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névrose actuelle loc. nom. f. PSYCHANAL. - GR[85], cit. Laplanche et Pontalis [1967] ; absent TLF.
1924 - «L'artifice de la classification [cf. Ch. Blondel, La Psychanalyse, Alcan, 1924] en névroses de transfert (hystérie de conversion, hystérie d'angoisse, névrose obsessionnelle), où la libido se déplace du sujet sur le médecin, ce qui amène la guérison, névroses narcissiques (psychoses), où la libido reste toujours repliée sur le moi, et névroses actuelles (neurasthénie, névrose d'angoisse, hypocondrie), est prouvé par la contradiction suivante : Dans la paranoïa amoureuse, névrose narcissique, il arrive que spontanément la libido se déplace du sujet sur le médecin, et cela sans qu'il y ait guérison.» P. Courbon, c.r. : Ch. Blondel, in Annales médico-psychol., I, 89 - M.C.
névrose anxieuse loc. nom. f. PSYCHANAL. - GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1895 - «[...] j'espère pouvoir démontrer une autre fois qu'il y a lieu de constituer une névrose spéciale, la névrose anxieuse, de laquelle cet état émotif est le symptôme principal [...] La névrose anxieuse est d'origine sexuelle, elle aussi, autant que je puis voir, mais elle ne se rattache pas à des idées tirées de la vie sexuelle : elle n'a pas de mécanisme psychique, à vrai dire.» Freud, Obsessions et phobies. Leur mécanisme psychique et leur étiologie, in R. neurologique, 3, 30 janv., numéro 2, 37-38 - M.C.
*1905 - «Certains auteurs font même de la névrose anxieuse le résultat de la satisfaction incomplète et par suite de l'accumulation de l'excitation génésique (Freud, Tschisch, Gattel, Tournier) [...]» R. Dupouy, De la kleptomanie, in Journ. de psychol., 2e année, 411-2 - M.C.
*1923 - «La névrose anxieuse est une pure émotion morbide.» A. Hesnard, La néoproductivité psychique morbide, in Journ. de psychol., 20e année, 125 - M.C.
Cf. névrose d'angoisse, DDL 29.
névrose d'angoisse loc. nom. f. PSYCHANAL. - TLF, cit. Janet, 1903 ; GR[85], cit. Hesnard, 1952 ; GLLF, Lex.[79], ø d ; in Garnier-Del. [1912].
1896 - «Hystérie et névrose d'obsessions forment le premier groupe des grandes névroses, que j'ai étudiées. Le second contient la névrasthénie de Beard que j'ai décomposée en deux états fonctionnels séparés par l'étiologie comme par l'aspect symptomatique, la névrasthénie propre et la névrose d'angoisse (Angstneurose), dénomination qui, soit dit en passant, ne me convient pas à moi-même.» Freud, L'hérédité et l'étiologie des névroses, in R. neurologique, 4, 30 mars, numéro 6, 163 - M.C.
1900 - In titre : Dr A. ManaudLa Névrose d'angoisse (Troubles nerveux d'origine sexuelle) (Thèse (Lyon, 48 p.)) - M.C.
1902 - In titre : P. HartenbergLa Névrose d'angoisse. Etude historique et critique (Alcan, in-8, 83 p.) - M.C.
1903 - In titre : Dr J. GlattardLa Névrose d'angoisse (, Thèse (Lyon, juill., 97 p.)) - M.C.
Cf. névrose anxieuse, DDL 29.
névrose de défense loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «M. le Dr Bresler a rapporté une autre observation non moins intéressante qui a pour titre : Contribution à l'étude de la maladie des tics convulsifs [...] (Neurol. Centralbl., 1896, numéro 21) [...] L'auteur admet la théorie d'Oppenheim, pour lequel la maladie est une 'névrose de défense' (Abwehr neurose). Sous l'influence d'une émotion, le sujet fait un geste, pousse un cri de défense, - et ce geste et ce cri se répètent chaque fois que l'émotion se reproduit, et même plus tard automatiquement, en l'absence de toute émotion.» P. Sérieux, Soc. médico-psychol., 29 janv., in Annales médico-psychol., I, 436 - M.C.
névrose de guerre loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Méd. biol. [1972].
1918 - «La question des névroses de guerre n'a été posée dans toute son ampleur que par la guerre actuelle, où les explosifs jouent un rôle si prépondérant. De là l'usage abusif de l'expression shell shock (commotion d'obus) pour désigner tous les désordres nerveux sans lésion apparente consécutifs à une explosion.» Dr A. Cullerre, Les maladies mentales et les névroses de guerre dans l'armée britannique, in Annales médico-psychol., II, 179 - M.C.
1921 - «Les courtes études de Ferenczi, Abraham, Simmel et Jones posent toutes quatre le problème important et nouveau des névroses d'origine relative au narcisme (et à son refoulement) auxquelles Freud et Jones ont ramené les névroses de guerre en 1917 et 1918.» J. Piaget, in Arch. de psychol., t.18, 188 - M.C.
1922 - «Indépendant à l'égard des diverses écoles, B. [H. Brown] retient de Freud l'idée du conflit mental, mais pense que les névroses de guerre sont dues avant tout à l'émotion.» E. Claparède, in Arch. de psychol., t.18, 268 - M.C.
névrose de transfert loc. nom. f. PSYCHANAL. - TLF, cit. trad. Freud, 1922 ; GR[85], cit. Lagache, 1955.
1922 - «Dans une certaine catégorie de névroses, hystérie, névrose d'angoisse, névrose obsessionnelle, la guérison s'opère grâce à un déplacement affectif, à un transfert de la libido dirigée vers le médecin. Ces névroses de transfert sont, de ce fait, les plus aisément curables. La dernière tâche est de dissoudre ce transfert pour rétablir enfin l'unité psychique, l'harmonie de la libido et du moi A. Brousseau, c.r. : Freud, in Annales médico-psychol., I, 175 - M.C.
*1924 - «L'artifice de la classification [cf. Ch. Blondel, La Psychanalyse, Alcan, 1924] en névroses de transfert (hystérie de conversion, hystérie d'angoisse, névrose obsessionnelle), où la libido se déplace du sujet sur le médecin, ce qui amène la guérison, névroses narcissiques (psychoses), où la libido reste toujours repliée sur le moi, et névroses actuelles (neurasthénie, névrose d'angoisse, hypocondrie), est prouvé par la contradiction suivante : Dans la paranoïa amoureuse, névrose narcissique, il arrive que spontanément la libido se déplace du sujet sur le médecin, et cela sans qu'il y ait guérison.» P. Courbon, c.r. : Ch. Blondel, in Annales médico-psychol., I, 89 - M.C.
névrose démoniaque loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - In titre : E. Marty et M. Bonaparte, trad. : Freud, Une névrose démoniaque au XVIIe siècle, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 2, 337 - M.C.
névrose narcissique loc. nom. f. PSYCHANAL. - GR[85], TLF, ø d ; in Laplanche [1967].
1924 - «L'artifice de la classification [cf. Ch. Blondel, La Psychanalyse, Alcan, 1924] en névroses de transfert (hystérie de conversion, hystérie d'angoisse, névrose obsessionnelle), où la libido se déplace du sujet sur le médecin, ce qui amène la guérison, névroses narcissiques (psychoses), où la libido reste toujours repliée sur le moi, et névroses actuelles (neurasthénie, névrose d'angoisse, hypocondrie), est prouvé par la contradiction suivante : Dans la paranoïa amoureuse, névrose narcissique, il arrive que spontanément la libido se déplace du sujet sur le médecin, et cela sans qu'il y ait guérison.» P. Courbon, c.r. : Ch. Blondel, in Annales médico-psychol., I, 89 - M.C.
névrose obsessionnelle loc. nom. f. PSYCHANAL. - DDL 20 (s.v. obsessionnel), 1933, Jouve ; GLLF, GR[85], TLF, ø d.
• névrose d'obsessions
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Hystérie et névrose d'obsessions forment le premier groupe des grandes névroses, que j'ai étudiées. Le second contient la névrasthénie de Beard que j'ai décomposée en deux états fonctionnels séparés par l'étiologie comme par l'aspect symptomatique, la névrasthénie propre et la névrose d'angoisse (Angstneurose), dénomination qui, soit dit en passant, ne me convient pas à moi-même.» Freud, L'hérédité et l'étiologie des névroses, in R. neurologique, 4, 30 mars, numéro 6, 163 - M.C.
névrose obsessionnelle loc. nom. f. PSYCHANAL. - DDL 20 (s.v. obsessionnel), 1933, Jouve ; GLLF, GR[85], TLF, ø d.
1924 - «L'artifice de la classification [cf. Ch. Blondel, La Psychanalyse, Alcan, 1924] en névroses de transfert (hystérie de conversion, hystérie d'angoisse, névrose obsessionnelle), où la libido se déplace du sujet sur le médecin, ce qui amène la guérison, névroses narcissiques (psychoses), où la libido reste toujours repliée sur le moi, et névroses actuelles (neurasthénie, névrose d'angoisse, hypocondrie), est prouvé par la contradiction suivante : Dans la paranoïa amoureuse, névrose narcissique, il arrive que spontanément la libido se déplace du sujet sur le médecin, et cela sans qu'il y ait guérison.» P. Courbon, c.r. : Ch. Blondel, in Annales médico-psychol., I, 89 - M.C.
névrose splanchnique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - In titre : Dr Martin-Sisteron, Névrose splanchnique, psychoanalyse, guérison, in L'Encéphale, janv., 116 - M.C.
névrose traumatique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - GR[85], cit. Lagache, 1955 ; TLF, ø d ; in Garnier-Del. [1912].
1900 - «La névrose traumatique. (Die Schreckneurose). La 'névrose de la frayeur' doit être séparée de l'hystérie.» P. Sérieux, Nouvelle classification des maladies mentales du Professeur Kraepelin, in R. de psychiatrie, avr., numéro 4, 124 - M.C.