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abat (de neige) n.m. rég. Canada MÉTÉOROL. "forte averse de neige" - ø t. lex. réf. ; absent TLF."forte averse de pluie" : FEW (24, 17-18), 1863 ; TLF, cit. H. Pourrat, 1922 ; pluie d'abat : GR[85], GLLF, cit. Loti [1888] ; tomber d'abat : TLF, cit. Verr.-On., 1908 ; abat de pluie : GR[85], ø d
• abât (de neige) - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1810 - «Abât. - Subs. m. - Mot employé comme celui de bordée en hiver, pour exprimer une grande quantité de neige. - Nous aurons certainement un abât de neige.» J. Viger, "Néologie canadienne", in Bulletin du parler français au Canada, vol. 8, 101 (Québec, 1909) - TLFQ
anti-neige adj. CHAUSS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «[...] chaussure-Contamine [...] Volet extérieur anti-neige.» La Montagne et alpinisme, numéro 22, avr., Publ - C.T.
anti-neige (bourrelet -) loc. nom. m. CHAUSS. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF. anti-neige, adj. : DDL 27, 1959.
1938 - «Les Chaussures Chevron présentaient leur modèle 'Vignole Compétition', à double tige avec laçage très avancé de chaque côté, semelle armée extrarigide, talon vissé et très haut pour favoriser l'avancée, laçage arrière, grande lanière, bourrelet anti-neige [...]» La R. du ski, n° 7, oct., XII - C.T.
arrêt chasse-neige loc. nom. m. SKI - In Ga [1969] ; absent TLF.
1930 - «Arrêt chasse-neige. - Comme exercice, on peut, à faible vitesse, écarter assez, en déversant convenablement, pour s'arrêter tout à fait.» J. Selz, trad. : M. Winkler, La Nouv. technique du ski, 45 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
Cf. chasse-neige arrêt
barquette à neige loc. nom. f. ALP. "matériel de secours en montagne" - TLF et GR[85] (barquette de -), ø d barquette : TLF, cit. Gautrat, 1969
1960 - La Montagne et alpinisme, n° 30, déc., Publ., XVII - C.T.
bicyclette à neige, bicyclette de neige, bicyclette de la neige, bicyclette des neiges loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Le ski, ainsi que l'appelle le colonel Zavattari, est la bicyclette de la neige. Il rend en effet les mêmes services, et son utilité est si incontestable, qu'il se répand avec une rapi dité et une force irrésistibles. Dans toutes nos vallées alpines, nos officiers pratiquent le ski, et par leur exemple et leurs succès habituent peu à peu les montagnards alpins à reconnaître son utilité.» R. alpine, n° 3, mars, 79 - M.J.-C.T.
1905 - «Enfin, le dernier venu parmi les sports d'hiver, le ski, la bicyclette des neiges, jouit d'une renommée grandissante.» R. alpine, 59 - M.J.
1907 - «[...] la Direction Centrale du C.A.F. a [...] voté une somme de 600 fr. destinée à la propagation du ski dans les Alpes françaises. Elle a jugé, en effet, qu'il pourrait y avoir pour nos populations de montagne un intérêt vital à savoir se servir de cet instrument qu'on a nommé par une heureuse métaphore, la bicyclette de neige.» La Montagne, n° 1, janv., 6 - M.J.-C.T.
1909 - «[...] la bicyclette à neige est plus pratique en montagne que la bicyclette d'acier inutilisable dans les sentiers muletiers.» La Montagne, n° 4, avr., 245 - C.T.
blanc (être - comme neige) loc. verb. non conv. CARACT. CRIMES "être innocent" - L, FEW (7, 154b), GLLF, 1676, Mme de Sév.
Aux 19e et 20e - TLF, cit. Mérimée, 1840 ; DELF, cit. Balzac ; DG, Lex.[79], GR[85], ø d. 1804 - «SERINGUA [...] Il y a quelques noirceurs là dedans. TAPAM. Ça va sans dire ; mais, ce n'est pas du côté des charbonniers. Ils sont blancs comme neige dans st' affaire là.» Ribié, Petit-pot, 4 (Fages) - P.E.
bordée de neige loc. nom. f. rég. Canada MÉTÉOROL. "forte averse de neige" - TLF, cit. Guèvremont, 1945.
1727 - «Et pour parvenir plus aisément à frayer le chemin entre les dites balises, nous ordonnons de plus [...], à toutes personnes [...], de faire, tous les matins, et à chaque bordée de neige qui tombera, aller et venir leurs bestiaux, et battre le chemin par les dits bestiaux [...].» In Complément des ordonnances et jugements des gouverneurs et intendants du Canada, 455 (Québec, Presse de E.R. Fréchette, 1856) - TLFQ
botte à neige loc. nom. f. CHAUSS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «[...] nombre de curieux, équipés comme des Nansen ou des Nordenskjöld marchant à la conquête des pôles. Que de fourrures ! que de casquettes et de bottes à neige !» R. alpine, 47 - M.J.
bouchon de neige loc. nom. m. ALP. - In Ga [1970] ; absent TLF.
1906 - «Les bouchons de neige ne nous ont pas permis de vérifier si, comme le prétendent les bergers, il existerait là de vrais abîmes, pareils aux puits à neige du Dévoluy.» La Montagne, numéro 11, nov., 515 - C.T.
1940 - «Amas de neige bouchant partiellement ou totalement l'intérieur d'une crevasse.» Samivel, L'Amateur d'abîmes, Petit dict., 230 (Stock, Coll. Les Livres de nature) - C.T.
boule-de-neige n.f. BOT. - DG, FEW (l, 608a), PR[73], 1835 ; GLLF, déb. 19e ; TLF, cit. Proust, 1918.
1816 - «BOULE DE NEIGE. V. au mot VIORNE, dont cet arbrisseau est une espèce dégénérée par la culture.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville)
1824 - Raymond, Dict. , (s.v. boule) - B.G.
1831 - Acad., Dict., Suppl - B.G.
brasser la neige loc. verb. ALP. "marcher péniblement dans la neige" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Enfin, le 30 novembre, malgré les sourires 'emmitouflés' des sybarites, trois incorrigibles brassaient jusqu'aux genoux la neige poudreuse accumulée dans le vallon des Ganterist [...]» Echo des Alpes, numéro 1, 33 - C.T.
1925 - «Et je somnolais encore, que j'entendais les noirs projets de LAGARDE et de Tom, qui, vexés de leur expédition de la veille, ne pensaient qu'à nous envoyer DALLOZ et moi brasser la neige vers le Col d'Argentière.» La Montagne, numéro 180, mars, 69 - C.T.
casque à neige loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «[...] nous sentons que c'en est fini du rocher et que le règne de la neige et de la glace va commencer. Le casque à neige et les gants entrent en fonction.» Echo des Alpes, numéro 8, 288 - C.T.
cerceau (à neige) loc. nom. m. SKI - FEW (2, 699b ; rég. Vosges), 1917 ; absent TLF.
1896 - «[...] connu, votre moyen [de courir sur neige molle sans y enfoncer] ...! vieux comme les rues ! Des cerceaux de montagnards, n'est-ce pas ? Qui vous font marcher comme les employés des téléphones, munis de leurs crochets pour l'ascension de quelque poteau ! [...] Votre critique des cerceaux à neige [...]» L'Echo des Alpes, 48 - M.J.
champ de neige loc. nom. m. GLACIOL. NIVOL. - TLF, cit. Nizan, 1932 ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1787 - «[...] il n'est pas rare de voir des pâturages, et des endroits riants encore, tout près des champs de glaces, de neiges, et des débris de rochers.» M. Bourrit, Nouv. description des glacières, 73 (Nouv. éd., Genève et Paris) - C.T.
1869 - «Ces moraines et ces champs de neige descendaient vers un entonnoir désert [...]» Annuaire du Club alpin suisse, 148 (Bâle et Genève) - C.T.
1875 - «La vue du Cervin offre moins de champs de neige que la Jungfrau, mais un plus grand nombre de pics.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1874, 153 (Paris) - C.T.
champignon de neige loc. nom. m. GLACIOL. - RSp., 1970, Gautrat ; absent TLF.
1943 - «Rappel sur champignon de glace [...] on peut sculpter au piolet un bec de glace en forme de champignon, derrière lequel on passe un anneau [...] Il est également possible de faire un champignon de neige dure [...]» Pourchier et Frendo, La Technique de l'alpinisme, 151 (Arthaud) - C.T.
charrue à neige loc. nom. f. rég. TRAV. PUBL. - TLF, cit. Bourde, 1928.
1868 - Année sc. et industr., 143 - P.G.
chasse-neige n.m. SKI - Rs, 1967, J. Franco ; TLF, cit. Gautrat, 1969.
1909 - «Le chasse-neige est un mode fréquemment employé pour aborder une descente en terrain inconnu.»Montagne, 7 janv. - Gredig.
chasse-neige (en -) loc. adj. SKI chasse-neige : RSp., GR[85], 1908 ; DDL 6, 1909 ; TLF, cit. Gautrat, 1969.
1905 - «Le passage du freinage à droite au freinage à gauche, en chasse-neige, en vue de décrire des lacets, s'obtient en déplaçant le poids du corps d'une jambe sur l'autre, et en échangeant les fonctions des deux skis.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 91 (Berger-Levrault) - M.J.
1906 - «Position en 'chasse-neige' (fig. 31). Porter le poids du corps également sur les deux jambes, écarter la partie postérieure des skis, en plaçant leur pointe l'une contre l'autre, les déverser en dedans en appuyant peu sur la pointe des pieds et beaucoup sur les talons, glisser dans cette position en surveillant attentivement la pointe des skis et en déplaçant sur le côté celui qui viendrait à chevaucher l'autre.» Rivas, Petit man. du skieur, 22 (Briançon) - C.T.
chasse-neige arrêt loc. nom. m. SKI - In Ga [1969] ; absent TLF.
1933 - «Freinages [...] le chasse neige arrêt.» La R. du ski, n° 2, févr., 43 - C.T.
Cf. arrêt chasse-neige
chasse-neige christiania lifté loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Le telemark sur contrepas a été découvert par M. Caulfeild ou tout au moins analysé par lui pour la première fois. C'est un virage utile, mais à mon avis un peu moins utile que le chasseneige-christiania lifté pour les virages serrés en neige lourde.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 114 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
chasse-neige double loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Le chasseneige double est un terme générique comprenant la marche en chasseneige double et aussi le virage en chasseneige pur vers l'aval.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 89 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
chasse-neige double loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• double chasseneige - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Le double chasseneige s'apprend le mieux sur une pente douce de neige dure.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 89 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
chasse-neige lifté loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Il existe trois variétés bien définies de chasseneige lifté [...] L'expression 'chasseneige lifté' s'applique à tout ce qui sépare un chasseneige presque pur d'un christiania presque pur (c'est-à-dire un virage vissé) sur le ski extérieur, mais seule cette dernière forme produit un virage serré au maximum et c'est elle qui seule est demandée pour le brevet.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 124 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
chasse-neige télémark loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Chasse-neige télémark [...] 1. Partir en chasse-neige. 2. En transférant le poids sur le ski extérieur et en avançant ce dernier, on prend la fente. Dans ce cas, les skis font un angle assez prononcé. Utiliser l'élan dû au transfert du poids pour tourner le ski extérieur [...]» J. Selz, trad. : M. Winkler, La Nouv. technique du ski, 77 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1930 - «LE CHASSENEIGE-TELEMARK Le chasseneige-telemark est une manoeuvre très utile. En neige très lourde on a souvent avantage à commencer le virage par un virage en chasse-neige, puis fléchir en position telemark et terminer en virage telemark.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 114 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
chasse-neige virage loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Par une succession de chasse-neige virages, on tourne alternativement d'un côté et de l'autre.» A. Jacques, Ski de descente, 82 (Arthaud) - C.T.
Cf. virage chasse-neige
chasse-neige-christiania loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «'L'examen des traces d'un telemark (que certains auteurs classifient virage gouverné) et d'un christiania ou d'un chasseneige-christiania permet d'établir qu'il y a eu dérapage dans les deux cas, la seule différence étant qu'en général (mais non pas toujours), le telemark laisse la trace la plus étroite'. [...] Le chasseneige-christiania, qui fait l'objet du présent chapitre, est surtout un virage vissé pur, produit par une rotation du corps, mais le vissage est parfois amorcé par un élément de gouverne. Le chasseneige-christiania peut aussi se décrire comme un croisement de christiania pur et de chasseneige, ses caractéristiques générales se rapprochant d'ailleurs beaucoup plus du premier.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin , 73 et 117 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1930 - «Le chasseneige et le chasseneige-christiania devront être amorcés exactement de la même façon, que l'on veuille utiliser les bâtons ou non. Les bâtons ne servent à rien pour amorcer le virage, mais on peut s'en servir pour faciliter la fin du virage en neige très difficile, surtout s'il y a lieu de faire un virage très serré.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 153 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
chasse-neige-stemmbogen loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Il existe 3 catégories principales de virages et bonds : 1. Stemmbogen 2. Christiania 3. Télémark. Il y a, en plus, des quantités de variantes et d'intermédiaires, tels que le christiania-ciseaux, le stemm-christiania, le chasse-neige-stemmbogen, etc...» J. Selz, trad. : M. Winkler, La Nouv. technique du ski, 48 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
chaussons de neige loc. nom. m. ALP. CHAUSS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Peut-être devrais-je ajouter qu'à l'exception de l'eau-de-vie d'abricot, nous ne fîmes usage d'aucun moyen artificiel. Notre unique appareil à oxygène, emporté seulement pour des fins médicales, se noya dans la rivière ; les pitons restèrent par oubli au camp de base ; crampons et chaussons de neige ne furent solennellement emportés que pour se voir abandonner [...]» La Montagne, numéro 298, mai, 152 - C.T.
chaussons à neige loc. nom. m. pl. ALP. CHAUSS. - absent TLF.
Add.DDL :
*1903 - «On peut garder des souliers ferrés, à semelle souple, sur lesquels on passe des chaussons à neige, absolument étanches.» R. alpine, numéro 3, mars, 73 - C.T.
chaussons à neige loc. nom. m. pl. ALP. CHAUSS. - DDL 27, 1903 ; absent TLF.
1896 - «Les chaussons à neige sont en Norvège à demi-montants et fabriqués en castorine : ils empêchent la neige de pénétrer dans les souliers [...]» Le Moniteur dauphinois, 14 mars, 1 - M.J.
1903 - «Quand ils [les détachements d'hiver des troupes alpines] auront des crampons, dont l'usage sera un secours et non pas un danger, quand, préservés par leurs excellents chaussons à neige, nos plantons, nos courriers, nos hommes de ravitaillement, nos médecins auxiliaires seront munis de skis, dont une école spéciale leur aura appris l'usage, ce jour-là, la vie dans les postes d'hiver subira une importante et profitable modification [...]» R. alpine, 78 - M.J.
classe de neige loc. nom. f. ENSEIGN. - GLLF, 1963, Lar. ; DMC, cit. Le Monde, 1967 ; GR[85], TLF, ø d.
• classe des neiges - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1954 - «Par ailleurs, la 'classe des neiges' a été suffisamment concluante pour que le Conseil Général de la Seine et le Conseil municipal de Paris décident d'apporter à cette innovation un appui financier grâce auquel plusieurs centaines d'autres enfants pourront en bénéficier.» J. Paulhac, in Familial digest, n° 49, janv., 41 - M.K.
couche (de neige) loc. nom. f. - GLLF, cit. Alain-Fournier ; GR[85], cit. Robbe-Grillet ; TLF, ø d ; in Ga [1969].
1907 - «[...] le 27 Décembre il est encore tombé 60 c/m de neige et les skieurs de la région viennent déjà nombreux les jeudis et dimanches tâter l'excellence de la couche.» La Montagne, 33 - M.J.
course de neige loc. nom. f. ALP. - [RSp. : s.v. course, in cit., 1970, Gautrat] ; absent TLF.
1915 - «Les montagnes voisines de Dharmsala offrent à l'alpiniste un champ vaste et varié d'excursions intéressantes : courses de glacier, de neige, grimpées dans les rochers tourmentés, promenades dans les vallons parmi les rhododendrons arborescents.» Echo des Alpes, numéro 10-11, oct.-nov., 460-1 - C.T.
croûteuse (neige -) loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - GR[85], cit. Frison-Roche [1966] ; GLLF, Lex.[79], TLF, ø d.
1906 - «Plus on donnera de tours de corde, plus la glissade sera ralentie. Elle peut être complètement arrêtée, surtout sur la neige croûteuse.» Rivas, Petit man. du skieur, 24 (Briançon) - C.T.
1926 - «La descente s'effectua par la même voie, en 2 heures. La neige était houleuse sur le glacier, poudreuse de la moraine au Chalet de l'Oulle d'en Haut et ensuite croûteuse.» La Montagne, numéro 190, mars, 88 - C.T.
demi-chasse-neige n.m. SKI - RSp., 1953, Vie et Langage ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1906 - «Position en 'demi chasse-neige' (fig. 32) Porter le poids du corps sur le pied gauche, ouvrir à droite la partie postérieure du ski droit et le déverser à l'intérieur, porter aussitôt le poids du corps sur ce ski et glisser en conservant cette position et en déplaçant à gauche le ski gauche si la pointe de ce ski vient croiser l'autre. On descend ainsi en obliquant à gauche. Pour obliquer à droite sans arrêter, prendre d'abord la position en 'chasse-neige' ramener le ski droit à sa position normale et continuer de descendre en 'demi-chasse-neige' à gauche. On passe alternativement du demi-chasse-neige à droite au demi-chasse-neige à gauche et inversement en faisant de courts zigzags.» Rivas, Petit man. du skieur, 22-23 (Briançon) - C.T.
1912 - « L'expression de marche freinée, due à Zdarsky s'applique plus exactement au demi-chasse-neige, c'est-à-dire à la descente dans laquelle un ski glisse et l'autre appuie ; elle est très caractéristique. [...] Les courbes freinées sont des combinaisons de chasse-neige et de demi-chasse-neige pendant l'allure lente qui précède l'arrêt.» R. Auscher, trad. : Fendrich, Les Sports de la neige, 90-91 (Hachette) - M.J.
1919 - «Moi-même qui ne prenais les virages en demi-chasse-neige sur forte pente qu'avec une sage lenteur et non sans de nombreuses chutes, j'ai été surpris de la vitesse et de la désinvolture avec lesquelles je me livrais au même exercice avec mes skis plus courts.» La Montagne, n° 135, mars-avr., 70 - C.T.
1930 - «Le stemm peut être décrit comme un demi-chasse-neige (d'un seul côté). Son but : freinage d'une descente de flanc.» J. Selz, trad. : M. Winkler, La Nouv. technique du ski, 45 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
demi-chasse-neige amont loc. nom. m. SKI - In Ga (s.v. chasse-neige) [1969] ; absent TLF.
1938 - «étude du 1/2 chasse-neige amont appelé stem avec un ski [...] L'abstemmen est un demi-chasse-neige aval qui doit préparer au stemmbogen. Il comporte les trois phases principales que Jean a fait exécuter à son élève : demi-chasse-neige aval, chasse-neige et virage chasse-neige. La perte de vitesse ainsi provoquée permettra d'exécuter le stemmbogen dans de bonnes conditions [...] Le stemm-christiania comprend : une descente de biais, un demi-chasse-neige aval ou abstemmen, un demi-chasse-neige amont, un glissement sur la ligne de plus grand pente jusqu'à ce que les skis redeviennent parallèles (schuss), un christiania coulé et le retour à la position de descente de biais.» A. Charlet et N. Brunel, L'Appel de la montagne, 59-60 (Delagrave) - M.J.
demi-chasse-neige aval loc. nom. m. SKI - In Ga (s.v. chasse-neige) [1969] ; absent TLF.
1938 - «>"mais parce que j'ai besoin de me perfectionner moi-même c'est à des exercices classiques que je vais me livrer. Vous reconnaîtrez l'abstemmen, le stemmbogen, le stemmbogen plus vite, le christiania coulé, le stemm-christiania, le christiania parallèle, le christiania-ciseau, le pas tournant, le pas du patineur, toute la série des mouvements préparatoires aux véritables épreuves et que le skieur doit exécuter pour ainsi dire instinctivement. [...] L'abstemmen est un demi-chasse-neige aval qui doit préparer au stemmbogen. Il comporte les trois phases principales que Jean a fait exécuter à son élève : demi-chasse-neige aval, chasse-neige et virage chasse-neige. La perte de vitesse ainsi provoquée permettra d'exécuter le stemmbogen dans de bonnes conditions [...] Le stemm-christiania comprend : une descente de biais, un demi-chasse-neige aval ou abstemmen, un demi-chasse-neige amont, un glissement sur la ligne de plus grand pente jusqu'à ce que les skis redeviennent parallèles (schuss), un christiania coulé et le retour à la position de descente de biais.» A. Charlet et N. Brunel, L'Appel de la montagne, 59-60 (Delagrave) - M.J.
descente en chasse-neige loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «[...] la descente en chasse-neige est préférable sur les pentes raides, tandis que le double virage (christiania ou Telemark) trouve ses applications principales sur des pentes peu rapides parcourues à vive allure.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 69 (2e éd., Berger-Levrault) - C.T.
enlinceulé (de neige) adj. littér. NATURE
Add.DDL 2 (1914, Chuzeville)
*1922 - «Et c'est toujours l'ample campagne déserte et lugubre, terre infinie enlinceulée de neige [...]» H. Guilbeaux, Kraskreml et autres poèmes, 9 (Ed. Les Humbles) - J.S.
flaque (de neige) loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1897 - «L'Aiguille du Déjeuner : des flaques de neige, éventrées comme par le soc d'une charrue, ne nous laissent aucun doute sur le sort qui nous serait réservé si nous attendions que le bombardement commençât.» R. alpine, numéro 2, févr., 38 - C.T.
freinage en chasse-neige loc. nom. m. SKI - RSp., 1908 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1905 - «Dans toute la partie concernant la pratique et la technique du ski, particulièrement dans la description du Telemark et du Christiania, du freinage en chasse-neige (Sneploug) et de la marche en lacets (Slalom) [...] je me suis attaché à suivre pas à pas nos maîtres les Norvégiens [...]» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, VIII (Berger-Levrault) - M.J.
freinage en chasse-neige loc. nom. m. SKI - RSp., 1908 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
• freinage chasse-neige - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Afin de faciliter l'étude du freinage chasse-neige, on peut commencer le freinage en déversant les chevilles (skis à plat sur le terrain) et en les mettant insensiblement en conduite naturelle [...]» P. Schnaidt, La Technique du ski, 36 (Genève, Sonor) - C.T.
freiner en chasse-neige loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Pour freiner en chasse-neige, le skieur qui se trouve face à la pente amène les spatules de ses skis au même niveau et écarte ceux-ci d'une trentaine de centimètres tout en s'appuyant également sur chacun d'eux. Alors, par le jeu des chevilles, il écarte l'arrière des skis tout en rapprochant les spatules. Faisant cela, il se met naturellement en position de recul.» A. Jacques, Ski de descente, 80 (Arthaud) - C.T.
fuseaux à neige loc. nom. m. pl. SKI "skis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1921-22 - «[...] quand bien même, pour se mouvoir sur les longs fuseaux à neige, on serait limité à la faible extension de la colline d'exercice et à la butte de saut, eh bien ! le ski dépasserait encore toutes les autres sortes de sport [...]» L'Hiver en Suisse, 15 (Zurich, Bürgi) - M.J.
gripp-neige n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Le Gripp-neige. - Le Gripp-neige est un petit appareil, vissé le plus près possible en avant de la fixation, qui vise à remplacer les peaux de phoque et les farts de montée. Dans la position de montée, le crampon à dents, qui se trouve alors sous le ski, se couche lorsque le ski avance et s'incruste dans la neige dès qu'il s'immobilise. Pour la descente, on soulève légèrement le ski pour manoeuvrer le déclic et sans avoir à toucher à la fixation, le Gripp-neige s'escamote au-dessus du ski.» La R. du ski, n° 9, nov., XXXIV - C.T.
grève (de neige) loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Après l'aiguille, il y avait une large grève de neige et, je m'en souviens, nous y avons couru côte à côte, comme des enfants, en riant, chassant les cristaux à grands coups de crampons.» La Montagne et alpinisme, numéro 53, juin, 76 - C.T.
gâteau de neige loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Peaux de phoque. - Pendant longtemps on a surtout utilisé les peaux à agrafes. Ces peaux cousues sur des sangles qui sont attachées sur le ski présentent les désavantages suivants : volume et poids encombrants, surtout lorsqu'elles sont mouillées ou gelées ; formation d'un gâteau de neige ou de glace gênant, souvent dangereux, entre le ski et la peau [...]» J. Selz, trad. : M. Winkler, La Nouv. technique du ski, 20 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
hoyau à neige loc. nom. m. ALP. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - « Des sondes ou lances à avalanche (lances de fer creux terminées par une pointe mousse ou mieux par un tire-chiffon) et des hoyaux à neige sont disposés dans les postes de vallée et de montagne".[...] Du matériel de secours, sondes à avalanches, hoyaux à neige, brancards sur skis, etc., pourrait être déposé à l'entrée de l'hiver en certains points appropriés bien connus des montagnards et des touristes.» La Montagne, numéro 231, mars-avr., 113 et 114 - C.T.
hutte de neige loc. nom. f. ALP. "bivouac dans la neige" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. chez les esquimaux : GR[85], cit. Brunhes [1934]
1929 - «[...] on remarquera que la porte de la hutte de neige est sensiblement au niveau du sol. Mais le travail que demande pareille hutte est beaucoup plus considérable que celui de la tranchée dont il est parlé ci-dessus.» La Montagne, numéro 6, nov., 391 - C.T.
hutte de neige loc. nom. f. HABITAT "igloo" - TLF, ø d alp. "bivouac dans la neige" : DDL 27, 1929, La Montagne
Corr.GR (même texte, 1934)
1912 - «[...] les huttes de neige ou iglous des Esquimaux américains [...]» J. Brunhes, La Géographie humaine, 93 (Alcan) - P.E.
lunettes à neige loc. nom. f. pl. ALP. LUNETT. - absent TLF.
Add.DDL :
*1930 - «lunettes à neige, en aluminium, verres couleur.» Catalogue publ. Madelios, joint à La Montagne, numéro 12, nov.-déc - C.T.
*1945 - «Une fois rassasiés du panorama nous dégustons quelques biscuits, puis nous remettons les lunettes noires sur nos pauvres yeux que tant de lumière éblouit. Ces lunettes à neige nous font ressembler à des insectes aux gros yeux stupides, sans vie.» La Montagne, numéro 320, oct.-déc., 42 - C.T.
lunettes à neige loc. nom. f. pl. ALP. LUNETT. "lunettes utilisées en montagne" - DDL 27, 1930 ; absent TLF.
Add.DDL :
*1905 - «Il est absolument nécessaire d'emporter des lunettes à neige [...] L'oubli de cet accessoire dans une excursion un peu prolongée sur les Alpes a pour effet presque inévitable une ophtalmie très douloureuse.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 123 (Berger-Levrault) - M.J.
*1912 - «LUNETTES A NEIGE. - La lumière diffuse qui règne lorsque le soleil se trouve au-dessus d'un nuage, est très dangereuse et rend le port de lunettes indispensable, on pourrait être facilement aveuglé.» R. Auscher, trad. : Fendrich, Les Sports de la neige, 126 (Hachette) - M.J.
lunettes à neige loc. nom. f. pl. ALP. LUNETT. "lunettes utilisées en montagne" - DDL 36, 1905, Achard ; absent TLF.
1878 - «[...] une grande poche en toile contenant [...] une paire de "lunettes à neige" ou conserves [...].» O. Reclus, trad. : Capitaine G.S. Nares, Récit d'un voyage à la mer Polaire, in Le Tour du monde, t. 36, 197 - A.D.
marche en chasse-neige (double) loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Dans cette circonstance, le freinage du ski a fait défaut, c'est-à-dire la connaissance de la marche en charrue ou en chasse-neige, comme l'appellent les Norvégiens, ou de la marche freinée, comme l'a baptisée plus clairement Zdarsky.» R. Auscher, trad. : Fendrich, Les Sports de la neige, 88 (Hachette) - M.J.
1930 - «Le chasseneige double est un terme générique comprenant la marche en chasseneige double et aussi le virage en chasseneige pur vers l'aval.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 89 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
nappe de neige loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «[...] seuls les jeunes gens de Bourg-Saint-Pierre et de Liddes profitent de la belle nappe de neige pour skier sur nos pentes unies.» R. alpine, 87 - M.J.
neige (bonne -) loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «[...] la bonne neige est celle qui n'a pas été exposée à une température dépassant 0 degré ; il m'a semblé même qu'elle est d'autant meilleure qu'il fait plus froid.» L'Echo des Alpes, 356-7 - M.J.
neige (de -) loc. adj. non conv. VALEUR "de peu de valeur" - Hu, Calvin ; FEW (7, 154b), TLF, GR[85], 1585 ; BEI, 1640, Oudin ; L, cit. Scarron v.1460, Chastellain, in GLLF, correspond à un autre sens ; cf. TLF
1531 - «Perpulchra credo dona, haud nostris similia. Ce sont beaulx dons de triquenique, ou de neige : il sen fault beaucop quils ne soient semblables aux nostres.» R. Estienne, Dictionarium, 360 r° - P.E.
neige (mauvaise -) loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «Notons encore que sur une mauvaise neige et sur une pente très forte, on pourra enrayer le dérapage en se servant d'un des bâtons [...] Les mauvaises neiges sont surtout celles qui collent aux skis, puis celles dans lesquelles les skis s'empêtrent et enfin celles sur lesquelles ils dérapent.» H. Faes et P.-L. Mercanton, Le Man. du skieur , 36 et 61 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
neige artificielle loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «On a parlé beaucoup, dans ces dernières années, des cours de ski dans les salles couvertes (neige artificielle).» K. Wick, Man. du ski de descente, 73 (Fasquelle) - M.J.
1933 - «On y apprend [dans les salles] certainement à chausser des skis, à faire des demi-tours, à marcher et quelques positions de descente, mais ces quelques exercices que l'on apprend avec beaucoup de peine et d'une façon décevante sur le plancher (tapis, neige artificielle), qui ne ressemblera jamais à de la vraie neige, brillante, blanche, molle on les apprendra facilement, en très peu de temps sur de la vraie neige avec un corps bien entraîné.» K. Wick, Man. du ski de descente, 73 (Fasquelle) - C.T.
1934 - «[...] une véritable école de ski sur neige artificielle [...]» La R. du ski, n° 8, oct., XV - C.T.
neige boratée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «La neige n'avait pas gelé, mais n'ayant guère fondu les jours précédents, elle était tassée à souhait, 'boratée', assez glissante, en un mot inespérée.» L'Echo des Alpes, 352 - M.J.
neige bosselée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1948 - «Le chemin est défoncé par les forestiers, lesquels sont venus déterrer des arbres, et l'on circule mal sur une neige croûtée et bosselée.» Y. Lacroix, Ski de France, 114-5 (Chiron) - M.J.
neige bourrante loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «La descente en position dehors est très profitable en neige changeante (tantôt bourrante, tantôt glissante). Le ski avant déchargé renseigne sur l'état de la neige.» J. Selz, trad. : M. Winkler, La Nouv. technique du ski, 73 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
neige béton loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1962 - «Les 74 portes de la première manche et les 69 de la deuxième, piquetées sur 220 m de dénivellation, présentaient deux tracés ouverts, dont les dangers étaient la pente et la vitesse, et aussi une certaine variété de neige 'béton'.» La Montagne et alpinisme, numéro 36, avr., 212 - C.T.
neige cannelée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] des pentes à 60 en neige cannelée viennent buter sous le deuxième ressaut qui est entièrement rocheux [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 96, 1, 227 - C.T.
neige cartonnée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - RSp., ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1954 - «Au-dessus, la zone des glaciers est moins bien servie : les neiges pauvres du début d'hiver chassées par un vent furieux sont allées s'accumuler dans les combes tandis que la plupart des croupes sont nues, en rocher ou en glace. Neiges cartonnées dangereuses, neiges des planches de vent, grandes accumulations alternant avec la glace vive des couloirs, crevasses largement ouvertes, rimayes béantes, sont autant d'obstacles au skieur et à l'alpiniste.» La Montagne, numéro 366, avr., 38 - C.T.
neige cartonnée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1954 ; RSp., ø d ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1925 - «Le troisième stade de détérioration correspond à la formation d'une véritable croûte, durcie par le vent. C'est la neige cartonnée, si désagréable au skieur [...] Cette neige cartonnée, très commune dans les hautes Alpes en plein hiver, est très dangereuses parce qu'elle forme des gonfles (qui crèvent sous le poids du skieur).» M. Kurz, Alpinisme hivernal, 90 (Payot) - A.D.
1939 - In S. Gredig - M.J.
1950 - «NEIGE CROUTEE (aussi appelée neige cartonnée). La neige croûtée est une neige dont la surface a fondu sous l'action de la chaleur ou de la pression exercée par le vent, puis a regelé, ou bien une neige que le vent a fortement tassée en surface.» A. Jacques, Ski de descente, 150 (Arthaud) - C.T.
neige collante loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1905 - «Ma foi, quand nous descendons les pentes de la chaîne du Mont Blanc, nous ne nous en apercevons guère et quand nous arrivons dans les vallées où la neige est souvent molle, lourde, collante, nous glissons fort bien à la faveur même de la peau de phoque à laquelle la neige n'adhère pas.» R. alpine, numéro 4, avr., 118 - C.T.
*1926 - «La neige collante (35 cm. tombés la veille) rendit la montée assez longue.» La Montagne, numéro 190, mars, 86 - C.T.
*1928 - «Mais le 'foehn' avait rendu la neige lourde et collante et l'épreuve fut, de ce fait, particulièrement pénible.» La Montagne, numéro 210, mars, 111 - C.T.
neige collante loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1905 ; absent TLF.
1903 - «Le fart est un espèce de savon vert dont on frotte le dessous des skis pour en rendre la surface plus glissante quand la neige est molle et collante.» Annuaire de la Société des touristes du Dauphiné, 160 - M.J.
neige compacte loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - In Ga [1969] ; absent TLF.
1910 - «Pour nous, nous l'avons [le Schwarzgrätli, passage délicat] trouvé débarrassé [de neige avalancheuse] mais enduit d'une neige détestable, jaune et compacte comme du lard cru.» L'Echo des Alpes, 358 - M.J.
neige conduisante loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Descente sur terrain accidenté, 4-5 bosses (neige conduisante).» La R. du ski, n° 1, janv., 13 - C.T.
neige congelée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «La neige en montagne peut se présenter sous trois formes bien différentes : 1. Assez congelée pour que le pied n'y enfonce pas ; cas très rare en hiver [...]» L'Echo des Alpes, 355 - M.J.
neige cotonneuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Il n'en est pas de même avec de la neige cotonneuse fraîche et humide, c'est-à-dire tombant à zéro ou aux températures légèrement supérieures à zéro.» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 42 - C.T.
neige couturée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «A plusieurs centaines de mètres à la ronde, la neige de la piste est tassée, damée, couturée par les cicatrices des traces, percée par les trous des chutes, fendue par les éraflures des arrêts.» D. Egleton, Neige, 120-1 (Chambéry, Lire) - M.J.
neige cristalline loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «A quelques mètres au-dessus à droite, l'entonnoir qui coupe les surplombs laisse passer une coulée de neige cristalline et grésillante.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 96 - C.T.
1964 - «Puis, à nouveau, le vent nous poussera et tous deux nous nous laisserons faire, comme ces nuages en dérive, comme cette neige cristalline qui remonte la dernière pente avec nous, comme un homme heureux et détendu qui, enfin, atteint la cime.» La Montagne et alpinisme, numéro 46, févr., 179 - C.T.
neige croulante loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «C'est un mur de glace de 4 à 5 mètres de haut, dont la base est plantée dans un cône de neige poreuse et croulante...» La Montagne et alpinisme, numéro 18, juin, 233 - C.T.
neige croûteuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1930 ; GR[85], cit. Frison-Roche, 1966 ; RSp., 1970, Gautrat ; GLLF, TLF, ø d.
1905 - «Le froid de la nuit les fait congeler à nouveau [les couches supérieures de la neige tombée], et ainsi se forme une croûte plus ou moins épaisse ; nous dirons alors que la neige est croûteuse.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 75 (Berger-Levrault) - M.J.
1908 - «La neige peut être molle, floconneuse, fraîche, duveteuse, pulvérulente, farineuse, granuleuse, croûteuse [...]» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 17 (Grenoble) - C.T.
neige croûtée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - GR[85] (croûtée, n.f.), 1947 ; RSp., ø d ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1913 - «Bien que la neige soit quelque peu croûtée et soufflée, l'ascension n'offre pas de difficultés.» L'Echo des Alpes, 267-8 - M.J.
1917 - «Le bâton rend également des services signalés pour le freinage sur neige croûtée ou sur un sentier très raide. [...] En neige lourde, le charruage, pénible, n'est guère utilisé. Il rend tous ses services sur la neige croûtée, dure, où il se pratique sans grand effort, une fois la position correcte prise.» H. Faes et P.-L. Mercanton, Le Man. du skieur, 14 et 50 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
1928 - «C'est la position de sortie pour les sauts (sauts-tournants, sur le terrain et au tremplin), et on la prend, sur le terrain, alternativement avec la position ramassée. Sur la neige croûtée, elle est très utile, sa base large et la répartition égale du poids permettant une plus grande stabilité que dans la position ramassée avec un ski avancé.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. Barblan, L'Art du ski, 128 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
1931 - «Je compte [...] qu'au retour la neige, excellente en ce moment, sera de nouveau croûtée, compromettant tout le plaisir que nous attendons de la descente à ski, but véritable de l'expédition.» Baud-Bovy, Une Première. L'Olympe à skis, 7, tiré à part de l'Annuaire de l'A.S.C.S. - M.J.
neige crémeuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «[Dialogue entre une bûche et des skis, dans un grenier ; les skis parlent] Notre réussite fut complète, malgré tous les Impedimenta que nous créait cette neige un peu crémeuse [...]» R. alpine, 114 - M.J.
neige d'été loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «neige d'été, névé [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 39 - C.T.
neige damée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1954 - «C'est la période par excellence du ski de piste, non pas que les neiges soient uniformément agréables sur tous les versants, mais dans les stations de sports d'hiver le passage de nombreux skieurs produit cette neige damée bien connue qui, tassée, résiste beaucoup mieux aux agents atmosphériques.» La Montagne, numéro 366, avr., 38 - C.T.
neige de printemps loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - RSp., 1967, Franco ; absent TLF.
1925 - «Le Christiania sur contrepas est essentiellement un virage pour neige de printemps et trouve une application constante sur les glaciers en mai, et jusqu'en été.» R. alpine, vol. 26, numéro 2, 77 - C.T.
1930 - «J'ai trouvé, du 18 au 25 juillet 1929, une neige 'de printemps', idéale, 'sur laquelle on faisait tout ce qu'on voulait', un temps superbe...» La Montagne, numéro 9, mai-juin, 193 - C.T.
1931 - «Les neiges froides et sèches, poudreuses et farineuses, n'ont jamais montré, même fraîches, la moindre tendance au collage, non plus que les neiges de printemps franchement mouillées (névé gros sel) [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 41-42 - C.T.
1954 - «En hiver, le soleil, bas sur l'horizon [...] n'a qu'une action très faible sauf sur les pentes Sud assez raides, qu'il frappe perpendiculairement et qui peuvent se transformer très vite en neige de printemps, se stabiliser, se durcir.» La Montagne, numéro 366, avr., 34 - C.T.
neige de printemps loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - RSp., 1967, Franco ; absent TLF.
Add.DDL 27 (1925)
*1933 - «Comble de l'audace pour un skieur averti et un homme de la montagne, nous l'avons vu sauter un surplomb, tomber dans un couloir où la neige de printemps se détachant en avalanche l'emporta dans une pente presque verticale à 300 mètres au-dessous de nous.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 4, 26 - M.J.
neige demi-tôlée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Le skieur des Grands Palaces : 'Passez-moi mes planches pour neige demi-tolée' (réplique d'un dessin de Samivel par Malpelat).» Ski-Sports d'hiver, n° 16, juill., 370 - C.T.
neige difficile loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Mais dans les Alpes, un skieur incapable de tourner serait un empoisonnement en excursion. Sur les fortes pentes il en serait réduit au kick-turn 1 ou aux chutes, pendant que ses compagnons fileraient joyeusement vers la vallée. Emmenez un Norvégien, n'ayant pratiqué le ski qu'en Norvège, en terrain escarpé, par exemple sur le parcours classique Kandahar à Mürren, où les pentes sont fortes et coupées, et la neige en général difficile, et il sera de suite limité aux kick-turns. 1. 'Kick-turn', ou demi-tour de pied ferme.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 10 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1943 - «La neige était dure mais nullement difficile, et le professeur et moi fîmes la descente avec un vif plaisir.» C.-E. Engel, trad. : A. Lunn, Les Montagnes de ma jeunesse, 79 (Attinger) - M.J.
neige douce loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «Les neiges molles ne sont plus cohérentes. Leur poids seul les fixe. Ce sont des neiges grenues saturées. Les neiges douces sont sur le point de passer en neiges glaciaires par un refroidissement subit, ou de tomber dans la dissolution aqueuse.» F. F. Roget, La Neige et les avalanches, 331 - A.D.
1925 - «Tant que la neige fut dure, nous tirâmes nos skis derrière nous. Mais, arrivés au pont jeté sur la Reuse, la neige se fit 'douce', comme disent les Valaisans, et il fallut chausser nos planches [...]» M. Kurz, Alpinisme hivernal, 207 (Payot) - A.D.
1946 - «C'est pourquoi certaines régions [...] se trouvent skiables au printemps sous réserve, pour le skieur, de savoir choisir son heure de descente ; la montée s'effectuant toujours sur neige douce.» R. Mathéron, Les Compagnons de la neige, 99 (Susse) - M.J.
neige douteuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «On a recommandé l'emploi d'un long cordon ou ruban rouge que le skieur déroulerait et traînerait derrière lui en s'engageant sur une neige douteuse [danger d'avalanche].» H. Faes et P.-L. Mercanton, Le Man. du skieur, 73 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
neige durcie loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - TLF, ø d.
Add.DDL :
*1897 - «[...] les skis, aussi bien à la montée qu'en plaine, même dans les pentes effectuées d'une moyenne de 40, constituent le mode de locomotion le plus rapide sur les neiges molles ou durcies.» R. alpine, numéro 10, oct., 319 - C.T.
neige durcie loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1897 ; GR[85], TLF, ø d.
1896 - «La neige, fortement durcie à la surface par la gelée, n'est pas bonne ; mais un habile skieur peut encore s'y risquer pourvu que la croûte glacée soit rugueuse et qu'elle se laisse entamer quelque peu par le bord du patin.» L'Echo des Alpes, 56 - M.J.
*1906 - «Aucune neige nouvelle n'est venue recouvrir celle des premiers jours de novembre ; celle qui subsiste est durcie, mais insuffisante pour les exercices de ski.» R. alpine, 20 - M.J.
neige dure loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige dont la consistance a été durcie par le tassement ou le froid" - TLF, ø d ; in Ga [1970].
Add.DDL :
*1886 - «Nous mettons ici nos crampons (1) et reprenons la course à 4h.50 min. [...] (1) Ces crampons sont destinés à faciliter la marche sur les pentes de neige dure et de glace. Ils s'adaptent aux pieds et sont hérissés de six ou huit pointes analogues à celles du piolet. M. Zsigmondy me disait cet été que l'on a beaucoup plus d'aplomb sur les pentes raides et beaucoup plus de sûreté, lorsqu'on sait bien s'en servir. De plus on gagne un temps énorme, car il est à peine besoin de tailler des marches. Le crampon présente un avantage immense sur des pentes où la glace a peu d'épaisseur.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1885, 60 (Paris) - C.T.
*1901 - «[...] le matin, neige dure sur laquelle le ski ne trouve point de halte ; à midi, neige mouillée, lourde, qui colle [...]» R. alpine, numéro 7, juill., 220 - C.T.
*1931 - «Nos crampons à douze pointes font merveille dans la neige dure, glacée par endroit, et soulagent beaucoup l'articulation de la cheville.» La Montagne, numéro 233, juill.-août, 229 - C.T.
*1951 - «La pente, par la suite, devient un peu moins raide, et plus régulière. Parfois la neige dure porte, mais parfois aussi nous 'gaufrons' et enfonçons dans une neige poudreuse, molle, qui rend la progression très fatigante.» M. Herzog, Annapurna. Premier 8000, 287 (Arthaud, Livre de poche) - C.T.
neige dure loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige dont la consistance a été durcie par le tassement ou le froid" - TLF, ø d.
Add.DDL 27 (1886)
*1903 - «La différence [...] provient [...] de l'état de la neige, qui, dure et glacée en Scandinavie, est, chez nous, molle et friable.» R. alpine, 71 - M.J.
*1907 - «Neige très dure sur le versant S., mais molle et profonde sur les faces N., surtout dans les forêts.» La Montagne, 193-4 - M.J.
neige dure loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige dont la consistance a été durcie par le tassement ou le froid" - DDL 27, 1886, Ann. du Club alpin fr. ; TLF, ø d.
1839 - «La croûte qui la recouvre est une neige dure et écailleuse [...].» H. d'Angeville, Mon excursion au Mont-Blanc, 138 (Arthaud, 1987) - P.E.
1879 - «[...] entre le Si Noir [...] et l'arête des Ecandies, ils trouvèrent de la neige dure sur laquelle l'un des touristes perdit l'équilibre [...].» L'Echo des Alpes, n° 4, 289 - P.E.
neige duveteuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «La neige peut être molle, floconneuse, fraîche, duveteuse, pulvérulente, farineuse, granuleuse, croûteuse [...]» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 17 (Grenoble) - C.T.
neige en farine loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1779-96 - «Ensuite, vers le haut, la surface gelée se trouva plus mince ; alors elle se cassait sous nos pas, et il se trouvait au-dessous huit ou neuf pouces de neige en farine, qui reposait sur une seconde croûte de neige dure ; on enfonçait ainsi jusqu'à mi-jambe [...]» H.B. de Saussure, Voy. dans les Alpes, in Premières ascensions au Mont Blanc, 202 (Maspero, Coll. La Découverte, 1979) - C.T.
1897 - «[...] franchir ces vingt mètres par une pente de glace inclinée à 60, couverte d'une neige en farine qui obstrue les pas à mesure que l'on essaie de les faire, ce serait une entreprise bien aventureuse [...]» R. alpine, numéro 7, juill., 205 - C.T.
neige en poudre loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - R. alpine
neige en poussière loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1796 - «Dès qu'il s'éleve un vent un peu fort, ce vent déchire ce vernis, souleve ces écailles et les fait voler à une grande hauteur. Il s'y joint des neiges en poussiere que le vent entraîne encore plus facilement.» H.B. de Saussure, Voy. dans les Alpes, t. 4, 203 (Neuchâtel) - C.T.
1904 - «Peu avant l'entrée du village, une énorme avalanche de neige en poussière, est tombée des pentes supérieures de la Rebarma.» Echo des Alpes, numéro 3, 107 - C.T.
1931 - «La pente au dessus étant très rapide, et en glace vive recouverte de 10 centimètres de neige en poussière, il fallut tailler près de 400 marches [...]» La Montagne, numéro 232, mai-juin, 185 - C.T.
neige farineuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1886 - «Ce couloir nous arrêta net. La neige fraîche, qui nous rendait la montée pénible, le recouvrait avec une épaisseur d'au moins deux pieds. Comment passer dans cette neige farineuse, sans consistance, recouvrant un névé de 45 degrés d'inclinaison ?» Annuaire du Club alpin fr. Année 1885, 109 (Paris) - C.T.
*1895 - «La neige fort abondante est très mauvaise, molle, farineuse, aussi abandonnons-nous le couloir où une avalanche est à craindre [...]» R. alpine, numéro 5, avr., 145 - C.T.
*1931 - «Les neiges froides et sèches, poudreuses et farineuses, n'ont jamais montré, même fraîches, la moindre tendance au collage, non plus que les neiges de printemps franchement mouillées (névé gros sel) [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 41-42 - C.T.
neige farineuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1886, Ann. du Club alpin fr. ; absent TLF.
1843 - «A l'époque du printemps, lorsque la neige disparaît, qu'elle fond par le beau temps, et qu'il ne reste plus que quelques taches neigeuses sur le sol des campagnes [...] La surface est formée de neige grenue et friable ; au-dessous se trouve encore de la neige grenue, mais elle offre déjà une certaine ténacité et elle adhère avec force à une troisième couche qui n'est autre chose que de la glace [...] Il résulte des observations ci-dessus, celle des stalactites, celle des taches neigeuses et celle du givre glacé : 1° Que dans certains cas la neige farineuse passe à l'état de neige grenue, et de ce dernier état à celui de glace compacte ; 2° Que ces transformations s'opèrent sous l'influence des variations de température dans le voisinage de la glace fondante, de manière à ce qu'il y ait successivement liquéfaction partielle et congélation.» H. Ladane, Observations sur le passage de la neige farineuse à la neige grenue et de celle-ci à la glace compacte, suivies d'applications à la théorie des glaciers, présentées à la Soc. des sciences nat. de Neuchâtel le 17 mai 1843, in Arch. des sciences physiques et nat., t.III, 120 (1846) - J.Hé.
1867 - «Les enfans russes et suédois savent très bien qu'on ne peut pas peloter la neige farineuse de leur hiver, mais il a fallu le génie des grands physiciens auxquels on doit la théorie de la transformation des forces pour en donner la raison, et les expériences de Faraday, Tyndall et W. Thomson pour nous expliquer à la fois le regel de la glace des glaciers et leur progression.» Ch. Martins, in R. des deux mondes, t.67, 15 janv., 424 - M.C.
1879 - «[...] l'ascension de Pierre-à-Voir a été quelque peu pénible. Pentes roides, neige profonde et farineuse.» Echo des Alpes, n° 1, 69 - P.E.
neige ferme loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Nous choisirons une neige ferme, sans être verglassée.» Le Moniteur dauphinois, 21 mars, 1 - M.J.
neige feuilletée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1934 - «[...] s'il y a un peu de condensation atmosphérique par suite, soit de brouillard, soit du voisinage d'un cours d'eau, les cristaux de neige s'agrandissent, s'allongent, prennent l'aspect d'acide borique, c'est la neige feuilletée, neige merveilleuse où tout style est d'une égale facilité, neige très glissante, qui ne résiste pas, et vole dans les virages.» Man. d'alpinisme, 213 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
neige feuilletée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1934 ; absent TLF.
1924 - «Les cristaux de neige poudreuse grossissent peu à peu, de telle sorte qu'il vous arrivera de trouver de larges cristaux feuilletés qui bruissent sous le ski comme des feuilles mortes. Cette neige feuilletée est une vision du Paradis.» A.G., trad. : A. Lunn, Le Ski, 31 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
neige foireuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - «Comme prévu, dès que nous sommes dans le couloir la neige devient abominablement foireuse et parfaitement inconsistante.» La Montagne, numéro 344, avr.-juin, 30 - C.T.
1958 - «Mais la pente est en glace recouverte de neige 'foireuse', et elle est coupée de banquettes déversées, en mauvais calcaire.» La Montagne et alpinisme, numéro 16, févr., 171 - C.T.
1971 - «Plusieurs longueurs de corde en rocher, une longueur en neige foireuse sur de la glace nous amènent au sommet du ressaut.» La Montagne et alpinisme, numéro 85, déc., 186 - C.T.
neige folle loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1779-96 - «Au-dessous de cette croûte, on trouve, surtout dans les pentes rapides, une neige folle et incohérente, dans laquelle on n'enfonce pourtant ordinairement que jusqu'à mi-jambe [...]» H.B. de Saussure, Voy. dans les Alpes, in Premières ascensions au Mont Blanc, 211 (Maspero, Coll. La Découverte) - C.T.
1899 - «Le soleil aurait travaillé pour nous, nettoyé les rocs, balayé neige folle et verglas.» R. alpine, numéro 12, déc., 339 - C.T.
1913 - «Si la neige, sous le pied, se déplace en poussière, c'est que vous vous trouvez sur de la neige folle.» Casella, L'Alpinisme, 317 (Genève, Slatkine) - C.T.
1926 - «Le couloir lui-même étant en glace vive recouverte d'une mince couche de neige folle, les ascensionnistes remontèrent l'arête qui borde le couloir à gauche (rive droite) [...]» La Montagne, numéro 194, juill.-sept., 236 - C.T.
neige folle loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL.
Add.DDL 27 (1779)
*1907 - «Depuis le 21 [janvier 1907] les pentes glacées se sont couvertes de plaques de neige folle dangereuses par leur peu d'adhérence.» La Montagne, 85 - M.J.
*1911 - «[...] le 12, il est tombé environ 14 c/m de neige folle idéalement bonne, pour le plus grand plaisir de nos skieurs.» R. alpine, 102 - M.J.
neige fondante loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - TLF, cit. Malègue, 1933 ; GLLF, GR[85], ø d.
Add.DDL :
*1923 - «La rimaye était atteinte à 16h.30 après une désagréable et bien longue descente à reculons dans une neige fondante très inclinée.» La Montagne, numéro 160, mars, 84 - C.T.
*1930 - «Car la neige n'est, ni sèche, ni poudreuse, ni collante, ni moirée, ni crouteuse, ni pailletée, ni fondante, ni mouillée, ni lourde, ni farineuse, ni tolée... elle est FROIDE simplement...» La Montagne, numéro 7, janv.-févr., 53 - C.T.
neige fondante loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1923, La Montagne ; TLF, cit. Malègue, 1933 ; GLLF, GR[85], TLF, ø d.
1896 - «La neige fondante ou mouillée est mauvaise. Elle s'attache au patin.» L'Echo des Alpes, 56 - M.J.
1900 - «Dans ce cas [température supérieure à 0 degré] la neige est ou bien un peu fondante ou bien présente à la surface une croûte plus ou moins dure.» L'Echo des Alpes, 356 - M.J.
neige forte loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «La montagne est très bonne pour les ascensions ; la neige est forte, comme cela arrive rarement.» R. alpine, numéro 4, avr., 123 - C.T.
neige fraîche loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige tombée récemment, à la consistance encore légère" - [RSp. : s.v. neige, in déf.], GR[85], TLF, ø d.
Add.DDL :
*1886 - «Ce couloir nous arrêta net. La neige fraîche, qui nous rendait la montée pénible, le recouvrait avec une épaisseur d'au moins deux pieds. Comment passer dans cette neige farineuse, sans consistance, recouvrant un névé de 45 degrés d'inclinaison ?» Annuaire du Club alpin fr. Année 1885, 109 (Paris) - C.T.
neige fraîche loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige tombée récemment, à la consistance encore légère" - RSp. (s.v. neige, in déf.), GR[85], TLF, ø d.
Add.DDL 27 (1886)
*1896 - «La neige fraîche ne porte pas et s'attache au patin.» L'Echo des Alpes, 55 - M.J.
*1899 - «Celui des skieurs qui marche en tête doit se garder de monter trop directement, car la trace qu'il fait et que suivent ses compagnons étant plus lisse que la neige fraîche qu'il foule lui-même, les skis ne s'y maintiendraient pas et glisseraient en arrière.» L'Echo des Alpes, 2 - M.J.
neige fraîche loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige tombée récemment, à la consistance encore légère" - DDL 27, 1886, Ann. du Club alpin fr. ; DHR, 1896 ; TLF, RSp., ø d.
1879 - «Près de Langnau, la locomotive se fraye avec peine son passage au travers d'un pied et demi de neige fraîche [...].» L'Echo des Alpes, n° 2, 105 - P.E.
neige friable loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Par la neige molle et friable, il est mieux d'employer des skis longs et larges, faits d'un bois très souple.» Le Moniteur dauphinois, 7 mars, 1 - M.J.
1903 - «La différence [...] provient [...] de l'état de la neige, qui, dure et glacée en Scandinavie, est, chez nous, molle et friable.» R. alpine, 71 - M.J.
neige froide loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Le 26 février, 33 centimètres de neige froide ; du 7 au 9 mars, 50 c/m de neige molle.» R. alpine, numéro 4, avr., 127 - C.T.
1930 - «Car la neige n'est, ni sèche, ni poudreuse, ni collante, ni moirée, ni crouteuse, ni pailletée, ni fondante, ni mouillée, ni lourde, ni farineuse, ni tolée... elle est FROIDE simplement...» La Montagne, numéro 7, janv.-févr., 53 - C.T.
1931 - «Les neiges froides et sèches, poudreuses et farineuses, n'ont jamais montré, même fraîches, la moindre tendance au collage, non plus que les neiges de printemps franchement mouillées (névé gros sel) [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 41-42 - C.T.
neige froissée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «[...] point de secousses, le sifflement du vent aux oreilles, le son soyeux de la neige froissée dans un tourbillon fuyant à l'allure d'une auto en vitesse.» L'Echo des Alpes, 355 - M.J.
neige gelée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - GR[85], cit. Giono, 1934 ; absent TLF.
1913 - «Si la neige est un peu gelée, il y a avantage à se rapprocher des pentes de Cugne ; si la neige est molle, suivre la ligne des poteaux.» R. alpine, 360 - M.J.
neige glacée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - GR[85], TLF, ø d.
Add.DDL :
*1928 - «[...] la pente s'est accentuée au Pas de Paule que l'on trouve maintenant, en hiver, presque toujours en neige glacée [...]» La Montagne, numéro 208, janv., 25 - C.T.
*1962 - «Dans cette spécialité, et surtout sur neige glacée, les Français partaient favoris, de l'avis même de leurs plus sérieux adversaires, les Autrichiens.» La Montagne et alpinisme, numéro 36, avr., 214 - C.T.
neige glacée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1928 ; GR[85], TLF, ø d.
1903 - «La différence [...] provient [...] de l'état de la neige, qui, dure et glacée en Scandinavie, est, chez nous, molle et friable.» R. alpine, 71 - M.J.
neige glissante loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - RSp. (s.v. neige, in déf.), ø d ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1896 - «La neige tombée depuis plusieurs jours et qui a eu le temps de se tasser, mais qui est restée légère et pulvérulente, est la meilleure et la plus glissante.> [...] Si la pente est très faible, et que la neige n'y soit pas trop glissante, on peut la remonter directement.» L'Echo des Alpes, 55 et 89 - M.J.-C.T.
1898 - «Paulcke et moi avons chaussé nos 'skier' et la neige très glissante nous oblige à décrire de grands lacets à la montée.» L'Echo des Alpes, 382 - M.J.
1904 - «Lorsque nous quittons la moraine, la neige très glissante nous oblige à décrire de longs lacets à la montée.» R. alpine, 271 - M.J.
1910 - «Si la neige est peu glissante, ils [les coureurs] cirent leurs skis, mais modérément, car les montées seraient trop fatigantes.» La Montagne, n° 2, févr., 79 - C.T.
neige glissée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «[...] bourré de neige glissée, lambrissé de stalactites, le haut de la gorge de Gavet n'est pas moins grandiose [...]» La Montagne, numéro 6, juin, 150 - C.T.
neige granuleuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - RSp., 1970, Gautrat ; absent TLF.
1908 - «La neige peut être molle, floconneuse, fraîche, duveteuse, pulvérulente, farineuse, granuleuse, croûteuse [...]» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 17 (Grenoble) - C.T.
1912 - «[...] la neige granuleuse, qui pendant la journée adhère aussi fortement aux skis que la précédente [la neige collante] [...]» R. Auscher, trad. : Fendrich, Les Sports de la neige, 68 (Hachette) - M.J.
neige granulée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «[...] vers le coucher du soleil, au printemps, lorsque la neige lourde mouillée, si dangereuse l'après-midi, commence à regeler, on la verra souvent prendre une formation cristalline très marquée. En général, tant que la neige conserve la formation cristalline, elle est bonne pour le ski. La neige granulée est excellente pour le ski.» A.G., trad. : A. Lunn, Le Ski, 45 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1938 - «Cette neige granulée (névé) est familière aux skieurs printaniers et offre un charme incomparable.» Ski-Sports d'hiver, n° 54, mars, 147 - C.T.
neige grenue loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1875 - «Le plus vigoureux des guides prend la tête, taille des marches dans la glace heureusement couverte de 20 cent. de neige grenue [...]» Annuaire du Club alpin fr. Année 1874, 440 (Paris) - C.T.
neige grenue loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1875 ; absent TLF.
1843 - «A l'époque du printemps, lorsque la neige disparaît, qu'elle fond par le beau temps, et qu'il ne reste plus que quelques taches neigeuses sur le sol des campagnes [...] La surface est formée de neige grenue et friable ; au-dessous se trouve encore de la neige grenue, mais elle offre déjà une certaine ténacité et elle adhère avec force à une troisième couche qui n'est autre chose que de la glace [...] Il résulte des observations ci-dessus, celle des stalactites, celle des taches neigeuses et celle du givre glacé : 1° Que dans certains cas la neige farineuse passe à l'état de neige grenue, et de ce dernier état à celui de glace compacte ; 2° Que ces transformations s'opèrent sous l'influence des variations de température dans le voisinage de la glace fondante, de manière à ce qu'il y ait successivement liquéfaction partielle et congélation.» H. Ladane, Observations sur le passage de la neige farineuse à la neige grenue et de celle-ci à la glace compacte, suivies d'applications à la théorie des glaciers, présentées à la Soc. des sciences nat. de Neuchâtel le 17 mai 1843, in Arch. des sciences physiques et nat., t.III, 120 (1846) - J.Hé.
1844 - «De nos jours encore, le Finn n'exprime pour les montagnards de l'Oberland qu'une grande étendue de glace dans les régions supérieures des glaciers, où la glace est encore tendre et se détrempe facilement ; ils désignent au contraire sous le nom neige purement et simplement les Bas-Névés de M. de Charpentier, c'est-à-dire ces amas isolés de neige grenue que l'on rencontre même en été dans certains couloirs ou à l'abri de quelque arête.» E. Desor, Excursions et séjours dans les glaciers, 513-4 (Neuchatel, Kisling ; Maison) - J.Hé.
neige grippante loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Malgré une neige molle et grippante, peu favorable à la marche, il [M. Claudio Saratz] ne met pas, à faire ce tour [Roseg-Fuorcla Lurley-Silvaplana-Pontrésina], plus de temps qu'en été.» L'Echo des Alpes, 50 - M.J.
neige grésillante loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «A quelques mètres au-dessus à droite, l'entonnoir qui coupe les surplombs laisse passer une coulée de neige cristalline et grésillante.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 96 - C.T.
neige houleuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1926 - «La descente s'effectua par la même voie, en 2 heures. La neige était houleuse sur le glacier, poudreuse de la moraine au Chalet de l'Oulle d'en Haut et ensuite croûteuse.» La Montagne, numéro 190, mars, 88 - C.T.
*1927 - «Cette neige houleuse qui fait le désespoir du skieur.» La Montagne, numéro 207, déc., 324 - C.T.
neige houleuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1926, La Montagne ; absent TLF.
1913 - «Après une longue promenade sur la neige houleuse, nous étions enfin arrivés au sommet de la montagne.» L'Echo des Alpes, 128 - M.J.
neige humide loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «En ce qui concerne le premier argument, les conditions de la neige, quelle est la distinction fondamentale ? C'est que la neige est sèche, ou qu'elle est mouillée, et cela suffit. Cette distinction essentielle sépare l'avalanche de neige sèche, laquelle est froide, se produit au-dessous de 0, a lieu surtout en hiver, probablement par refroidissement de la température, et l'avalanche de neige humide, laquelle est relativement chaude, se produit au-dessus de 0, surtout par radoucissement de la température.» La Montagne, numéro 193, juin, 188-9 - C.T.
neige hypo loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1931 - «Les fines aiguilles hexagonales de glace n'ont pas encore eu le temps de grossir en se nourrissant de vapeur d'eau (l'excellente neige 'hypo') [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 42 - C.T.
neige hypo loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1931, La Montagne ; absent TLF.
1924 - «[...] le soir après le coucher du soleil, vous aurez une neige granulée rapide, quelquefois appelée 'neige hypo'.» A.G., trad. : A. Lunn, Le Ski, 58 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
neige hétérogène loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Sur des pentes raides et découvertes, en particulier sur celles durcies et couvertes de neige hétérogène, elle [la marche en chasse-neige] permet une réduction convenable de la vitesse.» R. Auscher, trad. : Fendrich, Les Sports de la neige, 89 (Hachette) - M.J.
neige impalpable loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966 - «Nous nous retrouvons indemnes, complètement recouverts d'une couche de neige impalpable pulvérisée par l'avalanche qui s'est heureusement écoulée entre les rives du couloir à notre gauche.» La Montagne et alpinisme, numéro 56, févr., 192 - C.T.
neige irrégulière loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1968 - «[...] on comprendra le mieux la nécessité des couteaux à neige, ils nous ont rendu de grands services, surtout par neige irrégulière, qualité très fréquemment rencontrée.» La Montagne et alpinisme, numéro 69, oct., 327 - C.T.
neige irrégulière loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1968 ; absent TLF.
1928 - «Elle [la position ramassée] convient à un terrain difficile ou à une neige irrégulière.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. Barblan, L'Art du ski, 126 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
neige liquéfiée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «[...] nous obliquons à droite. Trop à droite, étant trompés par d'anciennes traces, nous nous engageons sur des pentes très raides où la neige est liquéfiée par le soleil sous l'apparence d'une saumure visqueuse.» R. Mathéron, Les Compagnons de la neige, 97 (Susse) - M.J.
neige lisse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Par certaines neiges (neige lisse, sèche, onctueuse, parfois par le givre), il devient souvent impossible d'attaquer directement les pentes d'une certaine raideur, et le meilleur skieur glisse en arrière.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 55 (Berger-Levrault) - M.J.
1947 - «Après un départ sur neige lisse, nous voici bientôt avec de la bonne poudreuse, sur laquelle nous filons en de magnifiques slaloms ; la pointe de nos spatules fait des bonds joyeux ; nous goûtons avidement le charme d'une enivrante vitesse.» Y. Lacroix, Ski de week-ends, 17 (Chiron) - M.J.
neige lourde loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - GR[85], TLF, ø d.
1901 - «[...] le matin, neige dure sur laquelle le ski ne trouve point de halte ; à midi, neige mouillée, lourde, qui colle [...]» R. alpine, numéro 7, juill., 220 - C.T.
1905 - «Ma foi, quand nous descendons les pentes de la chaîne du Mont Blanc, nous ne nous en apercevons guère et quand nous arrivons dans les vallées où la neige est souvent molle, lourde, collante, nous glissons fort bien à la faveur même de la peau de phoque à laquelle la neige n'adhère pas.» R. alpine, numéro 4, avr., 118 - C.T.
1928 - «Mais le 'foehn' avait rendu la neige lourde et collante et l'épreuve fut, de ce fait, particulièrement pénible.» La Montagne, numéro 210, mars, 111 - C.T.
neige lustrée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «La neige tassée, lustrée, en certains endroits toute verglassée, n'a presque plus de parenté avec ce qu'elle fut à l'origine : une mousse poudreuse, pailletée, où les skis s'enfonçaient en crissant comme des cigales.» Montabey, Neiges, 13 (Arthaud) - M.J.
neige légère loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1968 - «Grand beau ; neige profonde légère.» La Montagne et alpinisme, numéro 69, oct., 327 - C.T.
neige légère loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1968 ; absent TLF.
1904 - «[...] et l'état de la neige change. Fine et légère, elle recouvre de 0 m. 40 une couche glacée sur laquelle la carre du ski ne mord pas.» R. alpine, 279 - M.J.
1905 - «Nous glissons rapidement dans une neige légère et sur des pentes douces que nous aimerions descendre à toute vitesse.» R. alpine, 116 - M.J.
neige menante loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Vous tenez absolument vos skis à plat, la moindre position sur les carres en empêcherait un pivotement. Surtout dans une neige un peu profonde et menante, cette question des carres fait la difficulté et la non-réussite de ce virage au début.» K. Wick, Man. du ski de descente, 43 (Fasquelle) - M.J.
neige meuble loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1966 - La Montagne et alpinisme, numéro 56, févr., 202 - C.T.
neige meuble loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1966, La Montagne et alpinisme ; absent TLF.
1946 - «Sur une neige régulière et uniforme, homogène jusque dans sa masse, lisse comme un miroir et douce cependant, bruissante le matin quand les arêtes des skis la décapent, meuble en surface dès que le soleil l'effleure, et rapide étrangement..., le skieur pourra s'enivrer des plus folles descentes.» E. Frendo, Le Ski par la technique fr., 227 (Chamonix, Landru) - A.D.
1947 - «Par de tranquilles lacets, pour ménager le chien Dick qui peine dans les neiges meubles, j'atteins, en une demi-heure, Bionnassay.» Montabey, Neiges, 22 (Arthaud) - M.J.
neige moelleuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Maintenant, nos amis skieurs espèrent bientôt la neige, que nous leur souhaitons moelleuse [...]» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 29 - M.J.
neige moirée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1930 - «Car la neige n'est, ni sèche, ni poudreuse, ni collante, ni moirée, ni crouteuse, ni pailletée, ni fondante, ni mouillée, ni lourde, ni farineuse, ni tolée... elle est FROIDE simplement...» La Montagne, numéro 7, janv.-févr., 53 - C.T.
neige moirée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1930, La Montagne ; absent TLF.
1908 - «Neige 'moirée'. - Moins mauvaise si tout aussi désagréable est la neige que nous appellerions volontiers 'moirée', c'est-à-dire celle qui présente une surface de consistance normale, parsemée de flaques de neige en poudre, blanches comme marbre.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 21 (Grenoble) - C.T.
neige molle loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige dont la consistance a été amollie par l'élévation de la température" - TLF, ø d.
Add.DDL :
*1875 - «Nous trouvâmes la neige moins molle qu'à la Strahlegg.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1874, 149 (Paris) - C.T.
*1883 - «Les marches profondes creusées dans une neige molle, trop directement superposées sur cette pente excessive, cédaient à la pression des mains comme à celle des pieds, et bientôt la partie inférieure de mon corps s'agita stérilement dans le vide de la crevasse. Mon piolet 'dérapait' sans me tirer d'affaire, et il fallut me hisser hors du trou comme un simple ballot.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1882, 111 (Paris) - C.T.
*1896 - «Le 26 février, 33 centimètres de neige froide ; du 7 au 9 mars, 50 c/m de neige molle.» R. alpine, numéro 4, avr., 127 - C.T.
*1899 - «Les 8 et 9 mars, nous avons eu de la neige molle [...]» R. alpine, numéro 4, avr., 120 - C.T.
neige molle loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige dont la consistance a été amollie par l'élévation de la température" - RSp. (s.v. marche), 1969, Gautrat ; TLF, ø d.
Add.DDL 27 (1875)
*1896 - «Malgré une neige molle et grippante, peu favorable à la marche, il [M. Claudio Saratz] ne met pas, à faire ce tour [Roseg-Fuorcla Lurley-Silvaplana-Pontrésina], plus de temps qu'en été. [...] Le ski ne peut servir que sur la neige molle (tassée ou non) et vierge". » L'Echo des Alpes, 50 et 55 - M.J.
neige molle loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige dont la consistance a été amollie par l'élévation de la température" - DDL 27, 1875, Ann. du Club alpin fr. ; RSp. (s.v. marche), 1970, Gautrat ; TLF, ø d.
1839 - «[...] une neige dure et écailleuse qui tient le milieu entre la neige molle et la glace.» H. d'Angeville, Mon excursion au Mont-Blanc, 138-9 (Arthaud, 1987) - P.E.
neige mouillée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1901 - «[...] le matin, neige dure sur laquelle le ski ne trouve point de halte ; à midi, neige mouillée, lourde, qui colle [...]» R. alpine, numéro 7, juill., 220 - C.T.
*1931 - «Les neiges froides et sèches, poudreuses et farineuses, n'ont jamais montré, même fraîches, la moindre tendance au collage, non plus que les neiges de printemps franchement mouillées (névé gros sel) [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 41-42 - C.T.
neige mouillée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1901, R. alpine ; RSp., ø d ; absent TLF.
1896 - «La neige fondante ou mouillée est mauvaise. Elle s'attache au patin.» L'Echo des Alpes, 56 - M.J.
neige moutonneuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Malgré la neige assez changeante de consistance et de couleur et passablement moutonneuse, l'ensemble présente un aspect si uniforme que l'air excessivement pur aidant, nous faisons une fois de plus l'expérience combien, et en hiver surtout, se perd toute notion de la distance.» L'Echo des Alpes, 267 - M.J.
neige neuve loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «La neige est neuve, sauf les empreintes du vent ; nous ne voyons aucune trace [...]» Y. Lacroix, Ski de week-ends, 35 (Chiron) - M.J.
neige non battue loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «Il faut une neige non battue, non comprimée, dont le sillon présente un point d'appui au patin.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 89 - M.J.
neige non comprimée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «Il faut une neige non battue, non comprimée, dont le sillon présente un point d'appui au patin.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 89 - M.J.
neige nuptiale loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «Cependant, dès qu'une neige nuptiale défila sous mes skis [...] une béate satisfaction s'installa en moi.» R. Mathéron, Les Compagnons de la neige, 60 (Susse) - M.J.
neige pailletée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Car la neige n'est, ni sèche, ni poudreuse, ni collante, ni moirée, ni crouteuse, ni pailletée, ni fondante, ni mouillée, ni lourde, ni farineuse, ni tolée... elle est FROIDE simplement...» La Montagne, numéro 7, janv.-févr., 53 - C.T.
neige parfaite loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Les skis font demi-tour ; nous nous lançons sur la pente, la vitesse s'accélère de plus en plus, mais la neige est si parfaite que la descente ne demande aucun effort d'attention.» L'Echo des Alpes, 522-3 - M.J.
neige pauvre loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1954 - «Au-dessus, la zone des glaciers est moins bien servie : les neiges pauvres du début d'hiver chassées par un vent furieux sont allées s'accumuler dans les combes tandis que la plupart des croupes sont nues, en rocher ou en glace. Neiges cartonnées dangereuses, neiges des planches de vent, grandes accumulations alternant avec la glace vive des couloirs, crevasses largement ouvertes, rimayes béantes, sont autant d'obstacles au skieur et à l'alpiniste.» La Montagne, numéro 366, avr., 38 - C.T.
neige poreuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «C'est un mur de glace de 4 à 5 mètres de haut, dont la base est plantée dans un cône de neige poreuse et croulante...» La Montagne et alpinisme, numéro 18, juin, 233 - C.T.
neige porteuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «Quant aux skieurs, ils préfèrent [...] monter à skis depuis Tignes ou à pied, lorsque la neige est suffisamment porteuse.» R. Mathéron, Les Compagnons de la neige, 61 (Susse) - M.J.
neige poudreuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - Lex.[79], v.1900 (?) ; RSp., 1909, L'Auto ; DDL 6, 1924 ; FEW (9, 562a), GLLF, 1949, Lar. ; GR[85], TLF, ø d.
1869 - «Je me creuse un trou profond dans la neige poudreuse accumulée au pied de ce mur [...]» Annuaire du Club alpin suisse, 406 (Bâle et Genève) - C.T.
1884 - «La muraille rocheuse que nous suivions [...] s'interrompait de plus en plus, la neige devenait plus poudreuse, partant la difficulté croissait.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1883, 39 (Paris) - C.T.
1901 - «[...] constater que la jeune neige, légère, timide, poudreuse [...] se filtre, s'infiltre pour se mettre à l'abri dans l'intérieur du domicile par les fissures les plus microscopiques [...]» Annuaire du Club alpin fr. Année 1883, numéro 5, mai, 158 - C.T.
1905 - «Nous autres, membres militants du Club des Sports Alpins, nous considérons le ski surtout comme un merveilleux moyen de courir les grandes Alpes pendant la saison d'hiver : nous sommes des alpinistes-skieurs [...] notre route est souvent coupée par des falaises de granit qu'il faut escalader ; les jours sont courts, les nuits dangereuses, nos étapes longues et parsemées de difficultés imprévues ; ici, nous foulons de la bonne neige poudreuse, là, nous nous cramponnons sur des pentes verglacées.» R. alpine, numéro 4, avr., 118 - C.T.
neige poudrée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Avec ses apôtres, avec ses champions, en balbutiant, je veux entonner les litanies de la Neige : Neige poudrée, soyez bénie ! Neige croûtée, neige carton, soyez bannie ! Neige soufflée des hautes altitudes, Neige givrée à l'ombre des sapins, toutes les Neiges des montagnes, soyez éternelles, nous vous aimons !» L'Est Républicain, cité in Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 12, 147 - M.J.
neige poussiéreuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Il faudrait, je crois, presque autant d'heures qu'il y a de kilomètres pour parcourir ce trajet en raquettes, tant la neige est abondante et poussiéreuse [...]» R. alpine, numéro 9, sept., 276 - C.T.
1905 - «Lentement nous glissons [...] dans une bonne neige poussiéreuse, et sans difficulté nous arrivons au Plan-des-Dames.» R. alpine, numéro 4, avr., 110 - C.T.
1910 - «[...] on y trouve en tous cas des pistes de neige poussiéreuse propice au sport et au saut.» La Montagne, numéro 5, mai, 312 - C.T.
neige poussiéreuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL.
Add.DDL 27 (1903)
*1905 - «Lentement nous glissons dans la direction des Chalets de la Balme, dans une bonne neige poussiéreuse, et sans difficulté nous arrivons au Plan-des-Dames.» R. alpine, 110 - M.J.
neige profonde loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF. profonde : RSp. : s.v. neige, ø d
Add.DDL :
*1909 - «L'avantage le plus appréciable de la troupe de skieurs est qu'elle n'est pas liée aux routes, chemins ou pistes, mais qu'elle peut s'avancer et cheminer dans tous les terrains, dans la neige profonde, et profiter ainsi de tous les accidents du sol qui facilitent sa marche d'approche.» La Montagne, numéro 6, juin, 344 - C.T.
neige profonde loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1909, La Montagne ; absent TLF.
1879 - «[...] l'ascension de Pierre-à-Voir a été quelque peu pénible. Pentes roides, neige profonde et farineuse.» Echo des Alpes, n° 1, 69 - P.E.
neige profonde loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL.
Add.DDL 34 (1879)
*1905 - «De face et dans l'ombre projetée par la lune, la pente paraît abrupte et nous nous demandons avec inquiétude s'il ne faudra pas quitter les skis. Ce serait un désastre, car dans cette neige profonde, la marche serait pénible et lente, la perte de temps considérable ... et Courmayeur problématique !» R. alpine, 110 - M.J.
*1906 - «Et grâce au ski, le [sic] neige profonde qui essouffle et exténue, n'est plus, pour l'ascensionniste, un obstacle.» L'Echo des Alpes, 386 - M.J.
Cf. profonde
neige pulvérulente loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1901 - «Ce névé coupé de saillies rocheuses est abordé à 7h.10, environ à 5.040m. Ici la caravane entre dans une espèce de nuage de neige pulvérulente fouettée par un vent terrible où l'orientation même devient difficile.» R. alpine, numéro 9, sept., 279 - C.T.
*1960 - «Un ressaut difficile et verglacé, l'arête très effilée en neige pulvérulente et le sommet du Kochtan Taou est atteint à 12h50 (5145m) après 7h20 de marche.» La Montagne et alpinisme, numéro 26, févr., 180 - C.T.
neige pulvérulente loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1901 ; absent TLF.
1896 - «La neige tombée depuis plusieurs jours et qui a eu le temps de se tasser, mais qui est restée légère et pulvérulente, est la meilleure et la plus glissante.» L'Echo des Alpes, 55 - M.J.
1899 - «L'énorme quantité de neige pulvérulente dans laquelle nous glissons eût rendu l'ascension sans skis absolument impossible et, même avec nos patins, nous avions fort à faire, aussi était-il midi passé quand nous atteignîmes les pentes inférieures du Sattel.» L'Echo des Alpes, 3 - M.J.
neige pâteuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Un vent un peu plus fort, ou un vent prolongé, produisent la neige pâteuse qui est lourde et compacte, mais n'a pas tout à fait perdu son caractère poudreux. La neige pâteuse permettra ordinairement des Telemarks lents ; elle est tout à fait bonne pour les descentes directes, mais elle est difficile et dangereuse pour les arrêts brusques.» A.G., trad. : A. Lunn, Le Ski, 32 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1924 - «La neige ridée, la neige pâteuse et la planche de neige sont toutes skiables [...]» A.G., trad. : A. Lunn, Le Ski, 33 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
neige remaniée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «[...] sur neige humide, sur neige remaniée, dans les bas-fonds où la neige soufflée s'accumule, on trouvera une résistance subite bien difficile à éviter.» La Montagne, numéro 240, 230 - C.T.
neige ridée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «La neige ridée, la neige pâteuse et la planche de neige sont toutes skiables [...]» A.G., trad. : A. Lunn, Le Ski, 33 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
neige rose loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «[...] nous nous octroyons [...] la grande halte alimentaire de près de deux heures, au bord d'un champ de neige rose où rafraîchissent à notre gré les gourdes de vin et les conserves de foies gras.» La Montagne, numéro 11, nov., 508 - C.T.
neige râpeuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Ils [les skis de 3 m. de long] ne s'emploient guère qu'en plaine, par la neige très dure, mais râpeuse.» Le Moniteur dauphinois, 7 mars, 1 - M.J.
neige serrée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Nous reconnaissons cependant que pour avoir une vraiment bonne neige pour les skis, qui ne fût ni trop serrée ni trop dure, il fallait s'élever jusqu'à une certaine hauteur : jusqu'à 1.600, même 1.800 mètres.» R. alpine, 71 - M.J.
neige silencieuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1948 - «Une neige silencieuse et ouatée tombe à gros flocons.» Y. Lacroix, Ski de France, 177 (Chiron) - M.J.
neige solide loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Les manoeuvres se sont poursuivies du côté de la Schlucht, ainsi que sur le versant du Hohneck abondamment garni d'une neige profonde et solide.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 23 - M.J.
neige soufflée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1929 - «Des Grands Mulets au Col du Dôme, nous utilisâmes les skis, mais la neige était 'soufflée' et dure comme de la glace [...]» La Montagne, numéro 2, mars, 119 - C.T.
*1931 - «neige [...] soufflée sur les crêtes.» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 38 - C.T.
*1932 - «[...] sur neige humide, sur neige remaniée, dans les bas-fonds où la neige soufflée s'accumule, on trouvera une résistance subite bien difficile à éviter.» La Montagne, numéro 240, 230 - C.T.
*1938 - «Bien entendu, selon le gel, l'orientation, le vent, cette surface neigeuse type présente toutes les altérations connues ailleurs. Elle peut devenir tour à tour glacée à bloc, tôlée, soufflée, mouillée, creusée de vagues, etc.» La Montagne, numéro 301, oct.-nov., 250 - C.T.
neige soufflée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1929 ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1913 - «Bien que la neige soit quelque peu croûtée et soufflée, l'ascension n'offre pas de difficultés.» L'Echo des Alpes, 267-8 - M.J.
1917 - «Les amas de neige soufflée entravent également le skieur, car la farine de neige qui les constitue cède immédiatement sous le ski et ne glisse presque pas.» H. Faes et P.-L. Mercanton, Le Man. du skieur, 62 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
1925 - «Celui qui veut grimper dépassera donc la cote 3000 dès Janvier : c'est là l'Alpinisme Hivernal. Des inconvénients l'attendront au point de vue ski. Des neiges soufflées, inskiables dans les endroits exposés, des plaques de neige prêtes à se détacher en dangereuses avalanches, dans les couloirs d'accès à la zone supérieure, des glaciers encore insuffisamment recouverts et nécessitant l'emploi permanent de la corde.» La Montagne, n° 186, nov., 290 - C.T.
neige soyeuse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «Bruissant sur la neige soyeuse, les skis filent où la volonté les dirige [...]» M. Kurz, Alpinisme hivernal, 267 (Payot) - A.D.
1930 - «[...] le calme régnait, interrompu seulement par le son rythmé de nos skis, glissant vers les hauteurs sur une neige idéalement soyeuse.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 9 - M.J.
neige stabilisée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1954 - «La haute montagne connaît alors [au printemps] son maximum d'enneigement, de sorte que les grands itinéraires de face ou d'arêtes sont impraticables. Mais sur les arêtes, les neiges sont souvent stabilisées, les rochers dégarnis, les conditions fort acceptables après quelques jours de beau temps. C'est le domaine de l'alpinisme de pré-saison.» La Montagne, numéro 366, avr., 40 - C.T.
1963 - «Le Cheval Noir (2832m) est plus sérieux et nécessite une neige très stabilisée.» La Montagne et alpinisme, numéro 41, févr., 10 - C.T.
neige sèche loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1926 - «En ce qui concerne le premier argument, les conditions de la neige, quelle est la distinction fondamentale ? C'est que la neige est sèche, ou qu'elle est mouillée, et cela suffit. Cette distinction essentielle sépare l'avalanche de neige sèche, laquelle est froide, se produit au-dessous de 0, a lieu surtout en hiver, probablement par refroidissement de la température, et l'avalanche de neige humide, laquelle est relativement chaude, se produit au-dessus de 0, surtout par radoucissement de la température.» La Montagne, numéro 193, juin, 188-9 - C.T.
*1930 - «Car la neige n'est, ni sèche, ni poudreuse, ni collante, ni moirée, ni crouteuse, ni pailletée, ni fondante, ni mouillée, ni lourde, ni farineuse, ni tolée... elle est FROIDE simplement...» La Montagne, numéro 7, janv.-févr., 53 - C.T.
*1931 - «Les neiges froides et sèches, poudreuses et farineuses, n'ont jamais montré, même fraîches, la moindre tendance au collage, non plus que les neiges de printemps franchement mouillées (névé gros sel) [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 41-42 - C.T.
neige sèche loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1926 ; absent TLF.
1896 - «Si cette neige gelée vient à se couvrir de 3 ou 4 centimètres de neige sèche, l'on se trouvera dans d'excellentes conditions pour glisser.» L'Echo des Alpes, 56 - M.J.
1905 - «L'avalanche poudreuse est le type de l'avalanche d'hiver ; elle se produit aux basses températures, lorsque la neige est sèche et sans cohésion. [...] On désigne sous le nom de 'planches de neige' des surfaces plus ou moins étendues de neige poudreuse et sèche, que le vent a tassée, surtout dans des dépressions peu marquées, de manière à lui donner une certaine consistance, et qui repose sur de la neige dure ou gelée.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 140 et 141 (Berger-Levrault) - M.J.
neige tassée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1961 - «Luttant contre les vents sauvages nous trébuchions sombrant parfois jusqu'aux genoux dans la neige molle, parfois marchant péniblement sur la neige tassée, le froid était si pénétrant que tous les quelques pas nous devions nous étendre à plat pour nous abriter des morsures du vent.» La Montagne et alpinisme, numéro 31, févr., 6 - C.T.
*1964 - «Dans la traversée elle-même, l'escalade se faisait surtout sur de la neige tassée, mais de temps en temps les hommes avaient à gravir des rochers couverts d'une fine couche de neige [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 47, avr., 207 - C.T.
neige tassée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1961 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1896 - «Le ski ne peut servir que sur la neige molle (tassée ou non) et vierge [...]» L'Echo des Alpes, 55 - M.J.
1906 - «La neige venant de tomber en assez grande abondance et étant déjà suffisamment tassée, les exercices de skis commenceront le dimanche 9 décembre, sur les pentes de Chamrousse, vers Prémol.» R. alpine, 376 - M.J.
1907 - «1 m. de neige tassée en plaine (Val d'Isère).» La Montagne, 38 - M.J.
1910 - «La neige n'avait pas gelé, mais n'ayant guère fondu les jours précédents, elle était tassée à souhait, 'boratée', assez glissante, en un mot inespérée.» L'Echo des Alpes, 352 - M.J.
neige tendre loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1875 - «Les guides seuls s'aventurèrent. Ils franchirent la crevasse et arrivèrent à près de 100 mèt. du sommet. Mais la glace était trop dure et la neige trop tendre.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1874, 161 (Paris) - C.T.
neige transformée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Comme au mont d'Ambin, on appréciera, à la descente, que l'orientation des pentes tourne progressivement du sud à l'ouest et de l'ouest au nord. Par neige transformée, la descente promet d'être 'assez géniale'.» La Montagne et alpinisme, numéro 90, 5, 370 - C.T.
1973 - «Le fart existe en tube pour la neige transformée [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 91, 1, 19 - C.T.
neige ténue loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «[...] la neige légère et ténue qu'on trouve parfois au printemps et dans laquelle on enfonce jusqu'au genou, sans que la marche soit réellement gênée [...]» R. Auscher, trad. : Fendrich, Les Sports de la neige, 68 (Hachette) - M.J.
neige unie loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Le temps d'apprêter les skis [...] et nous volions à une allure folle sur la neige unie du glacier [...]» L'Echo des Alpes, 130 - M.J.
neige veloutée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «La descente se fait sur une pente insensible entre deux croupes de montagnes ; nous glissons délicieusement sur la neige veloutée, qui luit paisiblement sous la lumière de la lune [...]» L'Echo des Alpes, 298 - M.J.
1909 - «La neige veloutée, en longues paraboles, recouvre la montagne du rythme immobile de sa houle congelée.» L'Echo des Alpes, 19 - M.J.
neige ventée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Peut-être trouverons-nous par moments une neige dure ou ventée [...]» La Montagne, numéro 276, févr., 73 - C.T.
neige ventée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL 27 (1936)
*1948 - «Ici de la neige, toujours de la neige, parfois bonne et épaisse, par d'autres endroits ventée et mauvaise, laissant des rochers à nu.» Y. Lacroix, Ski de France, 156-7 (Chiron) - M.J.
neige verglacée/verglassée loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Nous choisirons une neige ferme, sans être verglassée.» Le Moniteur dauphinois, 21 mars, 1 - M.J.
1907 - «Ceux qui se sont trouvés dans une situation critique, sur le flanc d'une crête à pente raide et couverte de neige verglassée, ne permettant pas de conserver les skis aux pieds, savent la justesse absolue de cette opinion.» La Montagne, 87 - M.J.
1910 - «Grâce à l'état favorable de la neige, à peine verglassée dans certains passages, et ailleurs excellente [...] nous ne mettons que deux heures pour les 600 mètres qui restent.» R. alpine, 390-91 - M.J.
1911 - «La Course de ski, vitesse, 7 kilomètres environ [...] a réuni onze partants. Neige dure, verglacée par endroits, temps magnifique. [...] Mais la couche superficielle étant verglacée, les exercices de ski étaient de ce fait rendus difficiles et même dangereux.» R. alpine , 65 et 98 - M.J.
neige vierge loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - RSp., 1947, Montabey ; absent TLF.
1896 - «Le ski ne peut servir que sur la neige molle (tassée ou non) et vierge [...]» L'Echo des Alpes, 55 - M.J.
neige à crampons loc. nom. f. ALP. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Celui-ci [le glacier] est d'abord en bonne neige à crampons, mais la langue terminale est en glace de forte inclinaison.» La Montagne, numéro 7, janv.-févr., 47 - C.T.
neige épaisse loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - TLF, ø d.
1931 - «Dans une neige très épaisse et résistante, sur une pente douce et à une vitesse faible, nous devons amorcer notre christiania en position de chasse-neige même lorsque nous nous trouvons déjà sur la ligne de pente...» Trad. : A. Fanck et H. Schneider, Les Merveilles du ski, 118 (Fasquelle) - A.D.
1948 - «Ici de la neige, toujours de la neige, parfois bonne et épaisse, par d'autres endroits ventée et mauvaise, laissant des rochers à nu.» Y. Lacroix, Ski de France, 156-7 (Chiron) - M.J.
neige étale loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «Comme un fléau soulevant une âcre et aveuglante poussière de blé, il [le vent] bat à coups redoublés les neiges étales et me les jette, fumantes, au visage.» Montabey, Neiges, 32 (Arthaud) - M.J.
patinage sur neige loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Cette marche traînante est la condition essentielle du patinage sur neige.» L'Echo des Alpes, 59 - M.J.
patins à neige loc. nom. m. pl. CHAUSS. "pour enfants" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «LES PATINS A NEIGE pour enfants [...]» La R. du ski, n° 9, nov., XVI - C.T.
pelle à neige loc. nom. f. ALP. - absent TLF.
Add.DDL :
*1950 - «François SIMOND ET FILS, Claudius SIMOND, successeur. - Piolets, crampons longues pointes, crampons légers, pitons à rocher et à glace, marteaux piolets, pelle à neige.» La Montagne, numéro 348, avr.-juin, XI, Publ - C.T.
*1967 - «[...] un pied d'éléphant, deux pelles à neige.» La Montagne et alpinisme, numéro 63, juin, 89 - C.T.
*1968 - «Etant donné l'incertitude de certains points d'étape, nous avions une tente à 5 places très légère (2kg400) ; n'oubliez pas une pelle à neige pour vous aider à la monter et aussi, si vous voulez coucher dans certains abris, pour en dégager l'entrée et même pour vous faire une place à l'intérieur.» La Montagne et alpinisme, numéro 69, oct., 324 - C.T.
pelle à neige loc. nom. f. ALP. - DDL 27, 1950 ; absent TLF.
1938 - «La Société du Duralumin présentait les différentes applications du duralumin au matériel de sports d'hiver : tubes coniques pour les bâtons dont le montage est laissé aux soins des différents fabricants, tubes pour les rondelles, racloirs à skis, lampes à farter, armatures de sacs, pelles à neige, plaques de dessous de pied, etc...» La R. du ski, n° 7, oct., XI - C.T.
pelle à neige loc. nom. f. TECHNOL. "pelle avec laquelle on enlève la neige" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.en France, ALP. : DDL 36, 1938, La R. du Ski
1886 - «[...] 12 janvier, Québec. Des pelles à neige et des haches seront fournies.» J. Marmette, in Rapport sur les archives publiques, 671 - TLFQ
pieu à neige loc. nom. m. ALP. - absent TLF ; in Ga [1970].
1963 - «Claudius SIMOND Fabrique de Piolets - Crampons Pitons-Mousquetons - Pieux à neige etc...» La Montagne et alpinisme, numéro 41, févr., VII, Publ - C.T.
piquet à neige loc. nom. m. ALP. - TLF, cit. La Montagne et alpinisme, 1962 (même texte).
1962 - «Au bout de 30 mètres de corde, j'avais dû quitter la compagnie rassurante du piton et notre cordée se trouvait engagée dans le couloir sans aucune assurance, faute de ces piquets à neige qui figurent aujourd'hui dans notre équipement.» La Montagne et alpinisme, numéro 39, oct., 271 - C.T.
plage de neige loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Si cette consistance est uniforme tout le long du trajet, il n'y a rien à en dire ; mais si elle varie brusquement (et cela se rencontre souvent), on doit fortement en tenir compte ; - une plage de neige tôlée est comme un point de descente plus vive, il faudra se pencher en avant...» M. Bernard, Marie-Rose ou le ski sans entraves, 57 (Grenoble, Didier et Richard) - A.D.
1934 - «Nos stations hivernales suivent le mouvement croissant de nos skieurs. Des Vosges au Midi, de tous côtés, des 'plages de neige' sont lancées. Une vie blanche récupère dans nos montagnes cette fuyante vie estivale.» La R. du ski, n° 9, nov., V - C.T.
planche de neige loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige soufflée par le vent" - absent TLF.
Add.DDL :
*1922 - «Déjà un groupe de raquettistes avait attaqué la pente très raide qui, par une pareille neige fraîche, est de ce côté le seul accès à la crête de Brouffier. Quoique montant directement, ils avaient détaché une large 'planche de neige' [...]» La Montagne, numéro 151, mars-avr., 56 - C.T.
*1934 - «[...] la neige enlevée est transportée dans des cavités ou sur des versants abrités, où le vent la plaque, la presse. En ces endroits la surface se transforme. Il y a inversion de dureté. Alors que, dans la couche primitive, la neige était d'autant plus consistante qu'elle était plus profonde, là c'est le contraire. La surface est dure, lisse, feutrée, mate ; en dessous, la neige est poudreuse, sans consistance. C'est ce qu'on appelle une planche de neige [...]» Man. d'alpinisme, 213-4 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
planche de neige loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige soufflée par le vent" - DDL 27, 1922, La Montagne ; absent TLF.
1905 - «On désigne sous le nom de 'planches de neige' des surfaces plus ou moins étendues de neige poudreuse et sèche, que le vent a tassée, surtout dans des dépressions peu marquées, de manière à lui donner une certaine consistance, et qui repose sur de la neige dure ou gelée.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 141 (Berger-Levrault) - M.J.
plateau de neige loc. nom. m. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1875 - «M. Coolidge, avec Almer et Michel, gravit l'Aiguille centrale d'Arve. Partis d'un bivouac au haut du vallon des Aiguilles d'Arve, ils gagnèrent le plateau de neige qui descend du col de ce nom, gravirent des rochers rapides, puis, pendant quelque temps, un étroit couloir de neige, qu'ils traversèrent sur la droite, juste au-dessous d'un rocher jaunâtre facile à reconnaître [...]» Annuaire du Club alpin fr. Année 1874, 408 (Paris) - C.T.
pont de neige loc. nom. m. ALP. - TLF, cit. Sand, 1855.
1787 - «[...] le glacier est difficile et dangereux. Il est entrecoupé de crevasses larges, profondes et irrégulières ; et souvent on ne peut les franchir que sur des ponts de neige, qui sont quelquefois très-minces et suspendus sur des abîmes. Un de mes guides faillit y périr [...] heureusement ils [les guides] avoient eu la précaution de se lier les uns aux autres avec des cordes [...]» H.B. de Saussure, Relation abrégée d'un voy. à la cime du Mont-Blanc, in Voy. dans les Alpes, t. 4, 143 (Neuchâtel, 1796) - C.T.
1808 - «A l'extrémité du glacier nous avons trouvé les fentes qui bordent le pied des Grands Mulets qui ont toujours été si redoutables à la plus part des voyageurs, couvertes de minces ponts de neige que nous avons traversés sur nos longs bâtons à plat ventre [...]» Let. du 14 juill., in R. alpine, numéro 4, avr. 1896, 115 - C.T.
*1894 - «Le matin avant que le soleil ait donné, nous avions pu les [les pentes de glace des Nantillons] gravir sans corde, les ponts de neige étaient solides [...]» R. alpine, numéro 1, nov.-déc., 12 - C.T.
position en chasse-neige loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Position en 'chasse-neige' (fig. 31). Porter le poids du corps également sur les deux jambes, écarter la partie postérieure des skis, en plaçant leur pointe l'une contre l'autre, les déverser en dedans en appuyant peu sur la pointe des pieds et beaucoup sur les talons, glisser dans cette position en surveillant attentivement la pointe des skis et en déplaçant sur le côté celui qui viendrait à chevaucher l'autre.» Rivas, Petit man. du skieur, 22 (Briançon) - C.T.
presque-neige (vacances de -) loc. nom. f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Je vous remercie, et tous à Nesle, pour ces vacances de presque-neige [...]» A. Sarrazin, Let. de la vie littéraire, 16 déc., 170 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
puits à neige loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Les bouchons de neige ne nous ont pas permis de vérifier si, comme le prétendent les bergers, il existerait là de vrais abîmes, pareils aux puits à neige du Dévoluy.» La Montagne, numéro 11, nov., 515 - C.T.
pénitent de neige loc. nom. m. GLACIOL. - Lex.[79], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1902 - «M. Forel s'est mû [...] en un fouillis d'hypothèses contradictoires, tendant à expliquer l'origine des très curieux pénitents des neiges de l'Argentine [...] elles [les photographies] nous ont montré de pittoresques cônes de neige de 2 à 6 mètres de haut, à section ovale plutôt que circulaire, se pressant par centaines, par milliers - on en compte même par 10,000 - à intervalles plus ou moins réguliers, tantôt sur des pentes, tantôt sur terrain plat [...] on n'a jamais rencontré de ces singulières pénitentes qu'Aux Andes, par le 35 sud, entre 3500 et 5000 mètres [...]» Echo des Alpes, numéro 9, 339-40 - C.T.
*1907 - «Outre des constatations fort attachantes sur les explorations récentes de ces hardis alpinistes que sont le Dr Hunter et Mrs Bullock Workman, curieuse étude sur les Nieve penitentes (Pénitents de neige des Cordillères).» La Montagne, numéro 4, avr., 188 - C.T.
pénitent de neige loc. nom. m. d'apr. esp. GLACIOL. - TLF, 1902, Echo des Alpes ; Lex.[79], ø d.
• nieve penitente - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Outre des constatations fort attachantes sur les explorations récentes de ces hardis alpinistes que sont le Dr Hunter et Mrs Bullock Workman, curieuse étude sur les Nieve penitentes (Pénitents de neige des Cordillères).» La Montagne, numéro 4, avr., 188 - C.T.
1909 - In titre : W. Hunter Workman, Etude des Nieve Penitentes dans l'Himalaya, in Annales de glaciologie, mai, in La Montagne, numéro 8, août, 505 - C.T.
raide (neige -) loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Nous ne voyons rien encore du sommet. La neige des pentes supérieures est tout aussi raide que celle d'en-bas. Elle brille si fort qu'elle m'inquiète.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 97 - C.T.
1961 - «Solidement assuré à un bec rocheux dégagé de la neige, je remonte les quelques mètres de neige raide jusqu'à la crête.» La Montagne et alpinisme, numéro 32, avr., 46 - C.T.
sabot (de neige) loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Au surplus la neige 'colle' plus ou moins suivant la façon de marcher. Dès qu'on la sent 'ramassée' sous le patin, il faut éviter de lever le ski et d'en frapper le sol, mais s'efforcer de glisser en appuyant toujours uniformément ; on retarde ainsi et souvent pour un certain temps la formation des 'sabots'.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 20 (Grenoble) - C.T.
1930 - «[...] on constitue ainsi de véritables sabots de neige dure et adhérente là ou d'autres caravanes auraient détaché une coulée.» A. Couttet, A. Lunn, E. Petersen, L'Enchantement du ski, 124 (Ed. Alpina) - C.T.
selle de neige loc. nom. f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1878 - «A 7h. 10 min. nous atteignîmes une étroite selle de neige sur l'arête Sud-Ouest de la montagne, et, à 7h. 40 min., une deuxième.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1877, 269 (Paris) - C.T.
1895 - «Parti du sommet de la Pointe de la Muande, il descendit dans une assez large selle de neige qui la sépare des Rouies [...]» R. alpine, numéro 2, janv., 51 - C.T.
ski chasse-neige loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Il y a lieu de distinguer le ski de direction ou ski conducteur et le ski de freinage ou ski chasse-neige ; le premier glissant suivant le grand axe du patin, le second suivant un angle plus ou moins grand par rapport au premier, et de travers.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 90 (Grenoble) - C.T.
ski à haute neige loc. nom. m. SKI "patin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Ce modèle est le ski de Télémark (ski à haute neige) légèrement modifié : il se prête également à tous les usages et évince peu à peu dans les pays scandinaves tous les autres types.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 4 (Grenoble) - C.T.
sonde à neige loc. nom. f. ALP. - absent TLF.
Add.DDL :
*1960 - La Montagne et alpinisme, numéro 30, déc., XVII, Publ - C.T.
sonde à neige loc. nom. f. ALP. - DDL 27, 1960 ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1935 - «[...] des sondes à neige, si précieuses en cas d'avalanche [...]» La R. du ski, n° 9, nov., XXXII - C.T.
souffleuse à neige loc. nom. f. rég. Canada AUTOM. TRAV. PUBL. "sorte de chasse-neige" - ø t. lex. réf. ; absent TLFsouffleuse, n.f. :GLLF, 1968, Lar. ; GR[85], mil. 20e ; TLF, Dict. 20e.
1954 - «GRANDMAISON : [...] heurtée à mort par une souffleuse à neige.» Ma Gaspésie, 12 févr., 8 (Caps-Noirs, Québec) - TLFQ
sports de neige loc. nom. m. pl. SPORTS - RSp., ø d ; absent TLF.
Formule d'approche : 1897 - «Le sport sur la neige : Club autrichien des coureurs en skis.» R. alpine, numéro 5, mai, 161 - C.T.
sports de neige loc. nom. m. pl. SPORTS - RSp., ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1950 - «Cette année au contraire, les dirigeants de la Foire ont compris qu'à Grenoble la montagne devait être reine et, avec un beau courage, ils ont placé leur foire sous le signe de l'Economie de la Montagne, expulsant sans pitié du Grand Palais, repeint de neuf, tous les marchands de tapis prétendus arabes et autres marchands de cacahuètes, pour le réserver au tourisme et aux sports de neige et de montagne.» La Montagne, numéro 348, avr.-juin, IX - C.T.
sports de neige loc. nom. m. pl. SPORTS - DDL 27, 1950 ; RSp., ø d ; absent TLF.
1931 - «Depuis six ou sept ans, les sports de neige et particulièrement le ski connaissent dans les Alpes, mais surtout dans la montagne française, une fortune qu'il aurait été bien audacieux de leur prédire avant la guerre, et même dans les deux ou trois années qui la suivirent.» Ski-Sports d'hiver, n° 1, oct., 5 - C.T.
1937 - «Pour la deuxième année, un grand Salon du Ski vient d'être organisé à Paris, à la Porte de Versailles, par les soins de M. André Ledoux. Une telle manifestation a le grand mérite, non seulement de permettre aux divers exposants de faire connaître leurs articles et leurs spécialités, mais encore de donner le goût des montagnes et des sports de neige à tout un public qui pouvait les ignorer encore.» La R. du ski, n° 8, nov., 249 - C.T.
tente à neige loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1960 - «Michel Dubédat [...] a mis au point un choix de tentes à neige ultra-légères [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 30, déc., XIII, Publ - C.T.
trou de neige loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Dans la partie inférieure de la face, les trous de neige ont joué un rôle primordial - en fait, sans eux, l'escalade n'aurait pu être menée à bien.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 44 - C.T.
tôlée (neige -) loc. nom. f. SKI - PR[72], 1936 ; FEW (13/I, 19b), 1963, Lar. ; ND2, 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1924 - «Dès que la neige est ventée, 'tôlée', le christiana est beaucoup plus facile [...]» Kurz, Alpinisme hivernal, 194 - Gredig.
*1929 - «A son gré le skieur peut choisir ses pistes : neige dure, neige poudreuse, neige tôlée [...]» Neige et glace, 15 janv. - Gredig.
vague de neige loc. nom. f. NATURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1948 - «Tout de suite en dessous du col, la température s'adoucit, le rythme de nos skis bat les vagues de neige, nous glissons plus joyeux.» Y. Lacroix, Ski de France, 147 (Chiron) - M.J.
verticale (neige -) loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966 - «Le soleil commence à chauffer la toundra, au nord du Mc Kinley, et il allume à l'horizon comme un mur de feu. Les cannelures sont en neige verticale et soufflée, aussi je suis heureux qu'il y ait trois copains derrière moi pour assurer la corde.» La Montagne et alpinisme, numéro 57, avr., 230 - C.T.
virage chasse-neige loc. nom. m. SKI - RSp. (s.v. parallélisme, in déf.), TLF, GR[85], ø d ; in Ga (s.v. chasse-neige) [1969].
• virage en chasse neige - In Ga [1969] ; absent TLF.
1925 - «Le Christiania pur peut également être exécuté après un virage en chasseneige ; c'est alors le Freinage-Christiania de Zarn et Barblan.» R. alpine, n° 2, vol. 26, 77 - C.T.
1930 - «LE CHASSENEIGE-TELEMARK Le chasse-neige-telemark est une manoeuvre très utile. En neige très lourde on a souvent avantage à commencer le virage par un virage en chasse-neige, puis fléchir en position telemark et terminer en virage telemark.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 114 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
virage chasse-neige loc. nom. m. SKI - RSp. (s.v. parallélisme, in déf.), TLF, GR[85], ø d ; in Ga (s.v. chasse-neige) [1969].
1930 - J. Selz, trad. : M. Winkler, La Nouv. technique du ski, 48 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1933 - «La façon la plus simple et aussi la plus facile de changer de direction dans la descente est certainement le virage chasse-neige. Etant dans la position du chasse-neige, vous chargez ainsi, mettons le ski droit, il deviendra aussitôt le ski menant, le ski dirigeant et, ainsi vous conduira dans sa direction, c'est-à-dire vers la gauche [...] Le virage chasse-neige se fait toujours au ralenti, très lentement, à cause de la position freinante du chasse-neige que l'on doit garder constamment.» K. Wick, Man. du ski de descente, 27 (Fasquelle) - C.T.
Cf. chasse-neige virage
écrase-neige n. pl. plais. ALP. CHAUSS. "chaussures" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «LE BRETON n'hésite plus : il case ses 'écrase-neige' dans son sac, et commence la course en chaussettes.» In La Montagne, numéro 254, déc. 1933, 384 - C.T.
épingle neige, épingle-neige n.f. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «[...] dans la hâte de l'exode, Mona partit avec des godasses à moi aux pieds et une partie de mes épingles-neige dans son chignon.» A. Sarrazin, La Cavale, 143 (Pauvert, Livre de poche) - K.G.
1966 - «La tresse-bandeau les aidera à tenir en place. Elle peut dissimuler quelques épingles 'neige' utiles pour empêcher les cheveux de reprendre la direction à laquelle ils ont été longtemps habitués.» Echo de la mode, 30 oct., 41 - AFC
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