| ![]() ![]() ![]() ![]()
crins (à tous -) loc. adv. CARACT. - FEW, 1932, Acad. ; TLF, cit. Green, 1939 ; PR[67], ø d.
1840 - «Drôle, c'est possible, je l'ai été quelquefois, du reste, ne vous craignant point, rugisseur à tous crins [...]» Rochefort et Carmouche, La Mère Saint-Martin, xi - T.W.
1872 - «Les démocrates à tous crins, qui sont dans cette voie anti-catholique.» Le Moniteur, sept., in Larchey, Dict. (1888)
diables (... de tous les -) loc. adj. non conv. MESURE - GLLF, GR[85], 1834, Musset ; TLF, cit. Sainte-Beuve ; DELF, cit. Vallès ; L, DG, Lex.[79], ø d.
1789 - «[...] chaque député se prépare à f... faire un tapage de tous les diables.» [Lemaire], Les Vitres cassées par le véritable père Duchêne, 2 (s.l.) - P.E.
diables (de tous les -) loc. adj. non conv. VALEUR "[à valeur augmentative], extrême, terrible" - DDL 32, 1789 ; GLLF, GR[85] (cit.), 1834, Musset ; TLF, cit. Sainte-Beuve, 1869 ; DEL, cit. Vallès.
1721 - «Comme il ne faisait pas clair ils ne virent pas cela, et malheureusement pour eux il y avait dans la boutique un chien qui fit un train de tous les diables.» E.J.F. Barbier, Journ. d'un bourgeois de Paris sous le règne de Louis XV, 15 oct., 50 (Coll. 10/18, 1963) - R.R.
1726 - «Les voisins ont trouvé cette figure extraordinaire ; ils sont descendus avertir le parterre qui a regardé mon homme, et qui s'est mis à faire un tapage de tous les diables, suivant sa louable coutume quand quelque chose lui déplaît.» E.J.F. Barbier, Journ. d'un bourgeois de Paris sous le règne de Louis XV, déc., 97 (Coll. 10/18, 1963) - R.R.
diables (envoyer à tous les -) loc. verb. RELAT. "fig." - FEW (4,797a), 1835, Acad. ; GR[85], cit. Chateaub. ; L, ø d ; DEL, cit. Gide ; GLLF, TLF, ø d.
1589 - «SOBRIN [...] Car, ou ce jour me soit dernier, / Sans te laisser un seul denier, / Ainsi qu'on chasse tes semblables, / Je t'envoiray à tous les diables.» F. Perrin, Les Escoliers, in E. Fournier, Le Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 173a (Laplace, Sanchez) - P.E.
dimanche (c'est tous les jours -) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. - L, cit. Béranger ; TLF, cit. Maupassant, 1884.
1753 - «BARTHOLOMEE. [...] Chez Pagamin, / C'est tous les jours Dimanche.» Le Calendrier des vieillards, 38 (Duchesne) - P.E.
dimanche (c'est tous les jours -) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. - DDL 19, 1753 [repris in GR] ; L, cit. Béranger ; TLF, cit. Maupassant, 1884.
• il est dimanche chaque jour - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1745 - «On y mange en toutes saisons / Des petits pois & des melons, / Force gibier, force marée, / Et autre sembable denrée. / De plus en ce joli séjour, / Il est Dimanche chaque jour.» [Fougeret de Monbron], La Henriade travestie, 125 (A Berlin) - P.E.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
Add.DDL :
*1791 - «[...] vous avez voulu le f... à bas ; et bien lui, pendant ce temps-là, il appaisoit ces Allemands que vous souffliez comme je souffle le feu de mes fourneaux quand je veux les essayer, c'est-à-dire, de tous mes poulmons, mais garre que je passe, j... f..., vous n'y réussirez pas.» [Le Père Duchêne de la place Saint-Michel], Le Père Duchène chez M. de Montmorin, 6 - P.E.
*1791 - «Million de tonnerres, quel fracas je vais faire. Garre que je passe. [...] en passant devant la section de Mauconseil, garre que je passe, un bon grenadier me donne la main...» Hébert, Le Père Duchesne , n° 9, 5 et n° 29, 2 (EDHIS) - P.E.
*1792 - «Le Pere LA JOIE. C'est le corps d'armée. Garre que je passe... Il est passé.» Les Soirées du père La Joie, n° 8, 60 - P.E.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1791 ; L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
1764 - «[...] il en paraît un sur l'horizon poétique, âgé de vingt-trois ou vingt-quatre ans, qui crie déjà aux autres tout haut, et tout bas sans doute à lui-même : 'Gare, gare ! que je passe ! vous n'avez encore rien vu.'» Piron, Complément de ses oeuvres inédites, let. à Cazotte, 117-8 (Sartorius) - P.E.
jours (tous les - que le (bon) Dieu fait) loc. phrast. PHRASÉOL. TEMPS - DEL, cit. Proust ; GLLF, TLF, ø d.
• chaque jour que Dieu fait - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1891 - «La conversation était tombée, comme il arrive à toutes les tables d'hôtel de Nice, chaque jour que Dieu fait, sur le fameux tremblement de terre de 1886.» A. Allais, À se tordre, 92 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
main de passe loc. nom. f. ÉDIT. IMPRIM. "feuilles de papier ajoutées à la quantité nécessaire au tirage pour compenser celles qui pourraient être salies, froissées ou déchirées pendant l'impression ou au cours de manipulations ultérieures" - FEW (7, 713a), TLF, DHR, 1835, Acad.
1822 - «Le S[ieu]r Pollet s'engage formellement par ces présentes à ne tirer chaque ouvrage qu'à onze cents exemplaires seulement sans mains de passe.» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 197 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1823 - «[...] ne tirer l'ouvrage qu'à mille exemplaires et soixante quinze exemplaires pour mains de passe [...].» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 230 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1830 - «Nous vous achetons les quatre ouvrages suivants qui seront tirés à 750 ex[emplair]es in-8° et 1000 in-12 avec main de passe double [...].» Mame et Delaunay-Vallée, lettre, in H. de Balzac, Correspondance, I, 442 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1831 - «Cette première édition [de La Peau de chagrin] sera tirée à sept cent cinquante exemplaires avec les mains de passe double [...].» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 495 (Garnier, 1960-69) - P.E.
parler : ne parlez pas tous à la fois loc. phrast. non conv. RELAT. "par ironie, quand personne ne parle" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1834 - «DOBINCOURT [...] Tu peux te flatter d'être né sous une heureuse étoile. LARFAILLOU. Merci !... V'là que j'ai bientôt dix-neuf ans, et je ne suis jamais qu'un pauvre mitron... et encore un mitron surnuméraire ! j' fais tout dans la maison, j' trime du matin au soir, et je ne gagne pas un sou... Ah ben, c'est bon !... elle est jolie, mon étoile !... qu'est-ce qu'en veut ?... ne parlez pas tous à-la-fois. Je la donne gratis, mon étoile.» Desnoyer, Boulé, Pothier, Le Facteur, 93a (Impr. Didot) - P.E.
passe n.m. abrév. de passe-partoutnon conv. SERRUR. - GLLF, TLF, DHR, DArg., 1894, Lévy-Pinet.
1850 - «MARIE, s'arrêtant. - Ah diable ! et le passe-partout pour rentrer ? [...] SAINT-GERMAIN [...] Ma foi, au diable le passe !... on s'en passera !» Labiche, La Fille bien gardée, in Labiche, Théâtre, 149 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
passe (maison de -) loc. nom. f. PROSTIT. - FEW (6/I, 237b), GLLF, DArg., DHR, 1829, d'ap. Sainéan ; DEL, 1842 ; DFNC, fin 19e ; TLF, cit. Jouve, 1935.
1821 - «Pour moi, je ne veux point imiter, se disait notre Phryné, toutes ces catins sans génie, et dont toute l'ambition consiste à faire quelques hommes de douze francs, dans une maison de passe, ou bien à se faire payer un dîner à Marbeuf ou à Delta.» J.P.R. Cuisin, Les Femmes entretenues, II, 229-30 (Gay) - P.E.
passe-bande adj. AUDIOV. - GLLF, Lex.[79], GR[85], 1948 ; TLF, cit. Encycl., 1971.
1943 - «[...] le réseau se comporte comme un film 'passe-bande', la bande passante étant d'autant plus élevée que les transformateurs sont parfaits [...]» Le Génie civil, 15 juill., 166b - M.B.
passe-couloir n.m. VÊT. "layette" - GLLF, 1946, Maurois ; TLF (sens ?), cit., 1951-52.
1909 - «Passe-couloir. Le modèle [pour nouveau-né], exécuté en flanelle blanche, est garni sur tous les contours de courbes festonnées [...]. On pique un ruban suivant les indications pour former la coulisse à travers laquelle on glisse un ruban de soie que l'on passe à l'endroit, derrière, pour le terminer par un noeud [on forme ainsi une sorte de pèlerine à capuchon].» La Mode illustrée, 25 avr., 192, ill - M.C.E.
1926 - «Passe-couloir au crochet. Ce gracieux vêtement enveloppe bien bébé ; il est chaud et pratique, car il s'enfile facilement par-dessus les autres lainages, en toutes saisons.» Le Petit écho de la mode, 9 mai, 10 - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - TLF, 1827, Mme Celnart [d'apr. DDL 16] ; BW5, FEW (7, 723a), GLLF, ND3, PR[73], 1842, Mozin ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad.
*1830 - «A nos foires, il y a dix ans, j'achetais pour quarante-cinq sous les trois rouleaux d'eau de Cologne que ma femme consomme de la foire d'août à celle de mai ; et, maintenant, les spéculateurs nous les apportent eux-mêmes, et je ne paye plus les trois rouleaux que trente sous ; encore donne-t-on un passe-lacet, des épingles et un almanach, par-dessus le marché.» Balzac, Oeuvres, 6e let. sur Paris, XXIII, 135 (Calmann-Lévy) - P.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 12, 1830, Balzac ; FEW (7, 723a), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1827 - «Faites une assez grande coulisse à l'un des bords en largeur, à l'envers de l'étoffe, et passez-y avec un passe-lacet la première ganse qui vous tombera sous la main.» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 315-6 (Roret) - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 16, GR[85], TLF, 1827, Mme Celnart ; FEW (7, 723a), GLLF, Lex.[79], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
1811 - «Figurez-vous donc que vous entendez chanter d'une petite voix tremblottante : Des cure-oreilles, des passe-lacet, / D' jolis étuis, mesdames, / Achetez-moi quelque chose, s'il vous plaît. Mineur. Des brosses à dents, / Des cure-oreilles / Et des cure-dents. Reprise du majeur. Des cure-oreilles, des passe-lacet, etc.» J.B. Gouriet, Personnages célèbres dans les rues de Paris, II, 302 (Lerouge) - P.E.
passe-montagne n.m. CHAPELL. "bonnet tricoté" - FEW (7, 723a), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1868, Le Charivari ; Ls, 1871, Journ. offic.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1859 - «Il [un Samoïède] est vêtu d'un sac de peau, le poil au dedans, auquel s'adapte un capuchon découpant la place du masque comme ces bonnets tricotés qu'on appelle passe-montagnes [...]» Th. Gautier, Esquisses de voy., Saint-Pétersbourg, XI, L'Hiver, in Le Moniteur universel, 9 avr., 405a-bpré-orig. de Voy. en Russie - M.C.E.
passe-pierre n.m. BOT. - TLF, av. 1615, Habert ; FEW (7, 723b), PR[67], ND2, 1723, Savary des Bruslons ; L, DG, ø d.
*1664 - «Passe-pierre, le cent pesant paiera quinze sols.» Tarif gen. des droits des sorties et entrées du royaume, 86 (Paris) - M.H.
passe-Robespierre n.m. plais. HIST. RÉVOL. - TLF, 1793-94, Desmoulins (même texte).
1794 - «Mais toi, mon cher Barère ! [...] toi, que tu deviennes tout à coup un passe-Robespierre, et que je sois par toi colaphisé si sec !» Desmoulins, Le Vieux Cordelier, janv., n° V, 150 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
passe-tous-grains n.m. OENOL. - FEW (7, 724b), GLLF, ND3, 1816, Julien ; TLF, ø d.
• passe-tout-grain - FEW, 1874, Lar. ; GLLF, 1875, Lar. ; Ls, TLF, ø d.
1859 - «1er passe-tout-grain.» Encycl. pratique de l'agriculteur, I, col. 498 (Didot) - P.E.
passe-tout (filtre -) loc. nom. m. AUDIOV. "acoust." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.filtre : TLF, 1933-52 ; GLLF, 20e ; R, Lex.[79], PR[82], ø d
1956 - «[...] all-pass network ac/cin A network designed to introduce phase shift or delay without introducing appreciable attenuation at any frequency. filtre m passe-tout [...]» W.E. Clason, Dict. de cin., son et mus., 27 (Dunod) - TGLF
passe-vues n.m. OPT. - TLF, cit. Graffigny, 1923 (même texte) ; Rs (néol.), ø d.
v. 1923 - « "Dans la lanterne à projections dite 'canon' le cône porte-objectif, est raccordé, après la coulisse passe-vues, à une partie cylindrique contenant une lampe électrique.»H. de Graffigny, Cours de cinématographie, 15 - IGLF.
*1966 - «Projecteur semi-automatique : manipulation du passe-vues et de la mise au point manuelle.» Paris-Match, Publicité, 17 sept. - Gilbert.
passer : ça passe loc. phrast. ALP. "franchir un passage difficile dans un itinéraire d'ascension" - RSp. (s.v. passer), 1954, Azéma ; absent TLF.
1933 - « - Ca doit passer ! Deux endroits seront très difficiles : la pente, du glacier de base à la barre inférieure du Z [...] Nous admettons qu'il faudra douze heures pour passer... si vraiment 'Ca passe' !» La Montagne, numéro 254, déc., 364 - C.T.
1946 - «Le fauve [...] regarde l'infecte morceau trop indigeste pour moi et dit simplement 'Ca passe'.» Alpinisme, sept., 58 - C.T.
pèse-grains n.m. AGRIC. MÉTROL. - GLLF, 1962, Rob. ; ND3, 20e ; absent TLF.
• pèse-grain - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «Pèse-grain, chondromètre, m. ; die Getreideprobewage, der Chondrometer ; Chondrometer, small yard balance telling the weight of corn etc. per bushel.» Tolhausen, Dict. technologique fr.-all.-angl., 612 (Tauchnitz) - P.E.
saints (au nom de tous les -) loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «MADAME JOLY. [...] Va donc, M. Joly, au nom de tous les Saints, va donc passer ton habit. (M. Joly sort.)» H. Monnier, Scènes populaires, 123 (Flammarion) - P.E.
selle à tous chevaux loc. nom. f. VALEUR "fig. : banalité" - FEW (11, 421b), DELF, 1640, Oudin ; L, cit. Mme de Sév., 1674 ; R, cit. Musset ; DG, TLF, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1594 - «[...] prenez garde que le duc de Feria n'ait remply ses blancs signez sans charge. Il en a une pleine bouete, dont il se sert à toutes occurrences, comme d'une forme à tout soulier, et d'une selle à tous chevaux ; il les date, ou antidate avec son urinal quand il luy plaist.» Satyre Menippée, 102-3 (Charpentier) - P.E.
sentir par où ça passe loc. verb. non conv. US. ALIM. "pour une boisson" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «M. Tournemine, (après avoir bu). Ah ! vive ça, tout du moins, ça vous gratte tout en douceur ; on sent par où ça passe. Hem...» [Buée], De par la mère Duchesne, 12 (s.l.n.d.) - P.E.
tant (tous - que nous sommes/vous êtes/ils sont) loc. phrast. PHRASÉOL. - FEW (13/I, 86a), GLLF, DHR, 1640, Corn. ; TLF, cit. Proudhon, 1840.
1561 - «[...] si est-ce que tous, tant que nous sommes, aspirons à la cognoissance, honneur et adoration d'un seul Dieu [...]» E. Pasquier, Ecrits politiques, 41 (Droz) - P.E.
1584 - «LOUYSE. - Voyla grand cas. Tous, tant que vous estes à qui je conte ma fortune, me conseillez de ne le mettre point en procès et accepter le party que l'on me presente. Mais vous avez beau faire, je ne vous croiray pour ce coup.» O. de Turnèbe, Les Contens, 111 (Didier, STFM) - P.E.
tonnerre de Dieu (de -), tonnerres de Dieu (de tous les -) loc. adv. non conv. JURON MESURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.du tonnerre de Dieu : GLLF, 1877, Zola ; Lex.[75], PR[77], ø d
1790 - « [...] il y aurait eu un boucan de tous les tonnerres de dieu, et ils l'auraient bien mérité...» Jean Bart , numéro 78, 7 - P.E.
tous (mes -) loc. nom. m. pl. rég. Lyon T. AFFECTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Alors la vieille femme, certaine, cette fois, de leur bonheur, avança d'un pas vers la maison, ouvrit les bras : - Bonjour mes tous ! dit-elle.» M. Magdinier, Cantedor, 92 (Calmann-Lévy) - J.C.
tous terrains loc. adj. TRANSP. "pour un véhicule" - GR[85], cit. Kessel, 1958 ; GLLF, DMC, TLF, ø d s.m. : DDL 37, 1947, R. Fallet
1939 - «Les unités sur véhicules tous terrains (dragons portés) sont dotées de véhicules à chenilles ou à roues multiples. [...] Le mode de traction tous terrains (T.T.T.) est appliqué au [canon de] 75, au 105 et 155 C.» Man. de préparation militaire supérieure , I, 118 et 130 (Berger-Levrault) - P.E.
tous-les-jours n.m. ÉVÉN. TEMPS "ordinaire" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1860 - «[...] dans le tous-les-jours il se relâche, il se détend, il est bonhomme.» Sainte-Beuve, Causeries du lundi, XIV, 321 - P.W.
1864 - «[...] ce commérage spirituel qui faisait le tous-les-jours de Béranger dans l'intervalle de ses chansons.» Sainte-Beuve, Nouv. lundis, IX, 156 ; cf. X, 432 - P.W.
tous-terrains n.m. AUTOM. - TLF (tout-terrain), cit. L'Express, 1981.
1947 - «L'axe gémissait à chaque cahot, les sacs dansaient dans la brouette [...] La terre collait aux semelles [...] 'Quelle gadoue ! fulmina Bernard [...] La mère me prend pour un 'tous-terrains'' [...]» R. Fallet, Banlieue sud-est, 117 (Denoël, Folio) - K.G.
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
1657 - «Ainsi dans Aeschyle tout se passe comme si veritablement Agamemnon estoit poignardé.» Abbé d'Aubignac, La Pratique du théâtre, 36 (Alger, J. Carbonel, 1927) - FRANTEXT
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
Aux 19e et 20e : 1863 - «Eh bien ! en présence de tant d'exemples divers, d'une signification si éclatante, ne nous sera-t-il pas permis de dire, comme font les savans dans des circonstances semblables, que tout se passe comme si la cause, quelle qu'elle soit, qui a fait les organes dans l'être vivant avait eu devant les yeux l'effet particulier que chacun d'eux devait produire, et l'effet commun qu'ils devaient produire tous ensemble, en d'autres termes que cette cause a eu un plan et s'est proposé un but ? Ce but, prévu et déterminé à l'avance, est ce que l'on appelle une cause finale.» P. Janet, in R. des deux mondes, t.48, 1er déc., 558 - M.C.
1899 - «Bien qu'il soit impossible et quelque peu oiseux de chercher à se représenter tous les détails du mécanisme, on peut dire que tout se passe comme si les courants de déplacement avaient pour effet de bander une multitude de petits ressorts.» H. Poincaré, La Théorie de Maxwell, 16 (Carré et Naud) - FRANTEXT
trente-six (tous les - du mois) loc. adv. non conv. TEMPS - TLF (le trente-six de chaque mois), 1877, Zola ; FEW (13/II, 271b), 1887, Sachs-Villatte ; GLLF, DEL, BEI, 1888, Sachs-Villatte ; GR[85], 1890.
1831 - «ALEXANDRE. Du tout, j'ai gagné une poule à l'estaminet, hier au soir... une poule au profit des Polonais. ELISA. C'est ça... toujours avec vos amis ; c'est pour ça qu'on vous voit tous les-trente six du mois.» Dumersan, Gabriel, Dupeuty, Victorine, 305a (Impr. Didot) - P.E.
|