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bien-parlant adj. EXPRESS. "qui parle correctement" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Considérée du point de vue normatif, la transposition discursive choque en général comme une incorrection des plus grossières. Les gens bien parlants ont de la peine à admettre ce double rôle accordé simultanément à un seul et même signe.» H. Frei, La Grammaire des fautes, 231 (Geuthner) - J.S.
co-parlant n.m. EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «A l'ordre : Espèce d'interjection admonitive [...]. Elle sert encore à rappeler l'attention de l'auditoire, lorsque les co-parlants sont en trop grand nombre et obstruent les rayons auditifs de la salle.» Mr de L'Epithète, Dict. national et anecdotique , (s.v. à l'ordre) (Paris) - LTP
parlant adj. SPECT. "agrémenté de paroles" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1665 - «[Après le ballet Vénus céleste] Une Mascarade galante, / Ou, du moins, comique et parlante, / Dont le sujet vrayment folet, / Ne plaît guéres moins qu'un Balet / [...] Pour la derniére fois se danse. / J'ai sceu d'un Amy cordial / Qu'il n'est rien de plus jovial [...]» J. Loret, La Muze hist., 14 févr., t.IV-1, 311 (Daffis, 1878) - J.S.
parlant n.m. LING. "celui qui parle" - TLF, GR[85], cit. Paulhan, 1941.
1858 - «Tout le chemin que le langage a parcouru depuis le son émis par les premiers parlants jusqu'à l'idiome le plus parfait est tracé [d'après Steinthal] par les lois de la psychologie, bien plus que par les règles de la logique.» E. Renan, De l'Origine du langage, Préf., 36 (2e éd., M. Lévy) - J.S.
Cf. sujet parlant
parlant adj. ÊTRE "très expressif" - FEW (7, 607b), GLLF, DHR, 1654, D'Ablancourt ; TLF, cit. Genevoix, 1925.
1542 - «Je pense au bien, dont quelcque aultre est saisie, / Quand d'ung despit solitaire et deserte / A elle vient une langue diserte, / Ung oeil parlant, une grace asseurante, / Qui par raison ou vraye ou apparente / Heureusement touts les soupsons destruict.» A. Héroet, Oeuvres poétiques, 24 (Droz) - P.E.
révérence (parlant par -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - TLF, 1579, Larivey ; FEW (10, 354b), GLLF, 1636, Monet ; L, cit. Molière ; DG, R, ø d.
*1612 - «[...] nous trouuasmes vne autre bande, qui crioient comme aueugles qui ont perdu leur baston il y auoit le bon Hyppocrate, et le roupieux de Galien Rhetoré, le stercophague Amathus, le marmiteux AEtius, le fouille-merde AEginete, parlant par reuerence, le pescheur Rondelet, le Iobelin du Laurens, et mille autres veaux fraisez qui soustenoient que la medecine meritoit le non d'art [...]» La Responce de Guérin à Me Guillaume, 20 (Milot) - P.E.
*1633 - «[...] mon cheual [...] se laissa tomber, et moy quant et quant, non pas par terre, mais, parlant par reuerence, dans vn priué effondré qui se rencontra-là par malheur.» La Geneste, trad. : Quevedo, L'Avanturier Buscon, 21 (Billaine) - P.E.
révérence (parlant par -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "sauf votre respect" - TLF, 1579, Larivey ; DDL 19, 1612 [repris in GR] ; FEW (10, 354b), GLLF, 1636, Monet ; L, cit. Mol.
• pour parler par révérence - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1623 - «[...] desjà l'on me mettoit au nombre de ceux que l'on nomme des pestes, et je courois la nuit dans la Cour avec le nerf de boeuf dans mes chausses pour assaillir ceux qui alloient aux lieux pour parler par reverence.» Sorel, Hist. comique de Francion, 173 (Garnier-Flammarion) - P.E.
sujet parlant loc. nom. m. LING. - TLF, 1916, Saussure ; GLLF, 1933, Marouzeau ; GR[85], cit. Le Bidois, 1935.
• personne parlante n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Le présent objectif, c.-à-d. le moment de l'acte de la prédication, ne coïncide pas nécessairement avec la situation subjective de la personne parlante [...]» S. Karcevski, Système du verbe russe, 147 (Prague, Impr. Legiografie) - J.S.
écriturement parlant loc. adv. LITT.
Corr.TLF (1896, Verlaine ; même texte) 1890 - «Génie incontestable, éclatant fréquemment surtout vers le milieu de l'oeuvre, des pages comme Gastibelza [...] comme Olympio, prodigieux, prestigieux d'orgueil, comme l'Expiation (bien qu'inférieure écriturement parlant au Feu du ciel) [...]» Verlaine, A propos d'un livre de Victor Hugo, in Verlaine, Oeuvres en prose complètes, 731 (Pléiade, 1972) - J.S.
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