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anti-naturalisme n.m. ARTS - TLF, 1853, Flaubert ; GLLF, mil. 19e, Flaubert.
Au 20e- absent TLF. 1937 - «[...] sans réussir le moins du monde à infirmer mon diagnostic sur ton anti-naturalisme, ces branches-là, ces branches de malheur, étaient, et restent, non seulement peu 'ressemblantes', - ce qui, certes, ne t'inquièterait guère, - mais tout à fait moches [...]» E. d'Ors, Let. à Pablo Picasso, in Almanach des arts, 183 (Fayard) - P.E.
naturalisme n.m. ESTHÉT. - ND2, 1847, Didron ; GLLF, 1858, Journ. débats ; TLF (litt.), 1858, Taine ; FEW (7, 51b), Th. Gautier ; Ls, 1876, Journ. débats ; DG, ø d.
Compl.PR[73] (1839)
1839 - «Ce groupe, d'une grande naïveté, donne des indications importantes sur le rôle joué par le naturalisme dans l'art égyptien, que Winckelmann [...] a toujours représenté comme un art de pure convention. [...] Quant à la parfaite exécution des corps, il est évident qu'elle est due à un naturalisme prononcé, dont le scrupule va jusqu'à copier les rugosités de la peau. Ainsi le naturalisme de Van-Eyck et d'Hemling s'allie avec une certaine maigreur de formes [...]» H. Fortoul, Les marbres d'Egine, in R. des deux mondes , 4e série, 809 et 832 - A.R.-J.De.
*1841 - «Cette croix que Goethe n'aimait pas à rencontrer dans ses promenades, et dont l'ombre presque toujours tempère le naturalisme éclatant de Beethoven.» R. musicale, in R. des deux mondes, vol. 25, 605 - A.R.-J.De.
néo-naturalisme n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1918 - «L'HVMOVR - mon cher ami André... ce n'est pas mince. Il ne s'agit pas là d'un Néo-naturalisme quelconque [...]» J. Vaché, Let. de guerre, 19 déc. (K éditeur, 1949) - P.E.
1924 - «[...] ces grandes théories où tout se mélangeait : souvenirs des héros antiques fréquentés au collège, sentiment de l'honneur, acceptation du fair-play à l'anglo-saxonne, orgueil d'un néo-naturalisme païen où la santé et la beauté des corps compenseraient et vaincraient la sottise humaine, souhait d'une aristocratie fondée sur la valeur [...]» B. Crémieux, XXe siècle, 226 - P.E.
néo-naturalisme n.m. LITT. - DDL 22 (philos.), 1918, J. Vaché ; absent TLF.
1891 - «Et après cette période [de positivisme et de naturalisme] florira sans doute le néo-naturalisme, ou, si l'on veut, un réalisme moins puéril, moins grossier, moins terre à terre, plus synthétique, plus savant et plus vaste que le naturalisme. Mais la littérature néo-naturaliste, comme la littérature mystico-idéaliste, ne saurait satisfaire que l'élite des lettrés [...]» A. Vallette, in Mercure de France, t.3, oct., 239 - M.C.
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