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corde (à fleur de -) loc. adv. MESURE "fig. : de justesse" - FEW (3, 634a), 1690, Fur. ; L, ø d ; absent TLF.
1625 - «L'affaire feust fort disputée de part et d'aultre et ne passa qu'à fleur de corde, car si bien quelques ungz estoyent retenus de bon zeelle pour ne passer pas outre à la veriffication, ce neanmoingz plusieurs aultres [...] estoyent d'avis contraire pour ce que les choses avoyent changé de face, et qu'il y avoit de nouveaux interestz sur le tapis. Tant y a que l'affaire est faicte.» Peiresc, Let., VI, 62-63 (Impr. nat.) - P.E.
femme-fleur n.f. HIST. MOEURS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «Peut-être, pour les collectionneurs du siècle prochain, les femmes-fleurs et les femmes-étoiles de Grandville auront-elles les mêmes charmes que pour nous les mignonnes coquettes du siècle dernier.» A. Alexandre, L'Art du rire et de la caricature, 175 (Libr.-impr. réunies) - P.E.
1921 - «Le costume classique [...] transforme la danseuse [...] Il crée la femme-insecte, aux membres grêles et élastiques, aux ailes de gaze, à la taille étranglée et la femme-fleur aux pétales mousseux, aux bras fins et souples comme des lianes.» E. Vuillermoz, in R. musicale, déc., 50 - P.E.
fille-fleur n.f. littér. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «[...] les filles du Rhin aux fluides ébats, les Walkyries au corps de fer et les tant exquises Filles-f1eurs qui embaument l'Eden de perdition de Klingsor.» A. Corneau, in R. blanche, n° 151, 15 sept., 159 - P.E.
fleur (en sa -) loc. adv. ÊTRE "fig." - GLLF, cit. Boileau ; absent TLF.
1531 - «Egregia forma, atque aetate integra. Vne beaute singuliere, & estant en sa fleur.» R. Estienne, Dictionarium, 18 v° - P.E.
fleur de jalousie loc. nom. f. BOT. "amarantus tricolore" - FEW (14, 659a), 1829, Boiste ; GLLF, déb. 19e ; L, ø d ; absent TLF.
1775 - «AMARANTHE, ou PASSE-VELOURS, ou FLEUR DE JALOUSIE, [...] C'est une plante belle à la vue, qui fait l'ornement des jardins depuis le mois d'Août jusqu'à la fin d'automne.» Valmont de Bomare, Dict. raisonné univ. d'hist. nat. , (s.v. amaranthe.)
1803 - Nouv. dict. d'hist. nat., VIII, 511 (Deterville) - R. L. rom., 44, 234.
1819 - Boiste, Dict.
fleur de mars loc. nom. f. rég. BOT. "violette" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «Les oiselets voletaient, se poursuivant dans les haies aux buissons fleuris, au pied desquelles pointaient dans l'herbe des petites pervenches et des fleurs de mars, autrement des violettes.» Le Roy, Jacquou le Croquant, 69-70 (Livre de poche) - J.H.
fleur de pêche loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF. pêche : DDL 16, 1909 ; GLLF, 1962, Rob. ; GR[85], ø d
1904 - «[...] on voit en ce moment [...] quantité de robes de drap très clair, blanc, parchemin ou 'fleur de pêche' [...]» La Mode illustrée, 414 - A.Ré.
fleur de pêcher (couleur (de) -) loc. adj. COULEUR - FEW (8, 267a), 1393 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1380 - «Quatre pièces de camocaz d'oultremer, à couleur de fleur de pescher, tout d'une soye.» Inventaire du mobilier de Charles V, 341 (Impr. nat.) - P.E.
fleur des pois loc. nom. f. HIST. MOEURS "homme élégant" - FEW (8, 605b), L, Saint-Simon ; GLLF, Barbey d'Aurevilly ; TLF, cit. Feuillet, 1884 ; DG, PR[77], ø d.
1771 - «FLEUR, s.f. [...] Le Chevalier Bayard étoit la fine fleur de Chevalerie. Cette expression est encore admise dans le style familier. Comme on dit la fleur des pois, expression un peu triviale [...]» Dict. univ. de Trévoux
*1825 - «Un homme aimable est devenu, de nos jours, ce que nos ancêtres nommaient la fleur des pois.» Balzac, Code des gens honnêtes, 38, 119 (Conard) - P.W.
*1834 - Balzac, La Fleur des poisTitre provisoire de La Vieille fille - P.W.
*1844 - «L'abbé de Ravignan (c'est la fleur des pois des prêtres à la mode) a fait communier près de deux mille jeunes gens à barbe.» Mérimée, Corresp. gén., 4, 77 - P.W.
fleur-de-soleil n.f. T. AFFECTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Et c'est ainsi que vous vous êtes donnée à moi, ma fleur-de-soleil ?» Claudel, L'Annonce faite à Marie, 1ère version, in Claudel, Théâtre, II, 51 (Pléiade, 1956) - A.Ré.
fleur-femme n.f. littér. NATURE - absent TLF.
Add.DDL :
*1921 - «[...] de même la fleur-femme qui était ici, si l'insecte venait, arquerait coquettement ses 'styles', et pour être mieux pénétrée par lui ferait imperceptiblement, comme une jouvencelle hypocrite mais ardente, la moitié du chemin.» Proust, Sodome et Gomorrhe, 6-7 (Livre de poche) - P.E.
fleur-femme n.f. littér. NATURE - DDL 21, 1921, Proust ; absent TLF.
1867 - «[...] la valériane rose [...] Une vraie femme lilliputienne, où je vis l'identité de la fleur et de la fleur-femme [...]» Michelet, Journ., III, 472 (Gallimard) - P.E.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
Add.DDL :
*1791 - «[...] vous avez voulu le f... à bas ; et bien lui, pendant ce temps-là, il appaisoit ces Allemands que vous souffliez comme je souffle le feu de mes fourneaux quand je veux les essayer, c'est-à-dire, de tous mes poulmons, mais garre que je passe, j... f..., vous n'y réussirez pas.» [Le Père Duchêne de la place Saint-Michel], Le Père Duchène chez M. de Montmorin, 6 - P.E.
*1791 - «Million de tonnerres, quel fracas je vais faire. Garre que je passe. [...] en passant devant la section de Mauconseil, garre que je passe, un bon grenadier me donne la main...» Hébert, Le Père Duchesne , n° 9, 5 et n° 29, 2 (EDHIS) - P.E.
*1792 - «Le Pere LA JOIE. C'est le corps d'armée. Garre que je passe... Il est passé.» Les Soirées du père La Joie, n° 8, 60 - P.E.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1791 ; L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
1764 - «[...] il en paraît un sur l'horizon poétique, âgé de vingt-trois ou vingt-quatre ans, qui crie déjà aux autres tout haut, et tout bas sans doute à lui-même : 'Gare, gare ! que je passe ! vous n'avez encore rien vu.'» Piron, Complément de ses oeuvres inédites, let. à Cazotte, 117-8 (Sartorius) - P.E.
jupe fleur loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «Les jupes fleurs, tout à fait de grande nouveauté, sont très collantes du haut et très, très volumineuses du bas.» La Mode illustrée, 305 - A.Ré.
main de passe loc. nom. f. ÉDIT. IMPRIM. "feuilles de papier ajoutées à la quantité nécessaire au tirage pour compenser celles qui pourraient être salies, froissées ou déchirées pendant l'impression ou au cours de manipulations ultérieures" - FEW (7, 713a), TLF, DHR, 1835, Acad.
1822 - «Le S[ieu]r Pollet s'engage formellement par ces présentes à ne tirer chaque ouvrage qu'à onze cents exemplaires seulement sans mains de passe.» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 197 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1823 - «[...] ne tirer l'ouvrage qu'à mille exemplaires et soixante quinze exemplaires pour mains de passe [...].» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 230 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1830 - «Nous vous achetons les quatre ouvrages suivants qui seront tirés à 750 ex[emplair]es in-8° et 1000 in-12 avec main de passe double [...].» Mame et Delaunay-Vallée, lettre, in H. de Balzac, Correspondance, I, 442 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1831 - «Cette première édition [de La Peau de chagrin] sera tirée à sept cent cinquante exemplaires avec les mains de passe double [...].» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 495 (Garnier, 1960-69) - P.E.
mourante (fleur -) loc. nom. f. COULEUR mourant, adj. : FEW (6/III, 132b), D'Aub. ; L, cit. Scarron ; GR[85], 1842 ; TLF, cit. Huysm., 1883 ; Lex.[79], cit. Daudet ; DG, ø d.
Compl.L, GLLF (D'Aub.)
1630 - «[...] couleur de rat, fleur de pesché, fleur mourante, verd naissant, verd gay, verd brun, verd de mer, verd de pré, verd de gris, merde d'oye [...]» D'Aubigné, Oeuvres, 680 (Gallimard) - P.E.
passe n.m. abrév. de passe-partoutnon conv. SERRUR. - GLLF, TLF, DHR, DArg., 1894, Lévy-Pinet.
1850 - «MARIE, s'arrêtant. - Ah diable ! et le passe-partout pour rentrer ? [...] SAINT-GERMAIN [...] Ma foi, au diable le passe !... on s'en passera !» Labiche, La Fille bien gardée, in Labiche, Théâtre, 149 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
passe (maison de -) loc. nom. f. PROSTIT. - FEW (6/I, 237b), GLLF, DArg., DHR, 1829, d'ap. Sainéan ; DEL, 1842 ; DFNC, fin 19e ; TLF, cit. Jouve, 1935.
1821 - «Pour moi, je ne veux point imiter, se disait notre Phryné, toutes ces catins sans génie, et dont toute l'ambition consiste à faire quelques hommes de douze francs, dans une maison de passe, ou bien à se faire payer un dîner à Marbeuf ou à Delta.» J.P.R. Cuisin, Les Femmes entretenues, II, 229-30 (Gay) - P.E.
passe-bande adj. AUDIOV. - GLLF, Lex.[79], GR[85], 1948 ; TLF, cit. Encycl., 1971.
1943 - «[...] le réseau se comporte comme un film 'passe-bande', la bande passante étant d'autant plus élevée que les transformateurs sont parfaits [...]» Le Génie civil, 15 juill., 166b - M.B.
passe-couloir n.m. VÊT. "layette" - GLLF, 1946, Maurois ; TLF (sens ?), cit., 1951-52.
1909 - «Passe-couloir. Le modèle [pour nouveau-né], exécuté en flanelle blanche, est garni sur tous les contours de courbes festonnées [...]. On pique un ruban suivant les indications pour former la coulisse à travers laquelle on glisse un ruban de soie que l'on passe à l'endroit, derrière, pour le terminer par un noeud [on forme ainsi une sorte de pèlerine à capuchon].» La Mode illustrée, 25 avr., 192, ill - M.C.E.
1926 - «Passe-couloir au crochet. Ce gracieux vêtement enveloppe bien bébé ; il est chaud et pratique, car il s'enfile facilement par-dessus les autres lainages, en toutes saisons.» Le Petit écho de la mode, 9 mai, 10 - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - TLF, 1827, Mme Celnart [d'apr. DDL 16] ; BW5, FEW (7, 723a), GLLF, ND3, PR[73], 1842, Mozin ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad.
*1830 - «A nos foires, il y a dix ans, j'achetais pour quarante-cinq sous les trois rouleaux d'eau de Cologne que ma femme consomme de la foire d'août à celle de mai ; et, maintenant, les spéculateurs nous les apportent eux-mêmes, et je ne paye plus les trois rouleaux que trente sous ; encore donne-t-on un passe-lacet, des épingles et un almanach, par-dessus le marché.» Balzac, Oeuvres, 6e let. sur Paris, XXIII, 135 (Calmann-Lévy) - P.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 12, 1830, Balzac ; FEW (7, 723a), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1827 - «Faites une assez grande coulisse à l'un des bords en largeur, à l'envers de l'étoffe, et passez-y avec un passe-lacet la première ganse qui vous tombera sous la main.» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 315-6 (Roret) - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 16, GR[85], TLF, 1827, Mme Celnart ; FEW (7, 723a), GLLF, Lex.[79], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
1811 - «Figurez-vous donc que vous entendez chanter d'une petite voix tremblottante : Des cure-oreilles, des passe-lacet, / D' jolis étuis, mesdames, / Achetez-moi quelque chose, s'il vous plaît. Mineur. Des brosses à dents, / Des cure-oreilles / Et des cure-dents. Reprise du majeur. Des cure-oreilles, des passe-lacet, etc.» J.B. Gouriet, Personnages célèbres dans les rues de Paris, II, 302 (Lerouge) - P.E.
passe-montagne n.m. CHAPELL. "bonnet tricoté" - FEW (7, 723a), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1868, Le Charivari ; Ls, 1871, Journ. offic.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1859 - «Il [un Samoïède] est vêtu d'un sac de peau, le poil au dedans, auquel s'adapte un capuchon découpant la place du masque comme ces bonnets tricotés qu'on appelle passe-montagnes [...]» Th. Gautier, Esquisses de voy., Saint-Pétersbourg, XI, L'Hiver, in Le Moniteur universel, 9 avr., 405a-bpré-orig. de Voy. en Russie - M.C.E.
passe-pierre n.m. BOT. - TLF, av. 1615, Habert ; FEW (7, 723b), PR[67], ND2, 1723, Savary des Bruslons ; L, DG, ø d.
*1664 - «Passe-pierre, le cent pesant paiera quinze sols.» Tarif gen. des droits des sorties et entrées du royaume, 86 (Paris) - M.H.
passe-Robespierre n.m. plais. HIST. RÉVOL. - TLF, 1793-94, Desmoulins (même texte).
1794 - «Mais toi, mon cher Barère ! [...] toi, que tu deviennes tout à coup un passe-Robespierre, et que je sois par toi colaphisé si sec !» Desmoulins, Le Vieux Cordelier, janv., n° V, 150 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
passe-tous-grains n.m. OENOL. - FEW (7, 724b), GLLF, ND3, 1816, Julien ; TLF, ø d.
• passe-tout-grain - FEW, 1874, Lar. ; GLLF, 1875, Lar. ; Ls, TLF, ø d.
1859 - «1er passe-tout-grain.» Encycl. pratique de l'agriculteur, I, col. 498 (Didot) - P.E.
passe-tout (filtre -) loc. nom. m. AUDIOV. "acoust." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.filtre : TLF, 1933-52 ; GLLF, 20e ; R, Lex.[79], PR[82], ø d
1956 - «[...] all-pass network ac/cin A network designed to introduce phase shift or delay without introducing appreciable attenuation at any frequency. filtre m passe-tout [...]» W.E. Clason, Dict. de cin., son et mus., 27 (Dunod) - TGLF
passe-vues n.m. OPT. - TLF, cit. Graffigny, 1923 (même texte) ; Rs (néol.), ø d.
v. 1923 - « "Dans la lanterne à projections dite 'canon' le cône porte-objectif, est raccordé, après la coulisse passe-vues, à une partie cylindrique contenant une lampe électrique.»H. de Graffigny, Cours de cinématographie, 15 - IGLF.
*1966 - «Projecteur semi-automatique : manipulation du passe-vues et de la mise au point manuelle.» Paris-Match, Publicité, 17 sept. - Gilbert.
passer : ça passe loc. phrast. ALP. "franchir un passage difficile dans un itinéraire d'ascension" - RSp. (s.v. passer), 1954, Azéma ; absent TLF.
1933 - « - Ca doit passer ! Deux endroits seront très difficiles : la pente, du glacier de base à la barre inférieure du Z [...] Nous admettons qu'il faudra douze heures pour passer... si vraiment 'Ca passe' !» La Montagne, numéro 254, déc., 364 - C.T.
1946 - «Le fauve [...] regarde l'infecte morceau trop indigeste pour moi et dit simplement 'Ca passe'.» Alpinisme, sept., 58 - C.T.
sentir par où ça passe loc. verb. non conv. US. ALIM. "pour une boisson" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «M. Tournemine, (après avoir bu). Ah ! vive ça, tout du moins, ça vous gratte tout en douceur ; on sent par où ça passe. Hem...» [Buée], De par la mère Duchesne, 12 (s.l.n.d.) - P.E.
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
1657 - «Ainsi dans Aeschyle tout se passe comme si veritablement Agamemnon estoit poignardé.» Abbé d'Aubignac, La Pratique du théâtre, 36 (Alger, J. Carbonel, 1927) - FRANTEXT
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
Aux 19e et 20e : 1863 - «Eh bien ! en présence de tant d'exemples divers, d'une signification si éclatante, ne nous sera-t-il pas permis de dire, comme font les savans dans des circonstances semblables, que tout se passe comme si la cause, quelle qu'elle soit, qui a fait les organes dans l'être vivant avait eu devant les yeux l'effet particulier que chacun d'eux devait produire, et l'effet commun qu'ils devaient produire tous ensemble, en d'autres termes que cette cause a eu un plan et s'est proposé un but ? Ce but, prévu et déterminé à l'avance, est ce que l'on appelle une cause finale.» P. Janet, in R. des deux mondes, t.48, 1er déc., 558 - M.C.
1899 - «Bien qu'il soit impossible et quelque peu oiseux de chercher à se représenter tous les détails du mécanisme, on peut dire que tout se passe comme si les courants de déplacement avaient pour effet de bander une multitude de petits ressorts.» H. Poincaré, La Théorie de Maxwell, 16 (Carré et Naud) - FRANTEXT
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