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névrosé adj. PSYCHOPATHOL. - FEW (7, 106b), PR[72], ND2, v. 1880.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1857 - «[...] les fonctions de l'organe névrosé se troublent.»Ed. Monneret, Traité de pathologie gén., I, 301 - C.H.
psychonévrosé, psycho-névrosé n. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946.
1908 - «M. Grasset ne partage pas l'avis de Lombroso, que le génie est une névrose ; mais la névrose est plutôt la rançon du génie [...] M. Grasset résume son opinion sur ce point [...] 'Beaucoup de supérieurs intellectuels ont des tares psychiques plus ou moins marquées ; beaucoup sont des psycho-névrosés. Donc, certains demi-fous ont une haute valeur sociale ; ce qui les distingue absolument des fous.'» Dr A. Giraud, Revue de médecine légale, in Annales médico-psychol., II, 22 - M.C.
1921 - «Dans un essai psychologique sur les psychonévroses, MM. Mignard et Gilles, donnant le résultat de leur expérience de guerre, décrivent quelques types de psychonévrosés : l'émotionnel, le sensitif, le suggestible, le capricieux [...]» R. Charpentier, c.r., in Annales médico-psychol., I, 471 - M.C.
1922 - «W. Brown, le distingué psychologue, qui soigna des psychonévrosés pendant la guerre, nous donne le résultat de ses succès et cherche à en dégager les facteurs. Il est éclectique et estime, avec raison croyons-nous, que ces facteurs sont multiples. Il a employé tour à tour avec succès, suivant les cas, la psycho-synthèse (réveil des souvenirs perdus, sous une légère hypnose), la psycho-catharsis (de Breuer et Freud), l'autognose (il nomme ainsi une sorte d'auto-analyse poursuivie par le malade avec l'aide du médecin), la psychanalyse freudienne, l'hypnose [...]» E. Claparède, in Arch. de psychol., t.18, 268 - M.C.
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