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bois debout loc. nom. m. arg. ACT. OBJET  ARG. "espèce de coup" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
v. 1803 - «Y veut m' prendre par la cravatte ; / J' t' y r'passe un bois d'bout des plus beaux / Par un feu-d'-file, à coups d' savatte, / Avec lui j' m'aligne aux oiseaux.» AubertLes Nouveaux mots poissards (Daniel) - P.E.
bureau à écrire debout loc. nom. m. MOBIL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1822 - «Un bureau à cylindre ; un ou deux bureaux plats ; un ou deux cartonniers ; une ou deux tables à la Tronchin, ou bureaux à écrire debout, le tout en acajou ; un lit de repos, un fauteuil de bureau, quelques fauteuils et quelques chaises gondoles, couverts en marroquin [sic], doivent meubler cette pièce [le cabinet du maître de maison].» L'Art de plaire et de fixer ou Conseils aux femmes, 85 (Bruxelles, Lacrosse) - M.C.E.
debout adj.  ou adv. PROPRIÉTÉS ET ÉTATS "pour une chose" - FEW (15/I, 219a), 1616, Crespin ; TLF, 1680, Rich. ; GLLF, 1690, Fur. ; L, GR[85], cit. Racine.
1546 - «La plusgrand part de ces colonnes se voyt encores debout & entieres, auec les chapiteaux doriques [...]» J. Martin, trad. : [F. Colonna]Discours du songe de Poliphile, 7 v° (Club des libraires de France) - P.E.
debout ! interj. DÉPLAC. - FEW (15/I, 219a), 1636, Monet ; TLF, 1638, Monet ; L, cit. Boileau ; GR[85], cit. Hugo ; GLLF, ø d.
av. 1529 - «Envoi. Debout, marchans, chascun se monstre fort ! / Sus, pignez vous en joye et en confort ! / Ce jour, gaignez des biens oultre mesure [...]» J. ParmentierOeuvres poétiques, 42 (Droz) - P.E.
1550 - «Il faut que j'aille tanter / L'oreille de MARGUERITE, / Et dans son palais chanter / Quel honneur elle merite : / Debout Muses, qu'on m'atelle / Vostre charette immortelle, / Affin qu'errer je la face / Par une nouvelle trace [...]» RonsardOeuvres complètes, I, 72 (Hachette, STFM) - P.E.
1564 - «Sus debout sus Ronsard ! il fault entrer en lice ! / Sus avant ! qui a il ? quoy ? ta demarche glice !» La Polémique protestante contre Ronsard, I, 198 (Didier, STFM) - P.E.
av. 1577 - «Monsieur ne fait rien que cracher, / Tousser, emutir, et m'appelle : / Janne, debout, de la chandelle, / Hastez-vous et prenez un peu / De ce fagot, faites du feu [...]» R. Belleau, La Reconnue, in Anc. théâtre fr., IV, 342 (Jannet) - P.E.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
Add.DDL :
*1791 - «[...] vous avez voulu le f... à bas ; et bien lui, pendant ce temps-là, il appaisoit ces Allemands que vous souffliez comme je souffle le feu de mes fourneaux quand je veux les essayer, c'est-à-dire, de tous mes poulmons, mais garre que je passe, j... f..., vous n'y réussirez pas.» [Le Père Duchêne de la place Saint-Michel]Le Père Duchène chez M. de Montmorin, 6 - P.E.
*1791 - «Million de tonnerres, quel fracas je vais faire. Garre que je passe. [...] en passant devant la section de Mauconseil, garre que je passe, un bon grenadier me donne la main...» HébertLe Père Duchesne , n° 9, 5 et n° 29, 2 (EDHIS) - P.E.
*1792 - «Le Pere LA JOIE. C'est le corps d'armée. Garre que je passe... Il est passé.» Les Soirées du père La Joie, n° 8, 60 - P.E.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1791 ; L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
1764 - «[...] il en paraît un sur l'horizon poétique, âgé de vingt-trois ou vingt-quatre ans, qui crie déjà aux autres tout haut, et tout bas sans doute à lui-même : 'Gare, gare ! que je passe ! vous n'avez encore rien vu.'» PironComplément de ses oeuvres inédites, let. à Cazotte, 117-8 (Sartorius) - P.E.
glissade debout loc. nom. f. ALP. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1913 - «[...] on peut lorsque la neige est résistante, exécuter la glissade debout (pieds parallèles, piolet en arrière opposé à la pente.)» CasellaL'Alpinisme, 319 (Genève, Slatkine) - C.T.
glisser debout loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1787 - «Après avoir demeuré trois heures sur ce vaste champ de neige [...] nous en descendîmes en nous laissant glisser debout, appuyés sur nos bâtons.» M. BourritNouv. description des glacières, 212 (Nouv. éd., Genève et Paris) - C.T.
1884 - «Nous voulons glisser assis, mais cela ne réussit pas davantage. En moins de 100 mèt. nous nous serions trouvés dans un costume par trop simplifié. Nous essayons de glisser debout : aussitôt que la glace cède sous le pied, le glisseur retenu brusquement par la base est projeté vivement en avant et va dessiner sa silhouette entre les jambes de celui qui le précède.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1883, 121-2 (Paris) - C.T.
main de passe loc. nom. f. ÉDIT.  IMPRIM. "feuilles de papier ajoutées à la quantité nécessaire au tirage pour compenser celles qui pourraient être salies, froissées ou déchirées pendant l'impression ou au cours de manipulations ultérieures" - FEW (7, 713a), TLF, DHR, 1835, Acad.
1822 - «Le S[ieu]r Pollet s'engage formellement par ces présentes à ne tirer chaque ouvrage qu'à onze cents exemplaires seulement sans mains de passe Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 197 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1823 - «[...] ne tirer l'ouvrage qu'à mille exemplaires et soixante quinze exemplaires pour mains de passe [...].» Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 230 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1830 - «Nous vous achetons les quatre ouvrages suivants qui seront tirés à 750 ex[emplair]es in-8° et 1000 in-12 avec main de passe double [...].» Mame et Delaunay-Vallée, lettre, in H. de BalzacCorrespondance, I, 442 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1831 - «Cette première édition [de La Peau de chagrin] sera tirée à sept cent cinquante exemplaires avec les mains de passe double [...].» Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 495 (Garnier, 1960-69) - P.E.
passe n.m. abrév.  de passe-partoutnon conv. SERRUR. - GLLF, TLF, DHR, DArg., 1894, Lévy-Pinet.
1850 - «MARIE, s'arrêtant. - Ah diable ! et le passe-partout pour rentrer ? [...] SAINT-GERMAIN [...] Ma foi, au diable le passe !... on s'en passera !» Labiche, La Fille bien gardée, in LabicheThéâtre, 149 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
passe (maison de -) loc. nom. f. PROSTIT. - FEW (6/I, 237b), GLLF, DArg., DHR, 1829, d'ap. Sainéan ; DEL, 1842 ; DFNC, fin 19e ; TLF, cit. Jouve, 1935.
1821 - «Pour moi, je ne veux point imiter, se disait notre Phryné, toutes ces catins sans génie, et dont toute l'ambition consiste à faire quelques hommes de douze francs, dans une maison de passe, ou bien à se faire payer un dîner à Marbeuf ou à Delta.» J.P.R. CuisinLes Femmes entretenues, II, 229-30 (Gay) - P.E.
passe-bande adj. AUDIOV. - GLLF, Lex.[79], GR[85], 1948 ; TLF, cit. Encycl., 1971.
1943 - «[...] le réseau se comporte comme un film 'passe-bande', la bande passante étant d'autant plus élevée que les transformateurs sont parfaits [...]» Le Génie civil, 15 juill., 166b - M.B.
passe-couloir n.m. VÊT.  "layette" - GLLF, 1946, Maurois ; TLF (sens ?), cit., 1951-52.
1909 - «Passe-couloir. Le modèle [pour nouveau-né], exécuté en flanelle blanche, est garni sur tous les contours de courbes festonnées [...]. On pique un ruban suivant les indications pour former la coulisse à travers laquelle on glisse un ruban de soie que l'on passe à l'endroit, derrière, pour le terminer par un noeud [on forme ainsi une sorte de pèlerine à capuchon].» La Mode illustrée, 25 avr., 192, ill - M.C.E.
1926 - «Passe-couloir au crochet. Ce gracieux vêtement enveloppe bien bébé ; il est chaud et pratique, car il s'enfile facilement par-dessus les autres lainages, en toutes saisons.» Le Petit écho de la mode, 9 mai, 10 - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - TLF, 1827, Mme Celnart [d'apr. DDL 16] ; BW5, FEW (7, 723a), GLLF, ND3, PR[73], 1842, Mozin ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad.
*1830 - «A nos foires, il y a dix ans, j'achetais pour quarante-cinq sous les trois rouleaux d'eau de Cologne que ma femme consomme de la foire d'août à celle de mai ; et, maintenant, les spéculateurs nous les apportent eux-mêmes, et je ne paye plus les trois rouleaux que trente sous ; encore donne-t-on un passe-lacet, des épingles et un almanach, par-dessus le marché.» BalzacOeuvres, 6e let. sur Paris, XXIII, 135 (Calmann-Lévy) - P.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 12, 1830, Balzac ; FEW (7, 723a), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1827 - «Faites une assez grande coulisse à l'un des bords en largeur, à l'envers de l'étoffe, et passez-y avec un passe-lacet la première ganse qui vous tombera sous la main.» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 315-6 (Roret) - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 16, GR[85], TLF, 1827, Mme Celnart ; FEW (7, 723a), GLLF, Lex.[79], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
1811 - «Figurez-vous donc que vous entendez chanter d'une petite voix tremblottante : Des cure-oreilles, des passe-lacet, / D' jolis étuis, mesdames, / Achetez-moi quelque chose, s'il vous plaît. Mineur. Des brosses à dents, / Des cure-oreilles / Et des cure-dents. Reprise du majeur. Des cure-oreilles, des passe-lacet, etc.» J.B. GourietPersonnages célèbres dans les rues de Paris, II, 302 (Lerouge) - P.E.
passe-montagne n.m. CHAPELL.  "bonnet tricoté" - FEW (7, 723a), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1868, Le Charivari ; Ls, 1871, Journ. offic.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1859 - «Il [un Samoïède] est vêtu d'un sac de peau, le poil au dedans, auquel s'adapte un capuchon découpant la place du masque comme ces bonnets tricotés qu'on appelle passe-montagnes [...]» Th. Gautier, Esquisses de voy., Saint-Pétersbourg, XI, L'Hiver, in Le Moniteur universel, 9 avr., 405a-bpré-orig. de Voy. en Russie - M.C.E.
passe-pierre n.m. BOT. - TLF, av. 1615, Habert ; FEW (7, 723b), PR[67], ND2, 1723, Savary des Bruslons ; L, DG, ø d.
*1664 - «Passe-pierre, le cent pesant paiera quinze sols.» Tarif gen. des droits des sorties et entrées du royaume, 86 (Paris) - M.H.
passe-Robespierre n.m. plais.  HIST. RÉVOL. - TLF, 1793-94, Desmoulins (même texte).
1794 - «Mais toi, mon cher Barère ! [...] toi, que tu deviennes tout à coup un passe-Robespierre, et que je sois par toi colaphisé si sec !» DesmoulinsLe Vieux Cordelier, janv., n° V, 150 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
passe-tous-grains n.m. OENOL. - FEW (7, 724b), GLLF, ND3, 1816, Julien ; TLF, ø d.
• passe-tout-grain
 - FEW, 1874, Lar. ; GLLF, 1875, Lar. ; Ls, TLF, ø d.
1859 - «1er passe-tout-grain Encycl. pratique de l'agriculteur, I, col. 498 (Didot) - P.E.
passe-tout (filtre -) loc. nom. m. AUDIOV.  "acoust." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.filtre : TLF, 1933-52 ; GLLF, 20e ; R, Lex.[79], PR[82], ø d
1956 - «[...] all-pass network ac/cin A network designed to introduce phase shift or delay without introducing appreciable attenuation at any frequency. filtre m passe-tout [...]» W.E. ClasonDict. de cin., son et mus., 27 (Dunod) - TGLF
passe-vues n.m. OPT. - TLF, cit. Graffigny, 1923 (même texte) ; Rs (néol.), ø d.
v. 1923 - « "Dans la lanterne à projections dite 'canon' le cône porte-objectif, est raccordé, après la coulisse passe-vues, à une partie cylindrique contenant une lampe électrique.»H. de GraffignyCours de cinématographie, 15 - IGLF.
*1966 - «Projecteur semi-automatique : manipulation du passe-vues et de la mise au point manuelle.» Paris-Match, Publicité, 17 sept. - Gilbert.
passer : ça passe loc. phrast. ALP.  "franchir un passage difficile dans un itinéraire d'ascension" - RSp. (s.v. passer), 1954, Azéma ; absent TLF.
1933 - « - Ca doit passer ! Deux endroits seront très difficiles : la pente, du glacier de base à la barre inférieure du Z [...] Nous admettons qu'il faudra douze heures pour passer... si vraiment 'Ca passe' !» La Montagne, numéro 254, déc., 364 - C.T.
1946 - «Le fauve [...] regarde l'infecte morceau trop indigeste pour moi et dit simplement 'Ca passe'.» Alpinisme, sept., 58 - C.T.
ramasse debout (en -) loc. adv. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Puis, à toute course, en ramasse debout ou à grandes enjambées suivant la pente, nous dévalons vers le refuge, sans prendre la peine de sonder les ponts, en sautant les crevasses.» R. alpine, vol. 31, numéro 3, 101 - C.T.
saut debout loc. nom. m. SKI - RSp., 1969, Gautrat ; absent TLF.
1908 - «Il faut distinguer ici deux 'manières' de sauts : le saut debout ou en position allongée et le saut assis ou en position accroupie.» L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 120 (Grenoble) - C.T.
sentir par où ça passe loc. verb. non conv.  US. ALIM.  "pour une boisson" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «M. Tournemine, (après avoir bu). Ah ! vive ça, tout du moins, ça vous gratte tout en douceur ; on sent par où ça passe. Hem...» [Buée]De par la mère Duchesne, 12 (s.l.n.d.) - P.E.
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
1657 - «Ainsi dans Aeschyle tout se passe comme si veritablement Agamemnon estoit poignardé.» Abbé d'AubignacLa Pratique du théâtre, 36 (Alger, J. Carbonel, 1927) - FRANTEXT
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
Aux 19e et 20e :
1863 - «Eh bien ! en présence de tant d'exemples divers, d'une signification si éclatante, ne nous sera-t-il pas permis de dire, comme font les savans dans des circonstances semblables, que tout se passe comme si la cause, quelle qu'elle soit, qui a fait les organes dans l'être vivant avait eu devant les yeux l'effet particulier que chacun d'eux devait produire, et l'effet commun qu'ils devaient produire tous ensemble, en d'autres termes que cette cause a eu un plan et s'est proposé un but ? Ce but, prévu et déterminé à l'avance, est ce que l'on appelle une cause finale.» P. Janet, in R. des deux mondes, t.48, 1er déc., 558 - M.C.
1899 - «Bien qu'il soit impossible et quelque peu oiseux de chercher à se représenter tous les détails du mécanisme, on peut dire que tout se passe comme si les courants de déplacement avaient pour effet de bander une multitude de petits ressorts.» H. PoincaréLa Théorie de Maxwell, 16 (Carré et Naud) - FRANTEXT