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femme-oiseau n.f. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Une sorte de femme-oiseau, vert métallique, la jambe découverte et nerveuse, traversa le morne salon carré.» Colette, La Seconde, 139 (Ferenczi) - A.Ré.
oiseau n.m. non conv. ÉROT. "pénis" - FEW (1, 171b), GR[85], ø d ; absent TLF.
1748 - «L'excès du plaisir les transporte, déjà l'élixir divin est prêt à couler. Alors l'amant sage, maître de ses passions, retire l'oiseau de son nid, et sa main, ou celle de sa maîtresse, achève par quelques légers mouvements de provoquer l'éjaculation au-dehors.» J.-B. de Boyer d'Argens (?), Thérèse philosophe, 610 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
oiseau (faire l'-) loc. verb. ALP. "dévisser" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1961 - «Parti depuis une heure, tapant de toutes ses forces sur le marteau à dépitonner, gémissant, pestant contre les pitons trop solidement enfoncés, mon deuxième compagnon monte malgré tout régulièrement, quand brusquement, sans dire ouf, il fait l'oiseau : un piton sur lequel étaient fixés ses étriers, s'est arraché.» La Montagne et alpinisme, numéro 35, déc., 141 - C.T.
oiseau de crime loc. nom. m. CRIMES "fig. : criminel" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «A Paris, après son forfait, le criminel se fait pincer dans les maisons closes ; à Londres, si l''oiseau de crime' est pris, c'est parce qu'il n'a pu résister à la tentation de se commander des vêtements neufs [...]» P. Morand, Londres, II, 103-4 - R.R.
oiseau de nuit loc. nom. m. HIST. MOEURS "personne qui vit la nuit" - FEW (7, 213b), Legras ; TLF, cit. Barron, 1882 (même texte).
*1882 - «Les porte-hottes ne ressemblent pas non plus â [sic] leurs aînés ; il n'y a plus d'études curieuses à entreprendre sur ces oiseaux de nuits ; mais l'actualité aidant, l'on peut consacrer une page à un de leurs assommoirs célèbres.» Vallès, L'Assommoir des chiffonniers, in La Vie pop., 9 avr., 100 - R.R.
*1882 - «Il est onze heures, la plupart des lits sont vides : les oiseaux de nuit ont déniché.» L. Barron, Paris étrange, in La Vie pop., 16 avr., 117 - R.R.
oiseau de paradis loc. nom. m. ORNITH. "paradisier" - Gc, FEW (7, 615ab), TLF, DHR, 1585, Franchières ; GLLF, fin 16e.
1560 - «Gesnerus en son histoire Latine des oyseaux (duquel j'ay emprunté ce pourtrait) écrit ce qui s'ensuit : Cest oyseau duquel tu vois icy la figure, s'appelle Oyseau de paradis, ou Apis Indica [...]. Depuis quelque temps on a imprimé une Carte à Noremberg, avec la figure de cest oyseau semblable à cestuy que tu vois icy depeinct : laquelle Carte nous a esté envoyée avec ces mots : L'oyseau de paradis, autrement nommé Apis Indica, ou Martinet des Indes, est de la grandeur d'une grive [...].» P. Boaistuau, Histoires prodigieuses, 270 (Club français du livre, 1961) - P.E.
oiseau de prime loc. nom. m. ORNITH. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1874 - «Oiseau qui passe au printemps [...]» A. Daudet, Robert Helmont, 157 (Dentu) - Michel, 128 (autres ex. en 1888, 1897).
oiseau-cloche n.m. ORNITH. - Ls, 1873 ; absent TLF.
1835 - «On rencontre dans les forêts de la Guyane un oiseau fort célèbre chez les Espagnols sous le nom de campanero ou oiseau-cloche.» Le Magasin pittoresque, vol. 3, 205 - A.Ré.
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