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bivouac volant loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Camp de base à la Grande Scheidegg, trois bivouacs fixes intermédiaires, cinq bivouacs 'volants'.» La Montagne et alpinisme, numéro 88, 3, 298 - C.T.
camp-volant n.m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1801 - «Camp volant : On a nommé ainsi les places de ministres et d'administrateurs, pendant presque tout le cours de la Révolution. L'expérience a justifié cette dénomination.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
cerf-volant n.m. JEUX "objet fait d'une carcasse légère sur laquelle on tend un papier fort ou une étoffe, et qui peut s'élever en l'air lorsqu'on le tire face au vent" - FEW (2, 614b), GLLF, TLF, DHR, 1669, Widerhold.
• oiseau volant loc. nom. m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1633 - «[...] la pesanteur des morceaux de papier, et de bois que l'on fait voller en les conduisant avec une fisselle, et que l'on appelle oyseaux vollans [...].» Le Père M. Mersenne, Questions inouyes, 11 (Fayard, 1985) - P.E.
chien volant loc. nom. m. MAMM. - FEW (2, 194a), 1803, Boiste ; L (s.v. galéopithèque), cit. Legoarant ; DG, ø d ; absent TLF.
1770 - Duchesne et Macquer, Man. du naturaliste, 464b (s.v. rougette) - R. b. Phil., 48, 785.
1775 - «CHIEN VOLANT. On est fort incertain si cet animal n'est pas l'andiraguachu, espece de chauve-souris d'une grosseur extraordinaire.» Valmont de Bomare, Dict. raisonné univ. d'hist. nat.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
Add.DDL :
*1791 - «[...] vous avez voulu le f... à bas ; et bien lui, pendant ce temps-là, il appaisoit ces Allemands que vous souffliez comme je souffle le feu de mes fourneaux quand je veux les essayer, c'est-à-dire, de tous mes poulmons, mais garre que je passe, j... f..., vous n'y réussirez pas.» [Le Père Duchêne de la place Saint-Michel], Le Père Duchène chez M. de Montmorin, 6 - P.E.
*1791 - «Million de tonnerres, quel fracas je vais faire. Garre que je passe. [...] en passant devant la section de Mauconseil, garre que je passe, un bon grenadier me donne la main...» Hébert, Le Père Duchesne , n° 9, 5 et n° 29, 2 (EDHIS) - P.E.
*1792 - «Le Pere LA JOIE. C'est le corps d'armée. Garre que je passe... Il est passé.» Les Soirées du père La Joie, n° 8, 60 - P.E.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1791 ; L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
1764 - «[...] il en paraît un sur l'horizon poétique, âgé de vingt-trois ou vingt-quatre ans, qui crie déjà aux autres tout haut, et tout bas sans doute à lui-même : 'Gare, gare ! que je passe ! vous n'avez encore rien vu.'» Piron, Complément de ses oeuvres inédites, let. à Cazotte, 117-8 (Sartorius) - P.E.
main de passe loc. nom. f. ÉDIT. IMPRIM. "feuilles de papier ajoutées à la quantité nécessaire au tirage pour compenser celles qui pourraient être salies, froissées ou déchirées pendant l'impression ou au cours de manipulations ultérieures" - FEW (7, 713a), TLF, DHR, 1835, Acad.
1822 - «Le S[ieu]r Pollet s'engage formellement par ces présentes à ne tirer chaque ouvrage qu'à onze cents exemplaires seulement sans mains de passe.» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 197 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1823 - «[...] ne tirer l'ouvrage qu'à mille exemplaires et soixante quinze exemplaires pour mains de passe [...].» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 230 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1830 - «Nous vous achetons les quatre ouvrages suivants qui seront tirés à 750 ex[emplair]es in-8° et 1000 in-12 avec main de passe double [...].» Mame et Delaunay-Vallée, lettre, in H. de Balzac, Correspondance, I, 442 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1831 - «Cette première édition [de La Peau de chagrin] sera tirée à sept cent cinquante exemplaires avec les mains de passe double [...].» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 495 (Garnier, 1960-69) - P.E.
mousseline-volant n.f. TEXT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «C'est le 'Crêpe mousseline', le 'Crêpe-miroir', le 'Crêpe-bijou' [...] la 'Faille de Chine', sorte d'éolienne très fine ; la 'Mousseline-volant', rayée de petits rubans de même teinte [...] la 'Mousseline moirée' pékinée de raies de moire ton sur ton.» La Mode illustrée, 37 - A.Ré.
navire volant loc. nom. m. MAR. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1918 - «Mais il n'existe point jusqu'ici d'appareil aérien autonome et susceptible de tenir croisière en haute mer sans le concours d'un bâtiment de surface du genre de ceux que les marins nomment familièrement "mères gigognes". Le navire volant, aboutissement inévitable de l'hydravion, est entrevu, mais point encore réalisé. Et d'autre part, il n'est pas facile d'admettre que les Allemands puissent attacher une mère gigogne d'hydravions à un groupe de sous-marins, sans attirer rapidement l'attention [...]» Degouy, in R. des deux mondes, 1er avr., 660 - M.C.
1951 - «Ce prototype de véritable navire volant, propulsé par quatre turbines à hélice développant 56 oocv, doit avoir une vitesse maximum de 64 okm-H grâce à des formes très étudiées.» Le Masson, La Marine, 30 (Ed. S.N.E.P.) - FRANTEXT
passe n.m. abrév. de passe-partoutnon conv. SERRUR. - GLLF, TLF, DHR, DArg., 1894, Lévy-Pinet.
1850 - «MARIE, s'arrêtant. - Ah diable ! et le passe-partout pour rentrer ? [...] SAINT-GERMAIN [...] Ma foi, au diable le passe !... on s'en passera !» Labiche, La Fille bien gardée, in Labiche, Théâtre, 149 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
passe (maison de -) loc. nom. f. PROSTIT. - FEW (6/I, 237b), GLLF, DArg., DHR, 1829, d'ap. Sainéan ; DEL, 1842 ; DFNC, fin 19e ; TLF, cit. Jouve, 1935.
1821 - «Pour moi, je ne veux point imiter, se disait notre Phryné, toutes ces catins sans génie, et dont toute l'ambition consiste à faire quelques hommes de douze francs, dans une maison de passe, ou bien à se faire payer un dîner à Marbeuf ou à Delta.» J.P.R. Cuisin, Les Femmes entretenues, II, 229-30 (Gay) - P.E.
passe-bande adj. AUDIOV. - GLLF, Lex.[79], GR[85], 1948 ; TLF, cit. Encycl., 1971.
1943 - «[...] le réseau se comporte comme un film 'passe-bande', la bande passante étant d'autant plus élevée que les transformateurs sont parfaits [...]» Le Génie civil, 15 juill., 166b - M.B.
passe-couloir n.m. VÊT. "layette" - GLLF, 1946, Maurois ; TLF (sens ?), cit., 1951-52.
1909 - «Passe-couloir. Le modèle [pour nouveau-né], exécuté en flanelle blanche, est garni sur tous les contours de courbes festonnées [...]. On pique un ruban suivant les indications pour former la coulisse à travers laquelle on glisse un ruban de soie que l'on passe à l'endroit, derrière, pour le terminer par un noeud [on forme ainsi une sorte de pèlerine à capuchon].» La Mode illustrée, 25 avr., 192, ill - M.C.E.
1926 - «Passe-couloir au crochet. Ce gracieux vêtement enveloppe bien bébé ; il est chaud et pratique, car il s'enfile facilement par-dessus les autres lainages, en toutes saisons.» Le Petit écho de la mode, 9 mai, 10 - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - TLF, 1827, Mme Celnart [d'apr. DDL 16] ; BW5, FEW (7, 723a), GLLF, ND3, PR[73], 1842, Mozin ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad.
*1830 - «A nos foires, il y a dix ans, j'achetais pour quarante-cinq sous les trois rouleaux d'eau de Cologne que ma femme consomme de la foire d'août à celle de mai ; et, maintenant, les spéculateurs nous les apportent eux-mêmes, et je ne paye plus les trois rouleaux que trente sous ; encore donne-t-on un passe-lacet, des épingles et un almanach, par-dessus le marché.» Balzac, Oeuvres, 6e let. sur Paris, XXIII, 135 (Calmann-Lévy) - P.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 12, 1830, Balzac ; FEW (7, 723a), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1827 - «Faites une assez grande coulisse à l'un des bords en largeur, à l'envers de l'étoffe, et passez-y avec un passe-lacet la première ganse qui vous tombera sous la main.» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 315-6 (Roret) - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 16, GR[85], TLF, 1827, Mme Celnart ; FEW (7, 723a), GLLF, Lex.[79], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
1811 - «Figurez-vous donc que vous entendez chanter d'une petite voix tremblottante : Des cure-oreilles, des passe-lacet, / D' jolis étuis, mesdames, / Achetez-moi quelque chose, s'il vous plaît. Mineur. Des brosses à dents, / Des cure-oreilles / Et des cure-dents. Reprise du majeur. Des cure-oreilles, des passe-lacet, etc.» J.B. Gouriet, Personnages célèbres dans les rues de Paris, II, 302 (Lerouge) - P.E.
passe-montagne n.m. CHAPELL. "bonnet tricoté" - FEW (7, 723a), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1868, Le Charivari ; Ls, 1871, Journ. offic.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1859 - «Il [un Samoïède] est vêtu d'un sac de peau, le poil au dedans, auquel s'adapte un capuchon découpant la place du masque comme ces bonnets tricotés qu'on appelle passe-montagnes [...]» Th. Gautier, Esquisses de voy., Saint-Pétersbourg, XI, L'Hiver, in Le Moniteur universel, 9 avr., 405a-bpré-orig. de Voy. en Russie - M.C.E.
passe-pierre n.m. BOT. - TLF, av. 1615, Habert ; FEW (7, 723b), PR[67], ND2, 1723, Savary des Bruslons ; L, DG, ø d.
*1664 - «Passe-pierre, le cent pesant paiera quinze sols.» Tarif gen. des droits des sorties et entrées du royaume, 86 (Paris) - M.H.
passe-Robespierre n.m. plais. HIST. RÉVOL. - TLF, 1793-94, Desmoulins (même texte).
1794 - «Mais toi, mon cher Barère ! [...] toi, que tu deviennes tout à coup un passe-Robespierre, et que je sois par toi colaphisé si sec !» Desmoulins, Le Vieux Cordelier, janv., n° V, 150 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
passe-tous-grains n.m. OENOL. - FEW (7, 724b), GLLF, ND3, 1816, Julien ; TLF, ø d.
• passe-tout-grain - FEW, 1874, Lar. ; GLLF, 1875, Lar. ; Ls, TLF, ø d.
1859 - «1er passe-tout-grain.» Encycl. pratique de l'agriculteur, I, col. 498 (Didot) - P.E.
passe-tout (filtre -) loc. nom. m. AUDIOV. "acoust." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.filtre : TLF, 1933-52 ; GLLF, 20e ; R, Lex.[79], PR[82], ø d
1956 - «[...] all-pass network ac/cin A network designed to introduce phase shift or delay without introducing appreciable attenuation at any frequency. filtre m passe-tout [...]» W.E. Clason, Dict. de cin., son et mus., 27 (Dunod) - TGLF
passe-vues n.m. OPT. - TLF, cit. Graffigny, 1923 (même texte) ; Rs (néol.), ø d.
v. 1923 - « "Dans la lanterne à projections dite 'canon' le cône porte-objectif, est raccordé, après la coulisse passe-vues, à une partie cylindrique contenant une lampe électrique.»H. de Graffigny, Cours de cinématographie, 15 - IGLF.
*1966 - «Projecteur semi-automatique : manipulation du passe-vues et de la mise au point manuelle.» Paris-Match, Publicité, 17 sept. - Gilbert.
passer : ça passe loc. phrast. ALP. "franchir un passage difficile dans un itinéraire d'ascension" - RSp. (s.v. passer), 1954, Azéma ; absent TLF.
1933 - « - Ca doit passer ! Deux endroits seront très difficiles : la pente, du glacier de base à la barre inférieure du Z [...] Nous admettons qu'il faudra douze heures pour passer... si vraiment 'Ca passe' !» La Montagne, numéro 254, déc., 364 - C.T.
1946 - «Le fauve [...] regarde l'infecte morceau trop indigeste pour moi et dit simplement 'Ca passe'.» Alpinisme, sept., 58 - C.T.
poisson volant loc. nom. m. ICHTYOL. "poisson s'élevant dans les airs grâce à ses nageoires pectorales" - FEW (8, 584b), GLLF, TLF, DHR, 1690, Fur.
Add.DDL :
*av. 1627 - «[...] quantité de poissons volants comme de la bonite, daurade et grandes marées qui flottent l'une contre l'autre. Et parce que plusieurs ne veulent croire qu'il y ait des poissons volants, nous les instruirons de la façon comme ils sont faits, comme on les prend et quel est leur vol. Ce poisson est de la grandeur d'une sardine [...], la tête plate, le dos carré, les ailes qui outrepassent un peu sa queue et sont faites presque en forme de celles d'une chauve-souris par les extrémités, et sont comme couleur de cristal, presque transparentes et fort déliées.» Un Flibustier, 72 (Seghers) - P.R.
poisson volant loc. nom. m. ICHTYOL. "poisson s'élevant dans les airs grâce à ses nageoires pectorales" - DDL 44, av. 1627, Un Flibustier ; FEW (8, 584b), GLLF, GR[85], TLF, 1690, Fur. ; L, cit. Bonnet, 1764.
1609 - «Les especes sont Marsouïns, Dauphins, Baleines, Stadins, Dorades, Albacorins, Pelamides, & le poisson volant, que nous voyons voler en troupe comme les etourneaux en nôtre païs.» M. Lescarbot, Histoire de la Nouvelle France, 153 (Paris, Jean Milot) - TLFQ
sentir par où ça passe loc. verb. non conv. US. ALIM. "pour une boisson" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «M. Tournemine, (après avoir bu). Ah ! vive ça, tout du moins, ça vous gratte tout en douceur ; on sent par où ça passe. Hem...» [Buée], De par la mère Duchesne, 12 (s.l.n.d.) - P.E.
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
1657 - «Ainsi dans Aeschyle tout se passe comme si veritablement Agamemnon estoit poignardé.» Abbé d'Aubignac, La Pratique du théâtre, 36 (Alger, J. Carbonel, 1927) - FRANTEXT
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
Aux 19e et 20e : 1863 - «Eh bien ! en présence de tant d'exemples divers, d'une signification si éclatante, ne nous sera-t-il pas permis de dire, comme font les savans dans des circonstances semblables, que tout se passe comme si la cause, quelle qu'elle soit, qui a fait les organes dans l'être vivant avait eu devant les yeux l'effet particulier que chacun d'eux devait produire, et l'effet commun qu'ils devaient produire tous ensemble, en d'autres termes que cette cause a eu un plan et s'est proposé un but ? Ce but, prévu et déterminé à l'avance, est ce que l'on appelle une cause finale.» P. Janet, in R. des deux mondes, t.48, 1er déc., 558 - M.C.
1899 - «Bien qu'il soit impossible et quelque peu oiseux de chercher à se représenter tous les détails du mécanisme, on peut dire que tout se passe comme si les courants de déplacement avaient pour effet de bander une multitude de petits ressorts.» H. Poincaré, La Théorie de Maxwell, 16 (Carré et Naud) - FRANTEXT
volant n.m. AUTOM. - FEW (14, 600a), ND2, 1923, Lar. ; PR[72], déb. 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1860 - «La voiture se gouverne au moyen d'un volant et d'un arbre vertical placé devant le conducteur [...]» Le Monde illustré, 16 juin - E.W.
*1908 - «Tenez ! je vais vous emporter le volant ; comme cela, la machine sera immobilisée...» M. Maurey, Le Chauffeur, I, xx - P.S.
volant n.m. COUTURE - FEW (14, 599b), mention isolée chez Molière ; Lex.[75], ND4, 1660, Molière ; GLLF, av. 1673, Molière ; R, PR[77], 17e ; TLF, 1747.
Aux 19e et 20e- FEW, 1829, Boiste ; L, 1852, Th. Gautier ; R, repris au 19e ; DG, ø d. 1826 - «La couture des volans doit être faite à l'envers [...]» Mme Celnart, Man. des demoiselles ou Arts et métiers qui leur conviennent, 28 (Roret) - M.C.E.
1827 - «[...] parmi les robes de percale à volans brodés, il y en a qui s'élèvent souvent à une valeur de 800 fr.» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 168 (Roret) - M.C.E.
volant n.m. JEUX ENFANTS "sorte de balle" - FEW (14, 600a), GLLF, DHR, 1611, Cotgr. ; TLF, ø d.
1604 - «Va en la sale des gardes ou il joue au volant avec une palete verte. Mr de Candalle lui jettoit le volant.» J. Héroard, Journ., 1, 546 (Fayard) - P.R.
volant n.m. JEUX ENFANTS "jeu de volant" - FEW (14, 600a), GLLF, DHR, 1671, Pomey ; absent TLF.
1604 - «Va en la sale des gardes ou il joue au volant avec une palete verte. Mr de Candalle lui jettoit le volant.» J. Héroard, Journ., 1, 546 (Fayard) - P.R.
1606 - «Se leve aussi tost prend sa palete pour jouer au volant.» J. Héroard, Journ., 1018 - P.R.
volant (chevalier du -) loc. nom. m. AUTOM. - TLF, 1903 (même texte).volant : FEW (14, 600a), PR[77], 1923
1903 - «Dans ce journal nous avons été des premiers à demander que les autorités mettent le holà aux exploits de quelques tristes 'chevaliers du volant'.» Automobile - revue du littoral, 99, 8 - Fr. mod., 43, 58.
écureuil volant loc. nom. m. MAMM. "polatouche" - FEW (11, 314b), 1755, Encycl. ; L, cit. Bonnet [1764] ; TLF (s.v. polatouche), cit. Cuvier, 1805 ; GR[85], ø d.
• escureux volans - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1632 - «Les plus estimez sont les Escureux volans, nommez Sahoüesquanta, qui ont la couleur cendree, la teste un peu grosse, & sont munis d'une panne qui leur prend des deux costez d'une patte de derriere à celle de devant, lesquelles ils estendent quand ils veulent voler [...].» G. Sagard, Le Grand voyage du pays des Hurons, 305 (Paris, Denys Moreau) - TLFQ
écureuil volant loc. nom. m. MAMM. "polatouche" - FEW (11, 314b), 1755, Encycl. ; L, cit. Bonnet [1764] ; TLF (s.v. polatouche), cit. Cuvier, 1805 ; GR[85], ø d.
• escurieux vollans - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1632 - «[...] y aya[n]t audit pays [...] chevreux, escurieux vollans, & autres, des hermines, & autres especes d'animaux que nous n'avons pas en France.» Les Voyages de la Nouvelle France occidentale, dicte Canada, faits par le Sr de Champlain, 1re part., 5-6 (Paris, chez Pierre Le Mur) - TLFQ
écureuil volant loc. nom. m. MAMM. "polatouche" - FEW (11, 314b), 1755, Encycl. ; L, cit. Bonnet [1764] ; TLF (s.v. polatouche), cit. Cuvier, 1805 ; GR[85], ø d.
1709 - «Le troisième [animal] est de trois sortes : l'ecureuil roux, qui est comme celuy de France ; un autre, qu'on appelle ecureuil volant, lequel est gris de souris, a des aisles de peau et vole d'arbre en arbre, et le dernier s'appelle le suisse, qui a le poil par bande rousse et blanche.» A.D. Raudot, in C. de Rochemonteix (éd.), Relation par lettres de l'Amérique septentrionalle, 18-19 (Paris, Letouzey et Ané, 1904) - TLFQ
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