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aide-paquet n.m. MANUT. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1978 - «Lam reçoit une réponse de l'ANPE. On lui propose enfin un emploi. Aide-paquet aux Blanchisseries de la Seine. Aide-paquet ? Il se fait expliquer par une personne du centre cette profession dont il n'a jamais entendu parler. [...] Le temps d'enfiler un bleu et de charger le camion et c'est, avec un chauffeur, la tournée des hôtels, foyers, cantines, bureaux de la région parisienne. Alors commence le calvaire ! Monter des dizaines et des dizaines d'étages à pied avec 80 kilos sur les épaules. Même poids de linge sale pour redescendre, quand les patrons refusent qu'il fasse rouler les ballots dans l'escalier [...] Sambou, un jeune malien aide-paquet, lui aussi, vient d'obtenir un studio dans un foyer de la Sonacotra. Il lui céderait volontiers sa chambre si la logeuse accepte.» J. Luguern, nouvelle inédite, in Association d'amitié franco-vietnamienne, Bull. d'information et de documentation, numéro 25-26, oct., 25 - J.Hé.
aérostat-poste n.m. AÉROST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1870 - «J'ai dû décliner toute participation dans le service des aérostats-poste et dans la compagnie d'aérostiers que j'avais eu l'honneur de créer [...]» Nadar, let., 30 oct., in Prinet et Dilasser, Nadar, 184 (A. Colin) - P.E.
ballon poste, ballon-poste n.m. AÉROST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1859 - «à l'avénement de l'aérostation dirigée, avénement auquel nous nous obstinons à croire, [...] quand, en passant au-dessus de Longjumeau, le ballon-poste de Paris contiendra quelque lettré savant [...]» Berlioz, Les Grotesques de la musique, 203-4 (M. Lévy) - P.E.
1870 - «Si on profitait du passage du ballon-poste pour surprendre l'ennemi ?» Le Charivari, Légende d'un dessin de Cham, 11 oct - P.E.
1870 - «Demain, on lance, place de la Concorde, un ballon poste qui s'appelle le Victor Hugo.» Hugo, Carnets intimes 1870-1871, 17 oct., 56 (Gallimard) - P.E.
bureau (de poste) loc. nom. m. POSTES - TLF, 1690, Fur. ; GLLF, 17e ; L, DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1627 - «Quand vous me voudrez faire l'honneur de me commander quelque chose, je vous prie d'envoyer voz lettres au bureau de la poste affin que je les reçoive dans le jour ou le lendemain [...]» Peiresc, Let., VII, 237 (Impr. nat.) - P.E.
1651 - «Ordonne en outre, qu'il sera fait un tarif desdites taxes, lequel et le présent arrêt sera lu et publié en tous les sièges du ressort de ladite cour, et affiché en tous les bureaux desdites postes et messageries, et partout où besoin sera [...]» Arrêt du parlement, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XVII, 239 - P.E.
1653 - «[...] les billets, lettres et mémoires que l'on est obligé d'écrire à tous momens et à toutes rencontres et de les porter dans une boutique ou bureau qui sera dans la cour du palais pour y être délivrés par ordre de quartiers et rendus par lesdits commis sur-le-champ diligemment et fidellement à leur adresse [...]» Edit établissant la petite poste à Paris, in Recueil gén. des anciennes lois fr., 307-8 - P.E.
chaise de poste loc. nom. f. TRANSP. "véhicule" - FEW (2, 507b), 1723, Savary des Bruslons ; TLF, cit. Vallès, 1865 ; L, DG, PR[73], GLLF, ø d.
1689 - «[...] des chaises de poste faites en perfection [...]» Mme de Sévigné, Let., à Moulceau , 2 mars, III, 369 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
coche (notre paquet n'est plus au -) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Ils ont sauvé le roi ! que las les foute. Voilà un parjure bien débarbouillé ! en vérité, on nous prend pour des hauts la queue, des iroquois. Ah, mâtins ! notre paquet n'est plus au coche, et vous ne nous en foutrés pas.» Apostrophe furieuse du père Duchêne, in [Fouilhoux], Je suis le véritable père Duchêne, ci-devant rue du vieux colombier, 6 - P.E.
courir la poste loc. verb. non conv. EXPRESS. "fig. : parler très vite" - FEW (9, 164b), 1640, Oudin ; TLF, cit. Sand, 1844 ; DELF, ø d.
1606 - «Mais quoy, les premiers mouvemens des hommes ne sont pas en leur puissance ; ils disent souvent beaucoup de choses où leur langue court la poste, et leur esprit ne va que le pas [...]» Les Amoureux brandons de Franciarque et Callixene, 21 (Gay) - P.E.
demi-poste n.f. MÉTROL. "mesure de distance" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
[1826] - «[...] j'eus la constance de ne pas prononcer un mot jusqu'à ce que nous fussions à une demi-poste de Sinigaglia, où je voulais souper et coucher.» Mém. de Jacques Casanova de Seingalt, t.2, ch.1, 26-27 (Leipzig, Brockhaus ; Paris, Ponthieu ; 1826-38) - R.R.
donner dans le paquet loc. verb. non conv. RELAT. "être trompé" - FEW (16, 614a ; - dans un -), v.1790 ; L, ø d ; absent TLF.
*1808 - «LA PALISSE. Un jour, à l'Epée-de-bois, nous jouons une tête de veau, je perds la tête ; huit jours après, pour me la rendre, tu m'offres un dindon ; moi, qui te croyais callé, je donne dans le paquet ; nous voilà à table. Quand il faut passer au comptoir, tu t'esbignes.» Ourry, Les Amours de Braillard, 13 (Cavanagh) - P.E.
lever sous paquet loc. verb. arg. ARG. PRISONS RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - Ansiaume, Arg. du bagne de Brest - Fr. mod., 12, 59.
lâcher le paquet loc. verb. non conv. RELAT. "avouer" - FEW (16, 614a), 1880, Larchey ; TLF, cit. Arnoux, 1955 ; PR[72], ø d.
1878 - «Tout révéler, faire des aveux.»Rigaud, Dict. du jargon parisien - IGLF
*1902 - «[...] et puis Loute possède dans la contrée une si belle réputation qu'on ne la croirait pas même si elle lâchait le paquet [...]»P. Veber, Loute, III, iv - E.S.
mandat-poste n.m. POSTES - FEW (6/I, 154b), GLLF, 1907, Lar. ; TLF, cit. Anouilh, 1938 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1890 - «Toute demande doit être accompagnée d'un chèque ou mandat-poste à l'ordre du Directeur du Journal Amusant [...]» Le Journ. amusant, 22 févr., 8b - G.S.
1901 - «On peut s'inscrire, dès à présent, au Siège social, en versant le montant de la souscription ou par lettre accompagnée d'un mandat-poste [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, mars, 103a - G.S.
paquet n.m. non conv. MESURE "grande quantité, à propos de réalités non matérielles" - R, cit. Taine [1875].
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1873 - « - Ah ! voyez-vous, ce qui m'a fait le plus de mal, c'est d'entendre toutes les horreurs que ce gueux apprenait au petit Muche. Non, vous ne pouvez pas croire ... Il y en avait un gros paquet.» Zola, Le Ventre de Paris, ch. VI, 340 (Charpentier) - M.C.E.
paquet n.m. arg. ARG. SPORTS ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. t. rugby : TLF, 1914, Vie grand air ; GR[85], cit. Prévost [1925] ; E, GLLF, 1938 ; Lex.[79], ø d
1930 - «On peut l'éviter [le passage difficile] en prenant une plaque un peu plus à droite, mais les prises sont moins sûres ; c'est par là que PIAZ hisse les 'paquets'.» La Montagne, numéro 9, mai-juin, 166 - C.T.
paquet adj. non conv. CORPS "gros (d'une personne)" - GR[85], cit. Musset ; L, ø d n.m. : FEW (16, 613b), GLLF, TLF, 1803, Boiste
1810 - «On la trouve laide et paquet, rien que ça ! Elle [la comtesse Potocka] ne fera pas fortune ici.» Ch. de Clary-et-Aldringen, Trois mois à Paris, 39 (Pimodan, 1914) - J.Hé.
1821 - «Enfin je suis une triste femme ; cependant tout le monde me complimente sur ma santé, le fait est que je ne suis pas encore si paquet qu'autrefois et que ma position [intéressante, près des couches] le permet.» Let. d'Augustine Deligny, 26 avr., Arch. Nat., Minutier central des notaires de Paris, étude XX, 869 bis, Mélanges, famille Deligny (Paris) - J.Hé.
paquet n.m. non conv. RELAT. "fig. : mensonge, bobard" - L (donner un - à qqn), ø d ; absent TLF.
1594 - «L'un, voulant estre Evesque, inventoit des mensonges ; / L'autre, pour estre Abbé, des bourdes racontoit. / L'un, pour estre Prieur, preschoit cent mille songes,/ Et de paquets nouveaux un peuple contentoit.» Les Entre-paroles du Manant dé-ligué et du Maheutre, in P. de L'Estoile, Mém.-journ., IV, 302 (Tallandier) - P.E.
1792 - «L'imbécile qui ne sait pas dire deux donne dans le paquet.» Hébert, in G. Walter, Hébert et le Père Duchesne, 373 (Janin) - P.E.
paquet de nerfs loc. nom. m. non conv. PSYCHOL. - GLLF, GR[85] (cit.), av. 1922, Proust ; DELF, Proust ; TLF, cit. L. Daudet, 1936 ; FEW (16, 613b), Lex.[79], ø d.
1910 - «Les professionnels de l'enseignement connaissent tous la difficulté de tenir une classe par un temps d'orage ou à l'approche des vacances et ils n'ignorent pas davantage que les écoliers trop nerveux, les 'paquets de nerfs', sont habituellement insupportables par leur inattention et leur indiscipline, alors que les malingres, les malades, se montrent généralement tristes et taciturnes.» G. Jeanjean, La pédagogie nouvelle, in R. de philosophie, 1, 25-26 - M.C.
paquet de vent loc. nom. m. MÉTÉOROL. "bourrasque de vent" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «[...] pour la première fois depuis vingt-et-un ans, j'ai ramassé "une pelle" avant hier, à bicyclette. Mais là, vous savez, une bûche, un bouchon, tout à fait adéquat à ma position et à ma qualité [...] tout à coup, un "paquet" de vent me saute dessus, me "balance" une seconde, sur le routin étroit, et ... patatras !» L'Auto, 13 mars, 1c - J.Hé.
poste (mettre qqch. à la -) loc. verb. POSTES - TLF, cit. Hugo, 1862 ; GR[85], cit. Mauriac, 1923.
1625 - «Monsieur mon frere, Le sieur Tisati se faict tant attendre que je feray mettre ce pacquet à la poste aujourd'huy si il ne vient bientost.» Peiresc, Let., VI, 227 (Impr. nat.) - P.E.
1732 - «J'ai mis à la Poste sous l'adresse de Mr Des Granges la Critique de Zaïre dont je vous parle dans ma Lettre.» Le Blanc, let., 1er oct., in H. Monod-Cassidy, Un Voyageur-philosophe au XVIIIe siècle, l'abbé Jean-Bernard Le Blanc, 159 (Harvard University Press) - P.E.
1753 - «Je n'ay pas recu ta lettre, ma chere femme, parceque tu ne l'as pas fait mettre assez tost à la poste.» Helvétius, Corresp. gén., I, 303 (University of Toronto Press) - P.E.
poste (solide au -) loc. adj. non conv. SANTÉ "résistant" - GLLF, 1942, Queneau ; GR[85], cit. Queneau, 1943 ; Lex.[79], ø d.
1799 - «Ne vous inquiétez pas, de tems en tems, dans mes numéros, je vous en fouterai [des chansons] qui ne seront pas moisies. Et vous verrez qu'en tous lieux et dans toutes circonstances, le père Duchêne est toujours solide au poste.» [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 2], 8 - P.E.
1799 - «[...] ha çà, écoutes mon brave [Barras], réponds un peu aux questions que je vas te faire, parce qu'enfin j'attends de toi des rensenseignemens [sic], et je veux savoir si tu es bien solide au poste.» La Grande visite du père Duchêne à Barras, in [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 3], 3 - P.E.
1804 - «RICCO, chancelant un peu. Me regardes-tu comme un particulier solide au poste ! FRANÇOIS. Oui, oui. RICCO. Vrai ? touche-là.» Aude, Le Nouv. Ricco, 5 (Barba) - P.E.
1806 - «NIGAUDINOS. Je suis là, solide au poste, comme une borne...» Ribié et Martainville, Le Pied de mouton, 26 (Huet Masson) - P.E.
Corr.FEW (12, 59b ; note 62), TLF (1808, D'Hautel)
1807 - «Il est ferme, il est solide au poste. Pour, il est capable de se défendre, il est fort et vigoureux, il peut faire face à tout.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 256 (Slatkine) - P.E.
poste (solide au -) loc. adj. non conv. SANTÉ "résistant" - GLLF, 1942, Queneau ; GR[85], cit. Queneau, 1943 ; Lex.[79], ø d. 1808, D'Hautel, dans FEW (12, 59b ; note 62) et TLF, est erronné
• tranquille au poste - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1799 - «[...] j' vais faire un tintamare au conseil ; mais je dis, nom d'un sabot, un tintamare dans le bon genre ! C'est que, sans me vanter, de ce côté-là, je suis ben tranquille au poste.» [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 2], 3 - P.E.
poste (solide au -) loc. adj. non conv. SANTÉ "résistant" - GLLF, 1942, Queneau ; GR[85], cit. Queneau, 1943 ; Lex.[79], ø d. 1808, D'Hautel, dans FEW (12, 59b ; note 62) et TLF, est erronné
• ferme au poste - absent TLF
Corr.FEW (9, 165b), GLLF (1808, D'Hautel)
1807 - «Il est ferme, il est solide au poste. Pour, il est capable de se défendre, il est fort et vigoureux, il peut faire face à tout.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 256 (Slatkine) - P.E.
poste de secours loc. nom. m. ADMIN. - FEW (12, 383b), 1907, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1890 - «Dans cette même année 1877, le préfet de police Voisin fit échelonner le long des berges de la Seine seize postes de secours aux noyés, pavillons en bois munis de tous les appareils reconnus efficaces.»J. Arnould, in J. Rochard, Encyclopédie d'hygiène, III, 142 - C.H.
poste restante loc. nom. f. POSTES - FEW (9, 164b), GLLF, ND3, 1798, Acad. ; L, DG, PR[73], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1793 - «Je pars demain à midi. Je vous écris mardi de Lausanne et, le même jour, vous m'écrirez à Lausanne, poste restante. En vous y prenant de bonne heure, je la recevrai. Jeudi, vous serez ici avant six heures.» Mme de Staël, Corresp. gén., II, 524 (Pauvert) - P.E.
poste restante (adresser qqch. -) loc. verb. POSTES - GLLF (- une lettre), TLF, ø d. poste restante, n.f. : DDL 12, GR[85], TLF, 1793, Mme de Staël ; FEW (9, 164b), GLLF, Lex.[79], 1798, Acad. ; L, DG, ø d.
1789 - «Je part pour Rome, comme je vous ai écris dans ma dernière lettre, vous m'adreserez vos reponse, poste restente a Rome, pour votre corespondent de se pays la.» Théroigne de Méricourt, let., in E. de Goncourt, Portraits intimes du dix-huitième siècle, 371 (Charpentier) - P.E.
poste à billes loc. nom. m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Poste n.m. [...] Ch. de f. [...] Poste à billes, poste d'aiguillage commandant un faisceau de triage, à manoeuvre électrique, dans lequel les wagons sont représentés par des billes, qui établissent, sous le contrôle de relais d'occupation de zones, les contacts nécessaires à la manoeuvre des aiguilles.» Grand Lar. encycl. - TGLF
1964 - «Le poste de débranchement appelé communément 'poste à billes', permet la manoeuvre automatique des aiguilles à l'aide d'un combinateur.» La Vie du rail, 17 mai, 5 - R.H.
solide au poste loc. adj. SPORTS "régulier" - TLF, 1913, L'Auto.
1913 - L'Auto, 6 juill. - Lapaille, 49.
*1919 - Vélo-Sport, 27 juill. - Lapaille, 49.
train-poste n.m. CH. DE FER - FEW (9, 164a), 1869 ; GLLF, TLF, 1872, Littré ; GR[85], ø d.
1864 - «Supposons que le chef de la gare de Blesme attende, pour expédier un train-poste vers Chaumont, l'arrivée d'un train de marchandises en retard qui doit venir de ce point par la voie unique : il appelle d'abord le stationnaire de Chaumont à l'aide d'une sonnerie électrique dont le bruit avertit l'appelé, fût-il à l'extrémité de sa gare.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.51, 15 juin, 953 - M.C.
wagon-poste n.m. CH. DE FER - FEW (18, 131a), 1846, Bonnaffé ; ND4, PR[77], 1856 ; TLF, cit. Pradelle, 1903.
1846 - Le Musée des familles - G.S.
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