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accent national loc. nom. m. LING. "accent propre à une nation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1803 - «Je n'en ai fait mention que pour rendre plus complète l'énumération de toutes les parties du sujet qui nous occupe, et pour faire mieux sentir ce qu'on doit penser de ce que quelques grammairiens appellent l'accent pathétique ou oratoire, et l'accent national ou provincial.» Destutt de TracyÉléments d'idéologie. Grammaire, t. 2, 333 - FXT
1807 - «Corinne remercia lord Nelvil, en anglais, avec ce pur accent national, ce pur accent insulaire qui presque jamais ne peut être imité sur le continent.» Mme de StaëlCorinne ou l'Italie, livre II, 93 - FXT
1811 - «Par accent national ou provincial on entend la différente modification de la voix, et certaines inflexions de son, propres à chaque nation et même à chaque pays, dans tout ce qui a rapport à la prononciation des voyelles, soit fermées, soit ouvertes, à l'accent oratoire et pathétique, à la quantité prosodique et à l'accent grammatical.» A. ScoppaLes Vrais principes de la versification développés par un examen comparatif entre la langue ital. et la langue fr., 63 (Courcier) - J.C.
agent national loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - «Art. IX. Le tableau fait par l'agent national comprendra : 1 - les noms des objets [...]» Loi du maximum général, 29 sept., in Documents d'hist. vivante, V, fiche 12 (Ed. sociales) - LTP
1795 - «L'agent national d'une commune, comme celle de Paris, est celui qui doit veiller sur tous les objets, qui concernent le bien-être et la police générale de la commune. Il doit faire ses rapports sur ces objets au Conseil général, faire des motions, sur lesquelles le Conseil prend des arrêtés, à l'exécution desquels il doit veiller.» SnetlageNouv. dict. fr. (Gottingue) - LTP
anational, a-national adj. POLIT. "/anton. de national/" - DDL 30 (anational), 1953, R. Bazin ; absent TLF.
1918 - «Le 21 décembre [1918], il [J. Bainville] répétait : "Il n'y aura d'Autriche indépendante que s'il y a d'autres Etats allemands indépendants [...]". L'Autriche est "a-nationale", mais le nationalisme magyar est "intraitable" ([...] 20 sept. 1918).» J. MaxeDe Zimmerwald au bolchevisme, 149 (Bossard, 1920) - J.S.
1925 - «Mais notre influence grandit sans cesse ; elle se manifeste par la publication régulière d'un journal hebdomadaire : Sennaciulo (Le Sans-Nation) [...] et d'une revue mensuelle : Sennacieca Revuo (Revue Anationale) ayant près de trois mille abonnés.» E. LantyLa Langue intern., 44 (Fédération espérantiste ouvrière) - J.S.
binational, bi-national adj. GÉOPOLIT. - DDL 21, GR[85], 1948 ; DMC, cit. Le Monde, 1965 ; TLF, 1971, Gilbert.
1944 - «Dans une 'Grande Syrie' reconstituée, on envisagerait, de préférence, un 'Etat bi-national' en Palestine, sur la base de l'existence de cantons juifs et cantons arabes [...]» L. Jovelet, in Renaissances, numéro 7 bis, 25 nov., 79 - P.E.
bleu national loc. adj. COULEUR "bleu de roi" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1809 - «L'uniforme de nos officiers du génie maritime sera habit français de drap bleu national, doublé de même, boutonné sur la poitrine, et dégagé sur les cuisses.» Décret, in Annales maritimes et coloniales, I, 47 (Impr. royale) - P.E.
caractère national loc. nom. m. GÉOPOLIT. - GLLF, PR[73], TLF, ø d.
Add.DDL
*1784 - «Caractère national : Le caractère d'une nation consiste en une certaine disposition habituelle de l'âme, qui est plus commune chez un peuple que chez un autre, quoique cette différence ne se rencontre pas dans les individus. Le caractère des français, par exemple est la légèreté, la gaité, la sociabilité, l'amour de leur roi et de la monarchie etc. [...]» DémeunierEncycl. méthodique (Paris) - LTP
caractère national loc. nom. m. GÉOPOLIT. - DDL 11, 1784, Démeunier ; GLLF, TLF, PR[77], ø d.
1775 - «L'accent et le caractère national on(t) un rapport naturel. La manière de s'exprimer diffère selon le caractère. Il en est de même de la manière de prononcer.» J. JoubertCarnets, I, 32 (Gallimard) - P.E.
1776 - «J'ai toujours regardé la rivalité et ce sentiment même, qui va jusqu'à la haine dans le bas peuple en Angleterre, contre le nom françois, comme un des fondemens essentiels de son existence, parce que c'est la source et le motif de son énergie et le trait essentiel du caractère national J.J. Rutlidge, in A. FranklinLa Vie de Paris sous Louis XVI, Début du règne, 142 (Plon) - P.E.
domaine national loc. nom. m. DR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «Domaine public ou national. C'est, dans un état, ce qui appartient à tout le monde en général, et qui n'appartient à personne en particulier [...]» GautierDict. de la Constitution, 164 (Paris) - LTP
extra-national adj. POLIT. - TLF, cit. Cormenin, 1833 (même texte) ; Lex.[75], v. 1900 ; Rs, GLLF, 20e.
1833 - «Dès qu'on avait pris la licence de faire en petit comité une constitution pour le peuple, sans consulter le peuple que la chose regardait un peu, ce nous semble, il fallait bien tirer la conclusion de ce fait extra-national, et par conséquent, substituer l'usurpation de quelques-uns à la légitimité de tous [...]» L. de CormeninLibelles politiques, III, 143 (Hauman) - P.E.
*1911 - «[...] l'objet /de la convention sur la traite des blanches/ en est, nettement, extra-national. Ce n'est ni la corruption, ni la débauche qu'elle vise. A chaque Etat d'y penser s'il le veut [...]» Combes de LestradeLa Vie internationale, 129 (Lecoffre) - P.E.
hymne national loc. nom. m. MUS.  POLIT. "chant patriotique adopté par un pays pour être exécuté lors des cérémonies de la vie publique" - GLLF, 1873, Lar. ; TLF, cit. A. Camus, 1959 ; GR[85], ø d.
1792 - «Les rues de Chambéry sont changées en places de danse ; c'est un bal permanent. On n'entend que les sons guerriers de l'hymne national. Un bon Savoisien, qui fait des vers, a voulu qu'on y ajoutât 3 couplets, dont le dernier surtout respire toute l'énergie marseilloise. De Nice aux remparts de Geneve, / Que l'arbre de la Liberté, / Planté par vous, croisse et s'élève ! [...] Aux armes, Citoyens, etc.» Moniteur, 25 oct., in A. RosselLa Révolution française, 161 (L'Arbre verdoyant, 1985) - P.E.
national-bolchévique adj. HIST. CONTEMP.  POLIT.  Allemagne- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Or, bien que l'influence des réformistes et des staliniens l'ait fait oublier depuis longtemps, le socialisme, c'est la souveraineté économique des travailleurs et non pas de la machine bureaucratique et militaire de l'Etat. Ce qu'on nomme l'aile "national-bolchévique" du mouvement hitlérien n'est donc nullement socialiste.» S. Weil, Perspectives, in S. WeilOppression et liberté, 19 (Gallimard, 1953) - J.S.
national-bolchévisme n.m. HIST.  U.R.S.S.- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Vers 1922-1923 un nombre relativement grand d'intellectuels rentra en Russie. Il était d'autant plus facile à ce moment de se soumettre au pouvoir communiste que ce pouvoir avait tout l'air de se transformer en un 'national-bolchévisme' petit bourgeois.» D.S. Mirsky, in NRF, numéro 216, sept., 385-6 - P.E.
national-bolchéviste adj. HIST.  U.R.S.S.- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «La période paisible et superficiellement 'thermidorienne' approchait de sa fin. Mais ses transformations semblaient calculées exprès pour flatter nos illusions national-bolchévistes D.S. Mirsky, in NRF, numéro 216, sept., 391 - P.E.
national-catholicisme n.m. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - In titre : Le national-catholicisme, in Le Monde, 25 déc., 1 - J.S.
national-confucianiste adj. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Son vocabulaire [de l'oncle Ho] est devenu ... national-confucianiste. Le mot clef est : émulation.» MalrauxLe Miroir des limbes, 347 (Pléiade, 1976) - A.Ré.
national-mollétisme n.m. Anthroponymesur G. MolletPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «Nous sortons de deux années de "national-mollétisme" qui ont suivi l'immobilisme à peine interrompu par quelques mois d'expérience mendésiste [...]» J. Duvignaud, in Arguments, n° 8, juin, 3a - P.E.
national-social adj. HIST.  POLIT.  Tchécoslovaquie- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1919 - «Il y eut des procès monstres [...]. Klofac, le député chef du parti national-social, Scheiner, président des Sokols, [...] les femmes et les filles des patriotes tchèques réfugiés à l'étranger ont été jetés en prison.» L. WeissLa République tchéco-slovaque, 71 (Payot) - J.S.
national-socialisme n.m. HIST.  POLIT.  U.R.S.S.- ø t. lex. réf. ; absent TLF.en Allemagne : GLLF, TLF, 1932, Lar.
1933 - «Même mort, Lenine continua à exercer un pouvoir chaque jour grandissant. Non seulement il laissa son testament politique qui, à proprement parler, indiquait à très grands traits le programme du national-socialisme russe (1), fort éloigné du marxisme, mais il désignait aussi ses héritiers spirituels qui, pieusement, se mirent à réaliser ses voeux posthumes, et souvent le firent mal. [...] [Note] (1) Qui, bien entendu, n'a rien à voir avec le national-socialisme allemand.» R. Legrand, trad. : S. DmitrievskyDans les coulisses du Kremlin, 144-5 (Plon) - J.S.
national-socialiste adj. HIST.  POLIT.  U.R.S.S.- ø t. lex. réf. ; absent TLF.en Allemagne : TLF, 1928, Lar. mens.
1933 - «Dans la guerre qui opposa Trotzky - champion tenace du pur marxisme international - et Staline (qui, pendant quelque temps, resta l'héritier spirituel de Lenine et le défenseur fidèle de ses principes "nationaux-socialistes"), S. Dmitrievsky se rangea toujours du côté des "staliniens".» R. Legrand, in R. Legrand, trad. : S. DmitrievskyDans les coulisses du Kremlin, Introd., VI (Plon) - J.S.
national-syndicaliste adj. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1943 - In titre : V.-A. MarcotteL'Espagne nationale-syndicaliste (Bruxelles, Puvrez, gr. 8°, 398 p.) - J.S.
orgueil national loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - TLF, cit. Valéry, 1945 ; PR[73], ø d.
1782 - «Orgueil national : Voici quelques traits curieux sur ce sujet [...] Les habitants des îles Marianne, persuadés que leur langue est la seule de l'univers regardent comme muets tous les autres peuples de la terre [...]» RobinetDict. univ. (Londres) - LTP
1788 - «C'est l'opinion avantageuse qu'une nation a d'elle-même. L'orgueil national appliqué à des choses graves et étranger aux petitesses et à la sottise, serait utile dans chaque état. Mais jusqu'à présent on n'a point vu d'orgueil national se contenir dans de justes bornes.» DémeunierEncycl. méthodique (Paris) - LTP
1793 - «Il est peu de grandes âmes à la tête des armées pour les enivrer, leur inspirer l'amour de la gloire, l'orgueil national, et le respect de la discipline qui fait vaincre [...]» Saint-JustDiscours et rapports, 10 oct., 128 (Ed. sociales) - LTP
papier national loc. nom. m. FIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] il faut convenir [...] que jamais aucun papier national ne marchera de pair avec les métaux.» Talleyrand, in L'Inflation par les assignats, 49 (Laville) - LTP
1791-92 - «La même terreur qui avilit le papier national et qui désordonne les changes [...]» Législative, in Arch. parlementaires, 1ère série, L, annexes, 311, in HLF, IX, 2, 1081n - LTP
parc national loc. nom. m. ENVIRONN. - GLLF, 1888, Lar. ; FEW (7, 665b), 1907, Lar. ; Rs, PR[77], ø d ; R et Lex.[75] (parcs nationaux), ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1902 - «[...] ces sites [de la forêt de Fontainebleau] constituent [...] un véritable parc national, à l'instar de celui établi aux Etats-Unis. [...] l'incomparable forêt domaniale de l'Estérel, futur parc national de la France [...]» R. mensuelle Touring-Club de France , mai, 197a et déc., 533b - G.S.
politico-national adj. POLIT. "relatif à la politique ou à la nation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1881 - «[...] les questions politico-nationales qui les intéressent [les Croates] le plus directement sont résolues en dehors d'eux.» E. Denis, trad. : A.N. Pypine et V.D. SpasovicHist. des littératures slaves, 358 (Leroux) - J.S.
roman national loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «[...] en lisant certaines pages de ces romans nationaux nous avions presque envie de parodier la charmante boutade d'Alfred de Musset [...] National ! aurions-nous dit volontiers : national de qui ? national de quoi ? Les ouvrages de MM. Erckmann-Chatrian sont à peu près le contraire de ce qu'eût été un roman national sous M. de Villèle ou sous M. Guizot. On ne saurait pourtant les accuser d'avoir fait une seule concession de détail à l'esprit de réaction qui essaya d'obscurcir cette légende de gloire meurtrière, et qui, - grave sujet de réflexion pour les romanciers nationaux, - fut un moment secondée par le sentiment populaire.» F. de Lagenevais, in R. des deux mondes, t.64, 1er juill., 227 - M.C.
1912 - «[...] un second cycle, celui des romans nationaux, se compose des déracinés, l'appel au soldat, leurs figures, ouvrages que viendrait appuyer la conférence sur la terre et les morts [...]» BarrèsMes cahiers, t.9 (Plon, 1935) - FRANTEXT
1924 - «Celui d'une nation, dira-t-on. En principe, oui. En réalité, il n'y a pas encore de roman national, au sens où on a pu parler d'épopée nationale : je veux dire un roman où une nation se reconnaisse tout entière, soit prise, comme par un miroir, dans le cercle de quelque bouclier d'Achille.» A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 206 (6e éd., Gallimard, 1938) - FRANTEXT
romancier national loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «[...] en lisant certaines pages de ces romans nationaux nous avions presque envie de parodier la charmante boutade d'Alfred de Musset [...] National ! aurions-nous dit volontiers : national de qui ? national de quoi ? Les ouvrages de MM. Erckmann-Chatrian sont à peu près le contraire de ce qu'eût été un roman national sous M. de Villèle ou sous M. Guizot. On ne saurait pourtant les accuser d'avoir fait une seule concession de détail à l'esprit de réaction qui essaya d'obscurcir cette légende de gloire meurtrière, et qui, - grave sujet de réflexion pour les romanciers nationaux, - fut un moment secondée par le sentiment populaire.» F. de Lagenevais, in R. des deux mondes, t.64, 1er juill., 227 - M.C.
serment national loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Serment national : Celui qu'on a fait prêter à tous les régiments pour prévenir les 'civicides' qu'on voulait leur faire commettre.» Mr de L'EpithèteDict. national et anecdotique (Paris) - LTP
socialisme national loc. nom. m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1916 - «L'épreuve actuelle [la guerre] a arraché de moi, pour jamais, la possibilité de tout rapprochement avec le socialisme national (comme avec les religions chrétiennes). Le premier mot de mon programme est, au rebours des unes et de l'autre : Internationalisme R. RollandJourn. des années de guerre 1914-1919, déc., 1001 (A. Michel, 1952) - J.S.
1933 - «Le bolchévisme [...] a été engendré par le marxisme souple et élargi de Lénine ; le fascisme par un ancien marxiste [B. Mussolini] affirmant réaliser une sorte de socialisme national, en négligeant le matérialisme de l'histoire et en voulant supprimer la lutte de classes.» H. GuilbeauxOù va l'Allemagne, 10 (Mignolet et Storz) - J.S.
1935 - «Polémisant contre Trotski et prenant le contre-pied de l'idée de "révolution permanente", Staline ne pouvait plus contenir son inclination naturelle vers un socialisme national, refoulée du vivant de Lénine [...].» B. SouvarineStaline, 366 (Plon) - J.S.
socialiste-national, socialiste national adj. HIST.  POLIT. "national-socialiste" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «La Russie révolutionnaire se laisse happer par la guerre. Kerensky, qui joue là le rôle des bourgeois socialistes nationaux de France, d'Angleterre et d'Italie, mène le pays à la dictature.» R. RollandJourn. des années de guerre 1914-1919, 1254 (A. Michel, 1952) - J.S.
1933 - «Le comité de salut public, [...] les groupements de Croix de Feu et briscards, les tentatives de mouvement national-socialiste ou socialiste-national patronnées par MM. Hennessy et Gustave Hervé ont des tendances nettement fascistes.» H. GuilbeauxOù va l'Allemagne, 305 (Mignolet et Storz) - J.S.
socialiste-national, socialiste national n. HIST.  POLIT. "national-socialiste" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «La vie politique, particulièrement le développement du socialisme et des partis agraires, est lié [en Tchécoslovaquie] dans une certaine mesure à l'essor économique du pays. Peu après la libération nationale, les socialistes - marxistes et socialistes nationaux - acquirent la majorité dans le gouvernement.» Th. G. MasarykLes Slaves après la guerre, 25 (Prague, éd. Orbis) - J.S.
supernational, super-national adj. POLIT. - TLF, cit. Benda, 1927.
1910 - «Un remarquable rapport présenté par M. Edmond Picard à la séance du 10 mai 1910, sur l'organisation juridique nationale, internationale et super-nationale des associations sans but lucratif [...] provoqua le vote unanime d'un voeu tendant à l'établissement d'un statut juridique à l'usage des associations internationales sans but lucratif [...]. M. Picard proposa en outre aux applaudissements de l'auditoire de soumettre également à l'étude d'un prochain congrès la rédaction d'un statut supernational destiné à donner la personalité [sic] juridique sans nationalité (hardiesse qu'il estimait lui-même être sans précédent) à des associations sans but lucratif qui ne se rattachent à aucune nationalité, qui 'planent au dessus de la géographie administrative des peuples' et qui pourtant vivent, travaillent, agissent et ont, en fait, une existence propre.» P. Guillard, Le congrès des associations internationales à Bruxelles, in Bull. des ligues sociales d'acheteurs, 4e trim., 169-70 - P.E.
ultra-national (parti -) loc. nom. m. HIST.  Russie- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «Depuis deux ans, M. Katkof est vraiment le leader de l'empire, le chef dans la presse, j'allais dire le créateur du parti ultra-national. Ce n'est plus un homme tout à fait nouveau, il a aujourd'hui quarante-cinq ans ; il est d'une famille de petite noblesse de Moscou, ce foyer concentré et préféré de la vie russe.» C. de Mazade, in R. des deux mondes, t.62, 15 mars, 281 - M.C.