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agudet noir loc. nom. m. rég. VITIC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1868 - «CEPAGE s.m. [...] les agudets noir et blanc produisent un vin spiritueux et de bon goût.» Lar. GDU - TGLF
archinoir, archi-noir adj. HIST. RÉVOL. - DDL 1 (n.m.), 1790, L'Ami du Peuple ; absent TLF.
1790 - «[...] la malice archi-noire des robinacrotes toulousains [...]» [Lemaire]8e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 2 - P.E.
collet noir loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1796 - «Synonyme à Collets Verts, dans le sens républicain.» Le Néologiste fr. - LTP
1797 - Pitou, Les Collets noirs, Chanson, in HLF, IX, 2, 853 - LTP
1798 - «Qu'est-ce qu'un collet noir ? J'en distingue de trois sortes : les émigrés, les poltrons fugitifs de nos armés, ou soustraits à la réquisition à force d'or et de bassesse. Vient ensuite ce vil troupeau de petits-maîtres énervés [...] dont tout le mérite consiste à singer ridiculement les sottises du jour.» MercierLe Nouveau Paris, ch. 184, an VII, V, 71 (Paris, Fuchs-Pougens-Cramer) - LTP
diable (n'être pas si - qu'on est noir) loc. verb. CARACT. "n'être pas si méchant qu'on en a l'air" - BEI, 1640, Oudin ; DEL, 1656, Oudin ; TLF, 1835, Acad. ; L, ø d.
1593 - «J'estime qu'il n'estoyt si diable qu'il estoyt noir ; au moins il a tousjours esté catholique ; s'il estoit plus adonné au party du Roy de Navarre, c'estoit pour complaire à son maistre.» R. de LucingeDialogue du Français et du Savoysien, 119 (Droz) - P.E.
1606 - «Nous ne sommes pas en nos ames / Si diables que nous sommes noirs J. BertautRecueil de quelques vers amoureux, 248 (Didier, STFM) - P.E.
embeurré-noir p./adj. SANTÉ "poché, pour un oeil" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «[...] il est tombé... c'est pour ça qu'il a l'oeil au beurre noir... on lui a volé sa montre paraît-il... il a soixante-douze ans, je crois [...] son médecin est averti... il va arriver [...] son ordonnance, des gouttes pour son oeil embeurré-noir par vilain attaquant... pas honte de s'en prendre à un vieux ?» V. ThérameHosto-blues, 148 (Ed. des Femmes) - K.G.
four (il fait noir comme dans un -) loc. verb. PERCEP. - GLLF, GR[85], mil.15e, Les Quinze joies du mariage ; DEL, 18e ; GR[85], cit. Hugo [1862] ; TLF, cit. Cocteau, 1938.
Au 17e - L (cit.), GLLF, 1667, Mol. ; BEI, 1690.
1633 - «ALAIGRE. Il eust mieux valu venir entre chien et loup ; il fait noir comme dans un four ; à peine puis-je mettre un pied devant l'autre.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 197b (Laplace, Sanchez) - P.E.
noir adj. SANTÉ  "fatigué" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1742 - «Je suis aujourd'hui bien moins noire qu'hier [...]» Mme du DeffandCorresp., let. au président Hénault, 5 juill. - Bennett, 72.
noir n.m. ANTHROPOL.  "personne de race noire" - Lex.[75], v. 1600 (?) ; FEW (7, 131a), GLLF, ND4, 1669, La Fontaine ; R, PR[77], 17e ; L, cit. Montesq. ; DG, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1556 - «La quarte partie, qu'on nomme la terre des Noirs, commence devers Orient, au royaume de Gaoga, et se dresse vers Occident jusques à Gualata [...] Les Africans de Numidie et Libie souloyent adorer les planettes et à icelles devotement offrir et sacrifier. Aucuns des Noirs eurent en reverence Guighimo [...]» J. Temporal, trad. : J. Léon AfricainDescription de l'Afrique , I, 5 et 85 (Leroux) - P.E.
1606 - «Laquelle façon de quoter la distance des lieux et longueurs des chemins par iours, et non par lieuës, ou par milles, est semblable à celle des noirs et autres peuples barbares, contans lesdictes distances et longueurs par Lunes.» NicotThresor, 357b (Picard) - P.E.
1634 - «Les noirs de Guinée usent d'une sorte de guitere qu'ilz apelent bansas faite d'un morceau de bois qu'ilz creusent [...] ces portuguès ont avec eux cinq ou six mille noirs qui vont toujours avec leurs arcs et flèches [...]» A. Novel, let., in Les Correspondants de Peiresc , 715 (115) et 716 (116) (Slatkine) - P.E.
noir n.m. arg.  ARG. CAFÉS  "café" - FEW (7, 131a), 1862, Larchey ; R, ø d petit noir : DDL 18, 1869 ; Ls, FEW, 1875 ; GLLF, cit. Huysm. ; DG, Lex.[75], ø d
Compl.E, GLLF, Lex.[75], PR[77], TLF (1859)
1859 - «ERNEST. [...] il offre une tournée au café Robert. Qué que tu aurais fait à ma place ? Tu lui aurais rendu sa politesse. UGENE. - Plus souvent ! à un daim de ce tonneau ! Rasoir ! ERNEST. - Je paye le noir (6) et le mêlé, et je m'enfile de douze sous. [Note] (6) Café.» MonseletLe Musée secret de Paris, 78-79 (M. Lévy) - P.E.
noir n.m. ARG. DROGUE "opium" - E, 1952 ; TLF, cit. Sandry, Carrère, 1953.
1923 - «Capable de se débrouiller dans toutes les langues, possesseur d'une remarquable collection de faux passeports, il était l'homme qui va en Allemagne, en Scandinavie et jusqu'en Chine pour se procurer le 'noir' ou le 'blanc', vendant l'un dans les ports, dont il connaît les moindres estaminets, et l'autre partout où il fait prime [...]» Cyril et BergerLa 'Coco' poison moderne, 79 (Flammarion) - P.E.
noir n.m. non conv. ACT. OBJET "meurtrissure" - L, FEW (7, 131a), GLLF, GR[85], 1868 ; TLF, ø d.
1851 - «TAMERLAN, pleurant. Hi ! hi ! hi !... Allons, bon ! v'là que j' pleure à présent avec l'envie de rire... Pincez-moi, faites-moi des noirs, tapez-moi dans le dos, que je voie si je suis réveillé.» Clairville et ThiboustLa Corde sensible, 29 (Giraud et Dagneau) - P.E.
noir adj. LITT. "qui évoque des péripéties malheureuses et / ou terrifiantes (d'une oeuvre littéraire)" - GLLF, déb. 20e ; TLF, GR[85], ø d roman noir : DHR, 1816
1774 - «Dans le total de ce traité il semble regarder le Drame comme le chef-d'oeuvre du théâtre par excellence & surtout quand il [Louis-Sébastien Mercier] est bien romanesque, bien noir, bien atroce.» Mémoires secrets, VII, 247 (Londres, Adamson) - P.E.
noir (broyer du -) loc. verb. AFFECT.  "fig." - R, Mat.I, GLLF, Lex.[75], ND4, 1767, Diderot ; FEW (7, 131a), 1798, Acad. ; DELF, fin 18e ; L, DG, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1756 - «FESSARIDE. Mon cher Roi ! mon bijou, vous paroissez rêveur. / Votre front s'est couvert d'une vive pâleur. / Ah ! vous broyez du noir, je n'en fais aucun doute.» [Grandval]Le Tempérament, 15 (Au Grand Caire) - P.E.
noir (faire du -) loc. verb. AFFECT. "broyer du noir" - FEW (7, 131a), Rousseau ; TLF, 1798, Acad. ; GR[85], ø d.
1754 - «Adieu, ma reine, ne faites point de noir, j'espère que dans le courant du mois de mai, nous serons contentes l'une et l'autre, et l'une de l'autre.» Mme du Deffand, let. à J. de Lespinasse, 29 mars, in Letters to and from Madame du Deffand and Julie de Lespinasse, 25 (Ed. W. Hunting Smith, New Haven, Yale University Press., 1938) - M.C.
noir (petit -) loc. nom. m. non conv.  BOISSON  "café" - TLF, 1867, Goncourt ; Ls, FEW (7, 131a), 1875 ; GLLF, cit. Huysm. ; DG, Lex.[75], ø d.noir : TLF, 1859, Monselet ; E, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1859 ; FEW, 1862, Larchey ; R, ø d.
*1869 - «Les pauvres gens trouvent à côté du mal sinon le remède, du moins la consolation. Cette consolation, c'est le petit noir et la pipe : parlons d'abord du petit noir. [...] Je veux parler de la marchande de petits noirs. Le petit noir est un café fabriqué dans des conditions extrêmement simples, lesquelles permettent de le débiter au prix très modique de dix centimes le bol [...] Eté comme hiver, la marchande de petits noirs est à son poste.» Comic-Finance, 2e année, numéro 2, 14 janv - J.Hé.
noir antique loc. nom. m. SCULPT. "variété de marbre" - GLLF, 1874, Lar. ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1803 - «Ajoute à tout cela, Ernest, le tumulte du quai qui avoisine saint-Marc, ces groupes de dalmates et d'esclavons, ces barques qui jettent sur la rive tous les fruits des îles, ces édifices où domine la majesté, ces colonnes où vivent ces chevaux, fiers de leur audace et de leur antique beauté : vois le ciel de l'Italie fondre ses teintes douces avec le noir antique des monumens [...]» Mme de KrudenerValérie, 86-87 (Charpentier, 1840) - FRANTEXT
1864 - «Bien que le marbre blanc soit considéré comme le marbre statuaire par excellence, parce qu'il convient à l'imitation du nu, les anciens ont employé quelquefois le marbre de couleur lorsqu'il était d'un seul ton. Par exemple, le noir antique, tiré de la Libye, servait à représenter des esclaves africains, dont la peau luisante et le teint d'ébène étaient parfaitement rendus par la couleur et le poli de la substance.» C. Blanc, in Gazette des beaux-arts, t.16, 1er juill., 74 - M.C.
noir des Carmes (cantaloup -), noir-des-Carmes (cantaloup -) loc. nom. m. HORTIC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «Le cantaloup noir des Carmes, à fruit rond, vert noirâtre, non galeux, à côtes bien prononcées, mais peu relevées, à chair rouge, vineuse, fondante, de très-bonne qualité, très-hâtif et venant fort bien sous châssis [...]» Lar. GDU , (s.v. melon, encycl.) - M.C.E.
noir des Carmes, noir-des-Carmes n.m. HORTIC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Les melons cantaloups [...] sont les plus estimés. Les variétés principales sont : le cantaloup Prescott, le petit Prescott, le noir des Carmes, le noir de Portugal, le cantaloup d'Alger, etc.» Lar. 20e , (s.v. melon, encycl.) - M.C.E.
1944 - «[le chat] savait ouvrir l'écorce, jaspée de sombre et de clair comme la peau des salamandres, du melon dit noir-des-Carmes, qu'il préférait au cantaloup.» Colette, Le Long chat, in ColetteBroderie ancienne, 48 (Monaco, Ed. du Rocher) - M.C.E.
noir-bleu d'acier n.m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1779 - «[...] la queue [...] est d'un noir-bleu d'acier près de son origine.» BuffonHist. nat., Oiseaux, Le Plastron blanc, XI, 71 (Sanson) - P.E.
ours noir loc. nom. m. MAMM. "ours d'Amérique du Nord, à fourrure noire" - L, GR[85], TLF, ø d.
Forme non assurée :
1534 - «Nous estans retournez en noz navires vint le cappitaine vestu d'une vielle peau d'ours noire [...].» J. Cartier, in M. Bideaux (éd.)Relations, 116 (Les Presses de l'Université de Montréal, 1986) - TLFQ
ours noir loc. nom. m. MAMM. "ours d'Amérique du Nord, à fourrure noire" - L, GR[85], TLF, ø d.
1660 - «[...] ce sont [les ours blancs] des animaux plus aquatiques que terrestres, puisqu'ils ne quittent que rarement la mer, & qu'ils vivent pour l'ordinaire de poisson, au lieu que les Ours noirs ne se nourrissent ordinairement que de chair [...].» H. Lalemant, in The Jesuit Relations, vol. 45, 224 (ed. R. Gold Thwaites, Cleveland, Burrows Brother Co., 1896-1901) - TLFQ
petit père noir loc. nom. m. arg.  ARG. CAFÉS  BOISSON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Qu'est-ce qui paie à boire ?... - Qu'est-ce qu'il vous faut ?... - Deux petits pères noirs Carmouche et LaloueLes Invalides, i - P.W.
père (petit - noir) loc. nom. m. non conv. BOISSON "vin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. "pot à vin" : E, 1836 ; FEW (8, 9b), 1837, Sainéan ; "verre de vin" : DDL 2, 1840
1835 - «THERESE. Eh bien ! que voulez-vous, mon brave ? GAUTIER. C'est plus correct. Servez-moi un demi-litre de petit père noir, et quelque chose avec, pour manger si vous en avez... [...] THERESE, apportant bouteille, verre, pain, fromage Rougemont et DupeutyLa Croix d'or, 15b (Magasin théâtral) - P.E.
rayonnement noir loc. nom. m. PHYS. - TLF, cit., 1964 ; GR[85], cit. L. de Broglie.
1900 - «D'après lui [Kirchhoff], le rayonnement provenant d'un corps noir, ou, comme nous pouvons le désigner avec M. Thiesen, le rayonnement noir varie d'un milieu à l'autre, et la distribution de l'énergie rayonnante n'est pas la même dans l'air que dans le vide.» R. Dongier et M. Lamotte, trad. : O. Lummer, in Congrès intern. de phys., Paris, 1900, t.2, 50 (Gauthier-Villars) - P.P.