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armoire à glace loc. nom. f. MOBIL. "armoire dont la porte est garnie d'un grand miroir" - FEW (25, 260b), 1866 ; GLLF, TLF, GR[85], ø d armoire de glace : FEW, TLF (cit.), 1830, Stendhal
1830 - «Vente par Encan [...] sera vendue pour cause de changement de logis, une collection de MEUBLES de prix, français et autres, savoir : Rideaux de Soie, Lit de repos, Chaises de salon, Tables, Glaces, Pendule d'Or moulee, Vases, Candelabres, Table de toilette, Armoire à glaces [...].» La Minerve, 12 avr., 3 (Montréal) - TLFQ
avalanche de glace loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] devant nous une avalanche de glace balaye nos traces de montée et nous envoie même de la poussière jusque sur l'Arête du Rognon.» La Montagne, n° 230, janv.-févr., 16 - C.T.
bac à glace loc. nom. m. ÉCON. DOM. - GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1956 - «Grand Freezer à -18° sur toute la largeur de l'armoire contenant 2 bacs à glace. 'Chiller', bac extra-froid en émail vitrifié, pour la conservation des viandes et denrées périssables [...]» Annonce, in Arts ménagers, numéro 84, déc., 155 - P.E.
banc de glace loc. nom. m. GLACIOL. "amas de glaces flottantes" - FEW (15/I, 62a), GLLF, 1736, Aubin ; TLF, cit. Acad. 1835 ; L, GR[85], ø d.
1609 - «Mais estans partis de bonne-heure avant que l'hiver eust encor[e] quitté sa robbe [sic] fourrée, ilz ne manquerent point de trouver des ba[n]cs de glaces, contre lesquels ilz penserent hurter & se perdre [...].» M. LescarbotHistoire de la Nouvelle France, 474 (Paris, Jean Milot) - TLFQ
brise-glace n.m. MAR. - TLF, 1906, Petit Lar. ill. ; PR[73], GLLF, déb. 20e.
1836 - «[...] bateau destiné à rompre la glace à mesure qu'elle se forme sur les canaux.» BoisteDict. - M.H.
1898 - «Les navires brise-glace. - Une commission de marins [...] s'occupe activement, à Saint-Pétersbourg, de la question des navires brise-glace. [...] Avec deux de ces brise-glace couplés, on assure même qu'il serait possible de gagner facilement le pôle [...] Les premiers brise-glace construits jaugeront de 8,000 à 10,000 tonnes, et seront capables de briser une glace de 3 mètres [...]» L'Illustration, 22 janv., 87a-b - M.H.
cascade de glace loc. nom. f. GLACIOL. - DDL 27, 1901, R. alpine ; absent TLF.
1867 - «Le phénomène du regel nous rend compte d'un autre fait matériel dont personne ne s'était avisé de chercher l'explication [...] Quand un glacier arrive à un point de la vallée où la pente devient subitement plus forte qu'elle ne l'était auparavant, alors il se précipite sur cette pente, se divise en prismes, en lames, en aiguilles, en cubes séparés par de profondes crevasses. Ce sont ces cascades de glace qui font l'admiration des touristes au glacier des Bois au-dessous du Montanvert [...]» Ch. Martins, in R. des deux mondes, t.67, 15 janv., 421 - M.C.
champ de glace loc. nom. m. GLACIOL.  NIVOL. - TLF, cit. Nizan, 1932 ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1787 - «[...] il n'est pas rare de voir des pâturages, et des endroits riants encore, tout près des champs de glaces, de neiges, et des débris de rochers.» M. BourritNouv. description des glacières, 73 (Nouv. éd., Genève et Paris) - C.T.
champignon de glace loc. nom. m. GLACIOL. - RSp., 1970, Gautrat ; absent TLF.
1931 - «[...] nous accrochâmes la corde de rappel à un champignon de glace, taillé en dessous de la surface.» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 4 - C.T.
1934 - «Une corde fixée à un piolet, à un piton, ou à un champignon de glace est destinée à recevoir les tractions de celui qui est tombé.» Man. d'alpinisme, 190 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
chaponné (pain -) loc. nom. m. CUIS. "morceau de pain trempé dans du bouillon gras" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1608 - «A six heures et demie, soupé : potage, ung peu du pain bis qui estoit au millieu, que Madame appelloit du pain chaponé [...].» J. HéroardJourn., 1, 1377 (Fayard) - P.R.
chasse (aller à la - au pain avec un fusil de toile) loc. verb. ARGENT - absent TLF
Compl.Ls (même texte)
1791 - «[...] il falloit ne pas embellir sa triste chaumière pour ne pas se voir réduit quelque jour à aller à la chasse au pain avec fusil de toile [Lemaire]151e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
Commission des cartes de pain loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1801 - «Commissions des cartes de pain : Créées dans les sections à l'époque de la disette, sous le règne du premier Directoire. De toutes les fonctions civiles, celles-là furent les plus embarrassantes : il fallait ou affamer le peuple ou mécontenter les riches, qui, tous, à cette époque, affectaient une grande pauvreté.» Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
coupe-pain n.m. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «[...] les paniers sur le comptoir [de la boulangerie], le coupe-pain à poignée de cuivre, l'air d'ancienneté de toutes ces choses, les balances [...]» J. Green, Journ., in J. GreenOeuvres complètes, IV, 930 (Gallimard, 1975) - A.Ré.
course de glace loc. nom. f. ALP. [RSp. s.v. glaciairiste, in déf., ø d] ; absent TLF.
1925 - «[...] il me semble qu'une expédition qui permet au skieur de jouir d'une excellente descente, et à l'alpiniste d'exercer ses talents de glaciériste d'une façon intéressante, offre plus d'attraits que la traversée d'un col glaciaire facile à ski ou une course de glace difficile à pied.» R. alpine, vol. 26, numéro 2, 50 - C.T.
1928 - «[...] il [F. Guillemin] aurait préféré une de ces belles courses de glace où il excelle.» La Montagne, numéro 213, juin, 217 - C.T.
crampons à glace loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «[...] une avalanche de sacs, de cordes et de crampons à glace La Montagne, numéro 273, nov., 349 - C.T.
croûte de pain (s'amuser comme une - derrière une malle) loc. verb. non conv. AFFECT. - DEL, ø d ; absent TLF.
1835 - «TITI [...] je les méprise... car, dans cet état-là, vrai, je m'amuse comme une croûte de pain derrière une malle Cogniard frères et JaimeLa Tirelire, 5a (Magasin théâtral) - P.E.
croûte de pain (s'ennuyer comme une - derrière une malle) loc. verb. non conv. AFFECT. - BEI, Larch. ; TLF (s'embêter), 1907, France ; DEL, ø d.
1862 - «Ma vie est un lac sans rides... Je m'ennuie comme une croûte de pain derrière une malle...» L. Thiboust, Un Mari dans du coton, in Chefs-d'oeuvre du théâtre mod., II, 243b (M. Lévy) - P.E.
crème à la glace loc. nom. f. rég.  Canada PÂTISS. "crème glacée, glace" - TLF, cit. Morand, 1930 ; DA[82], 1969, Bélisle.
1837 - «[...] où il aura un approvisionnement constant de confitures de toute espèce, et fournira des gelées, crême à la glace [sic] et pâtisseries des meilleurs sortes [...].» La Gazette de Québec, 2 mai, 2 (Québec) - TLFQ
ferré à glace loc. adj. non conv. INTELL. "très savant" - FEW (4, 139a), GLLF, 1675, Widerhold ; BEI, 1690, Fur. ; DEL, 17e, Fur. ; TLF, cit. Balzac, 1834 ; GR[85], ø d.
Compl.L, Hu (même texte, ø d)
1558 - «Le Roy ayant entendu là où il le prenoit le trouva bien bon : Apres avoir congneu leur elegance de ce beau Latin ferré à glace B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis, 194 (Champion, STFM) - P.E.
flûte de glace loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «L'arête de la Dentelle est une arête de style himalayen d'architecture compliquée mais moins difficile que les passages précédents. La tête de la Dentelle elle-même se contourne par l'ouest dans les flûtes de glace raide, pleines de relief en glace tendre. Les paysages sont hallucinants.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 73 - C.T.
foreuse à glace loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «[...] quant à la foreuse à glace dont nous nous chargeâmes, c'était un appareil scientifique et non pas, comme le nom pourrait le laisser croire, un appareil ingénieux facilitant les déplacements sur la glace.» La Montagne, numéro 298, mai, 152 - C.T.
glace n.f. CIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «Transparence ou glace. Procédé qui consiste à effectuer la prise de vue d'une action en lui donnant pour fond un écran de projection translucide tandis qu'on projette par ailleurs sur cet écran un plan représentant le décor de l'action.»G. Cohen-SéatEssai sur les principes d'une philosophie du cinéma, 211 - IGLF
glace n.f. CUIS. "jus de viande réduit" - GLLF, DHR, 1866, Littré ; TLF, cit. Lasnet, 1970.
1807 - «Cette glace, dont on fait beaucoup d'usage dans la Cuisine moderne, n'est autre chose qu'une réduction de différentes viandes, volailles et gibier, faite jusqu'à consistance de sirop épais.» Almanach des gourmands, 5, 275 - P.R.
glace n.f. PÂTISS. "crème glacée" - FEW (4, 141b), GLLF, TLF, DHR, 1669, Widerhold.
• glace à / au ...
  - GLLF, GR[85], cit. Flaubert ; TLF, cit. Éluard-Valette, 1964.
1805 - «Dédaignant la bierre et l'orgeat, / Il offre à la mère, à la fille, / Glace à la fraise, au chocolat, / Glace au citron, à la vanille.» Duval et DumersanLe Pont des Arts, 13 (Cavanagh) - P.E.
glace blanche loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «Premier bivouac au-dessus des trois rognons, second bivouac à la descente sur le versant sud vers 3500 m. Dans la face bonnes conditions en général : mince couche de bonne glace blanche La Montagne et alpinisme, numéro 103, 1, 249 - C.T.
glace bleue loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «[...] il faut alors chercher un passage pour descendre à droite dans un couloir, rempli de neige en temps ordinaire, mais qui cette année laisse voir une belle glace bleue. C'est un des pas les plus délicats de l'escalade : le couloir en effet est assez large, et il est nécessaire de le franchir d'une seule traite pour éviter les pierres et les glaçons qui le balaient assez souvent [...]» Annuaire du Club alpin fr. Année 1882, 76-77 (Paris) - C.T.
1928 - «[...] le dernier tiers étant [...] en glace bleue à beaucoup d'endroits, demandant beaucoup de précautions.» La Montagne, numéro 215, oct., 325 - C.T.
1965 - «Enfin, j'aperçois la grimace d'André derrière un bloc de glace bleue dont il a la couleur.» La Montagne et alpinisme, numéro 53, juin, 90 - C.T.
glace bouteille loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Plus haut, encore une étendue de glace 'bouteille'. Qu'elle recouvre les parties creuses, soit, mais qu'elle envahisse couloirs et cheminées, c'en est trop !» La Montagne et alpinisme, numéro 41, févr., 6 - C.T.
1969 - «Il serait évidemment faux d'affirmer que la technique des pointes avant est la seule façon d'avancer sur terrain glaciaire ; les conditions tout à fait contrastées - de la neige jusqu'à la glace 'bouteille' - ainsi que les divers accidents du terrain et les variétés d'inclinaison, obligent l'alpiniste à employer des techniques différentes.» La Montagne et alpinisme, numéro 73, juin, 105 - C.T.
glace bulbeuse loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Ce sera le deuxième passage très sérieux de la course, cette fois en glace bulbeuse enchâssée de pierres qui nous éviteront et taille fastidieuse et perte de temps.» La Montagne et alpinisme, numéro 52, avr., 48 - C.T.
glace croulante loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Par de petites marches taillées doucement et quelques prises de main dans une glace croulante j'ai franchi ce passage peu rassurant... [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 97 - C.T.
glace noire loc. nom. f. GLACIOL. - FEW (4, 139a), 1907, Lar. ; absent TLF.
1904 - «Michel Croz seul poussa jusqu'à un point sur l'arête, un peu en haut de l'échancrure ouverte entre les Ecrins et le Dome des Ecrins, mais eut grand'peine à rejoindre ses camarades, car superposée sur la pente de glace noire, il y avait une couche de neige en poudre, profonde de près d'un demi-mètre.» R. alpine, numéro 1, janv., 11 - C.T.
glace pure loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «[...] la seconde [cheminée], comblée par une coulée de glace pure que nous entaillons [...]» La Montagne, numéro 154, sept., 156 - C.T.
1963 - «Là encore trop de glace pure entrave notre avance, et il faut être fin limier pour dépister les meilleurs passages.» La Montagne et alpinisme, numéro 41, févr., 8 - C.T.
glace raide loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «L'arête de la Dentelle est une arête de style himalayen d'architecture compliquée mais moins difficile que les passages précédents. La tête de la Dentelle elle-même se contourne par l'ouest dans les flûtes de glace raide, pleines de relief en glace tendre. Les paysages sont hallucinants.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 73 - C.T.
1969 - «Même s'il y a quelques alpinistes qui emploient - en raison de conditions anatomiques particulières - la technique des pieds à plat, dite encore technique Eckenstein, consistant à maintenir avec la surface de la glace la totalité des pointes de crampons et exigeant une forte torsion des chevilles, dans la glace raide avec la même efficacité qu'en utilisant la technique des pointes avant, ceux-ci constituent une exception et c'est à notre avis une erreur de recommander - ou même d'imposer - à la grande masse des alpinistes une technique peu naturelle, plus difficile et moins efficace.» La Montagne et alpinisme, numéro 73, juin, 105 - C.T.
glace tendre loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Le forgeron Grivel, de Courmayeur, fait des crampons à douze pointes, dont les deux extrêmes sont placées très en avant de la semelle et, loin de lui être perpendiculaire, forment avec elles un angle obtus à la manière de dents de morse. Elles sont, paraît-il, d'un usage très efficace pour faire, sans tailler ni se tordre les pieds, ces courts passages de glace tendre que l'on trouve sur les glaciers ou pour escalader des escarpements de neige dure, en particulier, les rimayes. Ce modèle de crampon sera utile à ceux surtout dont les chevilles ont des mouvements un peu limités. Les pointes antérieures ne semblent pas utilisables, sans réelle imprudence, dans la glace vive.» Man. d'alpinisme, 176 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1959 - «L'arête de la Dentelle est une arête de style himalayen d'architecture compliquée mais moins difficile que les passages précédents. La tête de la Dentelle elle-même se contourne par l'ouest dans les flûtes de glace raide, pleines de relief en glace tendre. Les paysages sont hallucinants.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 73 - C.T.
glace verte loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «Quelle n'est pas ma stupéfaction de le voir remonter un goulet de glace verte très raide qui plonge dans la face sud-ouest [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 49, oct., 270 - C.T.
glace vitreuse loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «J'évite, malgré les points d'arrêt qu'ils offrent, les îlots rocheux entourés de glace vitreuse et me dirige vers les rochers barrés de surplombs noirs où pend une corde laissée hier.» La Montagne et alpinisme, numéro 24, oct., 119 - C.T.
glace vive loc. nom. f. GLACIOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1908 - «[...] les dalles sont couvertes d'une mince couche de glace vive à inclinaison troublante, et nulle part la muraille ne nous semble forçable [...]» La Montagne, numéro 1, janv., 51 - C.T.
*1936 - «La montée d'abord est lente, dans une neige qui n'est déjà plus très bonne pour les crampons, et dont l'épaisseur diminue très vite. Brusquement le piolet sonne clair : la glace vive ! Certes nous savions bien que, par ce début d'été si beau, nous ne devions pas nous attendre à trouver le couloir en neige ; mais nous ne pensions pas nous heurter si vite à la glace.» La Montagne, numéro 278, avr., 156 et 158 - C.T.
*1954 - «Au-dessus, la zone des glaciers est moins bien servie : les neiges pauvres du début d'hiver chassées par un vent furieux sont allées s'accumuler dans les combes tandis que la plupart des croupes sont nues, en rocher ou en glace. Neiges cartonnées dangereuses, neiges des planches de vent, grandes accumulations alternant avec la glace vive des couloirs, crevasses largement ouvertes, rimayes béantes, sont autant d'obstacles au skieur et à l'alpiniste.» La Montagne, numéro 366, avr., 38 - C.T.
*1958 - «Dix ans plus tôt, avec Lachenal, malgré la glace vive, nous avons traversé ce névé au moins deux fois plus vite.» La Montagne et alpinisme, numéro 16, févr., 164 - C.T.
glace vive loc. nom. f. GLACIOL. - DDL 27, 1908, La Montagne ; absent TLF.
1796 - «Dans quelques endroits où les crevasses sont absolument vuides, on est réduit à descendre jusques au fond, et à remonter ensuite le mur opposé par des escaliers taillés avec la hache dans la glace vive H.B. de SaussureVoy. dans les Alpes, t. 4, 156 (Neuchatel) - A.D.
1840 - «La glace vive au pied de laquelle j'arrivai, ainsi que le manque de toute issue praticable pour des mulets, me prouvèrent que j'étais hors de la voie.» E.-P. de SenancourObermann, 239-40 - FXT
goulotte de glace loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Nous continuons en tirant vers la gauche par de petites côtes rocheuses et des goulottes de glace qui nous mènent au grand névé central. Il est midi passé, et depuis le début de la matinée nous entendons ronfler quelques pierres.» La Montagne et alpinisme, numéro 52, avr., 47 - C.T.
grille-pain n.m. ÉCON. DOM. - FEW (2, 1288b), PR[72], GLLF, 1872.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1835 - «J'ai vu l'avantage qu'il pourrait offrir quand je me suis servi du grille-pain ordinaire, auquel j'ai enfilé des côtelettes et autres grillades [...] En plaçant sous le grille-pain une petite lèchefrite, la graisse et le jus y sont conservés [...]» AudotLa Cuisinière de la campagne et de la ville, ou Nouv. cuisinière économique, 24 (18e éd., Paris) - B.G.
gâteau de glace loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Peaux de phoque. - Pendant longtemps on a surtout utilisé les peaux à agrafes. Ces peaux cousues sur des sangles qui sont attachées sur le ski présentent les désavantages suivants : volume et poids encombrants, surtout lorsqu'elles sont mouillées ou gelées ; formation d'un gâteau de neige ou de glace gênant, souvent dangereux, entre le ski et la peau [...]» J. Selz, trad. : M. WinklerLa Nouv. technique du ski, 20 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
hache à glace loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1880 - «L'ascension en est peut-être possible, et quelque hardi touriste la ménera à bonne fin, mais ce ne sera plus la lutte de l'homme corps à corps avec la montagne, ce sera seulement un tour de force accompli, une oeuvre de patience, dont l'honneur reviendra au guide chargé de manier la hache à glace Annuaire du Club alpin fr. Année 1879, 43 (Paris) - C.T.
1902 - «La corde, le piolet, la hâche à glace, les crampons et autres engins propres à favoriser les audacieuses tentatives, sont prohibés. Seule, la boîte dite 'botaniste' est tolérée.» R. alpine, numéro 11, nov., 380 - C.T.
hockey sur glace loc. nom. m. HOCKEY - RSp., GR[85], 1897, Le Vélo ; DAH, 1898 ; GLLF, 20e ; TLF, cit. Morand, 1930 ; DA[82], cit. Le Monde, 1972.
• hockey à glace
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Hockey à glace, au Parc des Sports de Stockholm.» La Montagne, n° 1, janv., ill., 21 - C.T.
lève-glace n.m. AUTOM. "lève-vitre" - GR[85], v.1980 ; absent TLF.
1914 - «LE LEVE-GLACE HERA ASSURE LE CONFORT ET L'ELEGANCE des Automobiles 4.000 appareils vendus en 15 mois [...]» Annonce, in La Science et la vie, n° 16, juill., XXIII - P.E.
1932 - «[...] regulator (s.a. 'rheostat') = régulateur (m) ; dispositif (m) régulateur (ou de réglage) ; registre (m) ; lève-glace (m) [...] regulator [...] -, back-window = lève-glace pour lunette arrière [...] regulator [...] -, rear-quarter window = lève-glace de glace de custode [...]» SellEnglish-French Comprehensive technical Dictionary of the Automobile and allied Industries , 509a et 509b et 510a (The International Dictionary Company) - P.E.
1977 - «Il y a aussi des lève-glaces électriques pour un confort plus raffiné.» Le Point, 19 sept., 45 - P.W.
manger de ce pain-là (ne pas -) loc. verb. non conv.  RELAT.  "refuser" - TLF, 1866, Delv ; FEW (6, 162b), 1867, Delv. ; PR[67] (s.v. pain), ø d.
1840 - «Non, Monsieur, je ne mange pas de ce pain-là... j'en ai trop vu.» Rochefort et Carmouche, La Mère Saint-Martin, xiv, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
manger son pain en son sac loc. verb. CARACT.  "fig. : en cachette" - FEW (7, 545b), 1611, Cotgr. ; absent TLF.
1585 - «[...] qui n'entend filer et manier un procès [...], autre chose n'a aprins que manger son pain en son sac, mourir de faim prés le mestier.» N. du FailContes et discours d'Eutrapel, I, 12 (Ed. C. Hippeau, Paris, 1875) - F.N.
marquise de glace loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1951 - «Il est 9h. 25... la cascade encore gelée forme une sorte de large cheminée verticale, mais elle se perd dans une grotte profonde surmontée d'une impressionnante marquise de glace, qui semble prête, d'un moment à l'autre, à s'effondrer sur nous.» La Montagne, janv.-févr., numéro 351, 7 - C.T.
marteau à glace loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1978 - «Un piolet classique de longueur moyenne (75 cm), un marteau à glace ou marteau-piolet court, une paire de crampons modernes à quatre pointes avant.» La Montagne et alpinisme, numéro 1, 250 - C.T.
mer de glace loc. nom. f. GLACIOL.  "glacier" - TLF, 1791, Mme de Staël ; R (cit.), GLLF, 1860, Labiche ; L, DG, Lex.[75], PR[77], ø d.
• mer des glaces
 
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1786 - «[...] toute la superficie du glacier est couverte de ces inégalités qui ressemblent aux vagues d'une mer fort agitée qui se seroient gelées subitement ; c'est la meilleure comparaison qu'on ait pu donner de ces vastes étendues de glaces, aussi les appelle-t-on mer des glaces, quand elles sont sur un emplacement à-peu-près horisontal.» BessonMan. pour les savans et les curieux qui voyagent en Suisse, I, 150 (Heubach) - P.E.
mer de glace loc. nom. f. GLACIOL.  "glacier" - TLF, 1791, Mme de Staël ; R (cit.), GLLF, 1860, Labiche ; L, DG, Lex.[79], PR[82], ø d mer des glaces : DDL 21, 1786, Besson [repris dans TLF].
*1847 - «Il arrive alors que non-seulement les sommités, mais même les plateaux et les vallées intermédiaires, se recouvrent de glaciers jusqu'à des niveaux où probablement il n'en existerait point si les hautes cimes étaient plus éloignées l'une de l'autre. De vastes plateaux, qui ont dix, vingt et même trente lieues carrées, ne présentent ainsi qu'une surface continue de glaces, du milieu de laquelle les crêtes et les cimes des plus hautes montagnes s'élèvent comme des îles volcaniques du milieu de l'Océan. Ce sont ces vastes étendues de glaciers auxquelles on donne le nom de mers de glace (Eismeeren). Ces mers de glace détachent, sur toute leur circonférence, des émissaires, qui descendent par les gorges et les anfractuosités des montagnes dans les régions inférieures. » M. Agassiz, Nouv. études et expériences sur les glaciers actuels, cité in A. JoanneItinéraire descriptif et historique de la Suisse, Introd., LI (L. Maison, éd. des guides-Richard, 1853) - C.T.
*1854 - «Il pleuvinait toujours et nous avions grande envie de traverser cette mer de glace que trois Anglais avaient franchis [sic] dans la matinée. [...] Mademoiselle Adrienne prit le bras du guide et nous nous engageâmes sur la Mer de Glace, en passant d'abord sur des sables et des quartiers de roc, mais une fois sur la glace il fallût ralentir : la pluie l'avait rendue plus glissante encore, cependant nous avançions avec précaution.» A. Perrody, Impressions de mon voyage en Suisse, in La Montagne , numéro 365, févr. 1954, 13 et 14 - C.T.
mer de glace loc. nom. f. GÉOGR.  "glacier des Alpes françaises dans le massif du Mont Blanc" - GR[85], cit. Labiche ; absent TLF.
1787 - «[...] non-seulement nous nous en sommes fait accompagner [des guides] sur la mer de glace et les sommités voisines ; mais encore dans des voyages lointains en Piémont, en Valais, dans les montagnes de la Suisse et celles du Milanois [...] C'est là où l'on contemple avec admiration le commencement de la mer de glace et ses horreurs. Jamais l'on ne se fera une idée du désordre affreux qu'on a sous les yeux ; l'on ne voit qu'énormes pics de glace, que crevasses horribles [...]» M. BourritNouv. description des glacières, 62 et 120 (Nouv. éd., Genève et Paris) - C.T.
mer de glace loc. nom. f. GLACIOL. "glacier" - GLLF, GR[85], 1860, Labiche ; L, ø d mer des glaces : DDL 21, 1786, Besson [repris in TLF, GR]
• mer glaciale
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1778 - «Les champs de glace ou mers glaciales, sont des terreins en pente douce, qui sont dans le circuit des montagnes [...]» BuffonOeuvres philosophiques, 216a (P.U.F.) - P.E.
mer de glace loc. nom. f. GLACIOL. "glacier" - DDL 21 (mer des glaces), 1786, Besson [repris in GR] ; absent TLF.
1757 - «Le village de Grindelwald est situé dans une gorge de montagnes longues & étroites ; [...] en montant plus haut sur la montagne, on découvre entierement un des plus beaux spectacles que l'on puisse imaginer dans la nature, c'est une mer de glace ou une étendue immense d'eau congelée.» Encycl., 691 (s.v. glacier) (Briasson) - C.T.
1833 - «[...] descente du glacier de Grindelwald : après avoir côtoyé pendant plus de deux heures un grand bois de sapin qui couvre la base du Schreick-Horn, nous descendîmes dans le glacier, et nous nous trouvâmes sur la mer de glace ChênedolléExtraits du journal de Chênedollé, 103 - FXT
mer de glace loc. nom. f. GÉOGR. "en partic. : glacier du Mont-Blanc" - TLF, 1791, Mme de Staël ; GLLF, GR[85], 1860, Labiche.
Add.DDL 27 (1787, M. Bourrit)
*1805 - «Je m'arrêtai au village de Chamouni, et le lendemain je me rendis au Montanvert. J'y montai par le plus beau jour de l'année. Parvenu à son sommet, qui n'est qu'une croupe du Mont-Blanc, je découvris ce qu'on nomme très-improprement la Mer de Glace. Qu'on se représente une vallée dont le fond est entièrement couvert par un fleuve. Les montagnes qui forment cette vallée laissent pendre au-dessus de ce fleuve des masses de rochers, les aiguilles du Dru, du Bochard, des Charmoz. Dans l'enfoncement, la vallée et le fleuve se divisent en deux branches, dont l'une va aboutir à une haute montagne, le Col du Géant, et l'autre aux rochers des Jorasses. Au bout opposé de cette vallée se trouve une pente qui regarde la vallée de Chamouni. Cette pente presque verticale est occupée par la portion de la Mer de Glace qu'on appelle le Glacier des Bois. Supposez donc un rude hiver survenu ; le fleuve qui remplit la vallée, ses inflexions et ses pentes, a été glacé jusqu'au fond de son lit ; les sommets des monts voisins se sont chargés de neige partout où les plans du granit ont été assez horizontaux pour retenir les eaux congelées : voilà la Mer de Glace et son site. Ce n'est point, comme on le voit, une mer : c'est un fleuve, c'est, si l'on veut, le Rhin glacé : la Mer de Glace sera son cours, et le Glacier des Bois sa chute à Laufen. Lorsqu'on est sur la Mer de Glace, la surface, qui vous en paraissait unie du haut du Montanvert, offre une multitude de pointes et d'anfractuosités. Ces pointes imitent les formes et les déchirures de la haute enceinte de rocs qui surplombent de toutes parts : c'est comme le relief en marbre blanc des montagnes environnantes.» Chateaubriand, Le Mont-Blanc, in ChateaubriandVoy. et mélanges littéraires, 303-304 (Paris, Furne, Jouvet et Cie, 1883) - C.T.
mur de glace loc. nom. m. GLACIOL. - TLF, cit. Béguin, 1939.
1787 - «[...] on ne tarde pas à découvrir entre les cîmes des arbres les murs de glace qu'on va contempler.» M. BourritNouv. description des glacières, 123 (Nouv. éd., Genève et Paris) - C.T.
1883 - «Pas de pyramide, pas de carte, pas trace de passage, et pourtant en s'avançant un peu on remarque que la descente sur le glacier Blanc est possible, à condition de trouver un procédé pour franchir un mur de glace vertical qui semble barrer la route [...]» Annuaire du Club alpin fr. Année 1882, 95 (Paris) - C.T.
nid de glace loc. nom. m. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1880 - «Pendant que nous photographions tout le panorama, Giroux et Pic vont en exploration le long de l'arête Est du mont Salvador-Guillemin, par où nous voudrions faire l'ascension sans avoir besoin de redescendre à notre point de départ. Ils nous rejoignent bientôt, et nous annoncent la présence d'un ennemi que nous n'avions pas encore rencontré cette année ; le verglas et les nids de glace Annuaire du Club alpin fr. Année 1879, 43 (Paris) - C.T.
onde de glace loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «On sait par la considération de la marche des 'ondes de glace' à la partie supérieure des glaciers (VALLOT) et par l'observation de l'inégale progression de repères placés à différentes profondeurs dans une section transversale du glacier, que la vitesse d'écoulement est minimum au fond du glacier, maximum à la partie supérieure pour les trains 'd'ondes de glace' avec maximum secondaire normal vers le milieu.» La Montagne, numéro 167, déc., 313 - C.T.
pain (au - et au couteau) loc. adv. non conv.  RELAT.  "très liés" - FEW (7, 545a), 16e ; absent TLF.
Au 17e- FEW, 1656, Oudin.
1604 - «En bon mesnage, au pain et au cousteau auec ces prudens et sages Venissiens [...]» [P. de Lostal]Le Soldat fr., 126 (s.l.) - P.E.
1640 - «au Pain et au couteau .i. grandement familier OudinCuriositez fr., 388 (Slatkine) - P.E.
pain (bon comme du/le bon -) loc. adj. non conv. AFFECT. - BEI, 1834 ; FEW (7, 545a), GLLF, DEL, 1835, Acad. ; L, TLF, GR[85], ø d.
1622 - «[...] vous n'avez rien dit de son bon naturel. Pour moy, je le trouve bon comme le bon pain Les Caquets de l'accouchée, 138 (Jannet) - P.E.
1733 - «Un tel est si bon, il est bon comme le bon pain, on en feroit un plus méchant de bois.» [J.-B. Arnoult]Traité de la prudence, 573 (s.l.) - P.E.
1745 - «doux, comme un agneau ; bon, comme le bon pain : éloquent, comme DEMOSTHENE ; clair, comme eau de roche [...]» [Saint-Hyacinthe]Le Chef-d'oeuvre d'un inconnu, Déification du docteur Aristarchus Masso, II, 440 (Bousquet) - P.E.
1790 - «Tenez, le pere Duchêne est bon comme le bon pain, il a le coeur aussi droit, aussi net que vous avez l'ame noire [...]» Colère du père Duchesne, au sujet de l'affreux massacre des patriotes de Nancy, 5 - P.E.
1790 - «Tu mériterois que je te foutisse un tapin avec ton foutu despotisse. T'nez donc c't'archevêque qu'est bon comme le bon pain, et qu' si n'étoit pas si bon, on n'y auroit pas fait tant de sottise, et tu ose parler de despotisse !» [Buée]De par la mère Duchesne, 25 (s.l.n.d.) - P.E.
1807 - «Il est bon comme du bon pain [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 103 (Slatkine) - P.E.
pain (connaître qqn comme le/mieux que le -) loc. verb. non conv. RELAT. - Hu (cognoistre comme pain), Brantôme ; absent TLF.
1579 - «SYMEON. Cognoissois-tu pas bien monsieur Pomphile, ce viel advocat fameux ? THOMAS. Jésus ! mieux que le pain P. de LariveyLe Laquais, 78 (Nizet, STFM) - P.E.
1627 - «Monsieur N. que vous cognoissez comme le pain, y ayant desja fait un tour, desire y retourner [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all., 24 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
pain (de) fantaisie loc. nom. m. BOULANG. - FEW (8, 360b), 1890-1900, Dict. gén. ; GLLF, 1907, Lar. ; TLF, cit. Macaigne, 1911 ; GR[85], ø d.
1806 - «On trouvera chez cette intéressante veuve non-seulement du pain de table de la meilleure qualité, mais aussi tous les pains de fantaisie, tels que couronnes dorées, petits pains au lait, petits pains au beurre [...]» Journ. des gourmands et des belles, IV, 224 - P.E.
pain (faire du -) loc. verb. NATURE "d'un chat" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Mes idées sont dans une telle salade que je t'avais un instant oubliée, Fanchette ! Viens dans mes bras, dans mon lit, colle à mon menton ton nez humide et tes dents froides, si émue de me revoir que tes pattes "font du pain" sur mon bras nu, toutes griffes dehors.» Colette, Claudine en ménage, in ColetteOeuvres, vol. 1, 379 (Flammarion, 1960) - M.C.
pain (faire perdre le goût du -) loc. verb. non conv.  ACT. OBJET  "fig. : tuer" - FEW (4, 342a), GLLF, 1656, Oudin ; R, cit. Jouhandeau ; DELF, ø d faire passer - : FEW (7, 546a), 1640, Oudin ; L, GLLF, 1866 ; DELF, cit. Zola ; DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1640 - «faire perdre le Goust du pain .i. tuer. vulg.» OudinCuriositez fr., 253 (Slatkine) - P.E.
pain (faire perdre le goût du -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "fig. : tuer" - DDL 19, 1640, Oudin [repris in TLF] ; FEW (4, 342a), GLLF, GR[85], 1656, Oudin ; BEI, 17e ; L, ø d.
1633 - «THESAURUS [...] Si faut-il sçavoir le court et le long de cette affaire. Je crains qu'ils n'ayent fait perdre le goust du pain à Philippin et qu'ils ne l'ayent envoyé en paradis en poste.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 202a (Laplace, Sanchez) - P.E.
pain (mettre au - et à l'eau) loc. verb. US. ALIM. - L, GR[85], ø d être - : TLF, ø d ; jeûner au - : L, cit. Volt.
v. 1529 - «Et si le chevalier voulloit demeurer dedans sa prison et qu'il reffusat le combat, il sera mis au pain et a l'eaue tout le temps de sa vie.» P. SalaTristan, 107 (Droz) - P.E.
1558 - «Si je faisois mon devoir, je te ferois mectre au pain et à l'eau d'icy à un an.» B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis, 29 (Champion, STFM) - P.E.
pain (ne pas manger de ce - là) loc. verb. non conv. CARACT. "fig." - GR[85], 1840 ; TLF, 1866, Delv. ; FEW (6/I, 162b), GLLF, DELF, 1867, Delv. ; Lex.[79], ø d.
1792 - «[...] tout le monde me montreroit au doigt comme Royou et Durosoi, en disant, voyez vous ce vieux coquin qui a vendu son ame et sa patrie. Nenni, pas ça, je ne mange pas de ce pain là HébertLe Père Duchesne, n° 115, 7 (EDHIS) - P.E.
1793 - «Quand l'infâme Capet empâtoit, avec sa liste civile, tant de barbouilleurs affamés, il vouloit me faire un pont d'or pour endormir les Sans-Culottes et chanter ses louanges ; mais, foutre, le père Duchesne ne mange pas de ce pain là HébertLe Père Duchesne, n° 257, 3-4 - P.E.
1831 - «VICTORINE [...] je suis riche, j'ai de l'or, des diamants ; permettez-moi de vous offrir... MICHEL, avec dédain. Je vous remercie, madame ; on ne mange pas de ce pain-là dans ma famille.» Dumersan, Gabriel, DupeutyVictorine, 315b (Impr. Didot) - P.E.
1836 - «JOSEPH. Merci, madame... mais voyez-vous, ma soeur est ouvrière... elle n'est pas faite pour être domestique... nous ne mangeons pas de ce pain-là... notre père ne nous a pas élevés à ça... faut avoir un coeur fait exprès, et si cela vous convient... Mme DE MORIN. Mais quelle fierté !» Bayard et VanderburchLe Gamin de Paris, 26a (Magasin théâtral) - P.E.
pain (ne pas parler de renchérir le -) loc. verb. non conv. RELAT. "parler de tout autre chose" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1558 - «[...] ses filles avoient assez de liberté de deviser avec les jeunes gentilz hommes : lesquelz communement, ne parlent pas de rencherir le pain, ny encores du gouvernement de la republique. [...] Par mon ame c'est une si douce chose, qu'on ne se peult tenir d'en parler à tous propos. Aussi n'ay je pas entrepris au commencement de mon livre de vous parler de rencherir le pain B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis , 31 et 298 (Champion, STFM) - P.E.
pain (ne pas parler de renchérir le -) loc. verb. non conv. RELAT. "parler de tout autre chose" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• parler d'enchérir le pain
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1561 - «Nous endurons ces gentilshommes, / Depuis le matin jusque au soir, / Se deviser sur un contoir / Avec nos femmes, et je pense / Qu'au millieu de telle licence / Ils parlent d'enchérir le pain, / Et que pouvons le lendemain / Dormir la grasse matinée [...]» J. Grévin, Les Esbahis, in J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 118 (Garnier) - P.E.
1584 - «EUSTACHE [...] Je vous laisse à penser s'ils parloient d'enfiler des perles ou d'encherir le pain O. de TurnèbeLes Contens, 44 (Didier, STFM) - P.E.
pain (petit -) loc. nom. m. arg. ÉROT. "pénis" - DArg. (avoir le petit pain), 1982 ; absent TLF.
1911 - «Elles n'étaient pas dégoûtées, les frangines : il ne fallait pas leur en promettre... Ah ! non... Elles bouffaient des suées de petits pains, kif-kif l'éléphant du jardin des Plantes...» N. CasanovaLe Journ. à Nénesse, 227 (Ollendorff) - P.R.
pain (pour un morceau de -) loc. adv. VALEUR  "fig." - FEW (7, 545b), GLLF, 1680, Rich. ; L, cit. Diderot ; R, cit. Balzac ; DG, ø d ; TLF ("pour une petite somme"), cit. Proust, 1922 ; Lex.[75], ø d.
1590 - «[...] ne deuez perdre pour vn morceau de pain ce que vostre rang et grandeur vous a acquis [...]» Discours entre le Roy de Navarre, et Marmet son ministre, 41 (Du Glar) - P.E.
1594 - «Quant au duc de Lorraine, ostez luy le duché de Bouillon, et luy baillez Sedan, Metz, toute la Champagne, et partie de Bourgongne qui est à sa bienseance, vous l'appaiserez par apres pour un morceau de pain Satyre Menippée, 102 (Charpentier) - P.E.
pain au beurre (petit -) loc. nom. m. BOULANG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1806 - «On trouvera chez cette intéressante veuve non-seulement du pain de table de la meilleure qualité, mais aussi tous les pains de fantaisie, tels que couronnes dorées, petits pains au lait, petits pains au beurre [...]» Journ. des gourmands et des belles, IV, 224 - P.E.
pain au lait (petit -) loc. nom. m. BOULANG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. pain au lait : TLF, GR[85], ø d
1806 - «On trouvera chez cette intéressante veuve non-seulement du pain de table de la meilleure qualité, mais aussi tous les pains de fantaisie, tels que couronnes dorées, petits pains au lait, petits pains au beurre [...]» Journ. des gourmands et des belles, IV, 224 - P.E.
pain brûlé loc. nom. m. COULEUR - TLF, ø d.
1844 - «Je signalerai seulement les redingotes en velours uni, de couleurs très foncées, comme pain brûlé, vert myrthe, gros bleu et noir [...]» Le Moniteur de la mode, 20 oct., 154a - M.C.E.
1849 - «[...] les couleurs adoptées sont giroflée foncée [sic], vert hongrois, pain brûlé, noir anglais.» Le Moniteur de la mode, 3e numéro d'oct., 162a - M.C.E.
1849 - «Quelques jolies capotes de satin en nuances foncées, telles que violet, oreille-d'ours, pain brûlé [...]» Journ. des demoiselles, oct., 311a (Bruxelles) - M.C.E.
pain brûlé loc. adj. COULEUR - TLF, cit. Colette, 1922 ; R, GLLF, 1962 couleur - : R, GLLF, 1962 ; couleur de - : PR[77], ø d
Add.DDL
*1925 - «[...] jupe en velours frisson pain brûlé [...]» Psyché, nov., 38 (Bruxelles) - M.C.E.
*1955 - «[...] lainage bourru pain brûlé [...]» L'Officiel de la mode et de la couture, avr., 194, in Chadmand, 54, note 722 - M.C.E.
pain brûlé loc. adj. COULEUR - TLF (sens gén.), cit. Colette, 1922 ; DDL 16, 1925 ; GLLF, 1962 couleur - : GLLF, 1962 ; TLF, ø d ; 1844, dans GR[85], doit concerner le n.m. ; cf. DDL 16
1894 - «Ces pardessus se faisaient en melton noir, bleu marin, ou marron pour l'hiver, en lainage mélangé mastic ou pain brûlé pour l'été [...]» Almanach Hachette 1895, 318b - P.E.
pain bénit (rendre le -) loc. verb. LITURG. - FEW (7, 545a), 1698 ; L, Hamilton ; DG, ø d ; absent TLF.
1689 - «Je dis que j'ai donné la terre de Bourbilly à ma fille en la mariant. Si on me tourmente pour l'usufruit, je vous demande pardon, mon cher cousin, mais je me jetterai sans balancer dans la bourgeoisie de Paris : je montrerai les baux de mes maisons ; je ferai même voir que j'ai rendu le pain bénit [...]» Mme de SévignéLet., à Bussy-Rabutin , 13 avr., III, 418 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
1690 - «Il faut rendre le pain benit, quand on a receu le chanteau.» FuretièreDict. , (s.v. rendre.)
pain d'orge (grossier comme du -) loc. adj. non conv.  CARACT. - L, GLLF, DELF, 1868 ; DG, R, ø d ; absent TLF.
1830 - «MADAME DESJARDINS. Vous fermerez le carreau... ; il s'en va. Maintenant ils sont grossiers comme du pain d'orge, dans les places. N'y avait qu'à voir autrefois !» H. MonnierScènes populaires, 60 (Flammarion) - P.E.
pain d'épice (couleur de -) loc. adj. COULEUR "brun foncé" - L, cit. Rousseau ; GLLF, ø d ; absent TLF.
1684 - «MEDEE. Vois-tu ce visage couleur de pain d'épice ? C'est un Medecin [...].» [Fatouville], Arlequin Jason, in E. GherardiLe Théâtre italien, I, 192 (Amsterdam, Braakman, 1701) - P.E.
pain de gluten loc. nom. m. BOULANG. - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1862 - «PAIN DE GLUTEN Poggiale, in Barreswil et GirardDict. de chimie industrielle, II, 426 (Dezobry) - P.E.
pain de Gonesse loc. nom. m. BOULANG. "pain de très bonne qualité" - FEW (4, 194a), 1611, Cotgr. ; absent TLF.
1606 - «Desjuné : pain de Gonesse, du gros, une grande trensche [...].» J. HéroardJourn., 1, 903 (Fayard) - P.R.
pain de quatre livres loc. nom. m. BOULANG. - TLF, ø d.
1770 - «[...] je ferais fusilier le premier qui s'aviserait d'emporter un pain de quatre livres hors des portes. [...] Le résultat de tout ce spectacle horrible a été pour moi cette vérité très simple, c'est que les hommes tant que vous ne pouvez pas l'empêcher, suivent le pain partout où il est : de sorte que s'il ne restait qu'un pain de quatre livres dans une ville, on y verrait une procession assez curieuse, elle serait à rebours des autres.» Abbé F. GalianiDialogues sur le commerce des bleds, 39 et 55 - FXT
1783 - «Quand on fait l'inventaire au quatrieme étage, le boulanger voisin se présente réclamant le prix de sept à huit pains de quatre livres L.-S. MercierTableau de Paris, t. 5-8, 130 - FXT
1793 - «Les boulangers de Paris demandent le rapport de l'arrêté qui fixe à douze sous le prix du pain de quatre livres Gazette nationale, n° 42, 11 févr., 193c - P.E.
1793 - «Après avoir tant jetté de pains de quatre livres à l'eau [...].» HébertLe Père Duchesne, n° 284, 6 (EDHIS) - P.E.
pain de sucre (en -) loc. adj. CORPS "de forme allongée (de la tête, du crâne)" - FEW (7, 550a ; fait comme -), 1640, Oudin ; TLF, cit. E. de Goncourt, 1882.
1633 - «[...] sa teste estoit faite en pain de sucre, ses cheueux roux [...].» La Geneste, trad. : QuevedoL'Avanturier Buscon, 27 (Billaine) - P.E.
pain de veau loc. nom. m. CUIS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1716 - Cuisinier royal et bourgeois, II, 1 - Rouvier, 399.
pain des morts loc. nom. m. rég.  Provence BOT. "graines du tilleul" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1887 - «Un grand tilleul faisait ombre au milieu ; et quand il avait défleuri, nous en mangions les graines molles et douces, que nous appelions le pain des morts P. ArèneContes de Paris et de la Provence, La mort des cigales, 212 (Lemerre) - J.C.
pain et le sel (offrir le -) loc. verb. VIE SOC.  "offrir l'hospitalité" - R, GLLF (partager -), 1964 ; absent TLF.
1882 - «C'était le moment où le marquis offrait à ses hôtes le pain et le sel. Le pain et le sel revêtent bien des formes. Généralement, dans le monde, on représente ces deux symboles par des sandwichs au foie gras, par des glaces, par du punch, et par mille autres raffinements. Mme Goubier avait simplifié la question. Elle faisait passer, à certains instants de la soirée, des verres contenant de l'eau toute préparée pour recevoir du sucre. Elle donnait aussi le sucre. Comme aliment substantiel, on pouvait puiser dans des corbeilles pleines jusqu'au bord de poires tapées.» G. Price, La Revanche des poires tapées, in La Vie pop., 13 août, 387 - R.R.
pain riche loc. nom. m. BOULANG. - FEW (7, 544a), GLLF, 1907, Lar. ; absent TLF.
1863 - «Les petits pains faits avec la pâte ordinaire sont débités au prix moyen de 60 centimes le kilogramme. Les petits pains de luxe ou ceux qu'on appelle aujourd'hui pains riches, faits avec des farines de premier choix ou de véritables gruaux remoulus, sont vendus à des prix qui portent le kilogramme de 80 centimes à 1 franc.» A. Cochut, in R. des deux mondes, t.47, 15 sept., 425 - M.C.
1903 - «De fantaisie ou pain riche Nouv. Lar. illustré , (s.v. pain) - TGLPF
piton à glace loc. nom. m. ALP. - [RSp. : s.v. piton, in cit., 1943, Pourchier-Frendo] ; GLLF, 20e ; absent TLF.
Formule d'approche :
1932 - «Mon frère Franz prend le sac qui contient tout notre attirail de serrurier : pitons pour la glace et le roc, mousqueton et cordelette, un sac en batiste caoutchoutée en prévision d'un bivouac éventuel [...]» La Montagne, numéro 238, mars, 100 - C.T.
piton à glace loc. nom. m. ALP. - [RSp. : s.v. piton, in cit., 1943, Pourchier-Frendo] ; GLLF, 20e ; absent TLF.
1933 - «A cet endroit, les rochers des rives du couloir ne présentant plus aucune qualité pour qu'y fût placée une nouvelle fiche, un piton à glace fut planté. [...] En ce moment, nous assistons à l'introduction en France des méthodes dolomitiques avec leur arsenal d'étriers, de pitons à rocher et à glace, de mousquetons, de marteaux." » La Montagne, numéro 248, avr., 148 et numéro 251, juill., 260 - C.T.
1934 - «L'usage des pitons à glace ne pourra jamais être que fort restreint. Dans la glace tendre, ils sont très rarement utiles. Pour la glace dure, il n'est guère que la glace de séracs dans laquelle un piton pourra être solidement fixé. Il faudra toujours l'éprouver avec le plus grand soin avant de s'y fier. Les pitons à glace sont longs d'au moins une vingtaine de centimètres et souvent en aluminium pour alléger leur poids. On les enfonce avec un marteau. On place dans leur anneau un 'mousqueton', destiné à recevoir la corde de l'alpiniste à assurer.» Man. d'alpinisme, 178-9 (Libr. Dardel, Chambéry) - C.T.
poignard à glace loc. nom. m. ALP. - absent TLF ; [RSp. : s.v. point d'appui, in cit., 1970, La Montagne].
1969 - «[...] la tenue du piolet est pour nous similaire à la tenue du piolet dans la technique française [...] A noter que cela proscrit l'usage du poignard à glace [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 73, juin, 107 - C.T.
1970 - «Ce qui nécessite évidemment de progresser avec dans une main un piolet-marteau sur lequel on s'appuie, et dans l'autre un poignard à glace muni d'une tête de frappe métallique et ayant, à la base du manche, un anneau sur lequel on peut se mousquetonner après avoir planté le poignard qui, de ce fait, devient broche.» La Montagne et alpinisme, numéro 78, juin, 303 - C.T.
pont de glace loc. nom. m. rég.  Canada GLACIOL. "cours d'eau gelé qu'on peut traverser pour aller d'une rive à l'autre" - GR[85], ø d ; absent TLF.
1658 - «Le Mardy nous arrivasmes heureusement à Quebec ; un jour plustost nous n'eussions pas pû aborder, tout n'y estoit qu'un pont de glace depuis la coste de Lauson [...].» In The Jesuit Relations, vol. 44, 182 (ed. R. Gold Thwaites, Cleveland, Burrows Brother Co., 1896-1901) - TLFQ
pot (manger du pain au -) loc. verb. US. ALIM. "manger du pain trempé dans du bouillon" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1606 - «A neuf heures, desjuné : veult manger du pain au pot. Il luy en fust baillé ung petit sur une assiete remply de bouillon, et desjuna y prenant avec la queillere et de la main, gauchant, trempant du pain dans une vaisselle où il y avoit aussi du bouillon.» J. HéroardJourn., 1, 937 (Fayard) - P.R.
pénitent de glace loc. nom. m. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - In titre : W. Hunter Workmann, Etude sur les Pénitents de glace dans l'Himalaya, in Annales de glaciologie, 7 juill., in La Montagne, numéro 10, oct., 479 - C.T.
radineux (pain -) loc. nom. m. plais. US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «L'avenir appartient au radis ! Le mien !... Et qui m'empêchera ?... La vente ? Le monde entier !... Est-il nutritif mon radis ? Phénoménal !... De la farine de radis cinquante pour cent plus riche que l'autre... 'Le pain radineux' pour la troupe !... Bien supérieur à tous les froments d'Australie !...» CélineMort à crédit, 555 (Denoël et Steele) - TGLF
ravine de glace loc. nom. f. GLACIOL. - TLF, ø d.
1786 - «[...] ils [les guides] ont dit qu'ils étoient parvenus jusques au pied de la plus haute cime du Mont-Blanc, dont ils n'étoient séparés que par une ravine de glace, dans laquelle [...] ils auroient pu tailler des escaliers et monter ainsi aisément jusques au sommet.» H.B. de SaussureVoy. dans les Alpes, t. 2, 554 (Genève) - C.T.
sang (le - (de qqn) se glace dans les veines) loc. verb. AFFECT. - TLF, 1583, Garnier ; GLLF, GR[85] (cit.), 1677, Racine ; L (cit.), DG (cit.), FEW (11, 176b), 1689, Racine.
*1636 - «Le sang à ce récit dans mes veines se glace [...]» TristanMariane, I, 3, vers 108 (Hachette, 1917) - Wiedemann, 37.
sang (le - (de qqn) se glace dans les veines) loc. verb. AFFECT. - TLF, 1583, Garnier ; GLLF, GR[85] (cit.), 1677, Racine ; L (cit.), DG (cit.), FEW (11, 176b), 1689, Racine.
• le sang se gèle dans les veines
  - DG, GR[85], cit. Marmontel il nous gèle le sang : DG, cit. Régnier
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1574 - «Lors le sang me gela dans mes errantes veines / Le poil me herissa comme espics dans les plaines [...]» GarnierCornélie, II, vers 403-4 (Les Belles Lettres, 1973) - Wiedemann, 37.
terme de la glace loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1749 - «En effet, en quelque tems & en quelque lieu qu'on ait plongé ces instrumens dans de la glace ou de la neige qui commence à fondre, ou dans de l'eau qui commence à se géler, jusques à présent l'expérience a fait voir, que la liqueur revient toujours au fil auprès duquel est marqué zéro, & vis-à-vis, terme de la glace, ou congélation de l'eau [...]» Abbé NolletLeçons de phys. expér., t.4, 133 (Guérin) - P.P.
yacht à glace loc. nom. m. SPORTS DE GLISSE - GR[85] (au Canada), 1906 ; TLF, cit. Nouv. Lar. illustré, ø d.
*1910 - «YACHTING A GLACE Un grand arbre longitudinal, avec un lit de camp ovale formant palette à l'arrière. Une traverse aux deux tiers. Aux extrémités de la traverse, des patins à arête vive. Un troisième patin, le gouvernail, à l'arrière du grand arbre, et vous avez un yacht à glace qu'il ne vous reste plus qu'à mâter et à gréer : une grande voile triangulaire et un foc [...] Ce yacht file à des vitesses vertigineuses sur les surfaces glacées.» La Montagne, n° 1, janv., 23 - C.T.
yacht à glace loc. nom. m. SPORTS DE GLISSE - GR[85] (au Canada), 1906 ; TLF, cit. Nouv. Lar. illustré, ø d.
"Par ell." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «YACHTING A GLACE Un grand arbre longitudinal, avec un lit de camp ovale formant palette à l'arrière. Une traverse aux deux tiers. Aux extrémités de la traverse, des patins à arête vive. Un troisième patin, le gouvernail, à l'arrière du grand arbre, et vous avez un yacht à glace qu'il ne vous reste plus qu'à mâter et à gréer : une grande voile triangulaire et un foc [...] Ce yacht file à des vitesses vertigineuses sur les surfaces glacées. [...] Mais voici les yachts en ligne pour le start. Rien n'est plus gracieux à voir. On refrène à grand'peine leur impatience. Les voilà qui volent... Aux virages, spectacle charmant, on a mille émotions... Il faut l'habileté de yachtman à glace pour doubler le signal.» La Montagne, n° 1, janv., 23 - C.T.
yachting à glace loc. nom. m. SPORTS DE GLISSE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1909 - Echo des Alpes, n° 2, 60 - C.T.
1910 - «YACHTING A GLACE Un grand arbre longitudinal, avec un lit de camp ovale formant palette à l'arrière. Une traverse aux deux tiers. Aux extrémités de la traverse, des patins à arête vive. Un troisième patin, le gouvernail, à l'arrière du grand arbre, et vous avez un yacht à glace qu'il ne vous reste plus qu'à mâter et à gréer : une grande voile triangulaire et un foc [...] Ce yacht file à des vitesses vertigineuses sur les surfaces glacées.» La Montagne, n° 1, janv., 23 - C.T.
yachtman à glace loc. nom. m. SPORTS DE GLISSE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Mais voici les yachts en ligne pour le start. Rien n'est plus gracieux à voir. On refrène à grand'peine leur impatience. Les voilà qui volent... Aux virages, spectacle charmant, on a mille émotions... Il faut l'habileté de yachtman à glace pour doubler le signal.» La Montagne, n° 1, janv., 23 - C.T.
école de glace loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «On ne peut l'entreprendre [l'utilisation du 'piolet-ancre'] qu'après un apprentissage suffisamment long en école de glace BessièreL'Alpinisme, 52 (P.U.F.) - C.T.