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non-croyance n.f. INTELL. "sens gén." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Il n'y a pas de raison à l'échec en mathématiques : il n'y a que des raisons. C'est par cette affirmation à l'allure péremptoire que je traduisais ce qui n'était, à l'origine, que croyance naïve. Après plus de quinze ans de pratique, mêlant, à celle des classes traditionnelles, des classes de rattrapage, des recyclages d'adultes, des vacations dans des instituts spécialisés, celle de plus de trois cents 'cas' de rééducation, elle s'est muée en non-croyance à l'échec [...] Mais, de l'état de croyance naïve, s'attachant à démêler l'écheveau supposé des raisons, à celui de non-croyance, permettant à une activité dite 'spécialisée' d'ignorer ce qui est censé constituer sa raison d'être, la mutation s'est lentement faite, sans pour autant être achevée.» S. Baruk, Echec et maths, Introd., 13 (Seuil) - Y.G.
non-croyance n.f. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Lorsque vous interrogez un certain nombre de personnes, dont moi aujourd'hui, sur les rapports possibles entre athéisme et politique, il me semble que vous devez confirmer que la non-croyance s'insère beaucoup plus facilement dans la vie politique que la croyance.» C. Chabanis et alii, Dieu existe-t-il ? Non, 198 (Fayard) - AFC
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