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drogueur (médecin -) loc. nom. m. péjor. MÉD. - FEW (3, 189a ; "médecin qui drogue ses malades"), moyen fr., encore en 1611, Cotgr. ; absent TLF.
Au 20e : 1912 - «La thérapeutique rationnelle des psychonévroses ne comporte donc nulle médication ; elle est exclusivement psychique. Le professeur Dejerine fait le procès des médecins 'drogueurs' et conclut : 'Pas de médicaments aux névropathes'.» Dr R. Dupouy, Les manifestations fonctionnelles des psychonévroses, in Annales médico-psychol., I, 58 - M.C.
femme médecin loc. nom. f. MÉD. MÉTIER - FEW (6/I, 601b), 1867 ; TLF, cit. Chardonne, 1921 ; GR[85], ø d.
1849 - «Les Femmes-médecins. - [...] Honneur au Nouveau Monde qui nous offre un pareil exemple ! Honneur surtout au jeune docteur féminin ! [...] L'exemple de miss Blackwell nous donne occasion de revenir sur la question des femmes médecins en France.» H., in L'Opinion des femmes, n° 5, juin, 5 ab - J.Hé.
fortunes délabrées (médecin des -) loc. nom. m. ÉCON. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1701 - Furetière, Dict. , (s.v. médecin) - F.R.-R.S.
1782 - «Quand la faillite est ouverte, il y a des hommes qu'on appelle médecins des fortunes délabrées, et qui dirigent vos affaires sans que vous vous en mêliez.» Mercier, Tableau de Paris, II, 74 - F.R.-R.S.
médecin (premier -) loc. nom. m. MÉD. MÉTIER "auprès d'un prince" - L, FEW (6/I, 601b), 1681 ; PR[73], ø d ; absent TLF.
1679 - «Cet Anglois vient de tirer de la mort le maréchal de Bellefonds. Je ne crois point que le premier médecin ait le vrai secret.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 24 nov., II, 512 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
médecin femelle loc. nom. MÉD. MÉTIER "femme médecin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «Quel contraste [à la Havane] quand on arrive des États-Unis, de ce pays où les femmes tiennent dans la société la même place que les hommes, et peut-être une place supérieure ! - le pays des bas-bleus, des prêcheurs, des médecins femelles, des femmes politiques, où sauf le droit de vote et d'élection, attribué par la loi au sexe fort, la femme envahit partout le domaine que nous nous étions jusqu'à présent réservé, - travaillant dans les manufactures, dirigeant l'éducation, remplissant les bureaux des administrations publiques, les bibliothèques, les maisons de commerce et jusqu'aux greffes des tribunaux !» E. Duvergier de Hauranne, in R. des deux mondes, t.65, 1er sept., 158 - M.C.
médecin généraliste loc. nom. m. MÉD. MÉTIER - Rs, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1962 - «La fédération nationale des médecins généralistes vient d'être créée par des praticiens [...]» Le Monde, 2 mars - Gilbert.
*1964 - «Cette réunion était organisée par la chambre syndicale des médecins de la Seine, le syndicat des médecins omnipraticiens de la Seine, le syndicat départemental des médecins de Seine-et-Oise, le syndicat des médecins généralistes de Seine-et-Oise» Le Monde, 6 nov., 12 - D.J.
médecin légiste loc. nom. m. MÉD. LÉGALE MÉTIER - FEW (6/I, 601b), 1884 ; absent TLF.
1833 - «Les observations recueillies par les médecins légistes de nos jours ne laissent aucun doute sur l'existence de cette manie de quelques instants, pendant lesquels des hommes qui n'ont jamais donné de preuves de folie [...] se portent aux plus déplorables excès.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, IV, 348 - C.H.
1833 - «La dissertation sur la viabilité du foetus, n'est en quelque sorte qu'un résumé de corollaires médico-légaux, déduits des observations anatomico-pathologiques de l'auteur ; c'est un précieux document que les médecins-légistes ne peuvent se dispenser de consulter.»Forget, in Transactions médicales, XII, avr., 259 - C.H.
médecin militaire loc. nom. m. MÉD. MÉTIER MILIT. "médecin affecté au service de santé des armées" - FEW (6/I, 601b), 1873, Lar. ; TLF, cit. Martin du Gard, 1940.
Add.DDL :
*1835 - «[...] nous, médecins privés et civils, sommes à même de voir les conséquences éloignées de la pratique des médecins militaires, qui ne peuvent constater que l'état récent de leurs malades.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, VI, 477 - C.H.
*1836 - «M. Girardin annonça qu'à Strasbourg les médecins militaires avaient abandonné le traitement simple, mais que reconnaissant son insuffisance, ils avaient remplacé le mercure par l'iode.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, VII, 68, note 1 - C.H.
médecin militaire loc. nom. m. MÉD. MÉTIER MILIT. "médecin affecté au service de santé des armées" - DDL 8, 1835, Journ. de méd. et de chir. pratiques [repris in DHR] ; FEW (6/I, 601b), 1873, Lar. ; TLF, cit. Martin du Gard, 1940.
1821 - «Audouard et François, également médeçins militaires, ont servi aux Antilles avec le courage qu'ils déploient maintenant parmi nous.» Latouche-L'Héritier, Dernières lettres de deux amans, 113, Avertissement du traducteur - FXT
1828 - «Je regarde cet intéressant recueil comme indispensable, surtout aux chirurgiens et médecins militaires [...].» Vallée, let., 25 sept., in Caucanas, Annuaire médico-chirurgical, III, 585 (Gabon) - P.E.
médecin-philosophe n.m. MÉD. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1765 - «Ayant ainsi découvert la source des erreurs de tous les médecins-philosophes qui s'étoient occupés de l'étude théorique de l'homme [...]» Encycl., XI, 365 (s.v. oeconomie animale) - TGLF
médecin-psychologue n.m. MÉD. MÉTIER PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Voilà l'essentiel de la méthode psychothérapeutique : 'sublimer' par la suggestion les états affectifs que le sujet a transférés d'abord subconsciemment d'un objet indéterminé à la personne du médecin-psychologue ; les rendre conscients et remplacer ainsi les symptômes morbides par des tendances normales.» G.-L. Duprat, c.r. : E. Jones, in Journ. de psychol., 8e année, 480 - M.C.
pseudo-médecin n.m. MÉD. MÉTIER - L, ø d ; absent TLF.
• pseudomédecin - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1610 - In titre : Th. Sonnet de Courval, Satyre contre les charlatans, et pseudomedecins empyriques (Paris, Milot) - P.E.
pseudo-médecin n.m. MÉD. MÉTIER - L, ø d ; absent TLF.
Au 19e Add.DDL :
*1846 - «PSEUDO-MEDECIN. s.m. Médicastre, charlatan. Pl. des pseudo-médecins.» Bescherelle, Dict. - P.E.
pseudo-médecin n.m. MÉD. MÉTIER - DDL 30 (pseudomédecin), 1610 ; absent TLF.
Au 19e - DDL 30, 1846, Besch. ; L, ø d ; absent TLF. 1836 - Landais, Dict. - R. L. rom., t.52, 516.
1842 - Complément Acad. - TGLF
psychothérapeute (médecin -) loc. nom. m. MÉTIER PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. psychothérapeute : DDL 21, GR[85], 1905, Claparède ; GLLF, 1962 ; Lex.[79], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1902 - «Quelles sont les qualités essentiellement nécessaires au médecin psychothérapeute ? C'est de la patience, de la bonté et de la fermeté - sans ces trois facteurs, il est impossible de faire avec succès une cure psychothérapique [...] Le malade doit la faire de bon gré, avec l'espérance d'être guéri.» Dr H. Zbinden, Neurasthénie et psychothérapie (Genève, Kündy), cité in Arch. de psychol., t.1, 356 (1902) - M.C.
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