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activité psychique loc. nom. f. PSYCHOL. - GR[85], cit. Claparède ; TLF, ø d.
1898 - «Les états qui sont aliénés du moi le sont en raison, non de leur nature spécifique, mais de cette circonstance accidentelle qu'ils proviennent d'un fonctionnement automatique de l'activité psychique [...]» L. Dugas, in R. philosophique, XLV, 507 - M.C.
1905 - «Certains auteurs, Pierre Janet, Joffroy et d'autres veulent que ces deux modalités de l'activité psychique soient des degrés divers de la fonction des mêmes centres.» Dr J. Grasset, in R. des deux mondes, t.26, 323 - M.C.
affaiblissement psychique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], ø d.
1902 - «Le caractère d'un malade était-il triste, exalté ou hostile et devient-il variable, indifférent ou apathique, c'est un signe d'affaiblissement psychique, bien que le contraire puisse exister, notamment chez les mélancoliques qui présentent souvent dans leur marche à la démence une Stéréotypisation de la tristesse Th. Taty, c.r., in Annales médico-psychol., I, 330 - M.C.
allo-psychique adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Moor [1966].
1904 - «La personnalité est constituée par la synthèse des perceptions provenant d'une part du milieu ambiant, d'autre part de l'organisme lui-même. Le facteur somato-psychique plus ancien phylogéniquement et ontogéniquement que le facteur allo-psychique est, de ce fait, moins conscient à l'état normal [...]» Dr R. Mignot, c.r. : D. de Buch, in Journ. de psychol., 1ère année, 589 - M.C.
altération psychique loc. nom. f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. altération du moi : TLF, cit. Laplanche, 1967 ; GR[85], ø d.
1921 - «[...] en soumettant la malade à l'hypnose et en la faisant remonter, d'association en association, jusqu'à la source des paroles, absurdes et incohérentes en apparence, qu'elle prononçait pendant ses états d''absence', de confusion et d'altération psychique S. Jankélévitch, in FreudIntrod. à la psychanalyse, Préf., 13 (Payot, 1947) - M.C.
1923 - «On avait remarqué que dans ses états d'absence, d'altération psychique avec confusion, la malade avait l'habitude de murmurer quelques mots qui semblaient se rapporter à des préoccupations intimes.» Y. Le Lai, trad. : FreudCinq leçons sur la psychanalyse, 39-40 (Payot) - M.C.
automatisme psychique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «Les états qui sont aliénés du moi le sont en raison, non de leur nature spécifique, mais de cette circonstance accidentelle qu'ils proviennent d'un fonctionnement automatique de l'activité psychique, et l'automatisme psychique est lui-même une forme de l'apathie, de la torpeur et de l'atonie morale [...]» L. Dugas, Un cas de dépersonnalisation, in R. philosophique, XLV, 507 - M.C.
1904 - «[...] toutes [les dissociations psychiques] peuvent, en effet, offrir l'automatisme psychique comme phénomène accessoire au même titre que l'hallucination ordinaire plus ou moins caractérisée.» Drs Marie et Viollet, Spiritisme et folie, in Journ. de psychol., 1ère année, 351 - M.C.
cellule psychique loc. nom. f. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Ajoutons à cette énumération la cérébro-cellulite, appellation nouvelle pour désigner une maladie cérébrale caractérisée par la lésion primitive et unique de la cellule psychique et nous aurons nommé toutes les maladies cérébrales qui s'accompagnent souvent de troubles mentaux ou nous aurons désigné les maladies cérébrales que l'on rencontre plutôt à l'autopsie des aliénés.» L. Marchand, in R. de psychiatrie, 10e année, 134-5 - M.C.
choc psychique loc. nom. m. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Ce mécanisme [scotomisation-compensation], bien connu chez l'adulte qui veut se distraire pour oublier un choc psychique pénible, a des conséquences funestes quand il a lieu chez un enfant [...]» R. Laforgue, Schizophrénie et schizonoïa, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 13 (1927) - M.C.
contagion psychique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Lorsqu'une jeune élève de pensionnat reçoit de celui qu'elle aime en secret une lettre qui éveille sa jalousie et à laquelle elle réagit par une crise d'hystérie, quelques-unes de ses amies, au courant du fait, subiront, pour ainsi dire, la contagion psychique et auront une crise à leur tour.» S. Jankélévitch, trad. : FreudPsychologie collective et analyse du moi, 60 (Payot) - M.C.
cérébro-psychique adj. PSYCHOPHYSIOL. - GR[85], ø d. ; absent TLF ; in Méd. biol. [1970].
1923 - «Si l'on consent à conserver au mot démence son usuelle signification psychiatrique, il doit être réservé à la dévastation cérébro-psychique, diffuse ou en foyers.» G. Revault d'Allonnes, La polyphrénie, in Annales médico-psychol., II, 241 - M.C.
cérébropathie psychique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. ; in Méd. biol. [1970].
1900 - «Psycho-névrose dont le cerveau peut être [...] atteint de cérébropathie psychique (?) (Paralysie générale modifiée) [...]» Ed. Toulouse, Classification des maladies mentales, in R. de psychiatrie, févr., numéro 2, 41 - M.C.
dislocation psychique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «Les prodromes [de la polyphrénie] consistent en un début de dislocation psychique, sans rétorsion caractérisée [...]» G. Revault d'Allonnes, La polyphrénie, in Annales médico-psychol., II, 232 ; cf. 231, 427 - M.C.
1926 - «L'insuffisance de cette notion [automatisme], appliquée à l'étude de l'hallucination, est de porter sur ce qui est secondaire, sur les autonomies anticipées ; elle doit être mise au rebut et remplacée par la notion de dislocation psychique, laquelle a l'avantage d'embrasser l'ensemble de la situation pathologique. La dislocation psychique est la rupture de la synthèse normale, avec persistance et avec reconstitution de synthèses parcellaires anormales.» G. Revault d'Allonnes, L'hallucination, in Annales médico-psychol., I, 54 - M.C.
disloquement psychique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «Elles [les psychoses hallucinatoires à prédominance verbale] conduisent fréquemment à un état chronique de disloquement psychique confirmé, qui ne doit pas être confondu avec ce que l'on est habitué à appeler démence [...]. Mais la psychose fractionnante, quand elle est suffisamment intense, invétérée, réalise un état chronique de disloquement psychique, qui ressemble superficiellement à la démence et que, pour cette raison, l'on pourrait appeler pseudo-démence.» G. Revault d'Allonnes, La polyphrénie, in Annales médico-psychol., II, 230 et 242 - M.C.
disloqué psychique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «Une physionomie frappante des disloqués psychiques est ce que l'on peut appeler l'abasourdissement. Absorbés par des conversations hallucinatoires, ils n'ont pas loisir de nous accorder audience. [...] Une autre physionomie encore des disloqués psychiques [dans la polyphrénie] est celle de la mécanisation, mot que nous empruntons au vocabulaire des malades. C'est la transformation d'une personne en une mécanique, en un pantin dont les ficelles sont aux mains des invisibles. Le mécanisé n'ose plus rien entreprendre de lui-même, parce qu'il sait, par expérience, que cela va tourner mal." » G. Revault d'Allonnes, La polyphrénie, in Annales médico-psychol., II, 234 et 235 sqq. - M.C.
1926 - «Par toutes sortes d'artifices concrétisants, les fausses réceptions du disloqué psychique deviennent proprement hallucinations. Mais ce complément est inconstant et accessoire. L'essentiel est la dislocation psychique, le refoulement du moi résiduel, l'attribution à autrui de ce qui lui provient des dissidences.» G. Revault d'Allonnes, L'hallucination, in Annales médico-psychol., I, 52 - M.C.
dissociation psychique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - TLF, ø d.
1900 - «Deux observations de confusion mentale hors de contestation au point de vue clinique et où l'infection septique [sic] est évidente : dans l'un, il y a, en plus, affection cardiaque. Dans le second cas, le délire a débuté d'emblée par la dissociation psychique [...]» R. de psychiatrie, nov., numéro 11, 338 - M.C.
1904 - «Enfin, les dissociations psychiques aboutissant à l'automatisme graphique plus ou moins semblable à celui des médiums et comme telles attribuées au spiritisme par les malades, peuvent s'observer à titre d'épisode chez toutes les autres catégories d'aliénés [...]» Drs Marie et Viollet, Spiritisme et folie, in Journ. de psychol., 1ère année, 351 - M.C.
1914 - «Pour Bleuler, la schizophrénie n'est pas une démence, au sens d'abêtissement de l'intelligence (Verblodung). C'est une sorte de dissociation psychique, susceptible, sinon de guérison parfaite, au moins de rémissions très accentuées, même après une longue durée de la maladie.» A. Hesnard, Les théories psychologiques et métapsychiatriques de la démence précoce, in Journ. de psychol., 11e année, 55-56 - M.C.
1916 - «[...] nous avons employé, pour désigner les symptômes mentaux qu'elle [la malade] présente, l'expression 'dissociation psychique' afin d'éviter le terme de démence précoce chez un sujet de trente-neuf ans, et qui n'est pas dément au sens que nous donnons habituellement en France à ce mot.» Lwoff et R. Targowla, Dissociation psychique et échopraxie, Soc. médico-psychol., 29 mai, in Annales médico-psychol., 483 - M.C.
1923 - «[...] notre conception diffère de celle de Janet. Pour nous la dissociation psychique ne vient pas d'une inaptitude innée de l'appareil mental à la synthèse ; nous l'expliquons dynamiquement par le conflit de deux forces psychiques, nous voyons en elle le résultat d'une révolte active des deux constellations psychiques, le conscient et l'inconscient, l'une contre l'autre.» Y. Le Lai, trad. : FreudCinq leçons sur la psychanalyse, 59 (Payot) - M.C.
dépression psychique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «[...] la conviction qu'on ne pourra ni guérir, ni même soulager tant de misères, et qu'on n'aura pour toute récompense de ses efforts que l'ingratitude, non seulement de l'aliéné, mais de sa famille, et même un public ; - tout cela ne doit-il pas à la longue déterminer une profonde dépression psychique J. Christian, in Annales médico-psychol., I, 208 - M.C.
désappropriation psychique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «La polyphrénie est donc un fractionnement de l'individualité en une personnalité résiduelle et une pluralité de personnalités parasites plus ou moins nettement façonnées. On peut distinguer quatre stades de la désappropriation psychique, ou, si l'on préfère cette expression, de l'extériorisation de la vie intérieure : l'éjection, l'extorsion, la rétorsion, l'hallucination verbale.» G. Revault d'Allonnes, La polyphrénie, in Annales médico-psychol., II, 237 - M.C.
déséquilibration psychique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «La vanité, la cupidité, la malignité, etc., représentent des tares constitutionnelles du caractère symptomatique de la déséquilibration psychique [...]» E. Dupré, in L'Encéphale, II, nov., numéro 11, 613 - M.C.
1910 - «Que l'hyperémotivité constitutionnelle soit un mode de déséquilibration psychique, cela n'est pas contestable.» M. Régis, Soc. de neurol. et de psychiatrie, 13 janv., in L'Encéphale, I, 479 - M.C.
1911 - «On peut admettre qu'il existe chez notre malade un état d'éréthisme sensoriel permanent, lié à une modalité particulière de la déséquilibration psychique. Cette hallucinabilité spéciale, expression de la déséquilibration sensorielle, s'est traduite ainsi par l'apparition précoce et l'existence unique, pendant plus de deux mois, des hallucinations, au début d'une psychose, au cours de laquelle des troubles sensoriels jouent un rôle bien plus important que les interprétations.» Dupré et Collin, Psychose hallucinatoire chronique à début purement sensoriel, Soc. de psychiatrie, 15 juin, in L'Encéphale, numéro 8, août, 161 - M.C.
endo-psychique adj. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - « Court résumé de la différenciation endo-psychique freudienne. A. - Le ça. (Inconscient propre.) Il correspond à l'organisation psychoïde la plus primitive, laquelle persiste et oeuvre chez les névrosés d'une façon exagérée. Il est le représentant ou le réservoir des pulsions c'est-à-dire des proto-tendances primitives héréditaires.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 26 (1927) - M.C.
hallucination psychique auditivo-graphique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Dans une troisième phase elle [la malade] entend intérieurement et sa main fait les mouvements de l'écriture, sans toutefois écrire [...] Ce phénomène est rigoureusement comparable à celui de l'hallucination psychique auditivo-motrice (orale) et mérite le nom d'hallucination psychique auditivo-graphique A. Ceillier, Les influencés, Syndromes et psychoses d'influence, in L'Encéphale, mars, 160 - M.C.
hallucination psychique auditivo-motrice loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Dans une troisième phase elle [la malade] entend intérieurement et sa main fait les mouvements de l'écriture, sans toutefois écrire [...] Ce phénomène est rigoureusement comparable à celui de l'hallucination psychique auditivo-motrice (orale) et mérite le nom d'hallucination psychique auditivo-graphique A. Ceillier, Les influencés, Syndromes et psychoses d'influence, in L'Encéphale, mars, 160 - M.C.
hérodisation psychique loc. nom. f. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Voulant à tout prix éviter les faits de conscience à caractère sensuel, elle [la malade] ne trouva pas de moyen plus radical que celui de supprimer toutes les sensations. C'est le procédé du roi Hérode, qui, pour se débarrasser plus sûrement de l'enfant Jésus, fait massacrer tous les nouveaux-nés de Bethléhem. Beaucoup de troubles hystériques peuvent être attribués à ce que je me permettrai d'appeler une hérodisation psychique L. Schnyder, Le cas de Renata, contribution à l'étude de l'hystérie, in Arch. de psychol., t.12, 260 - M.C.
musculo-psychique adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Aussi M. Joffroy a-t-il constitué ces maladies dans lesquelles s'allient les troubles moteurs et les troubles mentaux, auxquels nous ajouterons les troubles sensitifs et trophiques, en un groupe naturel, le groupe des maladies musculo-psychiques d'origine conceptionnelle ou héréditaire, les myopsychies Dr L. Lagriffe, Les fugues et le vagabondage, in Annales médico-psychol., I, 417 - M.C.
néoproductivité (psychique morbide) n.f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «La néoproductivité hystérique est une néoproductivité affective mais à forme corporelle et expressionnelle. Au lieu de consister dans la vibration endogène de l'appareil psycho-sympathique émotionnel, comme la néoproductivité anxieuse, elle consiste dans une poussée affective endogène de qualité inférieure, qui trouve à s'insinuer tout entière dans l'appareil affectif et corporel d'expression.» A. Hesnard, La néoproductivité psychique morbide, in Journ. de psychol., 20e année, 124-5 - M.C.
organico-psychique adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «On admet généralement que ces facteurs sont des causes extra-sociales d'ordre organico-psychique (folie, alcoolisme, penchant normal, héréditaire et ethnique, au suicide ; instinct d'imitation) [...]» P. Fauconnet, c.r. : E. Durkheim, in R. philosophique, XLV, 422 - M.C.
organo-psychique adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «Schüle, dont la classification présente des analogies avec celle de Krafft-Ebing, divise les psychoses selon qu'elles surviennent chez l'individu à développement organo-psychique complet. (Psycho-névrose dont le cerveau peut être valide (manie et mélancolie), invalide (manie grave, délire systématisé, démence primitive, folie névrosique) [...] ou chez l'individu à développement organo-psychique incomplet (folie héréditaire, délire systématisé originel, idiotie).» Ed. Toulouse, Classification des maladies mentales, in R. de psychiatrie, févr., numéro 2, 41 - M.C.
1918 - «Pour les syndromes nerveux ou mentaux immédiats ou précoces (shocks du blessé, shock commotionnel, confusion mentale, états asthéniques et états anxieux aigus), très souvent une émotivité préalable ou une déficience organo-psychique P. Voivenel, Sur la peur morbide acquise, Soc. médico-psychol., 28 janv., in Annales médico-psychol., I, 286 - M.C.
1923 - In titre : M. Mignard, Sur l'automatisation mentale dans les états d'aliénation, L'emprise organo-psychique, Soc. de psychol., 8 juin, in Journ. de psychol., 20e année, 66 - M.C.
paléo-capitalisme n.m. ÉCON. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «[...] dans l'ensemble, la misère diminuait, le pays se développait et créait de la richesse. Le paysan et l'ouvrier français, allemand ou italien mangeaient mieux qu'il y a cinquante ans, ils souffraient moins du froid : ce 'paléo-capitalisme' avait supprimé les [...] famines.» R. des deux mondes, 1er juin, 551 - M.C.
paléo-grécisant n.m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «[...] les romanistes se préoccupent moins que les latinistes de l'osco-ombrien, et les néo-grécisants moins de l'indo-iranien que les paléo-grécisants J. Bloch, A. Cuny et A. Ernout, trad. : K. BrugmannAbrégé de grammaire comparée, 271 (Klincksieck) - J.S.
physico-psychique adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «Toute recherche psychologique conduit à un fait social et toute recherche sociologique à un fait psychique. Bref, en droit, la recherche génétique doit débuter par la distinction de trois sortes de facteurs, les facteurs présociaux (biologiques, physico-psychiques élémentaires), les facteurs extra-sociaux (physiques, climatologiques), les facteurs sociaux [...]» G. Richard, in R. philosophique, XLV, 209 - M.C.
1913 - «Jeliffe est d'avis que l'hystérie n'est pas une affection liée à un processus spécial ; il la considère plutôt comme un ensemble, chez un individu, de réponses psychiques à des facteurs physico-psychiques et dérivant d'un arrêt du développement de la mentalité.» E. Cornu, c.r. : Dr Smith Ely Jeliffe, in Annales médico-psychol., I, 95 - M.C.
physio-psychique adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Le langage, qui est une des manifestations psychiques les plus élevées, s'accomplit à travers un processus physio-psychique très compliqué et à l'aide de plusieurs éléments déterminants, dont les altérations donnent lieu aux différents troubles du langage.» M. Rossi, L'influence de l'inhibition sur le langage, in Annales médico-psychol., I, 463 - M.C.
processus psychique loc. nom. m. PSYCHOL. - TLF, ø d ; in Lexique Sexologie [1970].
*1904 - «S. [Soukhanoff] résume d'ailleurs ses opinions dans les conclusions suivantes : 1. Il existe différents processus psychiques obsessifs, à savoir : représentations obsessives, idées obsessives, peurs obsessives, mouvements obsessifs, entraînements obsessifs, etc. ; tous ces processus psychiques peuvent servir d'expression, de la constitution idéo-obsessive Dr P. Roy, c.r. : Soukhanoff, in Journ. de psychol., 1ère année, 93 - M.C.
*1905 - «On sait le rôle que Freud fait jouer aux processus subconscients comme générateurs des phénomènes morbides [...] Cet auteur cherche à montrer, dans le présent travail [Zur Psychopathologie des Alltagslebens, 1904], où se révèlent toutes ses qualités de brillant analyste, qu'une foule de phénomènes psychologiques (oublis, méprises, etc.) de la vie journalière, que l'on ne s'est jamais donné la peine d'expliquer parce qu'on les attribue au hasard, sont motivés, en réalité, par l'action 'de processus psychiques refoulés (abgedrankt) [sic] de la conscience, mais qui n'ont pas perdu pour cela toute aptitude à se manifester'.» E. Claparède, c.r. : Freud, in Arch. de psychol., t.5, 180 - M.C.
*1907 - «à son avis [L. Schnyder] la crise, au même titre que les autres troubles en question, constitue la manifestation de processus psychiques anormaux auxquels on peut sans inconvénient appliquer la dénomination d'hystériques. Ils peuvent apparaître à titre épisodique chez certains individus ; ils sont souvent assez étendus et assez continus pour qu'on puisse parler d'une hystérisation de la mentalité.» L'Encéphale, août, numéro suppl., 215 - M.C.
*1927 - «[...] ce processus psychique nous paraît avant tout d'ordre sexuel - bien entendu, psychanalytiquement parlant.» A. Hesnard, La signification psychanalytique des sentiments dits 'de dépersonnalisation', in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 103 - M.C.
processus psychique loc. nom. m. PSYCHOL. - DDL 29, 1904 ; TLF, ø d.
1886 - «Parmi les processus psychiques, que si loin que s'étend l'expérience interne - nous voyons liés à la conscience, d'une part la formation des représentations à l'aide des impressions sensorielles, et d'autre part le va-et-vient des représentations occupent un rang éminent.» E. Rouvier, trad. : W. WundtEléments de psychologie physiologique, II, 220 (Alcan) - P.E.
sevrage psychique loc. nom. m. PSYCHANAL. - TLF (sevrage), cit. Mucch., 1969. sevrage : par ext. : GLLF, av. 1951, Gide ; Lex.[79], cit. S. de Beauvoir.
1926 - «Refusant le sevrage psychique et ultérieurement toutes les privations affectives extérieures qui le rappellent, l'individu ne renonce à la mère-aliment qu'à la condition de trouver une compensation dans la jouissance imaginative intérieure [...]» P. Courbon et J. Magnand, c.r. : Hesnard et Laforgue, in Annales médico-psychol., II, 277 - M.C.
somato-psychique adj. MÉD. - Lex.[75], v. 1950 ; R et Rs (cit.), GLLF, 1961, Delay ; TLF, cit. Méd. Biol., 1972 ; PR[77] (néol.), ø d.
Add.DDL
*1946 - «[...] l'hypothalamus, par sa situation privilégiée au carrefour du système nerveux de la vie végétative et du système nerveux de la vie de relation, apparaît comme un niveau d'intégration somato-psychique d'une particulière importance.» Aspromonte, in Paru, numéro 19, juin, 104 - P.E.
somato-psychique adj. MÉD. - DDL 20, GR[85], 1946, Aspromonte ; Lex.[79], v.1950 ; GLLF, 1961, J. Delay ; TLF, cit. Méd. Biol., 1972.
1900 - «Le caractère ou type paranoïque aurait son principe dans certaines défectuosités psychiques évidentes dès l'enfance ; c'est là le terrain où se développeront plus tard, sous l'impulsion convenable, des accès sensoriels ou délirants, aigus ou chroniques. Ce fonds de déséquilibration mentale permanente a, sous le nom de 'paranoïa sans délire', été mis par Tanzi et Riva sur le compte d'une dégénérescence originelle de la personnalité somato-psychique. Morselli en a fait une 'paraphrénie', soit une anomalie de l'évolution cérébrale avec malformation et perversion de la personnalité.» Dr Nicoulau, c.r. : Dr F. del Greco, in Annales médico-psychol., I, 277 - M.C.
1904 - «La personnalité est constituée par la synthèse des perceptions provenant d'une part du milieu ambiant, d'autre part de l'organisme lui-même. Le facteur somato-psychique plus ancien phylogéniquement et ontogéniquement que le facteur allo-psychique est, de ce fait, moins conscient à l'état normal [...]» Dr R. Mignot, c.r. : D. de Buch, in Journ. de psychol., 1ère année, 589 - M.C.
1905 - «Il s'agit évidemment d'une épidémie d'attaques hystériques avec la symptomatologie somato-psychique si complexe qui est propre à la forme hystérique de la possession démoniaque ou hystéro-démonopathie Dr P. Roy, c.r. : U. Cerletti, in Journ. de psychol., 2e année, 88 - M.C.
1911 - «L'examen somato-psychique ne donna que des résultats négatifs.» C.r. : Dr A. Benedetti, in Annales médico-psychol., I, 132 - M.C.
Cf. psychosomatique, DDL 29.
stéréotypie psychique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «[ces attitudes schizophréniques] participent d'ailleurs du processus schizophrénique et se distinguent par leur stérilité, leur immobilité, leur rigidité. Elles constituent ainsi de véritables stéréotypies psychiques, comparables aux stéréotypies de mouvements et d'attitude.» E. MinkowskiLa Schizophrénie, 243 (Payot) - M.C.
trauma (psychique) n.m. PSYCHANAL. - GLLF, av.1935, P. Bourget ; Lex.[79], GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1913 - «On pourrait [...] appliquer ici les conceptions psychodynamiques du sentiment (affekt) caractéristiques de la doctrine freudique, et, sans chercher à expliquer le psychisme de notre malade par la voie compliquée de la Psycho-analyse, dire que l'affekt [...] s'est transféré au sein de l'inconscient sur un 'complexe' déjà mis en activité par l'effet d'un trauma psychique antérieur.» E. Régis et A. Hesnard, Un cas d'aphonie hystérique, in Journ. de psychol., 10e année, 196 - M.C.
*1923 - «Cependant, contrairement à ce que l'on attendait, ce n'était pas toujours d'un seul événement que le symptôme résultait, mais, la plupart du temps, de multiples traumas souvent analogues et répétés. Par conséquent, il fallait reproduire chronologiquement toute cette chaîne de souvenirs pathogènes, mais dans l'ordre inverse, le dernier d'abord et le premier à la fin ; impossible de pénétrer jusqu'au premier trauma, souvent le plus efficace, si l'on sautait les intermédiaires. [...] Dans presque chaque cas il [Breuer] constata que les symptômes étaient comme des résidus, pour ainsi dire, d'expériences émotives que, pour cette raison, nous avons appelées plus tard traumas psychiques ; leur caractère particulier s'apparentait à la scène traumatique qui les avait provoqués [...]» Y. Le Lai, trad. : FreudCinq leçons sur la psychanalyse , 42 (Payot) - M.C.
traumatisme psychique loc. nom. m. PSYCHANAL. - GR[85], ø d. traumatisme : TLF, 1923, Colette ; GLLF, 1925, Gide ; DDL 29, 1927 ; GR[85], cit. Beauvoir, 1960 ; DMC, cit L'Express, 1972.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1900 - «On sait que MM. BREUER et FREUD dans leur méthode cathartique - qui consiste à réveiller, pour leur donner un libre cours émotionnel, les souvenirs latents des traumatismes psychiques subis par leurs malades - retrouvent d'abord les incidents les plus récents et remontent graduellement aux plus anciens.» Th. FlournoyDes Indes à la planète Mars, 268 (Alcan) - P.E.
trouble psychique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - GLLF, cit. J. Bernard ; GR[85] (au pl.), TLF, ø d.
1877 - «[...] qu'il me soit permis, cependant, de réclamer contre l'application toujours fâcheuse, dans la pratique, de cette expression [l'hystérie] certains états d'esprit, à certains troubles psychiques que je crois devoir désigner sous le nom d'état et de délire malicieux Dr Dally, De l'état et du délire malicieux, in Annales médico-psychol., II, 356 - M.C.
1906 - «L'examen des écrits pathologiques dans les maladies nerveuses et mentales [cf. J. Rogues de Fursac, Les Ecrits et les dessins dans les maladies nerveuses et mentales, Masson, 1905] est parfois, pour le pur clinicien comme pour le médecin légiste, d'une grande importance au point de vue du diagnostic. Dans l'exécution matérielle et dans le contenu d'un manuscrit, ou suivant la division proposée par le professeur Joffroy dans la calligraphie et la psychographie, peuvent se manifester nettement des troubles purement moteurs ou des troubles psychiques jusque là imprécis ou inaperçus.» P. Juquelier, c.r. : J. Rogues de Fursac, in R. de psychiatrie, 10e année, 295 - M.C.
1913 - In titre : R. Benon, Traité clinique et médico-légal des troubles psychiques et névrosiques post-traumatiques (Stheinheil), cité in Annales médico-psychol., II, 170 (1914) - M.C.
1917 - «M. Spiess [...] complète la psychoanalyse freudienne, qui ne traite que des déviations et troubles psychiques sexuels, par une psychosynthèse qui étudie le problème de la sexualité dans toute sa généralité.» G. Palante, in Mercure de France, numéro 462, 16 sept., 323 - M.C.
1922 - «Aussi peut-on admettre qu'à côté des services ouverts des asiles, surtout nécessaires pour des malades, momentanément aliénés, dangereux pour l'ordre public, mais rapidement guérissables (comme certains alcooliques aigus par exemple), il y a place pour des services d'isolement dans les hôpitaux généraux où seraient soignés des infectés ou des intoxiqués présentant momentanément des manifestations psychiques et aussi pour de véritables hôpitaux de psychiatrie où seraient admis des malades atteints de troubles psychiques qui apparaissent comme curables et qui ne nécessitent pas de mesures de protection sociale (psychasthéniques, neurasthéniques, etc.).» P. Kahn, in Annales médico-psychol., I, 359-60 - M.C.
vie psychique loc. nom. f. PSYCHOL. - GR[85], TLF, ø d.
1892 - «Pour pouvoir vivre, j'ai peint et vendu des tableaux ! à des prix dérisoires, s'entend. Je songe à devenir photographe pour sauver mon talent d'écrivain. Vois-tu un moyen de me libérer d'ici pour sauver ma vie psychique [Trad. ?] A. Strindberg, let., in Mercure de France, t.6, nov., 280 - M.C.
1920 - «[Freud] est le premier à [...] montrer que [le phénomène de la compensation de la réalité] a dans la vie psychique une importance qu'on ne soupçonnait pas.» E. Claparède, in FreudCinq leçons sur la psychanalyse, Introd., 23 (Payot, 1923) - M.C.
1924 - «D'où lui [la foule] vient le pouvoir d'exercer une influence aussi décisive sur la vie psychique de l'individu ?» S. Jankélévitch, trad. : FreudPsychologie collective et analyse du moi, II (Payot) - M.C.
1926 - «D'après Semon, Héwald Herings, l'instinct est comme une mémoire de l'espèce. Une empreinte est produite dans la substance par toute irritation durable ; cette empreinte s'appelle engramme. Et l'engraphie sous la sommation des excitations irradie finalement jusqu'aux cellules germinatives. La mnème héréditaire ou instinct n'est autre chose que l'ensemble des engrammes subis par la série des générateurs. Les engrammes acquis par la vie individuelle forment une nouvelle association qui est à son tour engraphiée. De cette façon la vie psychique s'enrichit et chaque individu a une mnème individuelle.» P. Courbon et J. Magnand, c.r. : M. Forel, in Annales médico-psychol., II, 275 - M.C.
visuopsychique, visuo-psychique adj. PSYCHOPHYSIOL. - Lex.[79], ø d ; absent TLF ; in Méd. biol. [1970].
1906 - «W. MOTT [...] établit l'influence de la dissociation des mouvements des membres antérieurs qui aident chez les anthropoïdes à assurer la marche, sur le développement de la vision stéréoscopique : on constate un accroissement considérable de la zone des associations visuo-psychiques (régions pariétales et frontales) [...]» A. Piéron, c.r., in R. de psychiatrie, 10e année, 213-4 - M.C.