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adverbe de temps loc. nom. m. LING. - GLLF, déb.20e ; TLF, cit. J. Pinchon, 1986 ; GR[85], ø d.
1580 - «Straight, estant vn aduerbe de temps, est exposé en françois, Tout incontinent [...]» [J. Bellot]Le Maistre d'escole anglois, 40 (Niemeyer) - P.E.
1606 - «DES ADVERBES. Les vns sont de lieu, Arriere, ailleurs, ceans, leans, dedans [...] Les autres de temps [...] De quantité. Beaucoup, moult, prou, peu, gueres [...]» J. Masset, Exact et tres-facile acheminement a la langue francoise, 30, in NicotThresor (Picard) - P.E.
1845 - «[...] on se contente généralement de les distinguer en adverbes de temps, de lieu, de situation, d'ordre [...]» BescherelleDict., I, 73d - P.E.
air du temps (vivre de l'-) loc. verb. non conv. ARGENT - TLF, cit. Balzac, 1833 ; DELF, cit. Zola [1877] ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1789 - «[...] le roi ne peut pas vivre de l'air du temps [...]» Cahier des plaintes et doléances des dames de la Halle et des marchés de Paris, 11 (s.l.) - P.E.
Corr.FEW (24, 221b) (1808, D'Hautel)
1807 - «Il vit de l'air du temps. Se dit en mauvaise part, d'un intrigant, d'un homme qui, sans état, et sans aucune espèce de fortune, ne laisse pas néanmoins de faire figure et de bien vivre. On se sert aussi de cette locution en plaisantant, pour exprimer qu'une personne mange très-peu et rarement.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 19-20 (Slatkine) - P.E.
compter ((avoir) le temps de - jusqu'à ...) loc. TEMPS "pour marquer un bref espace de temps" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1859 - «Car Delphes et Pise sont comme des chars qui roulent, Et les choses qu'on crut éternelles s'écroulent Avant qu'on ait le temps de compter jusqu'à vingt V. HugoLa Légende des siècles, 616 - FXT
1899 - «FLOCHE. [...] Une arme n'est dangereuse qu'aux mains d'un maladroit, et je suis maître de la mienne comme un bon écrivain est maître de sa langue. Songez que je vous crève un as à vingt-cinq pas, ou que je vous guillotine une pipe, le temps de compter jusqu'à quatre Courteline, Le Commissaire est bon enfant, in CourtelineThéâtre..., 163 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
1920 - «PENSÉE. - [...] Ah, je voudrais comme elles voir Dieu, ne serait-ce que le temps de compter jusqu'à cinq ClaudelLe Père humilié, 548 - FXT
coup de temps loc. nom. m. non conv. RELAT. "mauvais tour" - absent TLF
1791 - «Tous ces geusards de prêtres ont bien pris le coup de tems ; la clique des dévotes étoit pour eux [...]» Let. du père Duchêne à ses concitoyens assemblés, 4-5 (s.l.) - P.E.
Compl.Mat. (1792, Hébert)
1792 - «[...] quel beau point de vue que trois guillotines placées en rang d'oignon, où l'on verroit la tête cornue du gros Capet, celles de Frédéric et de François, prises dans le tracnart, et tomber d'un seul coup de tems. [...] Il n'étoit pas plus difficile de renverser un trône qu'une bastille ; et dans un coup de temps, les chevaliers du poignard, les Suisses ont été mis en déroute, et Louis le foux réduit à demander grace [...]» HébertLe Père Duchesne, n° 170, 4 et n° 174, 4 (EDHIS) - P.E.
Corr.FEW (13/I, 189b) (1808, D'Hautel)
*1807 - «Coup-de-temps. Expression populaire qui présente l'idée d'une chose faite avec finesse et dans un mauvais dessein ; coup de jarnac, mauvais tour.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 359 (Slatkine) - P.E.
cycle à quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - GLLF, PR[77], TLF, ø d.
1890 - «Néanmoins, le cycle à quatre temps ne semble pas devoir réaliser à priori une régularité de marche comparable [...]» Le Technologiste, 114 - Fr. mod., 42, 252.
deux-temps n.m. MÉCAN. - PR[77], Rs, 1959 ; GLLF, mil. 20e ; TLF, cit. P. Rousseau, 1967.
1908 - «Le Deux-Temps : - Le prochain Salon contiendrait dix fois plus de moteurs à deux temps (qu'en) 1907.» La Vie automobile, 65 - Fr. mod., 42, 253.
facteur temps (le -) loc. nom. m. TEMPS - TLF, ø d.
1910 - «[...] la grande importance du facteur "temps" à la guerre [...]» Capitaine Charlot, in La Revue, n° 20, 15 oct., 196 - P.E.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
Add.DDL :
*1791 - «[...] vous avez voulu le f... à bas ; et bien lui, pendant ce temps-là, il appaisoit ces Allemands que vous souffliez comme je souffle le feu de mes fourneaux quand je veux les essayer, c'est-à-dire, de tous mes poulmons, mais garre que je passe, j... f..., vous n'y réussirez pas.» [Le Père Duchêne de la place Saint-Michel]Le Père Duchène chez M. de Montmorin, 6 - P.E.
*1791 - «Million de tonnerres, quel fracas je vais faire. Garre que je passe. [...] en passant devant la section de Mauconseil, garre que je passe, un bon grenadier me donne la main...» HébertLe Père Duchesne , n° 9, 5 et n° 29, 2 (EDHIS) - P.E.
*1792 - «Le Pere LA JOIE. C'est le corps d'armée. Garre que je passe... Il est passé.» Les Soirées du père La Joie, n° 8, 60 - P.E.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1791 ; L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
1764 - «[...] il en paraît un sur l'horizon poétique, âgé de vingt-trois ou vingt-quatre ans, qui crie déjà aux autres tout haut, et tout bas sans doute à lui-même : 'Gare, gare ! que je passe ! vous n'avez encore rien vu.'» PironComplément de ses oeuvres inédites, let. à Cazotte, 117-8 (Sartorius) - P.E.
injure du temps loc. nom. f. littér. ÉVÉN. "fig." - FEW (4, 697b), GLLF, TLF, 1559, Amyot ; GR[85], cit. Mont.
Compl.DHR (même date, ø réf.)
1558 - «Laquelle encores qu'elle me semblast trop foible pour garder son nom, et les graces dont il est pourveu contre les injures du tens, de la mort, et de l'oubliance, si prometoit elle pour l'avenir quelque chose aprochante de cela.» E. JodelleOeuvres complètes, II, 239 (Gallimard) - P.E.
main de passe loc. nom. f. ÉDIT.  IMPRIM. "feuilles de papier ajoutées à la quantité nécessaire au tirage pour compenser celles qui pourraient être salies, froissées ou déchirées pendant l'impression ou au cours de manipulations ultérieures" - FEW (7, 713a), TLF, DHR, 1835, Acad.
1822 - «Le S[ieu]r Pollet s'engage formellement par ces présentes à ne tirer chaque ouvrage qu'à onze cents exemplaires seulement sans mains de passe Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 197 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1823 - «[...] ne tirer l'ouvrage qu'à mille exemplaires et soixante quinze exemplaires pour mains de passe [...].» Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 230 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1830 - «Nous vous achetons les quatre ouvrages suivants qui seront tirés à 750 ex[emplair]es in-8° et 1000 in-12 avec main de passe double [...].» Mame et Delaunay-Vallée, lettre, in H. de BalzacCorrespondance, I, 442 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1831 - «Cette première édition [de La Peau de chagrin] sera tirée à sept cent cinquante exemplaires avec les mains de passe double [...].» Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 495 (Garnier, 1960-69) - P.E.
marche à deux temps loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Une autre méthode consiste dans la marche dite 'à trois temps' dans laquelle l'effort des bras est encore plus utilisé [...] Avec cette marche, on avance plus rapidement, et les bons skieurs l'emploient parfois aussi dans les excursions. Ceci s'applique encore plus à la marche à deux temps moderne dans laquelle on utilise non seulement la force des bras mais toute la musculature du ventre et du dos.» Trad. : A. Fanck et H. SchneiderLes Merveilles du ski, 50 (Fasquelle) - A.D.
1934 - «Que la marche s'effectue à deux ou à trois temps les skis devant glisser en avant sans jamais quitter la surface de la neige, il en résulte que, somme toute, 'pour les skieurs, les bras et les bâtons remplissent le rôle que les membres postérieurs jouent chez les quadrupèdes [...]' (Zarn et Barblan).» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 7, 107 - M.J.
marche à trois temps loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Une autre méthode consiste dans la marche dite 'à trois temps' dans laquelle l'effort des bras est encore plus utilisé [...] Avec cette marche, on avance plus rapidement, et les bons skieurs l'emploient parfois aussi dans les excursions. Ceci s'applique encore plus à la marche à deux temps moderne dans laquelle on utilise non seulement la force des bras mais toute la musculature du ventre et du dos.» Trad. : A. Fanck et H. SchneiderLes Merveilles du ski, 50 (Fasquelle) - A.D.
1934 - «Que la marche s'effectue deux ou à trois temps les skis devant glisser en avant sans jamais quitter la surface de la neige, il en résulte que, somme toute, 'pour les skieurs, les bras et les bâtons remplissent le rôle que les membres postérieurs jouent chez les quadrupèdes [...]' (Zarn et Barblan).» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 7, 107 - M.J.
mi-temps n.m. ORGAN.  "horaire de travail" - TLF, cit. J. O., 1829.
• demi-temps
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1869 - «Les commissaires de l'enquête hasardent [...] qu'on pourrait rendre l'instruction obligatoire pour les enfans admis dans les agricultural gangs, et exiger [...] qu'ils remplissent les conditions du half-time, demi-temps d'école, système fort prôné en Angleterre depuis quelques annces.» P. Leroy-Beaulieu, Les bandes agricoles, in R. des deux mondes, n° 83, 124 - J.Hé.
mi-temps n.m. ORGAN. - TLF (à mi-temps), 1959, Rob.
• demi-temps
 - absent TLF.
Add.DDL 13 (1869, P. Leroy-Beaulieu)
*1873 - «Tout enfant âgé de treize ans accomplis ne pourra être admis à travailler au-delà du demi-temps, c'est-à-dire plus de six heures par jour s'il ne justifie, par la production d'un certificat de l'instituteur ou de l'inspecteur de l'instruction primaire, qu'il a reçu l'instruction primaire élémentaire [...] Je lui demanderai [...] s'il accepte l'article qui établit le demi-temps Journ. officiel, Assemblée nat., 22 et 30 janv., 484 et 674 - J.Hé.
moitié du temps (la -) loc. adv. TEMPS - FEW (6/I, 607b), TLF, DHR, 1690, Fur. ; GLLF, DEL, ø d.
1529 - «Et puis communement / Allons là bas jusque à l'Establerie / Veoir s'il y a beste qu'en l'Estable rye / Pour son Avoyne ; mais la moitié du temps / (Dont n'est merveille si n'en sommes contens) / Si avons chevaulx, ils sont sans Foin ne Paille, / Court atachez par ung tas de frippaille / Et meschantz Gars [...].» E. de BeaulieuLes Divers rapportz, 337 (Genève, Droz, 1964) - P.E.
moteur à quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - TLF, 1889, Dürr ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1886 - DürrMoteur à gaz et à pétrole, Brevet d'invention - Fr. mod., 42, 358.
passe n.m. abrév.  de passe-partoutnon conv. SERRUR. - GLLF, TLF, DHR, DArg., 1894, Lévy-Pinet.
1850 - «MARIE, s'arrêtant. - Ah diable ! et le passe-partout pour rentrer ? [...] SAINT-GERMAIN [...] Ma foi, au diable le passe !... on s'en passera !» Labiche, La Fille bien gardée, in LabicheThéâtre, 149 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
passe (maison de -) loc. nom. f. PROSTIT. - FEW (6/I, 237b), GLLF, DArg., DHR, 1829, d'ap. Sainéan ; DEL, 1842 ; DFNC, fin 19e ; TLF, cit. Jouve, 1935.
1821 - «Pour moi, je ne veux point imiter, se disait notre Phryné, toutes ces catins sans génie, et dont toute l'ambition consiste à faire quelques hommes de douze francs, dans une maison de passe, ou bien à se faire payer un dîner à Marbeuf ou à Delta.» J.P.R. CuisinLes Femmes entretenues, II, 229-30 (Gay) - P.E.
passe-bande adj. AUDIOV. - GLLF, Lex.[79], GR[85], 1948 ; TLF, cit. Encycl., 1971.
1943 - «[...] le réseau se comporte comme un film 'passe-bande', la bande passante étant d'autant plus élevée que les transformateurs sont parfaits [...]» Le Génie civil, 15 juill., 166b - M.B.
passe-couloir n.m. VÊT.  "layette" - GLLF, 1946, Maurois ; TLF (sens ?), cit., 1951-52.
1909 - «Passe-couloir. Le modèle [pour nouveau-né], exécuté en flanelle blanche, est garni sur tous les contours de courbes festonnées [...]. On pique un ruban suivant les indications pour former la coulisse à travers laquelle on glisse un ruban de soie que l'on passe à l'endroit, derrière, pour le terminer par un noeud [on forme ainsi une sorte de pèlerine à capuchon].» La Mode illustrée, 25 avr., 192, ill - M.C.E.
1926 - «Passe-couloir au crochet. Ce gracieux vêtement enveloppe bien bébé ; il est chaud et pratique, car il s'enfile facilement par-dessus les autres lainages, en toutes saisons.» Le Petit écho de la mode, 9 mai, 10 - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - TLF, 1827, Mme Celnart [d'apr. DDL 16] ; BW5, FEW (7, 723a), GLLF, ND3, PR[73], 1842, Mozin ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad.
*1830 - «A nos foires, il y a dix ans, j'achetais pour quarante-cinq sous les trois rouleaux d'eau de Cologne que ma femme consomme de la foire d'août à celle de mai ; et, maintenant, les spéculateurs nous les apportent eux-mêmes, et je ne paye plus les trois rouleaux que trente sous ; encore donne-t-on un passe-lacet, des épingles et un almanach, par-dessus le marché.» BalzacOeuvres, 6e let. sur Paris, XXIII, 135 (Calmann-Lévy) - P.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 12, 1830, Balzac ; FEW (7, 723a), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1827 - «Faites une assez grande coulisse à l'un des bords en largeur, à l'envers de l'étoffe, et passez-y avec un passe-lacet la première ganse qui vous tombera sous la main.» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 315-6 (Roret) - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 16, GR[85], TLF, 1827, Mme Celnart ; FEW (7, 723a), GLLF, Lex.[79], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
1811 - «Figurez-vous donc que vous entendez chanter d'une petite voix tremblottante : Des cure-oreilles, des passe-lacet, / D' jolis étuis, mesdames, / Achetez-moi quelque chose, s'il vous plaît. Mineur. Des brosses à dents, / Des cure-oreilles / Et des cure-dents. Reprise du majeur. Des cure-oreilles, des passe-lacet, etc.» J.B. GourietPersonnages célèbres dans les rues de Paris, II, 302 (Lerouge) - P.E.
passe-montagne n.m. CHAPELL.  "bonnet tricoté" - FEW (7, 723a), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1868, Le Charivari ; Ls, 1871, Journ. offic.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1859 - «Il [un Samoïède] est vêtu d'un sac de peau, le poil au dedans, auquel s'adapte un capuchon découpant la place du masque comme ces bonnets tricotés qu'on appelle passe-montagnes [...]» Th. Gautier, Esquisses de voy., Saint-Pétersbourg, XI, L'Hiver, in Le Moniteur universel, 9 avr., 405a-bpré-orig. de Voy. en Russie - M.C.E.
passe-pierre n.m. BOT. - TLF, av. 1615, Habert ; FEW (7, 723b), PR[67], ND2, 1723, Savary des Bruslons ; L, DG, ø d.
*1664 - «Passe-pierre, le cent pesant paiera quinze sols.» Tarif gen. des droits des sorties et entrées du royaume, 86 (Paris) - M.H.
passe-Robespierre n.m. plais.  HIST. RÉVOL. - TLF, 1793-94, Desmoulins (même texte).
1794 - «Mais toi, mon cher Barère ! [...] toi, que tu deviennes tout à coup un passe-Robespierre, et que je sois par toi colaphisé si sec !» DesmoulinsLe Vieux Cordelier, janv., n° V, 150 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
passe-tous-grains n.m. OENOL. - FEW (7, 724b), GLLF, ND3, 1816, Julien ; TLF, ø d.
• passe-tout-grain
 - FEW, 1874, Lar. ; GLLF, 1875, Lar. ; Ls, TLF, ø d.
1859 - «1er passe-tout-grain Encycl. pratique de l'agriculteur, I, col. 498 (Didot) - P.E.
passe-tout (filtre -) loc. nom. m. AUDIOV.  "acoust." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.filtre : TLF, 1933-52 ; GLLF, 20e ; R, Lex.[79], PR[82], ø d
1956 - «[...] all-pass network ac/cin A network designed to introduce phase shift or delay without introducing appreciable attenuation at any frequency. filtre m passe-tout [...]» W.E. ClasonDict. de cin., son et mus., 27 (Dunod) - TGLF
passe-vues n.m. OPT. - TLF, cit. Graffigny, 1923 (même texte) ; Rs (néol.), ø d.
v. 1923 - « "Dans la lanterne à projections dite 'canon' le cône porte-objectif, est raccordé, après la coulisse passe-vues, à une partie cylindrique contenant une lampe électrique.»H. de GraffignyCours de cinématographie, 15 - IGLF.
*1966 - «Projecteur semi-automatique : manipulation du passe-vues et de la mise au point manuelle.» Paris-Match, Publicité, 17 sept. - Gilbert.
passer : ça passe loc. phrast. ALP.  "franchir un passage difficile dans un itinéraire d'ascension" - RSp. (s.v. passer), 1954, Azéma ; absent TLF.
1933 - « - Ca doit passer ! Deux endroits seront très difficiles : la pente, du glacier de base à la barre inférieure du Z [...] Nous admettons qu'il faudra douze heures pour passer... si vraiment 'Ca passe' !» La Montagne, numéro 254, déc., 364 - C.T.
1946 - «Le fauve [...] regarde l'infecte morceau trop indigeste pour moi et dit simplement 'Ca passe'.» Alpinisme, sept., 58 - C.T.
pousser le temps avec l'épaule loc. verb. CARACT.  "vivre petitement en attendant mieux" - FEW (13/I, 186a), 1694, Acad. ; L, 1776, D'Alemb. ; absent TLF.
Compl.DG (Mme de Sév.)
1671 - «[...] voilà comme je suis à toujours pousser le temps avec l'épaule, et c'est ce que je n'aimais point à faire, et que je n'avais fait de ma vie, trouvant toujours que le temps marche assez sans qu'on le hâte d'aller.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 11 nov., I, 378 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
prendre des temps loc. verb. arg.  ARG. THÉÂTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Ainsi, Melchior possédait un talent de lecture fort admiré que de trop complaisants éloges avaient amené dans une voie d'exagération [...] et qui fit dire de lui [...] qu'il ne déclamait pas, mais qu'il bramait ses vers, tant il allongeait les sons en s'écoutant lui-même. En argot de coulisse, Canalis prenait des temps un peu longuets.» BalzacModeste Mignon, I, 510 (Pléiade, 1951)
1881 - «Prendre des temps de Paris signifie, au théâtre, préparer ce que l'on a à dire par une pantomime pour augmenter l'effet. Le mot a été inventé par des comédiens de province.» LarcheyDict.
quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - PR[77], ø d ; absent TLF.
1912 - «Un quatre temps poussé a [...] avalé une prodigieuse quantité de combustible [...]» La Vie automobile, 432 - Fr. mod., 43, 53.
record (dans/en un temps -) loc. adv. MESURE - TLF, cit. Saint-Exupéry, 1928 ; FEW (18, 103b), GLLF, 1964, Lar. ; DMC, 1969, Le Monde ; Lex.[79], GR[85], ø d.
*1952 - «Avec la MACHINE A LAVER 'ROYAL' la lessive devient un plaisir, car elle BOUT, LAVE, RINCE, ESSORE, intégralement dans un temps record. [...] en un temps record Annonce, in Arts ménagers , numéro 27, mars, 22 et 67 - P.E.
rien (en/dans un - de temps) loc. adv. non conv. TEMPS - FEW (10, 286a), GLLF, BEI, 1867, Delv. ; TLF, cit. Zola, 1877 ; GR[85], cit. Aragon ; DEL, ø d.
1831 - «MAURICE [...] Je l'amène à la bicoque ; en un rien de temps, c'est fini !» Duvert et HenryLe Fils du colonel, 22 (Barba) - P.E.
1841 - «LA MERE CAMUS, en dehors. Pardon, excuse, Madame... je vous prenais pour la bonne du premier... Ne vous impatientez pas, je suis à vous dans un rien de temps. LA COMTESSE. J'attendrai, Madame.» Dumanoir et BrisebarreMme Camus et sa demoiselle, 7a (Impr. Lacombe) - P.E.
salaire au temps loc. nom. m. ÉCON. - TLF, 1904, Nouv. Lar. ill. ; GLLF, 1936, Capitant ; R, PR[77], ø d.
*1911 - «Dans le système voté par le Conseil supérieur du travail, on prévoit comme base un salaire au temps : mais comment le déterminer ? Quel sera le salaire au temps type ? Dans la loi anglaise vous n'avez rien mis ; mais nous avons interprété ce silence dans le sens que les comités de salaire ont déterminé le salaire au temps R. Jay, in Bull. des ligues sociales d'acheteurs, 2e trim., 111 - P.E.
sentir par où ça passe loc. verb. non conv.  US. ALIM.  "pour une boisson" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «M. Tournemine, (après avoir bu). Ah ! vive ça, tout du moins, ça vous gratte tout en douceur ; on sent par où ça passe. Hem...» [Buée]De par la mère Duchesne, 12 (s.l.n.d.) - P.E.
temps n.m. MÉCAN. - TLF, cit. Ambroise, 1949 ; PR[67], ø d.
Add.DDL
*1906 - «Une explosion se produit. C'est le temps utile, le temps positif, le temps de travail ; les autres temps sont des temps négatifs, dispendieux mais indispensables, qui demandent à la machine de la puissance au lieu de lui en fournir.» L'Illustration, 15 déc., 408b - W.R.
temps n.m. MÉCAN. - TLF (moteur à quatre -), 1889, Dürr ; DDL 4, 1906 ; PR[77], ø d.
1886 - «Le quatrième point concernait la méthode d'action en quatre temps Sur la validité des brevets relatifs aux moteurs à gaz du docteur Otto, in Le Technologiste, 70 - Fr. mod., 43, 55.
temps (avoir fait son -) loc. verb. SEXE ET ÂGE "pour une personne" - FEW (13/I, 188a-b), GLLF, DEL, GR[85], BEI, 1549, Est. ; TLF, cit. Erckmann-Chatrian, 1864.
1531 - «Mon aage est acheuee, Iay faict mon temps, Ie suis desormais vieille, Cest a toy a faire. [...] Il estoit ia fort vieux, fort aagé, Il auoit faict son temps R. EstienneDictionarium , 2 r° et 278 r° - P.E.
temps (dans l'ancien -) loc. adv. TEMPS "autrefois" - GR[85], TLF, ø d.
1877 - «Cependant le monde meurt tout comme dans l'ancien temps, lorsqu'il n'y avait pas de "remèdes infaillibles" de découvert.» Le Nouvelliste, 13 mars, 4 (Québec) - TLFQ
temps (en deux -) loc. adv. non conv.  TEMPS - TLF, cit. Courteline [1888] ; DELF, ø d en deux temps trois mouvements : TLF, cit. Courteline, 1890 ; R, GLLF, 1959 ; Lex.[75], PR[77], DELF, ø d
1789 - «JAVOTTE. [...] chante-nous ç'a et j' paierons l' rogome une goute que j' pomperons en deux tems La Gazette des Halles, II, 8-9 (Impr. Nyon) - P.E.
1790 - « si ce sacré peigne-cul de façon de prince venoit ici, il foutroit encore en deux temps tout Paris en compote".[...] aussitôt levées nous voilà parties en deux temps [...]» Journ. des Halles, numéro 1, 4 et 6 - P.E.
1801 - «FAGOTIN. La cause de l'accident arrivé à votre bête, not' bourgeois, je vais vous le conter en deux tems : j'étais si confusionné de me voir dépassé par ces criquets de tout à l'heure, que je l'ai battue, j' dis battue...» DuvalFagotin, 10-11 (Véniard) - P.E.
1804 - «Détale donc zen deux tems, au galop, / Si t'as queuq' pitié pour ta hure.» DuvalLanguille de Melun, 23 (Cavanagh) - P.E.
1824 - «GEORGES. [...] Tu me refuseras pas un demi-septier. LEONARD. En deux temps, sur le comptoir. GEORGES. Foi d'homme ! sans plus. LEONARD. Marche, ça va.» Ferdinand et SimonninLe Porteur d'eau, 6 (Bézou) - P.E.
1835 - «C'est décidé, reprit François ; requinquez-vous en deux temps, et après, en route !» E. GuérinUne Fille du peuple et une demoiselle du monde, I, 121-2 (Lachapelle) - P.E.
temps (le - passé était hier au soir) loc. phrast. non conv. TEMPS "c'est trop tard" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «[...] y sont rancuneux qu' çà fait trembler, et faut qu'ils y crêvions à la peine, ou ben qu'ils nous donnions du d'ssous mais c'est rasé ça, l' temps passé étoit hier au soir L' Marignier d' la Guernouillère, 12 (Marchands de nouveautés) - P.E.
temps (le - qui court), temps (par le - qui court) loc. phrast. non conv. TEMPS - FEW (13/I, 185b), GLLF, DELF, GR[85], 1798, Acad. ; TLF, cit. Maupassant, 1888 ; DG, Lex.[79], ø d.
1793 - «Vois mon bien-aimé à me faire dépêcher cette vente, parce que cela me fera quelqu'argent dont j'ai grand besoin, ainsi que tout le monde, je crois, par le temps qui court S. Arnould, let., in GoncourtSophie Arnould, 85 (Poulet-Malassis) - P.E.
temps (le - va changer) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. "pour souligner ironiquement un geste inhabituel, une attitude ou une réflexion inaccoutumée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1894 - «ELLE. A Pâques. LUI (étonné). - A Pâques ?... ELLE. - Ou à la Trinité. Le jour où M. Malbrough rentrera dans le château de ses pères. LUI. - De l'esprit ? Le temps va changer Courteline, La Peur des coups, in CourtelineThéâtre..., 39 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
temps (on ne voit plus que toi et le mauvais -) loc. phrast. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «[...] il dit brusquement, on ne voit plus que toi et le mauvais tems HébertLe Père Duchesne, n° 97, 3 (EDHIS) - P.E.
1792 - «Eh bien, pere Duchesne, me dit le gros daron ; c'est encore toi ! On ne voit plus que toi et le mauvais tems HébertLe Père Duchesne, n° 110, 3 - P.E.
temps de cuisse loc. nom. m. CHORÉGR. - TLF, cit. Meunier, 1931 ; GR[85], ø d.
1800 - «[...] les nouveaux tems de cuisse doublés, triplés, quadruplés [...]» P. GardelDansomanie, Livret, 8 (Paris) - E.R.
1822 - «D'entrechat en entrechat on passe à la porte Saint-Martin. Un heureux temps de cuisse mène une première figurante aux ballets de Lyon, de Bordeaux.» V. CuisinLe Peintre des coulisses, 35-36 (Paris) - E.R.
1852 - «temps de cuisse [...]» A. Saint-LéonLa Sténochorégraphie ou l'art d'écrire promptement la danse, 56 (Paris) - E.R.
temps du roi Guillemot (du -) loc. adv. TEMPS - TLF, cit. Acad., 1835 ; FEW (4, 306a ; rég.), ø d.
1656 - «[...] du temps qu'on se mouchoit sur la manche, i. anciennement, lors que le monde estoit simple. vulg. du temps du Roy Guillemot, idem OudinCuriositez de la langue fr. , (s.v. temps) - F.N.
Toussaint (temps de -) loc. nom. m. MÉTÉOROL. "temps gris et froid" - TLF, cit. Nizan, 1938 ; GLLF, 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
1917 - «J'arrive vers le petit cimetière d'Eglingen. Une aigre bise court sur la plaine et siffle dans les branches défeuillées des tilleuls [...] ; le ciel est sombre ; il fait bien un "temps de Toussaint".» J. ArèneLes Carnets d'un soldat, 102 (Georges Crès et Cie) - P.R.
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
1657 - «Ainsi dans Aeschyle tout se passe comme si veritablement Agamemnon estoit poignardé.» Abbé d'AubignacLa Pratique du théâtre, 36 (Alger, J. Carbonel, 1927) - FRANTEXT
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
Aux 19e et 20e :
1863 - «Eh bien ! en présence de tant d'exemples divers, d'une signification si éclatante, ne nous sera-t-il pas permis de dire, comme font les savans dans des circonstances semblables, que tout se passe comme si la cause, quelle qu'elle soit, qui a fait les organes dans l'être vivant avait eu devant les yeux l'effet particulier que chacun d'eux devait produire, et l'effet commun qu'ils devaient produire tous ensemble, en d'autres termes que cette cause a eu un plan et s'est proposé un but ? Ce but, prévu et déterminé à l'avance, est ce que l'on appelle une cause finale.» P. Janet, in R. des deux mondes, t.48, 1er déc., 558 - M.C.
1899 - «Bien qu'il soit impossible et quelque peu oiseux de chercher à se représenter tous les détails du mécanisme, on peut dire que tout se passe comme si les courants de déplacement avaient pour effet de bander une multitude de petits ressorts.» H. PoincaréLa Théorie de Maxwell, 16 (Carré et Naud) - FRANTEXT