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paillé adj. rég. Aisne AGRIC. "renversé, couché" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «A la Motelle, nous vîmes que les blés de Marlise n'étaient pas encore trop paillés pour le temps qu'il avait fait. [...] Les ampouilles étaient aussi paillées que si une division de cavalerie venait de passer dessus au galop.» Ch. Braiban, Le Roi dort, 126 et 319 (Denoël et Steele) - J.C.
paillé (sur son -) loc. adv. FAMILLE "chez soi"
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
17e - «Un Bourgeois d'Amiens eut querelle contre un Bourgeois d'Abbeville. Celui-ci poursuivit le premier jusques aux portes d'Amiens. Quand le Bourgeois d'Amiens se vit sur son paillé, il cria à l'autre : Qu'ils vienchent, qu'ils vienchent ches huiaus d'Abbeville, nous sommes quatre contre un. Huiau, comme j'ai deja dit, signifie cocu à Amiens.»[Ménage], Menagiana, ou Bons mots, rencontres agréables [...] de M. Ménage, vol. 2, 60 (3e éd., Amsterdam, P. de Coup, 1713) - J.S.
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