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logique naturelle loc. nom. f. LING. LOG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. philos. : TLF, cit. Bergson, 1907
1974 - «D'autre part, alors que classiquement la logique est l'art de procéder du vrai au vrai, j'appellerai logique naturelle, l'art d'engendrer des schématisations vraisemblables par le moyen de la parole. En d'autres termes, je cherche à étudier les structures opératoires de schématisations discursives.» J.-B. Grize, Logique et organisation du discours, in Modèles logiques et niveaux d'analyse linguistique, 96 (Actes du colloque de Metz du 7-9 nov. 1974, publ. par J. David et R. Martin, Klincksieck, 1976) - Y.G.
av. 1975 - «La notion de forme logique se définit dans le cadre d'une logique naturelle, une logique pour le langage naturel, dont les buts sont d'exprimer tous les concepts susceptibles d'être exprimés dans le langage naturel [...]» G. Lakoff, in Grand Lar. encycl., Suppl. 2 (1975)
lumière naturelle loc. nom. f. OPT. - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1865 - «On sait que Fresnel appelle lumière directe ou lumière ordinaire ce que tout le monde aujourd'hui appelle lumière naturelle ou lumière non polarisée.» E. Verdet, Etude sur la constitution de la lumière non polarisée et de la lumière partiellement polarisée, in Annales scientifiques de l'Ecole Normale Supérieure, t.2, 291, note - P.P.
région naturelle loc. nom. f. GÉOGR. - TLF, cit. Forêt fr., 1955 ; R, PR[77], ø d.
1824 - «Description physique d'une partie quelconque du territoire français, formant une région naturelle.» Question mise au concours par la Société de Géographie de Paris, in L. Gallois, Régions naturelles et noms de pays, 27 (A. Colin) - P.E.
1828 - «[...] le bassin d'une rivière ne doit obtenir cette dénomination région naturelle qu'autant que le pays sur lequel il s'étend offre dans toute son étendue une même constitution physique [...]» Coquebert de Montbret, in L. Gallois, Régions naturelles et noms de pays , 28 - P.E.
1828 - «[...] les régions naturelles qui forment des divisions et des subdivisions bien plus rationnelles que les divisions politiques [...]» A. de Caumont, in L. Gallois, Régions naturelles et noms de pays , 23 - P.E.
Compl.GLLF (1908, Gallois)
1908 - «L'expression 'région naturelle' n'a pas été adoptée seulement par les géographes ; les naturalistes l'emploient aussi, mais dans des sens différents, suivant qu'ils considèrent dans la nature tels ou tels ordres de faits. Les botanistes appellent parfois région naturelle l'aire d'extension d'une association végétale, les géologues une portion de l'écorce terrestre ayant même constitution lithologique ou tectonique. On a vu que les partisans de la théorie des bassins les qualifiaient de régions naturelles. En réalité ils ne tenaient compte que de l'hydrographie.» L. Gallois, Régions naturelles et noms de pays, 216 (A. Colin) - P.E.
sélection naturelle loc. nom. f. BIOL. - TLF, 1864, Renouvier ; FEW (18, 109b), GLLF, DA[82], DHR, 1866.
1863 - «Lamarck avait déjà reconnu l'influence du milieu ambiant sur les êtres animés ; mais M. Darwin a bien fait ressortir, et c'est son principal mérite, que dans le milieu ambiant il faut comprendre non-seulement les actions physiques, mais encore la réaction de toute la nature vivante sur chacun des êtres qui s'y trouvent embrassés. A la faveur de ces solidarités multiples, de ces conflits perpétuels, s'opère ce que M. Darwin a heureusement appelé la sélection naturelle. Continuée pendant une série d'âges qui ne se mesure ni par des siècles, ni par des milliers, ni même par des millions d'années, cette sélection amena la transformation continuelle des espèces en variétés et des variétés en espèces.» A. Laugel, in R. des deux mondes, t.45, 1er mai, 207 - M.C.
élection naturelle loc. nom. f. BIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «Eh bien ! ce que fait l'homme avec son art, pourquoi la nature ne le ferait-elle pas de son côté ? Pourquoi ne pas admettre une sorte d'élection naturelle qui se serait opérée dans la suite des temps ? Pourquoi ne pas admettre que certains caractères individuels, qui ont été primitivement le résultat de certains accidens, se sont transmis ensuite et accumulés par voie héréditaire, et que par ce moyen se seraient produites dans la même espèce des variétés très différentes, comme nous en produisons nous-mêmes ?» P. Janet, in R. des deux mondes, t.48, 1er déc., 569 - M.C.
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