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bouillie pour les chats loc. nom. f. non conv. , péjor. VALEUR "besogne inutile" - DDL 19, 1789 [repris in DEL] ; BEI, 1790 ; FEW (2, 515a), 1861, Miège ; TLF, 1890-1900, Dict. gén. ; GLLF, ø d 1798, in GR[85], est une coquille ; cf. DDL 19
1768 - «Le Parlement s'étant souvent assemblé dans le cours du mois dernier, au sujet des droits domaniaux [...] un de ces Messieurs dit à son confrère : 'Il ne veut pas s'éloigner, parce qu'il sent que nous allons faire de la bouillie pour les chats.'» Grimm, etc.Corresp. littéraire, philosophique et critique, VIII, 59 (Garnier) - P.E.
1780 - «J'ai écrit sur cet objet une lettre imprimée dans le Mercure de février 1771 ; J'y renvoie, et ne parlerai plus de cette bouillie que j'ai faite pour les chats, ou plutôt pour ces ingrates vipères de comédiens.» ColléJourn. et mém., III, 210 (Didot) - P.E.
bouillie pour les chats (de la -) loc. nom. f. non conv.  VALEUR  "fig. : de la besogne perdue" - L, ø d ; FEW (2, 515a ; rég.), 1861, Mège ; DG, TLF, 1890-1900 ; R, cit. Aymé ; DELF, cit. Brassens ; GLLF, Lex.[75], ø d.
1789 - «P. GERARD. Nous en avions de bons dans le premier comité, on leur a fait peur, ils sont allés ad patres. L'autre n'a fait que de la bouillie pour les chats Les Actes des apôtres, numéro 14, 14 - P.E.
1790 - «Après tout, vous qui criez tant sur cette expression, c'est foutu, peut-être bien ne l'entendez-vous pas dans son vrai sens. C'est foutu, veut dire, que c'est fini, que tout est dit, que c'est rasé, qu'on a fait de la bouillie pour les chats La Bouillie pour les chats, 4 (Impr. de la petite Rosalie) - P.E.
1792 - «UNE VOISINE. C'est donc de la bouillie pour les chats, que toutes les loix auxquelles personne n'entend goutte.» Les Entretiens de la mère Gérard, 28 (En France) - P.E.
1792 - «Hélas ! n'aurions nous fait que de la bouillie pour les chats, et quelques intrigans ne profiteroient-ils de tous nos maux, que pour s'élever sur nos cadavres ?» [Lemaire]La Trompette du père Duchêne, numéro 40, 8 - P.E.
chien (comme - et chat), chiens (comme - et chats) loc. adv. non conv.  RELAT. - L, Chron. du siège d'Orléans ; FEW (2, 515a), TLF, 1690, Fur. ; DG, ø d ; R, cit. Loti ; GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
*1649 - «Parens de parens enuieux / S'entremangent le blanc des yeux ; / Le Beau-pere frotte son Gendre, / Qui le voudroit auoir vu pendre ; / Les Freres toûjours en debats / S'accordent comme chiens et chats ; / Le Fils au Pere fait la guerre, / Et le veut voir cent pieds sous terre [...]» [L. Richer]L'Ovide bouffon, I, 17 (Quinet) - P.E.
crochet (mettre au - de peur/à cause des chats) loc. verb. non conv.  CRIMES  "pendre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1614 - «[...] il le fit (tout soudain) mettre au crochet de peur des chats, ou l'enuoya faire (comme on dict) le basteleur en ce pays, d'où nul n'en reuient botté [...]» Le Réveil de maistre Guillaume, aux bruits de ce temps, 9 (s.l.) - P.E.
1614 - «[...] ils se sont fourrez à mon aduis, iusques au nez dans le cul des Asnes de Mirebalais de peur d'estre mis au crochet à cause des chats [...]» Accueil au Roy par Gabirel [sic] Bien-venu, 5-6 (s.l.) - P.E.
maladie des chats loc. nom. f. MÉD. VÉTÉR. - FEW (6/I, 90b), 1855, Nysten-Littré ; L, ø d ; absent TLF.
1836 - «Nous devons [...] faire mention ici d'une affection spéciale qui attaque les chats, et que l'on désigne sous le nom insignifiant de maladie des chats. Cette maladie, qui paraît régner quelquefois, sous forme épizootique, a la plus grande analogie, par ses symptômes et ses lésions, avec la maladie dite des chiens ; elle n'en diffère qu'en ce que, chez les chats, cette affection ne se termine jamais par la chorée [...]»J. BeugnotDict. usuel de chir. et de méd. vétér., II, 270a - C.H.