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1830 (noeud à la -) loc. nom. m. ACCESS.  MODE - ø t. lex. réf. ; absent TLF. 1830, adj. "démodé" : DDL 16, 1921, Proust
1894 - «Les cravates foncées ont eu plus de faveur que les cravates claires, cependant on a porté pendant l'été des cravates de piqué blanc et de batiste imprimé ; les noeuds faits à la main, noeuds carrés, noeuds régates ou à la 1830 faisant deux fois le tour du cou [...]» Almanach Hachette 1895, 318b - P.E.
arêtes (noeud d'-) loc. nom. m. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «Le Mittaghorn (3897 m), peu individualisé, ne présente pas un gros intérêt, mais c'est un noeud d'arêtes important. Jusqu'à ce point, en effet, les sommets ne sont, au fond, que des demi-montagnes, simples rebords d'un immense plateau glaciaire.» La Montagne et alpinisme, numéro 18, juin, 239 - C.T.
gordien (noeud -) loc. nom. m. ÉVÉN.  "fig." - TLF (noud gordien), 1552, Ronsard ; GLLF, Lex.[75], 1690, Fur. ; L, Rollin ; DG, FEW (4, 194b), R, PR[77], ø d.
1614 - «Brave Alexandre, desdaignez de desnouer les replis entortillez de ce noeud gordien, tranchez-le avec le glaive [...]» J.P. Camus, Homélies des Etats Généraux, 247 (Droz-Minard) - P.E.
noeud n.m. PHYS. - FEW (7, 172a), GLLF, GR[85], 1834, Landais ; L, ø d ; TLF, cit. Piraux, 1964.
1701 - «Mais en cherchant moy-même la cause de ce phénoméne, je conclus que la corde outre les ondulations qu'elle faisoit dans toute sa longueur pour former le Son fondamental, se partageoit en 2, en 3, en 4, &c., ondulations qui formoient l'octave, la douziéme, la quinziéme de ce Son : je conclus ensuite la necessité des noeuds & des ventres de ces ondulations, & la maniere de les apercevoir au toucher & à la vûe comme je l'explique dans les Sons harmoniques.» Sauveur, in Hist. de l'Acad. Royale des Sciences. Année 1701, 301 (2e éd., C.E. Hochereau, 1719) - P.P.
noeud (de) bouline loc. nom. m. ALP. - TLF (mar.), ø d.
1913 - «[...] le 'noeud du pêcheur' ou le 'noeud bouline' qu'il est très utile de savoir faire lorsqu'on est le premier ou le dernier à la corde.» Casella, L'Alpinisme, 213 (Genève, Slatkine) - C.T.
1967 - «L'un de ces noeuds est celui avec lequel l'alpiniste s'attache à l'une des extrémités de la corde : c'est le noeud de bouline. L'autre est le 'noeud de chaise' que l'on utilise pour attacher le deuxième alpiniste d'une cordée de trois.» Bessière, L'Alpinisme, 30 (P.U.F.) - C.T.
noeud (filer son -) loc. verb. non conv.  DÉPLAC.  "s'en aller" - TLF, 1828-29, Vidocq ; FEW (7, 172a), 1862, Larchey ; E, 1885 ; L, DG, ø d.
*1844 - «Au reçu de la présente, file ton noeud vers le toit paternel.» Labiche, Deux papas très-bien, I, ii - P.S.
noeud (filer son -) loc. verb. non conv.  DÉPLAC.  "s'en aller" - TLF, 1828-29, Vidocq ; DDL 5, 1844, Labiche ; FEW (7, 172a), GLLF, 1862, Larchey ; L, ø d ; E, 1885 ; DG, DELF, ø d.
*1832 - «Le Régisseur. [...] Et maintenant, attention. Filez votre noeud, et vivement ! Suivez-vous tous dans différentes directions, et rentrez chacun chez vous sans faire semblant de rien [...]» Facéties populaires, 6 - P.E.
*1835 - «LOLO. Laisse-moi donc, capon, demain il fera jour, n'as-tu pas peur ? V'là deux jours que j' fais la noce, moi : allons, viens-tu ? ou je file mon noeud. TITI. Non, tiens, attends donc ; me v'là.» H. Monnier, Scènes populaires, I, 103 (Dumont) - P.E.
*1843 - «PLURE D'OIGNON regardant au fond. Qu'est-ce que c'est que ça ?... j'aperçois des chapeaux à cornes. TOUS. Filons not' noeud. PLURE D'OIGNON. Séparons-nous les uns sur Clichy les autres sur Clignancourt et Saint-Denis.» D'Ennery et Grangé, Les Bohémiens de Paris, 38b (Magasin théâtral) - P.E.
noeud (le - de l'affaire) loc. nom. m. ÉVÉN.  "fig." - L, cit. Pascal ; R, PR[77], ø d ; absent TLF.
1604 - «Voila où gist le lieure, voila le noeud de l'affaire.» La Response de maistre Guillaume au Soldat fr., 56 (s.l.) - P.E.
1640 - «Trouuer le Noeud de l'affaire .i. en descouurir le fonds ou l'intelligence.» Oudin, Curiositez fr., 371 (Slatkine) - P.E.
noeud auto-bloquant loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «Plus loin, malgré un paragraphe sur l'emploi du noeud auto-bloquant dans les rappels, il n'aborde pas le sujet des techniques d'auto-assurance en escalade solitaire.» La Montagne et alpinisme, numéro 76, févr., 234 - C.T.
noeud bleu loc. nom. m. HIST. FR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1871 - «Mon mari m'a rejoint après le licenciement des G. nat[ionau]x de l'ordre par l'amiral Saisset, il se tient prêt à rentrer dès qu'il le pourra faire. Nous sommes inquiets pour Armand Brun, il avait également pris rang parmi les noeuds bleus et je crains qu'il n'ait pu quitter Paris...» Arch. nat., 44 AQ 34, let. de Dieppe, 13 mai, à Marie de Neuflize - J.Hé.
noeud coulant loc. nom. m. TECHNOL. - FEW (2, 880a), GLLF, TLF, ND4, 1690, Fur. ; L, DG, ø d ; R, cit. Duhamel ; PR[77], ø d.
1571 - «EM. Attachez moy à neud coulant double, car cela est plus beau et mieux seant. F. Rien moins : le neud seroit incontinent deslié, et vostre soulier vous tomberoit des pieds. Il vaut mieux ou bien à neud double serré, ou bien à vn serré et vn coulant.» [B. Jamin], trad. : J.L. Vives, Les Dialogues, Aiii verso (Cuzman) - P.E.
noeud d'Apollon loc. nom. m. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1827 - « On s'occupe ensuite de faire les noeuds d'Apollon. On nomme ainsi ces grosses coques en cheveux que l'on voit sur le sommet de la tête : cette mode est depuis longtemps en vigueur, tout annonce qu'elle durera encore [...] Cette coiffure à grosses coques se nomme à l'anglaise."[...] Coiffure à noeuds d'Apollon. Nous voici arrivées à la mode actuelle. Les cheveux étant liés, on les peigne et lisse convenablement ; on les relève à gauche sur la main couchée, de telle sorte que le petit doigt s'appuie transversalement sur la tête, en avant, et le plus près possible de la partie liée : on fait passer les cheveux sous le petit doigt ainsi couché ; le doigt les retient, et le premier noeud est formé. Alors on prend le peigne de la main droite, on l'enfonce par le bout, à gauche au milieu du noeud, et près de la main qui le retient, et qui se dégage doucement à mesure que le peigne avance et prend sa place. La main ôtée, on relève le noeud, en le tirant légèrement par le haut, et on le lisse avec la paume de la main. Les cheveux se trouvent maintenant tomber par-derrière à droite : on répète de ce côté ce que l'on vient de pratiquer à gauche [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 133 et 137 (Roret) - M.C.E.
noeud d'attache loc. nom. m. ALP. - RSp., 1940, Samivel ; in Ga [1970] ; absent TLF.
1913 - «On remarquera que le noeud d'attache se fait en formant une boucle que l'on arrête à l'aide d'un noeud double. On passe cette boucle autour de son corps en la remontant des pieds jusqu'au-dessous des bras, et non à la ceinture, puis on rapproche le noeud en le serrant assez pour qu'il laisse la respiration libre.» Casella, L'Alpinisme, 212-13 (Genève, Slatkine) - C.T.
1934 - «Noeuds d'attache. - Les grimpeurs s'attachent à la corde en y faisant une boucle, qu'ils passent autour du corps et assujettissent au moyen d'un noeud approprié.» Man. d'alpinisme, II, 74 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
noeud d'extrémité loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «[...] l'élève apprendra donc à confectionner correctement et rapidement le noeud d'extrémité et le noeud de milieu [...]» Bessière, L'Alpinisme, 30 (P.U.F.) - C.T.
noeud d'écoute loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1887 - «Il [le voyageur] fera sur la corde commune, au moyen du noeud à plein poing, deux boucles aussi petites que possible, distantes de la moitié du tour de son corps ; il y fixera, mise en double, la corde personnelle par le noeud d'écoute (fig. 2), s'entourant d'un côté par elle, de l'autre par la corde commune. [...] On peut encore prendre une corde de 1 mèt., la passer dans les deux cercles indiqués et en joindre les deux bouts par un noeud simple ou un noeud d'écoute." » Annuaire du Club alpin fr. Année 1886, 627 (Paris) - C.T.
noeud de cabestan loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Beaucoup de grimpeurs se contentent dans un trop grand nombre de cas [de la boucle 'queue de vache'], où le noeud de cabestan est d'un usage plus indiqué.» Bessière, L'Alpinisme, 30 (P.U.F.) - C.T.
noeud de ceinture loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «[...] je fixai mes crampons, resserrai mes molletières et mon noeud de ceinture.» La Montagne, numéro 248, avr., 124 - C.T.
noeud de chaise loc. nom. m. ALP. - GR[85], TLF (mar.), ø d.
1967 - «L'un de ces noeuds est celui avec lequel l'alpiniste s'attache à l'une des extrémités de la corde : c'est le noeud de bouline. L'autre est le 'noeud de chaise' que l'on utilise pour attacher le deuxième alpiniste d'une cordée de trois.» Bessière, L'Alpinisme, 30 (P.U.F.) - C.T.
noeud de milieu loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «[...] l'élève apprendra donc à confectionner correctement et rapidement le noeud d'extrémité et le noeud de milieu [...]» Bessière, L'Alpinisme, 30 (P.U.F.) - C.T.
noeud de Prusik loc. nom. m. ALP. - absent TLF ; [RSp. : s.v. noeud, in cit., 1938, Mummery] ; GR[85], ø d ; in Ga [1970].
1934 - «Le noeud de Prusik sert à fixer de façon amovible une boucle de cordelette après une corde pendant librement. Il est très facile à faire, comme le montre la fig. 43 : la boucle étant tenue allongée il suffit d'enrouler les deux brins chacun d'un tour et demi autour de la corde en ayant soin de les faire passer deux fois entre la corde et la cordelette. 1. Ce noeud porte le nom de son inventeur, le Dr. Karl Prusik.» Man. d'alpinisme, 159 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
noeud gordien loc. nom. m. ÉVÉN.  "fig." - DDL 15, 1614, Camus ; FEW (4, 830b), GLLF, Lex.[75], 1690, Fur. ; L, cit. Rollin ; TLF, cit. Balzac, 1833 ; DG, R, PR[77], ø d.
1590 - «Quant aux deux noeuds Gordiens, que dictes rendre la paix difficile, a sçauoir la vengeance du feu Roy, attachee au coeur de cestuy-ci, et l'ambition du Roy d'Espagne [...]» Response de maistre Pierre le Maigre à celle de monsieur d'Epais, Biv recto (Moreau) - P.E.
1604 - «[...] ie me fusse desia noyé plus de dix fois, tant ces noeuds Gordiens me donnent de trauerses [...]» La Response de maistre Guillaume au Soldat fr., 5 (s.l.) - P.E.
1613 - «Du Sené. Le temps ne me permet de vous desnouër maintenant ce noeud Gordien, et vous exposer toute cette Cabale ; vne autre fois que nous nous trouuerons plus de loisir, ie vous en declareray les secrets.» S. Bernard, Tableau des actions du jeune gentilhomme, 103 (Ledertz) - P.E.
noeud Machard loc. nom. m. ALP. - absent TLF ; in Ga [1970].
1967 - «Pour ceux qui ne seraient pas au courant, je signale que nous n'avons pas employé le noeud de Prusik mais le noeud Machard, qui lui est bien préférable, d'une part parce que nous l'avons adopté, mais aussi parce qu'on n'a pas à réfléchir à la façon de le fabriquer et qu'il est plus efficace.» La Montagne et alpinisme, numéro 61, févr., 27 - C.T.
1967 - «Un perfectionnement appréciable et fort ingénieux lui a été apporté [au noeud de Prusik], il y a quelques années, par un jeune escaladeur marseillais. La modification a consisté à ménager à l'anneau deux boucles ou poignées au lieu d'une seule, et à relier ces boucles entre elles par un mousqueton. Quand on le charge, l'anneau se bloque instantanément et il se débloque plus facilement que le noeud de Prusik initial. Il est connu sous le nom de 'noeud spirale' mais il serait logique de lui donner celui de son auteur en l'appelant 'noeud Machard'.» Bessière, L'Alpinisme, 38 (P.U.F.) - C.T.
noeud papillon loc. nom. m. VÊT. - GLLF, 1907, Lar. ; DHR, 1909 ; TLF, cit. Sartre, 1948.
1898 - «Le gilet croisé est en drap blanc laissant apercevoir une chemise de batiste à plis. Cravate en soie de fantaisie nouée en noeud papillon sous le menton. Grand chapeau de feutre cerise, plume amazone noire et traîne de passeroses à gauche.» Le Monde moderne, n° 46, oct., 627 - P.E.
noeud simple loc. nom. m. ALP. - RSp., 1970, Gautrat ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1887 - «On peut encore prendre une corde de 1 mèt., la passer dans les deux cercles indiqués et en joindre les deux bouts par un noeud simple ou un noeud d'écoute.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1886, 628 (Paris) - C.T.
noeud spirale loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Un perfectionnement appréciable et fort ingénieux lui a été apporté [au noeud de Prusik], il y a quelques années, par un jeune escaladeur marseillais. La modification a consisté à ménager à l'anneau deux boucles ou poignées au lieu d'une seule, et à relier ces boucles entre elles par un mousqueton. Quand on le charge, l'anneau se bloque instantanément et il se débloque plus facilement que le noeud de Prusik initial. Il est connu sous le nom de 'noeud spirale' mais il serait logique de lui donner celui de son auteur en l'appelant 'noeud Machard'.» Bessière, L'Alpinisme, 38 (P.U.F.) - C.T.
noeud vital loc. nom. m. ANAT. - FEW (7, 173a), 1868 ; L, ø d ; TLF, cit. Garnier-Delamare, 1972.
1851 - «[...] on s'est trompé quand on a supposé que, dans mes expériences, je pique la moelle allongée de manière à diminuer la respiration, par une blessure qui intéresserait le point de la moelle plus spécialement en rapport avec le phénomène respiratoire, et qui a été désigné par M. Flourens sous le nom de noeud vital ou point vital.»Cl. Bernard, Sur les causes de l'apparition du sucre dans l'urine, Communication à la Soc. de Biologie, 31 oct., in Comptes rendus de la Soc. de Biologie, III, 144-6 (Réimpr. in Notes, Mémoires et Leçons sur la glycogénèse animale et le diabète, Coll. 'Monumenta Medica'. Paris, Cercle du Livre Précieux, s.d. (1965), pp. 39-40) - C.H.
noeud à plein poing loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1887 - «Les personnes dans le milieu doivent s'entourer d'une boucle faite par le noeud à plein poing (fig. 1), dont elles se serreront dans la mesure convenable. [...]Il [le voyageur] fera sur la corde commune, au moyen du noeud à plein poing, deux boucles aussi petites que possible, distantes de la moitié du tour de son corps ; il y fixera, mise en double, la corde personnelle par le noeud d'écoute (fig. 2), s'entourant d'un côté par elle, de l'autre par la corde commune." » Annuaire du Club alpin fr. Année 1886, 626-7 (Paris) - C.T.
noeud-boucle n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «D'après une série d'essais au laboratoire de Zurich sur la traction progressive et le choc, sur la restitution et l'absorption d'eau, sur le noeud-boucle, type d'encordage usuel.» La Montagne, numéro 153, juill.-août, 139 - C.T.
noeud-pap, noeud-pape n.m. abrév.  de noeud-papillonnon conv.  VÊT. - TLF, ø d ; absent GR[92].
1976 - «[...] en bermuda avec un gros noeud pap.» Bizot, Les Déclassés, in Dico-Plus, numéro 20, 30 (1981) - K.G.
1980 - «Il s'est fait retailler quelques costards ... les noeuds papes en soie [...]» Boudard, Le Banquet des léopards, 134 (La Table Ronde) - K.G.
régate (noeud -) loc. nom. m. VÊT. - DDL 16 (cravate régate), 1900 ; absent TLF. régate : DDL 16, 1900 [repris in TLF, DHR] ; GLLF, 1932, Lar.
1894 - «Les cravates foncées ont eu plus de faveur que les cravates claires, cependant on a porté pendant l'été des cravates de piqué blanc et de batiste imprimé ; les noeuds faits à la main, noeuds carrés, noeuds régates ou à la 1830 faisant deux fois le tour du cou [...]» Almanach Hachette 1895, 318b - P.E.