorge, luy disant : 'Tu escorches le latin : par sainct Jehan, je te fera escorcher le renard ; car je te escorcheray tout vif.'» RabelaisPantagruel, 34 (Droz) - P.E.
peigne (tour de -) loc. nom. m. non conv. ACT. OBJET "fig. : râclée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• tour de pigne
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1586 - «Je me vouldrois bien faire prebstre, / Mais le Concile trop je crains ; / Il vaut donc mieux venir aux mains, / Et lui donner un tour de pigne, / Pour garder le clos et la vigne [...]» A Monsr Poncet, in P. de L'EstoileMém.-journ., II, 380 (Tallandier) - P.E.
peigne castillan loc. nom. m. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «La mèche de devant [...] est partagée en deux pour former deux coques entourant un peigne castillan. On en passe les bouts dans un côté de la natte, et les pointes frisées forment un anneau sur la tête.» La Mode illustrée, 148 - A.Ré.
peigne-cul n.m. non conv.  INJURE - Lex.[75], 1780 (?) ; FEW (8, 106a), GLLF, DFNC, 1793 ; ND4, PR[77], fin 18e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - «[...] si ce sacré peigne-cul de façon de prince venoit ici, il foutroit encore en deux temps tout Paris en compote [...]» Journ. des Halles, numéro 1, 4 - P.E.
planter une chose au nez de qqn loc. verb. non conv.  RELAT.  "fig. : dire qqch. de grossier ou de désagréable" - FEW (9, 21a), 1694, Acad. ; DG, ø d ; absent TLF.
Compl.L (Mme de Sév.)
1675 - «Sur cela, il sort une voix terrible de ce joli visage, qui nous plante au nez, d'un air ridicule, que mauvaise herbe croît toujours Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 17 nov., I, 915 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
rien (... et -, c'est la même chose) loc. phrast. non conv. VALEUR - L, ø d ; absent TLF.
1761 - «MERCURE. Tout ce que tu diras aujourd'hui là-dessus, & rien, c'est la même chose...» GirauldEssai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 140 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
sinon (ne [verbe] autre chose - que) loc. conj. - GLLF, GR[85], 1559, Amyot ; TLF, 1567 [éd.], Amyot ; L, Calv.
1541 - «Certainement, si quelqu'un, pour esmouvoir hayne à l'encontre de ceste doctrine, de laquelle je me veulx efforcer de te rendre raison, vient à arguer, qu'elle est desja condamnée par un commun consentement de tous estatz, qu'elle a receu en jugement plusieurs sentences contre elle : il ne dira autre chose, sinon qu'en partie elle a esté violentement abbatue, par la puissance et conjuration des adversaires [...] elle est tous les jours diffamée envers toy. C'est à scavoir, qu'elle ne tend à autre fin, sinon que tous regnes et polices soient ruinées [...]» CalvinInstitution de la religion chrestienne, VII (Champion) - P.E.
violette (sentir autre chose que la -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig. : sentir le danger" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «Me voilà encore traqué. A côté du magasin, il y a une petite auberge où je vais prendre mes repas et j'ai remarqué que le commissaire de police, en passant devant la porte, regarde ce que je fais. [...] Je ne dis rien, mais je commence à sentir autre chose que la violette J.-A. PérayLe Chapelier pirate, 157 (Seghers) - P.R.