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bourgeois (mon/notre -) n.m. non conv. APPELL. "en s'adressant à un employeur" - TLF, cit. E. Sue, 1842-43.
1801 - «La cause de l'accident arrivé à votre bête, not' bourgeois, je vais vous le conter [...]» G. Duval, Fagotin, 10-11 (Véniard) - P.E.
1807 - «Mon bourgeois. Nom que les ouvriers donnent au maître qui les emploie.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 120 (Slatkine) - P.E.
1810 - «JAVOTTE, le rappellant. Mon garçon. JOCRISSE-Valet, revenant. Not' bourgeoise ? JAVOTTE. Dis à Fanchette de venir... Et n' m'appelle plus not' bourgeoise, entends-tu, mon ami ? ça sent le petit peuple... dis : madame. JOCRISSE-Valet, s'en allant par la gauche. Oui, not' bourgeoise, je dirai madame.» Sewrin, Jocrisse-maître et Jocrisse-valet, 20 (Masson) - P.E.
coche (notre paquet n'est plus au -) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Ils ont sauvé le roi ! que las les foute. Voilà un parjure bien débarbouillé ! en vérité, on nous prend pour des hauts la queue, des iroquois. Ah, mâtins ! notre paquet n'est plus au coche, et vous ne nous en foutrés pas.» Apostrophe furieuse du père Duchêne, in [Fouilhoux], Je suis le véritable père Duchêne, ci-devant rue du vieux colombier, 6 - P.E.
herbe de notre-dame loc. nom. f. BOT. "balsamite" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.herbe nostre dame : FEW (3, 126b), Hu, O. de Serres
1541 - «herbe de nostre Dame [...]» C. Gesner, Historia plantarum et vires, 78 (Parisiis) - R. L. rom., 42, 456.
notre-dame loc. interj. non conv. JURON - Mat. Rég. 4, 1746-48, Du Pineau ; GLLF, 1874, Lar. ; TLF, cit. France, 1894 tredame : Hu, Sotties ; L, GLLF, GR[85], 1670, Mol.
1579 - «[...] commencerent à dire avec esbahissement ; nostre Dame ! c'est Pernot Herpin qui va à cheval sur un loup.» Ph. d'Alcripe, La Nouv. fabrique des excellens traits de vérité, 141 (Jannet) - P.E.
1616 - «Je les entends desjà, ce me semble, car elles ont bon caquet : 'Nostre-Dame, ma mie, ma commère, qu'est cecy ? de quoy se mesle-on ? qu'a-on affaire de nos menues folies ?'» La Grande propriété des bottes sans cheval, in VHL, VI, 35 (Jannet) - P.E.
1622 - «Nostre Dame ! dit alors une damoiselle de marque, parlant à l'accouchée, y auroit-il bien quelqu'un de si hardy que de nous jouër ce tour-là ?» Les Caquets de l'accouchée, 63 (Jannet) - P.E.
1732 - «C,a [sic] va tourjours de mieux en mieux. / Que Guieu soit beni. Notredame !» Troisième harangue des habitans de la paroisse de Sarcelles, 8 (Girard) - P.E.
notre-dame interj. non conv. JURON - Mat. Rég. 4, 1746-48, Du Pineau ; GLLF, 1874, Lar. ; TLF, cit. France, 1894 tredame : Hu, Sotties ; L, GLLF, GR[85], 1670, Mol.
• nostre-dinse - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1654 - «GAREAU [...] Hé ! qu'est-ce donc ? Nostre-dinse, n'en diret que je ne nous connoissiens plus.» Cyrano de Bergerac, Le Pédant joué, in Cyrano de Bergerac, Oeuvres complètes, 187 (Belin) - P.E.
1665 - «CHARLOTTE. Nostre-dinse, Piarrot, tu t'es trouvé-là bien à point.» Molière, Dom Juan, in Molière, Théâtre, III, 139 (Les Belles lettres) - P.E.
notre-dame interj. non conv. JURON - Mat. Rég. 4, 1746-48, Du Pineau ; GLLF, 1874, Lar. ; TLF, cit. France, 1894 tredame : Hu, Sotties ; L, GLLF, GR[85], 1670, Mol.
• tredinse, tredince - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1654 - «GAREAU. Ho, ho, tredinse, il ne sera pas dit que j'usions d'obliviance [...]» Cyrano de Bergerac, Le Pédant joué, in Cyrano de Bergerac, Oeuvres complètes, 230 (Belin) - P.E.
1666 - «CLAUDINE [...] Petit cochon de lait, qu'as-tu donc ? COLIN. O la chienne ! CLAUDINE. Hé tredince, qu'a-t-il ?» Brécourt, La Noce de village, in Théâtre fr., VIII, 591 (Gandouin) - P.E.
notre-dame interj. non conv. JURON - Mat. Rég. 4, 1746-48, Du Pineau ; GLLF, 1874, Lar. ; TLF, cit. France, 1894 tredame : Hu, Sotties ; L, GLLF, GR[85], 1670, Mol.
• tredin - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1666 - «NICOLAS. J'ai menti ? CLAUDINE. Nicolas ? tredin, tenez-vous coi. COLIN. Oh marguene au secours, à moi queu qu'un à moi.» Brécourt, La Noce de village, in Théâtre fr., VIII, 592 (Gandouin) - P.E.
regret (à notre grand - et déplaisir) loc. phrast. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. à mon/ton grand regret : TLF, DHR, 1790, Mme de Staël ; GLLF, 20e.
1523 - «[...] les grandes charges et oppressions qu'à cause de ce avons, à nostre grand regret et desplaisir, données à nos bons et loyaux subjets [...]» Edit, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 222 (Plon) - P.E.
1531 - «[...] le blé s'est enchéry grandement, et le peuple en a eu grand faute, à nostre grand regret et desplaisir [...]» Déclaration, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 355 - P.E.
truie (quand notre - se mariera, vous aurez un chapeau (neuf)) loc. prov. iron. , non conv. PROVERBE - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
1627 - «J.B. [...] Quand je vous auray fait à tous raison, je seray beau garson. Rrrrut. Ah! noble coeur, tu ne peux rien endurer de sale. C. Prouface pourceau. Quand vostre [sic] truye se mariera, vous aurez un chapeau.» D. Martin, Les Colloques fr. et all., 90 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
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