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bord-plat, bords-plats n.m. CHAPELL. - DDL 25, 1936, Colette ; absent TLF.
1904 - «[...] un chapeau énorme à bord plat. - Tenez, Maugis, voilà votre galurin. - Merci, ma gosse, rendit grâce le personnage à l'oignon en couvrant sa calvitie. Notoire, cette calvitie ; notoires, cet oignon et ce galurin signé Léon, parce que notoire leur propriétaire, le sieur (non de long, mais de large) Henry Maugis [...] Et vous, monsieur de Constant de la Haye, tiqua le chauve au bord plat, un curaçao de Hollande ? [...] L'homme au bord plat, le bord plat sur la tête, présenta l'angle de son bras plié à Gunur.» Willy, En bombe , 35 et 55 et 147 (Nilsson) - P.E.
course de plat loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Tous possèdent une très bonne technique en terrain plat et il ne faut donc pas s'étonner que la victoire, en définitive, soit revenue à Bussmann, qui est un as de la course de plat, doublé d'un grimpeur d'élite.» La R. du ski, n° 3, mars, 83 - C.T.
extra-plat n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Les pitons sont pendus à ma droite et seule ma main gauche est libre, la droite étant verrouillée dans la fissure, ce qui ne facilite pas l'opération. Je réussis à décrocher un piton, c'est un extra-plat, il m'aurait fallu un piton épais, mais je ne peux plus attendre.» La Montagne et alpinisme, numéro 21, févr., 4 - C.T.
1968 - «Il progresse d'un mètre, puis s'arrête de nouveau : - Ca ne va pas ! Trouve-moi des extra-plats et des lames américaines, la fissure au-dessus est bouchée.» La Montagne et alpinisme, numéro 69, oct., 316 - C.T.
faux plat loc. nom. m. SKI - RSp., 1967, Franco ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1933 - «[...] légère montée et plat. Quatrième estafette : 6 km de 'faux plat' de Valle Stretta à la piste de bob.» La R. du ski, n° 5, mai, 114 - C.T.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
Add.DDL :
*1791 - «[...] vous avez voulu le f... à bas ; et bien lui, pendant ce temps-là, il appaisoit ces Allemands que vous souffliez comme je souffle le feu de mes fourneaux quand je veux les essayer, c'est-à-dire, de tous mes poulmons, mais garre que je passe, j... f..., vous n'y réussirez pas.» [Le Père Duchêne de la place Saint-Michel], Le Père Duchène chez M. de Montmorin, 6 - P.E.
*1791 - «Million de tonnerres, quel fracas je vais faire. Garre que je passe. [...] en passant devant la section de Mauconseil, garre que je passe, un bon grenadier me donne la main...» Hébert, Le Père Duchesne , n° 9, 5 et n° 29, 2 (EDHIS) - P.E.
*1792 - «Le Pere LA JOIE. C'est le corps d'armée. Garre que je passe... Il est passé.» Les Soirées du père La Joie, n° 8, 60 - P.E.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1791 ; L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
1764 - «[...] il en paraît un sur l'horizon poétique, âgé de vingt-trois ou vingt-quatre ans, qui crie déjà aux autres tout haut, et tout bas sans doute à lui-même : 'Gare, gare ! que je passe ! vous n'avez encore rien vu.'» Piron, Complément de ses oeuvres inédites, let. à Cazotte, 117-8 (Sartorius) - P.E.
main de passe loc. nom. f. ÉDIT. IMPRIM. "feuilles de papier ajoutées à la quantité nécessaire au tirage pour compenser celles qui pourraient être salies, froissées ou déchirées pendant l'impression ou au cours de manipulations ultérieures" - FEW (7, 713a), TLF, DHR, 1835, Acad.
1822 - «Le S[ieu]r Pollet s'engage formellement par ces présentes à ne tirer chaque ouvrage qu'à onze cents exemplaires seulement sans mains de passe.» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 197 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1823 - «[...] ne tirer l'ouvrage qu'à mille exemplaires et soixante quinze exemplaires pour mains de passe [...].» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 230 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1830 - «Nous vous achetons les quatre ouvrages suivants qui seront tirés à 750 ex[emplair]es in-8° et 1000 in-12 avec main de passe double [...].» Mame et Delaunay-Vallée, lettre, in H. de Balzac, Correspondance, I, 442 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1831 - «Cette première édition [de La Peau de chagrin] sera tirée à sept cent cinquante exemplaires avec les mains de passe double [...].» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 495 (Garnier, 1960-69) - P.E.
marche à plat loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Elle [la neige fraîche] ne vaut rien pour la marche à plat ou sur les faibles descentes.» L'Echo des Alpes, 55 - M.J.
1899 - «M. P.[aulcke] nous enseigne les principes de la marche à plat et à la montée, de la glissade à la descente, du saut, des conversions et il entre dans des détails si circonstanciés, qu'il est impossible de ne pas le comprendre.» L'Echo des Alpes, 181 - M.J.
1908 - «La marche à plat se fait en glissant sur la neige (même molle ou fraîchement tombée) et en faisant de longs pas sans lever le pied, marche parallèle.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 20 - M.J.
monte-plat, monte-plats n.m. ÉCON. DOM. - TLF, 1876, Chabat ; DDL 12, GR[85], 1878 ; DG (néol.), FEW (6/III, 112a), GLLF, Lex.[79], 1893.
1875 - Bottin, in Darmesteter, De la Création actuelle de mots nouv. dans la langue fr., 164 (Réimpr. de l'éd. de Paris 1877, Genève, Slatkine, 1972) - M.B.
passe n.m. abrév. de passe-partoutnon conv. SERRUR. - GLLF, TLF, DHR, DArg., 1894, Lévy-Pinet.
1850 - «MARIE, s'arrêtant. - Ah diable ! et le passe-partout pour rentrer ? [...] SAINT-GERMAIN [...] Ma foi, au diable le passe !... on s'en passera !» Labiche, La Fille bien gardée, in Labiche, Théâtre, 149 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
passe (maison de -) loc. nom. f. PROSTIT. - FEW (6/I, 237b), GLLF, DArg., DHR, 1829, d'ap. Sainéan ; DEL, 1842 ; DFNC, fin 19e ; TLF, cit. Jouve, 1935.
1821 - «Pour moi, je ne veux point imiter, se disait notre Phryné, toutes ces catins sans génie, et dont toute l'ambition consiste à faire quelques hommes de douze francs, dans une maison de passe, ou bien à se faire payer un dîner à Marbeuf ou à Delta.» J.P.R. Cuisin, Les Femmes entretenues, II, 229-30 (Gay) - P.E.
passe-bande adj. AUDIOV. - GLLF, Lex.[79], GR[85], 1948 ; TLF, cit. Encycl., 1971.
1943 - «[...] le réseau se comporte comme un film 'passe-bande', la bande passante étant d'autant plus élevée que les transformateurs sont parfaits [...]» Le Génie civil, 15 juill., 166b - M.B.
passe-couloir n.m. VÊT. "layette" - GLLF, 1946, Maurois ; TLF (sens ?), cit., 1951-52.
1909 - «Passe-couloir. Le modèle [pour nouveau-né], exécuté en flanelle blanche, est garni sur tous les contours de courbes festonnées [...]. On pique un ruban suivant les indications pour former la coulisse à travers laquelle on glisse un ruban de soie que l'on passe à l'endroit, derrière, pour le terminer par un noeud [on forme ainsi une sorte de pèlerine à capuchon].» La Mode illustrée, 25 avr., 192, ill - M.C.E.
1926 - «Passe-couloir au crochet. Ce gracieux vêtement enveloppe bien bébé ; il est chaud et pratique, car il s'enfile facilement par-dessus les autres lainages, en toutes saisons.» Le Petit écho de la mode, 9 mai, 10 - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - TLF, 1827, Mme Celnart [d'apr. DDL 16] ; BW5, FEW (7, 723a), GLLF, ND3, PR[73], 1842, Mozin ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad.
*1830 - «A nos foires, il y a dix ans, j'achetais pour quarante-cinq sous les trois rouleaux d'eau de Cologne que ma femme consomme de la foire d'août à celle de mai ; et, maintenant, les spéculateurs nous les apportent eux-mêmes, et je ne paye plus les trois rouleaux que trente sous ; encore donne-t-on un passe-lacet, des épingles et un almanach, par-dessus le marché.» Balzac, Oeuvres, 6e let. sur Paris, XXIII, 135 (Calmann-Lévy) - P.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 12, 1830, Balzac ; FEW (7, 723a), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1827 - «Faites une assez grande coulisse à l'un des bords en largeur, à l'envers de l'étoffe, et passez-y avec un passe-lacet la première ganse qui vous tombera sous la main.» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 315-6 (Roret) - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 16, GR[85], TLF, 1827, Mme Celnart ; FEW (7, 723a), GLLF, Lex.[79], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
1811 - «Figurez-vous donc que vous entendez chanter d'une petite voix tremblottante : Des cure-oreilles, des passe-lacet, / D' jolis étuis, mesdames, / Achetez-moi quelque chose, s'il vous plaît. Mineur. Des brosses à dents, / Des cure-oreilles / Et des cure-dents. Reprise du majeur. Des cure-oreilles, des passe-lacet, etc.» J.B. Gouriet, Personnages célèbres dans les rues de Paris, II, 302 (Lerouge) - P.E.
passe-montagne n.m. CHAPELL. "bonnet tricoté" - FEW (7, 723a), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1868, Le Charivari ; Ls, 1871, Journ. offic.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1859 - «Il [un Samoïède] est vêtu d'un sac de peau, le poil au dedans, auquel s'adapte un capuchon découpant la place du masque comme ces bonnets tricotés qu'on appelle passe-montagnes [...]» Th. Gautier, Esquisses de voy., Saint-Pétersbourg, XI, L'Hiver, in Le Moniteur universel, 9 avr., 405a-bpré-orig. de Voy. en Russie - M.C.E.
passe-pierre n.m. BOT. - TLF, av. 1615, Habert ; FEW (7, 723b), PR[67], ND2, 1723, Savary des Bruslons ; L, DG, ø d.
*1664 - «Passe-pierre, le cent pesant paiera quinze sols.» Tarif gen. des droits des sorties et entrées du royaume, 86 (Paris) - M.H.
passe-Robespierre n.m. plais. HIST. RÉVOL. - TLF, 1793-94, Desmoulins (même texte).
1794 - «Mais toi, mon cher Barère ! [...] toi, que tu deviennes tout à coup un passe-Robespierre, et que je sois par toi colaphisé si sec !» Desmoulins, Le Vieux Cordelier, janv., n° V, 150 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
passe-tous-grains n.m. OENOL. - FEW (7, 724b), GLLF, ND3, 1816, Julien ; TLF, ø d.
• passe-tout-grain - FEW, 1874, Lar. ; GLLF, 1875, Lar. ; Ls, TLF, ø d.
1859 - «1er passe-tout-grain.» Encycl. pratique de l'agriculteur, I, col. 498 (Didot) - P.E.
passe-tout (filtre -) loc. nom. m. AUDIOV. "acoust." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.filtre : TLF, 1933-52 ; GLLF, 20e ; R, Lex.[79], PR[82], ø d
1956 - «[...] all-pass network ac/cin A network designed to introduce phase shift or delay without introducing appreciable attenuation at any frequency. filtre m passe-tout [...]» W.E. Clason, Dict. de cin., son et mus., 27 (Dunod) - TGLF
passe-vues n.m. OPT. - TLF, cit. Graffigny, 1923 (même texte) ; Rs (néol.), ø d.
v. 1923 - « "Dans la lanterne à projections dite 'canon' le cône porte-objectif, est raccordé, après la coulisse passe-vues, à une partie cylindrique contenant une lampe électrique.»H. de Graffigny, Cours de cinématographie, 15 - IGLF.
*1966 - «Projecteur semi-automatique : manipulation du passe-vues et de la mise au point manuelle.» Paris-Match, Publicité, 17 sept. - Gilbert.
passer : ça passe loc. phrast. ALP. "franchir un passage difficile dans un itinéraire d'ascension" - RSp. (s.v. passer), 1954, Azéma ; absent TLF.
1933 - « - Ca doit passer ! Deux endroits seront très difficiles : la pente, du glacier de base à la barre inférieure du Z [...] Nous admettons qu'il faudra douze heures pour passer... si vraiment 'Ca passe' !» La Montagne, numéro 254, déc., 364 - C.T.
1946 - «Le fauve [...] regarde l'infecte morceau trop indigeste pour moi et dit simplement 'Ca passe'.» Alpinisme, sept., 58 - C.T.
pied-plat adj. péjor. INJURE "fig. : péquenaud" - TLF, 1573 ; Lex.[75], v. 1600 (?) ; GLLF, ND4, 1660, Oudin ; PR[77], 17e ; R, cit. Musset.
*1615 - «[...] il te sera loisible ou d'executer quelqu'un de tes premiers desseins, ou de passer les monts Pyrennées pour aller gaigner quelques reales du jour au lendemain à la conduite de ces affetées, pied-plates, constipées Castillanes.» Harangue de Turlupin, in VHL, VI, 67-68 (Jannet) - P.E.
pieds à plat, pieds-à-plat loc. adj. ALP. - RSp., 1970, La Montagne ; absent TLF.
1967 - «Ce matériel nouveau oblige son utilisateur à souvent progresser à l'aide des pointes antérieures des crampons. Mais sa moindre adhérence dans les pentes très raides, en glace, rocher verglacé et enneigé, contraint le grimpeur à abandonner cette technique 'deux pointes', pour celle moins fatigante, dite 'pieds à plats'.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
piton plat loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Des divers modèles [de pitons] que l'on trouve dans le commerce, bon nombre sont à proscrire ; un seul est recommandable pour l'usage courant : le piton Fiechtl, qui nous vient des Alpes Orientales. Il existe en deux variétés [...] piton plat, section allongée dans le plan de l'anneau [...]» Man. d'alpinisme, 41 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1968 - «Un long moment passe, puis il me demande des pitons plats.» La Montagne et alpinisme, numéro 69, oct., 316 - C.T.
piton ultra-plat loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «Après quelques longueurs faciles, nous arrivons au pied du fameux ressaut en 'demi-lune'. Vous aimez les pitons ? On en a mis partout !... Il y en a de tout âge et de toute dimension, depuis les barres à mine et les anneaux de navire tout rouillés, jusqu'aux modestes pitons cadmiés, chantournés et ultra-plats. Avis à ceux qui trouvent les 'Simond' trop chers. A vrai dire, ces clous ne sont pas 'équipartis', et entre chaque groupe le passage conserve encore quelques difficultés.» La Montagne, numéro 338, oct.-déc., 76 - C.T.
plat n.m. SKI "du patin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «La soif les tenaillait à tel point que, si la montagne n'avait pas été suffisamment garnie de neige, la consommation qu'ils en firent, faute d'en laisser où planter le plat des skis, aurait fait échouer cette première ascension des Diablerets.» L'Echo des Alpes, 132 - M.J.
1917 - «Nous nous sommes bien trouvés d'un traitement d'été consistant à chauffer les plats des skis au soleil puis à les imprégner d'un mélange tiède de trois parties d'huile de lin cuite et d'une partie de pétrole.» H. Faes et P.-L. Mercanton, Le Man. du skieur, 24 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
plat n.m. SKI - In Ga [1969] ; absent TLF.
1925 - «Ski-ing for beginners, par Arnold LUNN. - Methuen, Londres 1924 : 127 pages, 8 illustrations [...] Les deux premiers chapitres nous parlent de l'équipement, de la montée, du plat, de la descente. Le reste de l'ouvrage est consacré aux virages.» R. alpine, n° 2, vol. 26, 84 - C.T.
plat (donner un - de son métier) loc. verb. VIE PROF. "montrer sa compétence" - FEW (6/II, 119b), 1640, Oudin ; L (- de son habileté), cit. Mme de Sév., 1676.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1605 - «Mais afin que tu croyes que ie suis de ta confrarie, ça parlons à coeur ouuert, que ie te donne vn plat de mon mestier [...]» Le Lunaticque à M. Guillaume, 4 (s.l.n.d.) - P.E.
plat de son métier (un -) loc. nom. m. CARACT. "supercherie" - DELF, fin 16e (?) ; L et DG (servir -), cit. Racine ; FEW (6/II, 119b), 1771, Trév. ; TLF, cit. Balzac, 1839.
1640 - «vn plat de son Mestier .i. quelque chose de sa profession. Item, vne supercherie.» Oudin, Curiositez fr., 344 (Slatkine) - P.E.
plat ventre loc. nom. m. NATATION - absent TLF.
Add.DDL 12 (1842)
*1844 - «Télémaque [...], au risque de donner ce qu'on appelle un plat ventre, en termes de natation, se jette du haut d'un praticable dans le sillage tracé par Mentor.» Th. Gautier, Hist. de l'art dramatique en France, 3, 252 - P.W.
plat-gueux n.m. non conv. INJURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1772 - «FONSEC. [...] Jé tatonne ; ma main sé trouve dans sa poche, / Jé cherche, au seul penser j'en deviens presqué fou, / Lé plat gueux n'avait pas un sou.» Théis, Le Tripot comique, 123 (Cailleau) - P.E.
1790 - «Les foutus traîtres ! les foutus plat-gueux ! les triples chiens !» Jean Bart, numéro 16, 3 - P.E.
plat-ventre n.m. NATATION "mauvais plongeon" - E, 1927 ; TLF (faire un plat), cit. Dupré, 1972.
1842 - «Un journal a paru s'étonner que M. le baron de K..., le représentant d'une cour du Nord, n'ait pu parvenir depuis quatre ans, malgré l'application la plus constante et la plus assidue, à piquer une tête, et en soit resté au plat-ventre. C'est la loi de la gravitation chez les diplomates ; le ventre emporte toujours la tête.» E. Briffault, Historiettes contemporaines, 31 août, 9 - P.E.
pli plat loc. nom. m. COUTURE - TLF, cit. Colette, 1922 ; GLLF, 1932, Lar. (s.v. plisser) ; R, PR[77], ø d.
1909 - «La jupe trotteuse se portera beaucoup en tussor ou en petit lainage grisaille, plissée à plis plats [...]» La Mode illustrée, 23 mai, 242c - M.C.E.
*1926 - «[...] certains couturiers [...] annoncent, pour le printemps, un retour des plis creux et des plis plats.» Femina, janv., 19 - M.C.E.
punaise (plat comme une -) loc. adj. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "sens concret" - FEW (9, 44b), BEI, 1640, Oudin ; GR[85], ø d ; absent TLF.
• aplati comme une punaise - absent TLF
Compl.Hu (même texte, ø d)
1584 - «Ma bourse est applatie comme une punaise, son apostume est crevée.» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 226 (Jannet) - P.E.
sentir par où ça passe loc. verb. non conv. US. ALIM. "pour une boisson" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «M. Tournemine, (après avoir bu). Ah ! vive ça, tout du moins, ça vous gratte tout en douceur ; on sent par où ça passe. Hem...» [Buée], De par la mère Duchesne, 12 (s.l.n.d.) - P.E.
ski de plat loc. nom. m. SKI "sport" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «On peut adopter cette classification du ski : ski de descente, ski de plat (comprenant le ski à la montée) et ski de saut. [...] La technique du ski de plat est l'art de se déplacer aussi aisément et aussi rapidement que possible en plat ou à la montée.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 1 et 155 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1932 - «Suivent les principes des virages, des chasse-neige, des descentes sur bâtons, du ski de plat et enfin des conseils sur les slolans.» Camping, mars, 68 - C.T.
skieur de plat loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «La plus élémentaire connaissance de la technique de plat ajoutera énormément à l'intérêt d'une journée d'excursion en montagne. L'ascension offre au skieur de plat des problèmes de technique passionnants.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 156 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
technique (des) pieds à plat loc. nom. f. ALP. - RSp., 1970, La Montagne ; absent TLF.
1967 - «Ce matériel nouveau oblige son utilisateur à souvent progresser à l'aide des pointes antérieures des crampons. Mais sa moindre adhérence dans les pentes très raides, en glace, rocher verglacé et enneigé, contraint le grimpeur à abandonner cette technique 'deux pointes', pour celle moins fatigante, dite 'pieds à plats'.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
1969 - «Même s'il y a quelques alpinistes qui emploient - en raison de conditions anatomiques particulières - la technique des pieds à plat, dite encore technique Eckenstein, consistant à maintenir avec la surface de la glace la totalité des pointes de crampons et exigeant une forte torsion des chevilles, dans la glace raide avec la même efficacité qu'en utilisant la technique des pointes avant, ceux-ci constituent une exception et c'est à notre avis une erreur de recommander - ou même d'imposer - à la grande masse des alpinistes une technique peu naturelle, plus difficile et moins efficace.» La Montagne et alpinisme, numéro 73, juin, 105 - C.T.
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
1657 - «Ainsi dans Aeschyle tout se passe comme si veritablement Agamemnon estoit poignardé.» Abbé d'Aubignac, La Pratique du théâtre, 36 (Alger, J. Carbonel, 1927) - FRANTEXT
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
Aux 19e et 20e : 1863 - «Eh bien ! en présence de tant d'exemples divers, d'une signification si éclatante, ne nous sera-t-il pas permis de dire, comme font les savans dans des circonstances semblables, que tout se passe comme si la cause, quelle qu'elle soit, qui a fait les organes dans l'être vivant avait eu devant les yeux l'effet particulier que chacun d'eux devait produire, et l'effet commun qu'ils devaient produire tous ensemble, en d'autres termes que cette cause a eu un plan et s'est proposé un but ? Ce but, prévu et déterminé à l'avance, est ce que l'on appelle une cause finale.» P. Janet, in R. des deux mondes, t.48, 1er déc., 558 - M.C.
1899 - «Bien qu'il soit impossible et quelque peu oiseux de chercher à se représenter tous les détails du mécanisme, on peut dire que tout se passe comme si les courants de déplacement avaient pour effet de bander une multitude de petits ressorts.» H. Poincaré, La Théorie de Maxwell, 16 (Carré et Naud) - FRANTEXT
à-plat n.m. COUTURE - TLF, 1866, Lar.
1845 - «Le corsage [d'une amazone] est montant et busqué, formant un à-plat irréprochable emboîtant l'origine du cou, sans le comprimer [...]» Le Moniteur de la mode, 10 avr., 1a - M.C.E.
1849 - «Robe busquée à revers étroits ; corsage plat, un peu busqué, barré par des à-plat de dentelle et des roses progressives [...]» Journ. des demoiselles, mai, 153a (Bruxelles) - M.C.E.
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