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nourrir v.tr. LITT. "par ext. : étoffer (une oeuvre littéraire)" - GR[85], ø d ; absent TLF.nourrir son style : GLLF, 1868, Littré ; TLF, Dict. 19e et 20e ; GR[85], ø d
1790 - «Nous ne pensons pas que M. Flins l'ait connue ; il en aurait profité, pour nourrir sa Pièce, qui est faible, incoherente, sans imagination, et dont les traits applaudis seraient venus sous la plume de tout le monde.» Restif de La Bretonne, La Semaine nocturne, (suite aux Nuits de Paris), nuit 7, 174 (Guillot) - R.R.
nourrir (se -) v.pron. OENOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1728 - «[...] plus il [le chassagne] vâ en avant, plus il s'embaûme & se nourit, ne luy prescrivés cependant pas des bornes de plus de trois ans de durée [...]» Mr. Arnoux, Dissertation sur la situation de Bourgogne, 40 (Londres, Impr. S. Jallasson) - M.C.
1819 - «[...] il faut les [vins rouges de Champagne] garder dans des foudres de sept à dix pièces au moins. Le vin s'y nourrit et s'y comporte bien.» Chaptal, L'Art de faire le vin, 211 (2e éd., Deterville) - M.C.
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