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coupe n.f. GÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «[...] elles sont traversées /les roches calcaires dans les Carrières/ par une multitude de fentes connues des ouvriers sous le nom de coupes [...]» Vandermalen et MeisserDict. des provinces de la Belgique, Introd., 8 (Bruxelles, 1831-38) - G.D.
coupe n.f. NATATION - FEW (2, 869b), GLLF, 1845, Besch. ; RSp., 1854, Chapus ; L, GR[85], ø d ; absent TLF.
1837 - «La marinière. Le corps est légèrement penché sur le côté, le bras inférieur reste tendu en avant pour mieux fendre l'eau [...] La Coupe est une marinière à deux mains ; c'est la natation la plus difficile et la plus élégante.» Le Magasin pittoresque, vol. 3, 223 - A.Ré.
coupe de / des cheveux loc. nom. f. COIFF. "action de couper les cheveux" - DDL 21, 1822, Lunes paris. [repris in DHR] ; GLLF, TLF, ø d.
1768 - «M. Dulac, parfumeur, rue Saint-Honoré ; M. Lesprit, pour la coupe des cheveux, rue Saint-Thomas-du-Louvre ; M. Frédéric, coiffeur de dames [...].» Grimm, etc.Correspondance littéraire, philosophique et critique, VIII, 60 (Garnier, 1877-81) - P.E.
coupe de cheveux, coupe des cheveux loc. nom. f. COIFF. - L, DG, R, TLF, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1822 - «Au bas de l'enseigne est écrit : A L'OISEAU NOIR ET BLANC. Salon pour la coupe des cheveux Lunes parisiennes, numéro 3, 13 nov., 80 - P.E.
1823 - «La coupe des cheveux se fait dans des salons ornés d'élégantes Psychés, où l'on peut se voir des pieds à la tête.» L. MontignyFragmens d'un miroir brisé, 36-37 (Ponthieu) - P.E.
1842 - «AUG. SALIGNON, coiffeur [...] Salon pour la coiffure et la coupe de cheveux Asmodée, numéro 6, 14 août, 4 (Dieppe) - P.E.
coupe-challenge n.f. SPORTS 
SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Cette Coupe-challenge sera définitivement attribuée à la société à laquelle appartient le skieur qui aura remporté cette épreuve pendant trois années. La dénivellation totale des 8 parcours envisagés représente 8.600 m. On espère une importante participation étrangère : Allemagne, Angleterre, Autriche, France, Italie et Suisse.» La R. du ski, n° 1, janv., XXXI - C.T.
coupe-choux (frère -) loc. nom. m. péjor.  RELIG. - FEW (2, 872b), GLLF, PR[77], 1642, Richelieu ; TLF, cit. Béranger, 1829 ; L, cit. Béranger ; DG, R, ø d.
• frère coupechou
 - Ls, TLF, 1642, Richelieu.
1619 - «Mais à ceste heure on respond c'est la mode, il n'y a personne qui n'y mette le nés, il n'y a si petit frere coupechou qui ne veille entrer au Louure, il n'y a harangere qui ne se mesle de parler de la guerre et de la paix : les crocheteurs au coin des ruës font des panegyriques et des inuectiues : l'vn louë monsieur d'Espernon, l'autre le blasme [...]» Advis du Gros Guillaume, sur les affaires de ce temps, 10 (Paris) - P.E.
coupe-choux (frère -) loc. nom. m. péjor.  RELIG. - FEW (2, 872b), GLLF, PR[77], 1642, Richelieu ; TLF, cit. Béranger, 1829 ; L, cit. Béranger ; DG, R, ø d.
• frère coupe-chou
 - FEW, 1680, Rich.
*1640 - «Frere Coupe-chou .i. vn Frere lay qui trauaille au iardin OudinCuriositez fr., 597 (Slatkine) - P.E.
coupe-cigares n.m. TABACS - PR[67], 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1869 - «Instrument de forme variable, qui sert à couper le bout des cigares.» Lar. GDUfigure dans Guérin, 1892.
*1907 - «[...] un petit cendrier [...] orné d'une silhouette de corbeau dont le bec forme coupe-cigares L'Illustration, 9 févr., 95b - W.R.
coupe-coupe n.m. ARME - Lex.[75], v. 1900 (?) ; FEW (2, 873b), TLF, 1929, Lar. ; Rs, GLLF, PR[77], 20e.
Add.DDL :
*1912 - «[...] l'aide-bourreau avait noué en petits chignons les nattes au sommet des crânes ; les nuques des condamnés étaient nues et la cangue y avait marqué son poids ; la lame du coupe-coupe - une lame énorme - brillante une seconde dans l'air lumineux, puis posée doucement à ras des épaules, comme si le bourreau avait voulu s'assurer de la place, devint soudain rouge [...]» B. Combette, in NRF, n° 48, déc., 1035 - P.E.
coupe-coupe n.m. ARME - DDL 15, 1912, Combette [repris in DHR, DDM] ; FEW (2, 873b), TLF, 1929, Lar. ; GLLF, 20e.
1895 - «COUPE-COUPE. s.m. (de couper). Dans le langage des Cochinchinois qui parlent français, Sabre, coutelas, couteau.» GuérinDict. des Dict., Suppl - P.E.
coupe-coupeur n.m. HIST. COLON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894-99 - «Je prends la tête avec mes coupe-coupeurs, consultant la boussole, les foulées de la veille, les brisées laissées par Gérard, recevant une ou deux fois dans la marche un émissaire de lui, avec toujours les mêmes messages : 'traces récentes', 'prenez le petit arroyo de gauche, la brousse devient impénétrable', 'le guide ne sait plus rien, je marche à la boussole sur l'ouest'.» LyauteyLet. du Tonkin et de Madagascar, 195 (4e éd., A. Colin, 1942) - J.Po.
coupe-fesses n.m. non conv. ÉCON. DOM. "seau hygiénique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Le matériel sanitaire s'est amélioré, depuis cinq ans ! Bidet en émail blanc, seau en émail bleu remplaçant avantageusement le coupe-fesses cabossé et rouillé [...]» A. SarrazinLa Cavale, 361 (Pauvert, Livre de poche) - K.G.
coupe-foin n.m. TECHNOL. AGRIC. - FEW (2, 873a), 1845, Besch. ; L, DG (néol.), ø d ; absent TLF.
1771 - «[Vaud] Un couppe foin, le crochet à foin, deux fourches.» Inventaire - GPSR, IV,410.
coupe-jarret n.m. CRIMES - Lex.[75], 1580 ; BW6, 1584 ; Gc, FEW (2, 873a ; coupe-jarret), TLF (coupe jarretz), PR[77], 1588, Advis... ; L, cit. Retz ; R, ø d. fin 16e, D'Aub., in GLLF, correspond à couppejarrets ; cf. Dict. gén.
*1587 - «Si les coupe-jarets faisoyent ce que je pense, / Messieurs les grands seigneurs, avec tout leur bon heur, / Chercheroient bien ailleurs qui leur feroit honneur.» C. de Trellon, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIe siècle, I, 172 (Garnier) - P.E.
Corr. et compl.ND4 (1578, D'Aub.), DG, GLLF (fin 16e, D'Aub.)
*av. 1616 - «Couppe-jarrests [...]» D'Aubigné, Les Tragiques, in D'AubignéOeuvres, VII, vers 140, 218 (Gallimard) - P.E.
*déb. 17e - «couppejarets [...]» D'Aubigné, Confession du sieur de Sancy, in D'AubignéOeuvres, 575 - P.E.
*1619 - «couppe-jarrets [...]» D'Aubigné, Avantures du baron de Faeneste, in D'AubignéOeuvres, III, xx, 761 - P.E.
coupe-jarret n.m. CRIMES - DDL 15 (coupe-jarets), 1587, C. de Prallon [repris in GR] ; Gc (couppe jarretz), FEW (2, 873a ; coupe-jarret), TLF (couppe jarretz), 1588, Advis... ; L, cit. Retz fin 16e, D'Aub., in GLLF, correspond à couppejarrets ; cf. Dict. gén.
• couppejarret
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF. couppejarets : DDL 15, déb.17e, D'Aub. ; coupejarret : TLF, 1694, Acad.
1587 - «[...] nostre Roy [...] poussé d'un mauvais conseil qui ne demande qu'à mettre la religion en proie, par des boutefeux, couppejarrets, sacriléges des Quarante-cinq, et leur ladre de La Vallette, grand protecteur de l'hérésie.» Placard de la Ligue, in P. de l'EstoileMém.-journ., III, 8 (Tallandier) - P.E.
coupe-jarrets n.m. BOISSON  SANTÉ "qui "coupe les jambes" (d'une boisson alcoolisée)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1879 - «Les vins blancs, et surtout l'espèce de vin de Champagne qu'on fournit aux voyageurs dans les Alpes, sont de véritables coupe-jarrets. Il en est de même des limonades gazeuses dont il faut s'abstenir ; d'autant que, plus on boit, et plus on éprouve le besoin de boire.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1878, 590 (Paris) - C.T.
coupe-lumière n.m. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] toi t'es en taule [...] et eux à l'agonie, l'éteint-chandelle, le coupe-lumière, le débranche-jus, le out-contact, le fermé pour cause de décès [...]» V. ThérameHosto-blues, 89 (Ed. des Femmes) - K.G.
coupe-légumes n.m. ÉCON. DOM. "instrument servant à couper les légumes en menus morceaux" - FEW (2, 873a), GLLF, DHR, 1845, Besch. ; absent TLF.
1834 - «COUPE-LEGUME NOUVEAU. - Cette machine dont on doit l'invention à M. Newton se compose d'une boîte [...].» Journal des connaissances utiles, n° 4, avr., 104a - P.E.
coupe-nylon n.m. COUTURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1956 - «COUPE-NYLON. 21.1739. Appareil électrique, pour la coupe à chaud des tissus nylon, en simple épaisseur. S'utilise comme un crayon et assure des coupes sans effilure.» Tarif-album Manufrance, 349 (Saint-Etienne) - M.C.E.
coupe-pain n.m. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «[...] les paniers sur le comptoir [de la boulangerie], le coupe-pain à poignée de cuivre, l'air d'ancienneté de toutes ces choses, les balances [...]» J. Green, Journ., in J. GreenOeuvres complètes, IV, 930 (Gallimard, 1975) - A.Ré.
coupe-papier n.m. invar. ÉQUIP. BUR. - GLLF, ND3, 1866, Lar. ; BW5, FEW (2, 873a), PR[73], TLF, 1869, Lar.
1842 - «Bischheim, village près de Strasbourg, habité par toute une colonie de juifs, et patrie de tous les marchands de bijoux contrôlés, de tous les marchands de ruban et de fil ambulants, de tous les débitants de cordons de sûreté en caoutchouc, de tous les marchands de lunettes, de cannes, de portefeuilles, de gilets et de pantalons confectionnés, de montres avec leurs chaînes pour 25 sous, de coupe-papier en ivoire, et de plumes avec leur porte-plume, de mouchoirs de Chollet, de calicot de Mulhouse, de fichus de Lyon et de mousseline de Beaucaire [...]» A. Cerfberr, in Les Français peints par eux-mêmes, Province, III, 182 - P.E.
coupe-pastilles n.m. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1735 - «[...] un coupe-pastilles pour les Beignets de Pommes [...]»Le Cuisinier moderne, IV, 301 - Rouvier, 192.
couper : il coupe tout ce qu'il voit loc. phrast. PROPRIÉTÉS ET ÉTATS "/à propos d'un couteau qui coupe mal/" - Gc, Oudin [1640] ; absent TLF.
1627 - «P. O le bon cousteau que tu as là, il coupe tout ce qu'il void. J.B. Il seroit bon à prester, on ne sçauroit pis rendre.» D. MartinLes Colloques françois et allemands, 86 (Strasbourg, Faculté des Lettres, 1929) - P.E.
couper : ça la coupe (à qqn) loc. phrast. non conv. ACT. OBJET "cela l'étonne" - DELF, cit. Hugo [1862] ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
v. 1803 - «D' la magnere comme j' m'arsouille, / Ça la coupe à tous les malins ; / Y veut se r'lever, mais j' le r'douille [...]» AubertLes Nouveaux mots poissards (Daniel) - P.E.
1831 - «Qu'en dites-vous, vous autres ? Il est bon l'apologue, n'est-ce-pas ? Dame ! il y aurait bien une petite allusion au temps présent. Mais je n'ose... tra, tra, tra, la la dera !... ça vous la coupe, heim donc ! messieurs du réquisitoire !» Du nouveau ... Attention, nom de D... ! Mayeux, n° 6, 22 - P.E.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
Add.DDL :
*1791 - «[...] vous avez voulu le f... à bas ; et bien lui, pendant ce temps-là, il appaisoit ces Allemands que vous souffliez comme je souffle le feu de mes fourneaux quand je veux les essayer, c'est-à-dire, de tous mes poulmons, mais garre que je passe, j... f..., vous n'y réussirez pas.» [Le Père Duchêne de la place Saint-Michel]Le Père Duchène chez M. de Montmorin, 6 - P.E.
*1791 - «Million de tonnerres, quel fracas je vais faire. Garre que je passe. [...] en passant devant la section de Mauconseil, garre que je passe, un bon grenadier me donne la main...» HébertLe Père Duchesne , n° 9, 5 et n° 29, 2 (EDHIS) - P.E.
*1792 - «Le Pere LA JOIE. C'est le corps d'armée. Garre que je passe... Il est passé.» Les Soirées du père La Joie, n° 8, 60 - P.E.
gare que je passe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1791 ; L, cit. Picard [1806] ; absent TLF.
1764 - «[...] il en paraît un sur l'horizon poétique, âgé de vingt-trois ou vingt-quatre ans, qui crie déjà aux autres tout haut, et tout bas sans doute à lui-même : 'Gare, gare ! que je passe ! vous n'avez encore rien vu.'» PironComplément de ses oeuvres inédites, let. à Cazotte, 117-8 (Sartorius) - P.E.
main de passe loc. nom. f. ÉDIT.  IMPRIM. "feuilles de papier ajoutées à la quantité nécessaire au tirage pour compenser celles qui pourraient être salies, froissées ou déchirées pendant l'impression ou au cours de manipulations ultérieures" - FEW (7, 713a), TLF, DHR, 1835, Acad.
1822 - «Le S[ieu]r Pollet s'engage formellement par ces présentes à ne tirer chaque ouvrage qu'à onze cents exemplaires seulement sans mains de passe Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 197 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1823 - «[...] ne tirer l'ouvrage qu'à mille exemplaires et soixante quinze exemplaires pour mains de passe [...].» Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 230 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1830 - «Nous vous achetons les quatre ouvrages suivants qui seront tirés à 750 ex[emplair]es in-8° et 1000 in-12 avec main de passe double [...].» Mame et Delaunay-Vallée, lettre, in H. de BalzacCorrespondance, I, 442 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1831 - «Cette première édition [de La Peau de chagrin] sera tirée à sept cent cinquante exemplaires avec les mains de passe double [...].» Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 495 (Garnier, 1960-69) - P.E.
passe n.m. abrév.  de passe-partoutnon conv. SERRUR. - GLLF, TLF, DHR, DArg., 1894, Lévy-Pinet.
1850 - «MARIE, s'arrêtant. - Ah diable ! et le passe-partout pour rentrer ? [...] SAINT-GERMAIN [...] Ma foi, au diable le passe !... on s'en passera !» Labiche, La Fille bien gardée, in LabicheThéâtre, 149 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
passe (maison de -) loc. nom. f. PROSTIT. - FEW (6/I, 237b), GLLF, DArg., DHR, 1829, d'ap. Sainéan ; DEL, 1842 ; DFNC, fin 19e ; TLF, cit. Jouve, 1935.
1821 - «Pour moi, je ne veux point imiter, se disait notre Phryné, toutes ces catins sans génie, et dont toute l'ambition consiste à faire quelques hommes de douze francs, dans une maison de passe, ou bien à se faire payer un dîner à Marbeuf ou à Delta.» J.P.R. CuisinLes Femmes entretenues, II, 229-30 (Gay) - P.E.
passe-bande adj. AUDIOV. - GLLF, Lex.[79], GR[85], 1948 ; TLF, cit. Encycl., 1971.
1943 - «[...] le réseau se comporte comme un film 'passe-bande', la bande passante étant d'autant plus élevée que les transformateurs sont parfaits [...]» Le Génie civil, 15 juill., 166b - M.B.
passe-couloir n.m. VÊT.  "layette" - GLLF, 1946, Maurois ; TLF (sens ?), cit., 1951-52.
1909 - «Passe-couloir. Le modèle [pour nouveau-né], exécuté en flanelle blanche, est garni sur tous les contours de courbes festonnées [...]. On pique un ruban suivant les indications pour former la coulisse à travers laquelle on glisse un ruban de soie que l'on passe à l'endroit, derrière, pour le terminer par un noeud [on forme ainsi une sorte de pèlerine à capuchon].» La Mode illustrée, 25 avr., 192, ill - M.C.E.
1926 - «Passe-couloir au crochet. Ce gracieux vêtement enveloppe bien bébé ; il est chaud et pratique, car il s'enfile facilement par-dessus les autres lainages, en toutes saisons.» Le Petit écho de la mode, 9 mai, 10 - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - TLF, 1827, Mme Celnart [d'apr. DDL 16] ; BW5, FEW (7, 723a), GLLF, ND3, PR[73], 1842, Mozin ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad.
*1830 - «A nos foires, il y a dix ans, j'achetais pour quarante-cinq sous les trois rouleaux d'eau de Cologne que ma femme consomme de la foire d'août à celle de mai ; et, maintenant, les spéculateurs nous les apportent eux-mêmes, et je ne paye plus les trois rouleaux que trente sous ; encore donne-t-on un passe-lacet, des épingles et un almanach, par-dessus le marché.» BalzacOeuvres, 6e let. sur Paris, XXIII, 135 (Calmann-Lévy) - P.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 12, 1830, Balzac ; FEW (7, 723a), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1827 - «Faites une assez grande coulisse à l'un des bords en largeur, à l'envers de l'étoffe, et passez-y avec un passe-lacet la première ganse qui vous tombera sous la main.» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 315-6 (Roret) - M.C.E.
passe-lacet n.m. COUTURE - DDL 16, GR[85], TLF, 1827, Mme Celnart ; FEW (7, 723a), GLLF, Lex.[79], 1842, Mozin ; L, DG (néol.), ø d.
1811 - «Figurez-vous donc que vous entendez chanter d'une petite voix tremblottante : Des cure-oreilles, des passe-lacet, / D' jolis étuis, mesdames, / Achetez-moi quelque chose, s'il vous plaît. Mineur. Des brosses à dents, / Des cure-oreilles / Et des cure-dents. Reprise du majeur. Des cure-oreilles, des passe-lacet, etc.» J.B. GourietPersonnages célèbres dans les rues de Paris, II, 302 (Lerouge) - P.E.
passe-montagne n.m. CHAPELL.  "bonnet tricoté" - FEW (7, 723a), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1868, Le Charivari ; Ls, 1871, Journ. offic.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1859 - «Il [un Samoïède] est vêtu d'un sac de peau, le poil au dedans, auquel s'adapte un capuchon découpant la place du masque comme ces bonnets tricotés qu'on appelle passe-montagnes [...]» Th. Gautier, Esquisses de voy., Saint-Pétersbourg, XI, L'Hiver, in Le Moniteur universel, 9 avr., 405a-bpré-orig. de Voy. en Russie - M.C.E.
passe-pierre n.m. BOT. - TLF, av. 1615, Habert ; FEW (7, 723b), PR[67], ND2, 1723, Savary des Bruslons ; L, DG, ø d.
*1664 - «Passe-pierre, le cent pesant paiera quinze sols.» Tarif gen. des droits des sorties et entrées du royaume, 86 (Paris) - M.H.
passe-Robespierre n.m. plais.  HIST. RÉVOL. - TLF, 1793-94, Desmoulins (même texte).
1794 - «Mais toi, mon cher Barère ! [...] toi, que tu deviennes tout à coup un passe-Robespierre, et que je sois par toi colaphisé si sec !» DesmoulinsLe Vieux Cordelier, janv., n° V, 150 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
passe-tous-grains n.m. OENOL. - FEW (7, 724b), GLLF, ND3, 1816, Julien ; TLF, ø d.
• passe-tout-grain
 - FEW, 1874, Lar. ; GLLF, 1875, Lar. ; Ls, TLF, ø d.
1859 - «1er passe-tout-grain Encycl. pratique de l'agriculteur, I, col. 498 (Didot) - P.E.
passe-tout (filtre -) loc. nom. m. AUDIOV.  "acoust." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.filtre : TLF, 1933-52 ; GLLF, 20e ; R, Lex.[79], PR[82], ø d
1956 - «[...] all-pass network ac/cin A network designed to introduce phase shift or delay without introducing appreciable attenuation at any frequency. filtre m passe-tout [...]» W.E. ClasonDict. de cin., son et mus., 27 (Dunod) - TGLF
passe-vues n.m. OPT. - TLF, cit. Graffigny, 1923 (même texte) ; Rs (néol.), ø d.
v. 1923 - « "Dans la lanterne à projections dite 'canon' le cône porte-objectif, est raccordé, après la coulisse passe-vues, à une partie cylindrique contenant une lampe électrique.»H. de GraffignyCours de cinématographie, 15 - IGLF.
*1966 - «Projecteur semi-automatique : manipulation du passe-vues et de la mise au point manuelle.» Paris-Match, Publicité, 17 sept. - Gilbert.
passer : ça passe loc. phrast. ALP.  "franchir un passage difficile dans un itinéraire d'ascension" - RSp. (s.v. passer), 1954, Azéma ; absent TLF.
1933 - « - Ca doit passer ! Deux endroits seront très difficiles : la pente, du glacier de base à la barre inférieure du Z [...] Nous admettons qu'il faudra douze heures pour passer... si vraiment 'Ca passe' !» La Montagne, numéro 254, déc., 364 - C.T.
1946 - «Le fauve [...] regarde l'infecte morceau trop indigeste pour moi et dit simplement 'Ca passe'.» Alpinisme, sept., 58 - C.T.
sentir par où ça passe loc. verb. non conv.  US. ALIM.  "pour une boisson" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «M. Tournemine, (après avoir bu). Ah ! vive ça, tout du moins, ça vous gratte tout en douceur ; on sent par où ça passe. Hem...» [Buée]De par la mère Duchesne, 12 (s.l.n.d.) - P.E.
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
1657 - «Ainsi dans Aeschyle tout se passe comme si veritablement Agamemnon estoit poignardé.» Abbé d'AubignacLa Pratique du théâtre, 36 (Alger, J. Carbonel, 1927) - FRANTEXT
tout se passe comme si loc. phrast. PHRASÉOL. "dans le discours didactique ou scientifique" - GR[85], cit. Bergson, 1907 ; TLF, cit. Saint-Exupéry, 1939.
Aux 19e et 20e :
1863 - «Eh bien ! en présence de tant d'exemples divers, d'une signification si éclatante, ne nous sera-t-il pas permis de dire, comme font les savans dans des circonstances semblables, que tout se passe comme si la cause, quelle qu'elle soit, qui a fait les organes dans l'être vivant avait eu devant les yeux l'effet particulier que chacun d'eux devait produire, et l'effet commun qu'ils devaient produire tous ensemble, en d'autres termes que cette cause a eu un plan et s'est proposé un but ? Ce but, prévu et déterminé à l'avance, est ce que l'on appelle une cause finale.» P. Janet, in R. des deux mondes, t.48, 1er déc., 558 - M.C.
1899 - «Bien qu'il soit impossible et quelque peu oiseux de chercher à se représenter tous les détails du mécanisme, on peut dire que tout se passe comme si les courants de déplacement avaient pour effet de bander une multitude de petits ressorts.» H. PoincaréLa Théorie de Maxwell, 16 (Carré et Naud) - FRANTEXT