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belles-lettres n.f. pl. LITT. - Lex.[75], v. 1600 (?) ; FEW (5, 378b), 1671 ; TLF, 1691, Pomey ; GLLF, 17e ; R, Trév. ; L, cit. Volt., 1755 ; PR[77], ø d.
• belles lettres - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1666 - «Je ne trouve point de sciences qui touchent particulièrement les honnêtes gens que la Morale, la Politique et la connoissance des Belles Lettres.» Saint-Evremont, Jugement sur les sciences où peut s'appliquer un honneste homme, in Saint-Evremont, Oeuvres en prose, II, 12 (Ed. R. Ternois, 1965) - F.N.
belles-lettres n.f. pl. LITT. - DDL 20 (belles lettres), 1666, Saint-Evremont [repris in GR] ; FEW (5, 378b), 1671, Pomey ; GLLF, 17e ; L, cit. Volt., 1755 ; TLF, cit. Sainte-Beuve.
1634 - «[...] ce grand & infatigable Genie [Richelieu] qui donne l'ordre à toutes les parties de cet Estat, le veut encore establir dans le commerce des belles lettres. Il se plaist comme Hercule à venir apres ses travaux se délasser dans le temple des Muses, & ne dédaigne pas de croire que ce ne sera pas la moindre de toutes les actions qui le font admirer, d'auoir esté en France le premier Fondateur d'vne Academie [...]» [N. Faret], Projet de l'Académie, 29 (Univ. de Saint-Etienne) - P.E.
bistouri de lettres loc. nom. m. plais. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1875 - «DUMAS (fils). - Le premier bistouri de lettres que possède notre époque. Fondateur-innovateur du Théâtre-Dupuytren. Un merveilleux écrivain [...]» Le Journ. amusant, 27 mars, 7a - G.S.
boîte aux lettres loc. nom. f. GÉOGR. ALP. "fissure par où on peut se glisser" - RSp., 1903, trad. Mummery ; in Ga [1970] ; absent TLF.
1902 - «[...] une voûte apparaît semblable à une boîte aux lettres, on la traverse en se laissant glisser sur le dos et en se retenant des bras et des jambes [...]» Echo des Alpes, numéro 12, 464 - C.T.
cheminée-boîte aux lettres n.f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Nous changeons de versant, traversons la cheminée-boîte aux lettres [...] puis nous repassons versant Chamonix.» La Montagne, numéro 233, juill.-août, 219 - C.T.
dame de lettres loc. nom. f. littér. LITT. - Lex.[75], ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1834 - «M. Alexandre Duval l'avait engagé, de la part de madame /Sophie/ Gay, à dîner avec lui chez cette dame de lettres, et toujours Hoffman avait trouvé un prétexte pour se soustraire à cette invitation.» L. Castel, in Hoffman, Oeuvres, Préf., I, xliv - xlv (Lavigne, Ducollet) - P.E.
dame de lettres loc. nom. f. littér. LITT. - DDL 15, 1834, Castel ; absent TLF.
1785 - «Comme ce dîner était-singulièrement pour les Dames-de-lettres, elles y étaient douze, neuf mariées, representant les neuf Muses, & trois Filles en-l'honneur des Grâces.» Restif de La Bretonne, Les Contemporaines graduées, XXXIX, 32 (Büschel) - P.E.
femme de lettres loc. nom. f. LITT. - FEW, 1787 ; BW5, 1788 ; PR[67], ø d ; TLF, cit. France, 1892.
1761 - «[...] on y célèbre (dans le Journ. des Dames) sur-tout les femmes de Lettres.» Année litt., III, 48, in Proschwitz, 114autre ex. en 1784
femme de lettres loc. nom. f. LITT. - FEW (5, 378b), Fréron ; GLLF, 1787, Féraud ; DHR, 1872 ; TLF, ø d.
Add.DDL 1 (1761, Année litt.)
*1785 - «XIV. Les Fammes-de-Lettres. LI, ou D.c. quar. cinq. me Nouvelle. Les Fammes-Auteurs.» Restif de La Bretonne, Les Contemporaines graduées, XXXIX, 25 (Büschel) - P.E.
lettres (homme de trois -) loc. nom. m. INJURE "sot" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.sot en trois - : L (cit.), DG (cit.), R (cit.), GLLF, 1669, Molière ; DELF, mil. 17e ; TLF, cit. Bloch, 1944.
1605 - «[...] si le Soldat vous appelle comique et maigre bouffon : dittes-luy qu'il est homme de trois lettres, non pas Rex, mais ce qu'on entend communément.» La Response faite a maistre Guillaume, in Le Soldat françois, ensemble M. Guillaume, 190 (s.l.) - P.E.
1768 - «HENRIETTE. Moi ! j'épouserois ce petit homme de trois lettres !» [Ansart], Henriette, 25-26 (Des Ventes de Ladoué) - P.E.
papier à lettre, papier à lettres loc. nom. m. PAPET. - R (cit.), GLLF, 1833, Sainte-Beuve ; L, DG, Lex.[79], PR[82], TLF, ø d.
1795 - «Crassous (ayant plusieurs feuilles de papier à la main) réclame de la commission des finances un rapport sur le droit de timbre ; il est inoui, dit-il, que le papier à lettre coûte 30 sols la feuille, et que la feuille de papier timbré n'en coûte que 10.» Journ. du bon homme Richard, numéro 158, 1er nivôse an 4, 5 - P.E.
pèse-alcool n.m. MÉTROL. PHARM. - GLLF, ND3, PR[73], 1878, Lar. ; FEW (8, 193a), 1907, Lar. ; TLF, ø d.
1850 - «L'aréomètre prend le nom spécial de pèse-sels, de pèse-acides, de pèse-sirops, quand il sert à prendre la densité de liquides plus pesants que l'eau et celui de pèse-liqueurs, de pèse-alcools, de pèse-éthers, d'oléomètre, etc., pour les liquides au contraire moins denses.» Dorvault, L'Officine, 25 (Labé) - P.E.
pèse-bébé n.m. MÉTROL. PHARM. - TLF, 1875, Journ. amusant [d'apr. DDL 14] ; PR[72], ND2, 1890, Lar. ; FEW (8, 193a), 1893, Littré.
*1884 - «Avec ce pése-bébés, on peut aussi se rendre compte de la quantité de lait que prend un enfant mis au sein.»E. Bouchut, Clinique de l'hôpital des enfants malades, 332 - C.H.
pèse-bébé n.m. MÉTROL. PHARM. - DDL 8, PR[77], 1884 ; GLLF, 1888, Lar. ; ND4, 1890, Lar. ; FEW (8, 193a), 1893, Littré.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1875 - «Vous y trouverez, par exemple, le pèse-bébé du docteur Groussin. [...] le pèse-bébé, qui évalue les générations en grammes et a inauguré la tendresse au poids, aurait encore sa raison d'être dans le bazar des Champs-Elysées.» Le Journ. amusant, 17 juill., 2c - G.S.
pèse-grains n.m. AGRIC. MÉTROL. - GLLF, 1962, Rob. ; ND3, 20e ; absent TLF.
• pèse-grain - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «Pèse-grain, chondromètre, m. ; die Getreideprobewage, der Chondrometer ; Chondrometer, small yard balance telling the weight of corn etc. per bushel.» Tolhausen, Dict. technologique fr.-all.-angl., 612 (Tauchnitz) - P.E.
pèse-lettre n.m. MÉTROL. POSTES - TLF, 1870, Privat-Foc. ; ND3, PR[73], 1874, Lar. ; GLLF, 1875, Lar. ; FEW (8, 193a), Ls, 1876 ; DG (néol.), ø d.
*1873 - «Pèse-lettres, m. ; die Briefwage ; Letter balance or scales.» Tolhausen, Dict. technologique fr.-all.-angl., 612 (Tauchnitz) - P.E.
pèse-personne n.m. HYG. CORPS - TLF, 1937, Catalogue ; Lex.[79], v.1950 (?) ; GLLF, DMC, GR[85], 1969, Femmes d'aujourd'hui.
*1956 - «Le pèse-personne TESTUT, véritable piédestal de la santé, permet de contrôler chaque jour le maintien d'un parfait équilibre et de surveiller votre ligne. Votre poids est le baromètre de votre santé. Elle sera bien sauvegardée si vous avez chez vous le pèse-personne TESTUT.» Arts ménagers, numéro 84, déc., 14 - P.E.
pèse-sirop n.m. MÉTROL. PHARM. - FEW (8, 193a), ND3, PR[73], 1868 ; GLLF, L, 1869 ; DG (néol.), ø d.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1850 - «L'aréomètre prend le nom spécial de pèse-sels, de pèse-acides, de pèse-sirops, quand il sert à prendre la densité de liquides plus pesants que l'eau et celui de pèse-liqueurs, de pèse-alcools, de pèse-éthers, d'oléomètre, etc., pour les liquides au contraire moins denses; [...] Avec un peu d'expérience on peut, en faisant un sirop, reconnaître son degré de cuisson à simple vue ; on peut encore s'en assurer par la balance, mais on se sert généralement d'un aréomètre nommé pèse-sirop, qui donne des indications beaucoup plus précises.» Dorvault, L'Officine, 25 et 518 (Labé) - P.E.
pèse-sirop n.m. MÉTROL. PHARM. - DDL 12, TLF (cit.), 1850, Dorvault ; FEW (8, 193a), R, Lex.[75], ND4, PR[77], 1868 ; L, GLLF, 1869 ; DG (néol.), ø d.
1829 - «Duplomb te prie de nous apporter un pèse-sirop. Je ne sais pas ce que c'est mais il prétend que cela est indispensable pour nos drogues. Cela coûte de 12 à 15 sous et se trouve chez les marchands de verreries.» G. Sand, Corresp., I, 579 (Garnier) - P.E.
pèse-vapeur n.m. CHIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - In titre : Ch. Henry, Les Odeurs. Démonstrations pratiques avec l'olfactomètre et le pèse-vapeur (Libr. scientifique A. Hermann), in Mercure de France, t.4, avr., 363 - M.C.
trace-lettres n.m. ÉCRIT. - TLF, ø d.
1922 - «Le 'Normographe' se compose d'un porte-plume ordinaire auquel on adapte une plume de laiton de forme spéciale [...] En suivant avec la plume les contours des lettres ou des chiffres découpés dans une plaque de celluloïd transparent appelée trace-lettres, et en déplaçant convenablement cette plaque le long d'une règle, l'artiste obtiendra sur le papier des caractères d'une grande régularité.» La Science et la vie, n° 60, janv., 169a - P.E.
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