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elle est morte, Adèle loc. phrast. plais. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «Préparez pour elle / La pâle Asphodèle ; / Demain, hélas ! les funèbres échos / Répéteront ces tristes mots / Dont gémiront les blanches tourterelles : / (Parlé) Adèle ?... / - Elle est morte, Adèle !» Franc-Nohain, Flûtes, 114 (Ed. de la Revue blanche) - P.E.
feuille morte loc. nom. f. COULEUR - FEW (3, 681b), GLLF, PR[77], 1675, Mme de Sév. ; L, Mme de Sév. ; DG, La Bruyère.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
v. 1590 - «Sur toutes les coulleurs j'ayme la feuille morte / Qui ne change jamais la beauté de son teint, / Non plus que mon amour d'un beau desir atteint. / C'est aussy la coulleur que ma maistresse porte.» Motin, Oeuvres inédites, 7 (Slatkine) - P.E.
*1600 - «Le gris fut la couleur premiere [...] Puis, changeant en quelque autre sorte, / Il fut apres de fueille morte ; / Puis on le teignit en tanné.» Sigogne, Oeuvres satyriques, 4 (Bibl. des Curieux) - P.E.
*1617 - «[...] bous philosophez sur les vas de chausses de la Cour, sur un vlu Turquoise, un orenzé, feuïlle morte, isavelle, zizoulin, coulur du Roy [...]» D'Aubigné, Avantures du baron de Faeneste, in D'Aubigné, Oeuvres, 679 (Gallimard) - P.E.
Aux 18e et 19e- R, cit. Taine.
1778 - «[...] son couronnement, jusqu'à son parement, est couleur de feuille-morte ou roux-jaune [...]» Buffon, Hist. nat., Oiseaux, IX, Le Figuier à tête rousse, 358 (Sanson) - P.E.
1868 - «En 1868, Charles Joliet publiait une petite plaquette, l'Almanach Bismarck, sur la couverture de laquelle on lisait : 'M. de Bismarck est le dieu de bien des machines. Comme l'Allemagne, la France porte ses couleurs feuille morte et tabac d'Espagne. La mode les impose à toutes les créations de ses caprices. M. de Bismarck passe à l'état légendaire.' Hélas oui ! après avoir fait concurrence au rouge Magenta, au bleu Mexico, le brun Bismarck devait détrôner toutes ces couleurs, en cette même année [...]» J. Grand-Carteret, Bismarck en caricatures, 27-28 (Libr. acad. Perrin) - P.E.
force morte loc. nom. f. PHYS. - L, cit. Volt. ; absent TLF.
1740 - «On distingue ces deux forces, par ces mots de Force morte, ou Force virtuelle, et de Force vive.» Marquise du Châtelet, Institutions de physique, 399 (Prault) - P.P.
1757 - «FORCE, s.f. [...] En adoptant comme une simple définition de nom l'idée que les défenseurs des forces vives nous donnent de la force morte, on peut distinguer deux sortes de forces mortes.» Encycl. - TGLPF
lettre morte loc. adj. DR. "texte juridique qui a perdu sa valeur applicative" - FEW (6/III, 134b ; rester -), 1867 ; TLF (rester -), cit. Réforme Séc. soc., 1968 ; DEL, ø d 1541, in GR[85], est erroné ; cf. GLLF
1560 - «La Loy de Dieu donc est lettre morte et occit ses disciples quand elle est séparée de la grâce de Christ et sonne seulement aux oreilles sans toucher le coeur.» J. Calvin, Institution de la religion chrestienne, livre 1, ch. 9, 114 - FXT
1604 - «[...] les hommes se doiuent rendre familiers aux paroles d'Agamemnon, & non pas de Solon, qui veut dire aux commandemens des Rois, & non pas des loix qui ne sont que lettres mortes.» [L. Quattrehomme], Discours en forme de comparaison, sur les vies de Moyse et d'Homère, 234 (Gesselin) - P.E.
main morte loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Pour descendre du monstre antédiluvien : un petit rappel, une 'main morte' [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 4 - C.T.
morte-saison n.f. DR. PÊCHE "période où on ne doit pas pêcher le hareng" - FEW (6/III, 134b), GLLF, TLF, 1611, Cotgr.
1517 - «A nostredit admiral, et non à autre, appartient de bailler les sauf-conduits de harengaison et morte-saison pour pescher, et prendre son droict desdits sauf-conduits [...].» Edit, in Recueil général des anciennes lois françaises, XII, 147 (Belin-Leprieur) - P.E.
mère (la - en est morte) loc. phrast. non conv. MESURE "fig. : il n'y en a plus" - FEW (6/I, 468b), 1640, Oudin ; L, ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1614 - «[...] faut [...] voir si on ne preste plus d'argent derriere les portes comme les peres du siecle d'Or, gens aussi loyaux que leurs gibecieres. Il n'y en a plus, la mere en est morte, les amys ne mettent plus d'argent soubs le cheuet de leurs amys, feignant l'accommoder.» La Consolation des mal-contens, par maistre Guillaume, 4 (s.l.) - P.E.
mère (la - en est morte) loc. phrast. non conv. MESURE "fig. : il n'y en a plus" - DDL 19, 1614 ; FEW (6/I, 468b), BEI, 1640, Oudin ; L, ø d ; absent TLF.
1565 - «Mais où m'en pescherez-vous un de ces bons espris et tant homme de bien qui desire plustost la mort que son profit ? Il y a long tems que la mere en est morte !» J. Tahureau, Les Dialogues, 97 (Droz) - P.E.
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