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ultraviolence, ultra-violence n.f. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Des voyous déguisés en pierrots lunaires (c'est-à-dire en cosmonautes planant dans l'ultraviolence) ouvrent cet opéra-massacre ['Orange mécanique' de S. Kubrick] fou et quasiment génial.» C.M. Cluny, in Le Nouv. Observateur, 15 mai, 24 - AFC
1973 - «L'ennui explique tout [...] Pour s'en sortir, il faut des sensations nouvelles et - pourquoi pas ? l''ultra-violence' à la manière des 'drougs' d''Orange mécanique', le film préféré de la jeunesse.» P. Séry, in Le Nouv. Observateur, 5 févr., 52 - AFC
1977 - «Bien plus, l'Allemagne, harcelée par ceux qui croyaient lire dans son refus de l'extrémisme armé l'annonce de futures intolérances et d'un reniement de la démocratie, commençait à ressembler à cette caricature. Quelle sera sa réaction aujourd'hui ? Tirera-t-elle enfin avec sérénité la leçon de cette apothéose de l'ultra-violence ? » P.-J. Franceschini, in Le Monde, 19 oct., 4 - AFC
1986 - «Mettons qu'avec l''ultra-violence', pour reprendre le mot de Stanley Kubrick, on perde deux ou trois points, c'est-à-dire environ un million et demi de téléspectateurs.» Le Monde, 21-22 sept., Suppl., 11 - K.G.
violence (faire - à [un texte, à une loi]) loc. verb. DR. "interpréter d'une manière forcée, tendancieuse" - TLF (d'une doctrine), 1625, Naudé ; FEW (14, 487a), GLLF, DHR, 1670, d'apr. Rich.
1566 - «A quoy si quelquesfois je vien mesler ensemble / Quelque poinct circonstant, cela (comme il me semble, / Si l'Escriture saincte on confere de faict) / Ne tort ne violence à l'histoire ne fait.» L. Des Masures, Tragédies saintes, 9 (Cornély, STFM, 1907) - P.E.
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