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mouler qqch. exprès pour qqn loc. verb. non conv. ACTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1757 - «NICAISE. Ah ! jarnicoton, c'est genti comme tout, ça. Monsieur, donnez-moi donc un Livre. LOUISON. Oui, pauvre petit, il l'a ben gagné, on l'a moulé comme par exprès pour lui.» Vadé, L'Impromptu du coeur, 27 (Duchesne) - P.E.
1781 - «Madame SIMONNE. Mon mari étoit fait pour moi. FANCHON. Quien ! fait pour elle. On y avoit moulé exprès.» [Guillemain], L'Enrôlement supposé, 22 (Cailleau) - P.E.
1804 - «LAQUINTE, (ironiquement.) S'te pauv' p'tite mère !... on t'en f'ras mouler exprès !... La postérité n'en voit plus d' pareils, si on rencontroit un phénix de cette espèce, il ne serait pas pour ton bec.» Henrion, Les Beaux arts au Gros-Caillou, 7 (Hugelet) - P.E.
mouler un coup loc. verb. ARG. PRISONS RELAT. "duper" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - «[...] faire croire un mensonge./ Il est le plus Capable pour mouler un Coup.» Ansiaume, Arg. du bagne de Brest, f°11 v°, § 289 - IGLF-Fr. mod., 12, 195.
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