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alpinisme classique de haute montagne loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Heureusement, cette généralisation du développement technique a permis également l'épanouissement de l'alpinisme classique de haute montagne qui est pratiqué par la grande majorité des montagnards [...]» BessièreL'Alpinisme, 78 (P.U.F.) - C.T.
alpinisme de haute montagne loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «La plus belle entreprise de l'alpinisme de haute montagne demeure la course mixte [...]» BessièreL'Alpinisme, 91 (P.U.F.) - C.T.
alpiniste de haute montagne loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Les alpinistes de haute montagne ne s'intéressent, en général, qu'à la nature inanimée [...]» La Montagne, numéro 235, nov.-déc., 359 - C.T.
avale-montagne n.m.  péjor.  CARACT.  "fanfaron" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1835 - «[...] il vous montre comme moi que le comte de Gormas n'est qu'un capitan de comédie, un avale-montagne ; Rodrigue, un fat [...]» Th. GautierLes Grotesques, 275 - Matoré, 310.
beurre de montagne loc. nom. m. MINÉR. - L, TLF, GR[85], ø d.
1807 - «L'Alumine sulfatée, mêlée d'argile et de fer oxidé, forme des masses opaques jaunes, onctueuses [...] On nomme cet Alun, beurre de montagne [...]» A. BrongniartTraité élémentaire de minéralogie, I, 156 (Deterville) - P.E.
1816 - «BEURRE DE MONTAGNE ou DE PIERRE [...] Matière onctueuse de couleur jaunâtre qui forme de petits amas et quelquefois des espèces de stalactites dans les cavités des montagnes schisteuses de Sibérie.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville)aussi dans Complément Acad. , 1842 - TGLF
bottes de montagne loc. nom. f. pl. ALP.  CHAUSS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Qui nous eut dit, il y a vingt ans, que viendrait une époque où les courtes journées d'hiver, de ce maudit hiver où l'on était obligé de remiser piolet et bottes de montagne, seraient attendues avec impatience [...]» La Montagne, numéro 10, oct., 198 - C.T.
chaussures de montagne loc. nom. f. ALP.  CHAUSS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Or, une bonne paire de chaussures de montagnes est un article bien plus difficile à trouver qu'un bon alpenstock ou un bon piolet. Même à Chamonix, je n'ai pu être satisfait, et à Zermatt mon guide Imboden se les faisait venir d'Angleterre.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1883, 519 (Paris) - C.T.
1966 - «Lorsque, sac au dos et les 'bardins' (Bardin était, sur la place de Paris, le seul bottier qui fit des chaussures de montagne, et qui vendit des articles de sport alpin) aux pieds, nous descendions du train à Bois-le-Roi : 'Voilà les piqués du dimanche qui débarquent !' disaient les cheminots.» La Montagne et alpinisme, numéro 58, juin, 259-60 - C.T.
cime de la montagne loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - «[...] ces deux députations qui vinrent dernièrement avec des pétitions, telles que nous-mêmes, de la cime de la montagne, paroissions tous des modérés en comparaison [...]» DesmoulinsLe Vieux Cordelier, 10 déc., n° II, 55-56 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
course de haute montagne loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «[...] son emploi [du casque] est justement conseillé dans toute vraie course de haute montagne [...]» BessièreL'Alpinisme, 62 (P.U.F.) - C.T.
degré montagne loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «[...] le 3e 'degré Bleau' correspond en réalité au 4e degré montagne BessièreL'Alpinisme, 76 (P.U.F.) - C.T.
demi-montagne n.f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] les deux premiers [chapitres de Sous l'oeil des Choucas de Samivel] partent de la Zone des Télescopes, celle des vallées et de la basse ou demi-montagne, pour nous conduire à la toute haute montagne [...]» La Montagne, numéro 235, nov.-déc., 392 - C.T.
1958 - «Le Mittaghorn (3897 m), peu individualisé, ne présente pas un gros intérêt, mais c'est un noeud d'arêtes important. Jusqu'à ce point, en effet, les sommets ne sont, au fond, que des demi-montagnes, simples rebords d'un immense plateau glaciaire.» La Montagne et alpinisme, numéro 18, juin, 239 - C.T.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
Add.DDL :
*1791 - «[...] vous avez voulu le f... à bas ; et bien lui, pendant ce temps-là, il appaisoit ces Allemands que vous souffliez comme je souffle le feu de mes fourneaux quand je veux les essayer, c'est-à-dire, de tous mes poulmons, mais garre que je passe, j... f..., vous n'y réussirez pas.» [Le Père Duchêne de la place Saint-Michel]Le Père Duchène chez M. de Montmorin, 6 - P.E.
*1791 - «Million de tonnerres, quel fracas je vais faire. Garre que je passe. [...] en passant devant la section de Mauconseil, garre que je passe, un bon grenadier me donne la main...» HébertLe Père Duchesne , n° 9, 5 et n° 29, 2 (EDHIS) - P.E.
*1792 - «Le Pere LA JOIE. C'est le corps d'armée. Garre que je passe... Il est passé.» Les Soirées du père La Joie, n° 8, 60 - P.E.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1791 ; L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
1764 - «[...] il en paraît un sur l'horizon poétique, âgé de vingt-trois ou vingt-quatre ans, qui crie déjà aux autres tout haut, et tout bas sans doute à lui-même : 'Gare, gare ! que je passe ! vous n'avez encore rien vu.'» PironComplément de ses oeuvres inédites, let. à Cazotte, 117-8 (Sartorius) - P.E.
gazon de montagne loc. nom. m. BOT. - FEW (17, 544b), 1836 ; L, ø d ; absent TLF.
Add.DDL
*1817 - «C'est le Statice vulgaire.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville)
*1820 - «Gazon de montagne, gazon d'Espagne (Bot.) : noms vulgaires sous lesquels on désigne communément le statice armeria [...]» Dict. des sciences nat., XVIII, 250 - R. L. rom., 37, 498.
gazon de montagne loc. nom. m. BOT. - DDL 10, 1817 ; FEW (17, 544b), 1836 ; L, ø d ; absent TLF.
1768 - Valmont de BomareDict. raisonné univ. d'hist. nat., V, 52 - R. L. rom., 41, 422.
loup de la montagne loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Parmi eux, il y a le sympathique 'Ceci', le vieux guide Cesare Pollazon. Ce vénérable loup de la montagne lève vers le ciel balayé par les rafales son nez crochu et son menton aux proportions respectables et nous prédit que, dans trois jours, nous aurons une période de beau stable.» La Montagne et alpinisme, numéro 42, avr., 35 - C.T.
lèse montagne (crime de -) loc. nom. m. plais.  HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - « un crime de l'èze montagne [sic] [...]» DesmoulinsLe Vieux Cordelier, 10 déc., II, 65 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
main de passe loc. nom. f. ÉDIT.  IMPRIM. "feuilles de papier ajoutées à la quantité nécessaire au tirage pour compenser celles qui pourraient être salies, froissées ou déchirées pendant l'impression ou au cours de manipulations ultérieures" - FEW (7, 713a), TLF, DHR, 1835, Acad.
1822 - «Le S[ieu]r Pollet s'engage formellement par ces présentes à ne tirer chaque ouvrage qu'à onze cents exemplaires seulement sans mains de passe Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 197 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1823 - «[...] ne tirer l'ouvrage qu'à mille exemplaires et soixante quinze exemplaires pour mains de passe [...].» Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 230 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1830 - «Nous vous achetons les quatre ouvrages suivants qui seront tirés à 750 ex[emplair]es in-8° et 1000 in-12 avec main de passe double [...].» Mame et Delaunay-Vallée, lettre, in H. de BalzacCorrespondance, I, 442 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1831 - «Cette première édition [de La Peau de chagrin] sera tirée à sept cent cinquante exemplaires avec les mains de passe double [...].» Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 495 (Garnier, 1960-69) - P.E.
mi-montagne n.f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. à mi-montagne : TLF, cit. Loti, 1890
1921 - «[...] c'est un pays délicieux [les Dolomites] pour des excursions en mi-montagne [...]» Echo des Alpes, numéro 7, juill., 241 - C.T.
montagne n.f. CUIS.  "sorte de beurre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1807 - Almanach des gourmands, 68 - F.R.-R.S.
montagne (aller à la -) loc. verb. LOISIRS - GLLF, ø d ; absent TLF.
1901 - «On va à la montagne, comme on irait à la mer ; on se préoccupe peu de la connaître, on l'aborde sans la respecter, on grimpe, ici ou là, par snobisme, après une partie de lawn-tennis ou une série de baccarat, sans ressentir le moins du monde l'impressionnante grandeur de ses spectacles, la sauvage poésie qui s'en dégage.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1900, 213 (Paris) - C.T.
1911 - «Tout le monde maintenant va à la montagne, cela est devenu de mode [...]» La Montagne, numéro 12, déc., 682 - C.T.
1915 - «[...] l'étude de la nature, dont l'entomologie est l'un des plus intéressants chapitres, ne doit-elle pas captiver tout alpiniste vraiment digne de ce nom ? Je n'entends pas par là celui qui va à la montagne pour le seul plaisir de grimper, de faire des sommets, mais bien celui qui sait goûter toutes les jouissances que l'Alpe est susceptible de procurer à ses fidèles, et pour qui la moindre bestiole, la moindre fleurette a un langage charmeur.» Echo des Alpes, numéro 5, mai, 175 - C.T.
montagne (basse -) loc. nom. f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Nous n'avons même pu relater toutes les courses faites dans la basse montagne, signalons cependant deux ascensions effectuées autour d'Albertville [...]» R. alpine, numéro 7, juin, 207 - C.T.
montagne (grande -) loc. nom. f. GÉOGR. - TLF, ø d.
1896 - «[...] la grande montagne aussi a eu ses visites.» R. alpine, numéro 2, févr., 59 - C.T.
1910 - «Nous en venons aux accidents en terrain de grande montagne La Montagne, numéro 11, nov., 656 - C.T.
montagne (haute -) loc. nom. f. GÉOGR. - GLLF, GR[85], 1936, Aragon ; [RSp. : s.v. cramponnage, in cit., 1970, La Montagne] ; Lex.[79], TLF, ø d.
1883 - «On se figure difficilement ce qu'est un voyage à pied dans la haute montagne ; qui ne l'a parcourue ne connaît rien des joies intimes du touriste. Il va droit devant lui, remontant les vallées, franchissant les cols, escaladant les cimes les plus fières.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1882, 68 (Paris) - C.T.
1894 - «Nous devons faciliter l'approche des grands sommets au moyen des refuges de haute montagne [...]» Bull. mens. du Club alpin, déc., 259, in R. alpine, numéro 2, févr., 64 - C.T.
1895 - «L'heure des ascensions d'hiver est passée et la haute montagne devient dangereuse.» R. alpine, numéro 5, avr., 154 - C.T.
montagne (haute -) loc. adj. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - «Terrain très haute montagne, facile, mais encombré d'énormes quantités de neige molle [...]» La Montagne, numéro 344, avr.-juin, 28 - C.T.
1959 - «Bien plus proche des parois, la cabane Tschierva réserve une vue plus haute montagne et plus sauvage.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 80 - C.T.
1960 - «D'une façon générale il s'agit d'un terrain très haute montagne pour alpinistes 'grandes classiques'.» La Montagne et alpinisme, numéro 26, févr., 181 - C.T.
montagne (la - est accouchée d'une souris) loc. phrast. ACTION  "fig." - FEW (6/III, 101b), 1690, Fur.c'est la montagne qui accouche d'une souris : DG, GLLF, PR[73], TLF, ø d.
Compl.L (Mme de Sév.)
1676 - «Au reste, vous savez déjà comme cette montagne d'Allemagne est accouchée d'une souris sans mal ni douleur.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 19 août, II, 173 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
montagne (moyenne -) loc. nom. f. GÉOGR. - [RSp. : s.v. CAF, in déf.], GR[85], TLF, ø d.
• montagne moyenne
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Ce nouveau périodique alpin [Alpinismo e Tourismo], dont les deux premiers numéros viennent de paraître, se propose comme objectif, la montagne moyenne [...]» R. alpine, numéro 1, janv., 28 - C.T.
montagne (moyenne -) loc. nom. f. GÉOGR. - [RSp. : s.v. CAF, in déf.], GR[85], TLF, ø d.
1907 - «Ce sont de charmants instants que ces déjeuners dans la moyenne montagne [...]» La Montagne, numéro 12, déc., 561 - C.T.
1924 - «Si l'on nous demandait conseil, nous dirions volontiers qu'il est bon de pratiquer d'abord la petite et la moyenne montagne, avec guides [...]» La Montagne, numéro 175, oct., 276 - C.T.
montagne (petite -) loc. nom. f. GÉOGR. - GR[85], TLF, ø d.
1897 - «Au sujet de cette course [traversée du Col de La Seigne], nous ne saurions trop répéter que le voisinage des grands glaciers et des grandes altitudes provoquant des froids intenses et des vents violents exigent des précautions que la petite montagne, à altitude égale, ne demande pas au même degré.» R. alpine, numéro 2, févr., 43 - C.T.
1924 - «Si l'on nous demandait conseil, nous dirions volontiers qu'il est bon de pratiquer d'abord la petite et la moyenne montagne, avec guides [...]» La Montagne, numéro 175, oct., 276 - C.T.
montagne (très haute -) loc. nom. f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Mais s'ensuit-il que la haute montagne doive être bannie de notre revue mensuelle, sous prétexte qu'elle n'intéresse qu'une minorité, et faut-il par exemple que la primeur des 'premières', de plus en plus rares, accomplies en terre française, soit réservée à des publications étrangères ? Parcourez celles-ci et vous verrez que la haute, la très haute montagne même, jusqu'au Ruvenzori ou à l'Everest, y tient une place prépondérante et leur donne, avec l'aide de superbes reproductions, autant d'attrait que de valeur.» La Montagne, numéro 175, oct., 274 - C.T.
Montagne plébéienne loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1795 - «[...] tandis que de nouveaux Josué combattront un beau jour dans la plaine [...] plusieurs, en place d'un législateur des Hébreux, seront sur la véritable Montagne plébéienne BabeufLe Tribun du peuple, 30 nov., n° 35, 202 (Coll. 10/18) - LTP
montagne à chamois loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Non, Rousseau n'a pas été un alpiniste, pas du tout, ni à la manière forte, toute moderne, celle des Whymper, ni à la manière plus modérée quoique déjà héroïque, celle des Bourrit, des Saussure hommes du XVIIIe siècle, presque ses contemporains, ni même en la manière douce de ceux qui, aujourd'hui, dans les Alpes, fréquentent souvent les montagnes 'à vaches', moins les montagnes 'à chamois', rarement les dernières cimes 'avec les aigles' [...]» Echo des Alpes, numéro 7, 237 - C.T.
montagne à ski loc. nom. f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Les meilleures 'montagnes à ski' sont celles qui présentent des pentes douces au septentrion ou au soleil levant. Si ces pentes, bien orientées comme elles sont, sont encore graduelles et étendues, autant que les pentes gravies pour les dominer étaient mal orientées, rapides et courtes, le skieur, en prenant pour ainsi dire la nature par le mauvais bout, l'aura trichée.» L'Echo des Alpes, n° 4, 130 - M.J.-C.T.
montagne à tiroir loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «La première partie de l'ascension se fait par des pierriers, des couloirs et des mauvais rochers très raides. C'est du genre dit : montagne à tiroir mauvais genre s'il en fût.» Echo des Alpes, numéro 4, 144 - C.T.
montagne à vaches loc. nom. f. ALP. - GLLF, 1959 ; Lex.[79], RSp., GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1902 - «Lecture [de Bergfahrten de Norman-Neruda] d'un intérêt soutenu, qui enthousiasmera les vrais 'varappeurs', mais qui fera pousser les hauts cris aux 'Thalwanderer' et aux paisibles habitués des 'montagnes à vaches'.» Echo des Alpes, numéro 1, 38 - C.T.
*1910 - «[...] parmi les montagnes, je ne dirai pas à vaches, mais simplement accessibles à chacun, je ne sache guère que le Wildstrubel pour offrir une vue aussi précise [...]» Echo des Alpes, numéro 8, 354 - C.T.
*1912 - «Non, Rousseau n'a pas été un alpiniste, pas du tout, ni à la manière forte, toute moderne, celle des Whymper, ni à la manière plus modérée quoique déjà héroïque, celle des Bourrit, des Saussure hommes du XVIIIe siècle, presque ses contemporains, ni même en la manière douce de ceux qui, aujourd'hui, dans les Alpes, fréquentent souvent les montagnes 'à vaches', moins les montagnes 'à chamois', rarement les dernières cimes 'avec les aigles' [...]» Echo des Alpes, numéro 7, 237 - C.T.
*1931 - «La 'montagne-à-vaches', l'horrible montagne sans glaciers, sans effroyables parois, la montagne pour rire et pourtant bien peu réjouissante, a repris ses droits.» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 23 - C.T.
*1938 - «Généralement, les montagnes du Liban ont l'allure et la forme de grosses taupinières : c'est-à-dire qu'elles sont 'à vaches' (bien qu'il n'y en ait aucune), et qu'il est impossible d'y faire de l'alpinisme proprement dit. Mais n'est-ce pas là un gros avantage pour le ski ?» La Montagne, numéro 301, oct.-nov., 250 - C.T.
montagne-spectacle n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - «Pour l'individu en quête d'un idéal il faut bien avouer que cette évolution vers la montagne-spectacle, avec l'envahissement croissant de la technique, laisse comme un goût amer.» La Montagne et alpinisme, numéro 100, 2, 67 - C.T.
mordu-de-la-montagne n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - «Trois sacs servent d'intermédiaires complaisants entre skis et épaules ; ces dernières supportent trois têtes encagoulées, dégoulinantes, marquées par les stigmates du 'mordu-de-la-montagne'.» La Montagne, numéro 343, janv.-mars, 5 - C.T.
passe n.m. abrév.  de passe-partoutnon conv. SERRUR. - GLLF, TLF, DHR, DArg., 1894, Lévy-Pinet.
1850 - «MARIE, s'arrêtant. - Ah diable ! et le passe-partout pour rentrer ? [...] SAINT-GERMAIN [...] Ma foi, au diable le passe !... on s'en passera !» Labiche, La Fille bien gardée, in LabicheThéâtre, 149 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
passe (maison de -) loc. nom. f. PROSTIT. - FEW (6/I, 237b), GLLF, DArg., DHR, 1829, d'ap. Sainéan ; DEL, 1842 ; DFNC, fin 19e ; TLF, cit. Jouve, 1935.
1821 - «Pour moi, je ne veux point imiter, se disait notre Phryné, toutes ces catins sans génie, et dont toute l'ambition consiste à faire quelques hommes de douze francs, dans une maison de passe, ou bien à se faire payer un dîner à Marbeuf ou à Delta.» J.P.R. CuisinLes Femmes entretenues, II, 229-30 (Gay) - P.E.
passe-bande adj. AUDIOV. - GLLF, Lex.[79], GR[85], 1948 ; TLF, cit. Encycl., 1971.
1943 - «[...] le réseau se comporte comme un film 'passe-bande', la bande passante étant d'autant plus élevée que les transformateurs sont parfaits [...]» Le Génie civil, 15 juill., 166b - M.B.
passe-couloir n.m. VÊT.  "layette" - GLLF, 1946, Maurois ; TLF (sens ?), cit., 1951-52.
1909 - «Passe-couloir. Le modèle [pour nouveau-né], exécuté en flanelle blanche, est garni sur tous les contours de courbes festonnées [...]. On pique un ruban suivant les indications pour former la coulisse à travers laquelle on glisse un ruban de soie que l'on passe à l'endroit, derrière, pour le terminer par un noeud [on forme ainsi une sorte de pèlerine à capuchon].» La Mode illustrée, 25 avr., 192, ill - M.C.E.
1926 - «Passe-couloir au crochet. Ce gracieux vêtement enveloppe bien bébé ; il est chaud et pratique, car il s'enfile facilement par-dessus les autres lainages, en toutes saisons.» Le Petit écho de la mode, 9 mai, 10 - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - TLF, 1827, Mme Celnart [d'apr. DDL 16] ; BW5, FEW (7, 723a), GLLF, ND3, PR[73], 1842, Mozin ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad.
*1830 - «A nos foires, il y a dix ans, j'achetais pour quarante-cinq sous les trois rouleaux d'eau de Cologne que ma femme consomme de la foire d'août à celle de mai ; et, maintenant, les spéculateurs nous les apportent eux-mêmes, et je ne paye plus les trois rouleaux que trente sous ; encore donne-t-on un passe-lacet, des épingles et un almanach, par-dessus le marché.» BalzacOeuvres, 6e let. sur Paris, XXIII, 135 (Calmann-Lévy) - P.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 12, 1830, Balzac ; FEW (7, 723a), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1827 - «Faites une assez grande coulisse à l'un des bords en largeur, à l'envers de l'étoffe, et passez-y avec un passe-lacet la première ganse qui vous tombera sous la main.» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 315-6 (Roret) - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 16, GR[85], TLF, 1827, Mme Celnart ; FEW (7, 723a), GLLF, Lex.[79], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
1811 - «Figurez-vous donc que vous entendez chanter d'une petite voix tremblottante : Des cure-oreilles, des passe-lacet, / D' jolis étuis, mesdames, / Achetez-moi quelque chose, s'il vous plaît. Mineur. Des brosses à dents, / Des cure-oreilles / Et des cure-dents. Reprise du majeur. Des cure-oreilles, des passe-lacet, etc.» J.B. GourietPersonnages célèbres dans les rues de Paris, II, 302 (Lerouge) - P.E.
passe-montagne n.m. CHAPELL.  "bonnet tricoté" - FEW (7, 723a), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1868, Le Charivari ; Ls, 1871, Journ. offic.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1859 - «Il [un Samoïède] est vêtu d'un sac de peau, le poil au dedans, auquel s'adapte un capuchon découpant la place du masque comme ces bonnets tricotés qu'on appelle passe-montagnes [...]» Th. Gautier, Esquisses de voy., Saint-Pétersbourg, XI, L'Hiver, in Le Moniteur universel, 9 avr., 405a-bpré-orig. de Voy. en Russie - M.C.E.
passe-pierre n.m. BOT. - TLF, av. 1615, Habert ; FEW (7, 723b), PR[67], ND2, 1723, Savary des Bruslons ; L, DG, ø d.
*1664 - «Passe-pierre, le cent pesant paiera quinze sols.» Tarif gen. des droits des sorties et entrées du royaume, 86 (Paris) - M.H.
passe-Robespierre n.m. plais.  HIST. RÉVOL. - TLF, 1793-94, Desmoulins (même texte).
1794 - «Mais toi, mon cher Barère ! [...] toi, que tu deviennes tout à coup un passe-Robespierre, et que je sois par toi colaphisé si sec !» DesmoulinsLe Vieux Cordelier, janv., n° V, 150 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
passe-tous-grains n.m. OENOL. - FEW (7, 724b), GLLF, ND3, 1816, Julien ; TLF, ø d.
• passe-tout-grain
 - FEW, 1874, Lar. ; GLLF, 1875, Lar. ; Ls, TLF, ø d.
1859 - «1er passe-tout-grain Encycl. pratique de l'agriculteur, I, col. 498 (Didot) - P.E.
passe-tout (filtre -) loc. nom. m. AUDIOV.  "acoust." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.filtre : TLF, 1933-52 ; GLLF, 20e ; R, Lex.[79], PR[82], ø d
1956 - «[...] all-pass network ac/cin A network designed to introduce phase shift or delay without introducing appreciable attenuation at any frequency. filtre m passe-tout [...]» W.E. ClasonDict. de cin., son et mus., 27 (Dunod) - TGLF
passe-vues n.m. OPT. - TLF, cit. Graffigny, 1923 (même texte) ; Rs (néol.), ø d.
v. 1923 - « "Dans la lanterne à projections dite 'canon' le cône porte-objectif, est raccordé, après la coulisse passe-vues, à une partie cylindrique contenant une lampe électrique.»H. de GraffignyCours de cinématographie, 15 - IGLF.
*1966 - «Projecteur semi-automatique : manipulation du passe-vues et de la mise au point manuelle.» Paris-Match, Publicité, 17 sept. - Gilbert.
passer : ça passe loc. phrast. ALP.  "franchir un passage difficile dans un itinéraire d'ascension" - RSp. (s.v. passer), 1954, Azéma ; absent TLF.
1933 - « - Ca doit passer ! Deux endroits seront très difficiles : la pente, du glacier de base à la barre inférieure du Z [...] Nous admettons qu'il faudra douze heures pour passer... si vraiment 'Ca passe' !» La Montagne, numéro 254, déc., 364 - C.T.
1946 - «Le fauve [...] regarde l'infecte morceau trop indigeste pour moi et dit simplement 'Ca passe'.» Alpinisme, sept., 58 - C.T.
pratiquer la haute montagne loc. verb. ALP. - absent TLF.'aller régulièrement en montagne' : GR[85], cit. Bosco [1937].
1897 - «[Henri Noë] Sans être un alpiniste, dans le sens sportif du mot, il avait beaucoup connu et pratiqué la haute montagne [...]» R. alpine, numéro 1, janv., 28 - C.T.
refuge de haute montagne loc. nom. m. ALP.  HÔTELL. - GLLF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1894 - «Nous devons faciliter l'approche des grands sommets au moyen des refuges de haute montagne [...]» Bull. mens. du Club alpin, déc., 259, in R. alpine, numéro 2, févr., 64 - C.T.
sentir par où ça passe loc. verb. non conv.  US. ALIM.  "pour une boisson" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «M. Tournemine, (après avoir bu). Ah ! vive ça, tout du moins, ça vous gratte tout en douceur ; on sent par où ça passe. Hem...» [Buée]De par la mère Duchesne, 12 (s.l.n.d.) - P.E.
ski de haute montagne loc. nom. m. SKI "sport" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Point de départ pour excursions de ski de haute montagne et notamment pour l'ascension d'une montagne de vue, d'accès facile en ski, sans danger sérieux d'avalanche [...]» La Montagne, n° 6, juin, 366 - C.T.
1930 - «Quand le ski pénétra en Allemagne, deux théories prirent naissance ; elles se combattirent pendant longtemps. L'une se nommait 'Technique Norvégienne' ; cette technique visait principalement la course de fond et les sauts de tremplin, aujourd'hui très développés. Mais dès le début, ses partisans apprécièrent les parcours touristiques en moyenne montagne et furent les pionniers du ski de haute montagne (Paulcke et autres).» J. Selz, trad. : M. WinklerLa Nouv. technique du ski, 9 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
ski de montagne loc. nom. m. SKI "sport" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «En Scandinavie, dans la patrie du ski, on en trouve plusieurs formes en usage. Les extrêmes sont représentés par le ski finlandais, le ski de plaine par excellence, et le ski norvégien de Telemarken, le type de ski de montagne F. Achard, trad. : PaulckeMan. de ski (2e éd., Berger-Levrault) - C.T.
1925 - «La phalange des skieurs de haute montagne se développe en France d'une façon satisfaisante depuis quelques années, mais combien de temps ne faudra-t-il pas pour faire pénétrer dans la masse la doctrine du ski de montagne telle que nous l'apportent Arnold LUNN et Marcel KURZ, résultat d'un quart de siècle d'observations.» La Montagne, n° 186, nov., 290 - C.T.
1928 - «Etude complète de l'histoire du ski [A. Lunn, A History of Ski-ing], tant du ski de course que du ski de montagne La Montagne, n° 211, avr., 156 - C.T.
ski de montagne loc. nom. m. SKI "patin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Il y a maintenant plusieurs types de skis. Nous avons des skis ordinaires pour tous terrains et nous avons des skis spéciaux tels que les skis de saut, de course, de montagne. Il y a enfin, entre les skis de terrains et les skis de courses, ce que nous appelons 'skis de piste' (löipeski, en norvégien).» A. Couttet, A. Lunn, E. PetersenL'Enchantement du ski , 18 (Ed. Alpina) - C.T.
1934 - «Il existe [...] de nombreux types de ski - environ 250 - qui varient avec les pays et les usagers : skis de saut, de course, de montagne, de 'piste', etc., en dehors des skis ordinaires pour tous terrains.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 7, 106 - M.J.
1946 - «Pour le fond ou le ski de montagne, on peut prendre un bâton légèrement plus long, de 5 à 10 centimètres tout au plus.» La Montagne, n° 334, oct.-déc., 87 - C.T.
Cf. ski-montagne
ski-montagne n.m. SKI "sport" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966 - «Que vous soyez amateur ou professionnel ... Que vous pratiquiez : - l'escalade libre - l'artificielle - la haute-montagne mixte (Rocher/Glace) - les courses de glace - le ski-montagne (Raid).» La Montagne et alpinisme, n° 57, avr., Publ., VII - C.T.
Cf. ski de montagne
skieur de haute montagne loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «La phalange des skieurs de haute montagne se développe en France d'une façon satisfaisante depuis quelques années, mais combien de temps ne faudra-t-il pas pour faire pénétrer dans la masse la doctrine du ski de montagne telle que nous l'apportent Arnold LUNN et Marcel KURZ, résultat d'un quart de siècle d'observations.» La Montagne, n° 186, nov., 290 - C.T.
1938 - «Si vous êtes [...] SKIEUR DE HAUTE MONTAGNE 53 cols et sommets différents, avec départ et retour possible à VAL D'ISERE dans la même journée.» La Montagne, n° 301, oct.-nov., Publ., II - C.T.
skieur de montagne loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Le skieur de montagne (pour lui, le repos cherché dans la neige est surtout obtenu par le contraste radical entre sa vie sportive et sa vie normale.» Bull. du Club alpin belge, n° 16, sept., cité in Ski-Sports d'hiver, n° 14, mars 1933, 326 - C.T.
1930 - «Enfin très gros point sur lequel j'insiste : le skieur de montagne doit avoir des chaussures ferrées comme en été, une semelle épaisse et peu souple.» A. Couttet, A. Lunn, E. PetersenL'Enchantement du ski, 110 (Ed. Alpina) - C.T.
1946 - «Nous estimons que le skieur de montagne, qui évolue dans des neiges diverses, a besoin d'arêtes artificielles au même titre que le skieur de piste. Beaucoup de skieurs de montagne ont été réfractaires à l'arête artificielle parce qu'elle augmentait le poids des skis. [...] D'une façon générale, les conséquences d'un dérapage impromptu pouvant être parfois funestes, le skieur de montagne, appelé à évoluer au milieu des rochers, des arbres, des crevasses traîtresses, doit, plus encore que le coureur de descente, pouvoir placer un virage à un endroit précis ou exécuter un arrêt brusque devant un obstacle.» La Montagne, n° 334, oct.-déc., 86 - C.T.
sports de montagne loc. nom. m. pl. SPORTS - TLF, cit. Encycl. éduc., 1960 ; Lex.[79], GR[85], ø d.
1910 - «Considérations particulières sur les sports de montagne La Montagne, numéro 5, mai, 298 - C.T.
1950 - «Cette année au contraire, les dirigeants de la Foire ont compris qu'à Grenoble la montagne devait être reine et, avec un beau courage, ils ont placé leur foire sous le signe de l'Economie de la Montagne, expulsant sans pitié du Grand Palais, repeint de neuf, tous les marchands de tapis prétendus arabes et autres marchands de cacahuètes, pour le réserver au tourisme et aux sports de neige et de montagne La Montagne, numéro 348, avr.-juin, IX - C.T.
station de montagne loc. nom. f. TOURISME - GR[85], cit. Camus ; TLF, ø d.
1896 - «[...] en 1894, deux initiatives très heureuses se manifestaient dans la création des stations de montagne, l'une privée à Pralognan, où un grand hôtel s'élevait, l'autre, celle de la Section Lyonnaise du C.A.F.» R. alpine, n° 2, févr., 66 - C.T.
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
1657 - «Ainsi dans Aeschyle tout se passe comme si veritablement Agamemnon estoit poignardé.» Abbé d'AubignacLa Pratique du théâtre, 36 (Alger, J. Carbonel, 1927) - FRANTEXT
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
Aux 19e et 20e :
1863 - «Eh bien ! en présence de tant d'exemples divers, d'une signification si éclatante, ne nous sera-t-il pas permis de dire, comme font les savans dans des circonstances semblables, que tout se passe comme si la cause, quelle qu'elle soit, qui a fait les organes dans l'être vivant avait eu devant les yeux l'effet particulier que chacun d'eux devait produire, et l'effet commun qu'ils devaient produire tous ensemble, en d'autres termes que cette cause a eu un plan et s'est proposé un but ? Ce but, prévu et déterminé à l'avance, est ce que l'on appelle une cause finale.» P. Janet, in R. des deux mondes, t.48, 1er déc., 558 - M.C.
1899 - «Bien qu'il soit impossible et quelque peu oiseux de chercher à se représenter tous les détails du mécanisme, on peut dire que tout se passe comme si les courants de déplacement avaient pour effet de bander une multitude de petits ressorts.» H. PoincaréLa Théorie de Maxwell, 16 (Carré et Naud) - FRANTEXT
tranche-montagne n.m. CARACT. "fanfaron" - TLF, av.1573, L'Hospital ; Hu, FEW (13/II, 283b), GLLF, 1611, Cotgr. ; Gc, Cotgr.
*1596 - «[...] c'est bien faire du braue, du taille canton et tranche montaigne R. MortierLe "Hochepot ou Salmigondi des folz", 125 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
Compl.DHR (même date, ø réf.)
*1608 - «Puis ses parens sont là, lesquels ne manquent point / De Rolans, fier à bras et de trenche-montagne / Qui luy feront bientost mesurer la campagne [...]» Sonnet de CourvalSatyre Menippée, 74 (Impr. Mertens) - P.E.