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géométrisme morbide loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946.
1927 - «[...] son attention [du malade] est entièrement absorbée par le projet d'agrandissement de la Gare de l'Est dont les journaux parlent en même temps. Il lui attribue une importance primordiale pendant tous les événements du jour. Il semble s'agir là d'une généralisation abusive de notions d'ordre spatial, d'une emprise morbide exercée sur la pensée et sur la conduite par des critères mathématiques, déterminant la valeur des objets et des événements uniquement d'après leurs dimensions ou leurs caractères géométriques. N'aurions-nous pas ainsi devant nous les premiers indices d'un géométrisme morbide ?» E. Minkowski, La Schizophrénie, 116 (Payot) - M.C.
néoproductivité (psychique morbide) n.f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «La néoproductivité hystérique est une néoproductivité affective mais à forme corporelle et expressionnelle. Au lieu de consister dans la vibration endogène de l'appareil psycho-sympathique émotionnel, comme la néoproductivité anxieuse, elle consiste dans une poussée affective endogène de qualité inférieure, qui trouve à s'insinuer tout entière dans l'appareil affectif et corporel d'expression.» A. Hesnard, La néoproductivité psychique morbide, in Journ. de psychol., 20e année, 124-5 - M.C.
productivité morbide loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1921 - «La psychologie pathologique moderne a imaginé le point de vue des 'fonctions' psychologiques. La maladie serait une insuffisance, un déficit (constitutionnel ou acquis, transitoire ou définitif) [...] L'explication consiste alors à admettre l'existence d'une fonction dont le symptôme considéré traduirait l'altération : la folie serait la suppression d'une fonction Raison. Ce point de vue est légitime en un certain sens [...] Mais il n'est pas le seul utile. Il y a d'autres façons de considérer la psychose que ce point de vue du fonctionnisme. Il permet d'expliquer un certain nombre de faits : troubles généraux du fonctionnement psychique des névropathes, excitation, dépression, confusion... Mais il apparaît assez restreint devant la complexité de toutes les créations de l'esprit malade (idées fixes, obsessions, hallucination, délire, etc.), en un mot devant les résultats de la productivité morbide.» A. Hesnard, La folie, pensée organique, in Journ. de psychol., 18e année, 232 - M.C.
psycho-morbide adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Cette publication [Beiträge zur psychiatrischen Klinik, Giessen] aura pour but, entr'autres, de plaider en faveur de l'unification des méthodes d'examen en psychiatrie, unification indispensable à l'analyse méthodique des phénomènes psycho-morbides, et, par suite, à la constitution d'une psychiatrie scientifique.» Arch. de psychol., t.1, 356 - M.C.
1905 - «Comme d'après la conception de Freud, qui se confond ici avec celle de Janet, ce sont des processus subconscients qui sont la cause prochaine des phénomènes psycho-morbides, il suffit de transformer ces idées subconscientes en idées conscientes pour en supprimer l'effet morbide.» E. Claparède, c.r., in Arch. de psychol., t.5, 70 - M.C.
rationalisme morbide loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - GLLF, 1968, Lar. ; TLF, cit. Méd. Biol., 1972 ; in Porot [1952].
Compl.GR (Minkowski)
1923 - In titre : J. Rogues de Fursac et E. Minkowski, Contribution à l'étude de la pensée et de l'attitude autistes. (Le rationalisme morbide), in L'Encéphale, cité in E. Minkowski, La Schizophrénie, 104 (Payot, 1927) - M.C.
subduction mentale morbide loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Piéron (subduction mentale) [1963].
1924 - «[...] comment désigner la réaction générale du psychisme à cette emprise des influences morbides venues de l'organisme [...] Comment remplacer par une notion claire et véridique les notions erronées, mais commodes, de dissociation mentale et d'automatisme psychologique ? C'est pour répondre à cette question, c'est pour combler cette lacune, que je propose aujourd'hui le terme de subduction mentale morbide comme exprimant l'aboutissement logique des travaux jadis entrepris avec E. Toulouse sur l'autoconduction.» M. Mignard, La subduction mentale morbide, in Annales médico-psychol., I, 399 - M.C.
émotivité morbide loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Exposé des idées de Dupré sur l'émotivité morbide et la constitution émotive [...] L'activité psychique des sujets doués de cette constitution pathologique est dominée par cette triade symptomatique : hyperémotivité, hyperaffectivité et affaiblissement volontaire, d'où latence émotive, attente anxieuse rudimentaire, avec paroxysmes au moindre heurt.» Dr R. Dupouy, c.r. : Dupré, in Annales médico-psychol., II, 392 - M.C.
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