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morphinomane n. TOXIC. - TLF, 1885, L'Illustration [d'apr. DDL 17] ; PR[72], 1893 ; FEW (6/III, 141a), 1903, Lar.
*1889 - «Après les condamnations qui ont été prononcées contre quelques-uns de nos confrères, les morphinomanes ont éprouvé des difficultés pour se procurer de la morphine, que la plupart des pharmaciens leur refusaient.»Répertoire de pharmacie, 3e série, I, 417 - C.H.
morphinomane adj. TOXIC. - FEW (6/III, 141a), GLLF, Lex.[75], TLF, 1883, Daudet ; PR[77], 1888 ; R, ø d.
*1885 - «Cette femme de quarante-cinq ans avait l'air d'en avoir soixante. Elle était morphinomane. Le mot, qui n'est pas joli, a fait son chemin, comme la maladie.» L'Illustration, 31 oct., 283a - G.S.
morphinomane n. TOXIC. - DDL 8, 1889 ; FEW (6/III, 141a), 1903, Lar. ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1885 - «On a un peu de névralgie, on dort mal, une injection de morphine calme l'accès ; on est enchantée, on recommence, on s'y accoutume, et voilà une morphinomane. [...] 'Vous font-elles l'effet d'être des femmes ?' Je me suis posé la même question chaque fois que je me suis trouvé devant une morphinomane avancée. [...] Que de fois dans un salon, en m'étonnant de l'expression un peu attristée ou hagarde d'un aimable visage, ai-je entendu tomber ce mot : - Pauvre femme, elle se morphinise ! C'est très fréquent. Et j'ai tout de suite détourné les yeux de ces morphinomanes qui seront un jour décrépites. - Elle se morphinise ! J'aimerais autant qu'on me dise : - Elle chique !". » L'Illustration, 31 oct., 283a-b - G.S.
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