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couleur (monter à qqn une - d'une bonne teinte) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "gifler" - E, v.1830 ; absent TLF.
v. 1803 - «Tout d'un coup par un épatage, / Je l' fais descend' sus son prussien ; / J' l'y monte un' couleur d'un' bonn' teinte ; / Y veut s' garantir des douillets ; / Je l'attrap' par sa coloquinte [...]» AubertLes Nouveaux mots poissards (Daniel) - P.E.
ergots (monter sur ses -) loc. verb. non conv. CARACT. "fig. : prendre une attitude menaçante" - FEW (22/II, 12a), 1669 ; BEI, 1690, Fur. ; L, cit. Fr. Michel ; TLF, DEL, GR[85], ø d.
1531 - «Ferocio ferocis [...] Senorgueillir, Deuenir fier, Senfler contre vng autre, Monter sur ses ergos R. EstienneDictionarium, 310 v° - P.E.
miquel (monter (un) -) loc. verb. arg. RELAT. "duper" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. miquel "dupe" : E, 1850
1865 - «Ils montaient des miquels terribles. On appelle monter miquel prendre une dupe et la vider, lui tondre sur le dos le poil, la laine, lui faire croire qu'on va l'enrichir, et la ruiner.» J. Vallès, Les Saltimbanques, in J. VallèsOeuvres, I, 762 (Gallimard, Pléiade) - P.E.
1881 - «Monter un miquel, duper quelqu'un à qui on avait promis monts et merveilles.» RigaudDict. d'arg. mod., 250 (s.v. miché) (Ollendorff) - P.E.
monter v.tr. CIN. - TLF, cit. Le Temps, 1918 (même texte) ; PR[73], ø d.
1918 - «[...] le 'patron' conseille aux metteurs en scène... de 'monter' eux-mêmes leurs bandes.» Le Temps, 30 juin, 3 - Giraud.
*1936 - «Nous ne demandons pas des films réchauffés et savamment montés : même les sujets les plus simples peuvent courir leur chance.» Ciné-amateur, nov. - IGLF.
monter v.tr. ALP.  "faire l'ascension d'une montagne" - RSp., 1787, Comtesse de Sabran ; absent TLF.
1765 - «Je ne parle pas de la manière qu'ont les voyageurs de mesurer la hauteur d'une montagne, en comptant les heures qu'ils marchent pour arriver au sommet [...] outre qu'on ne monte point une montagne en ligne droite, que l'on fait des détours pour en adoucir la marche, le tems que l'on met à la monter, doit varier à proportion que l'on va plus ou moins vite, et que la pente est plus ou moins roide.» Encyclopédie, tome X, 676 (s.v. montagne) - C.T.
1786 - «Nous avions donc encore à monter près de 1800 toises pour parvenir au sommet du Mont-Blanc, mais nous avions aussi deux jours pour faire cette route [...]» H.B. de SaussureVoy. dans les Alpes, t. 2, 556 (Genève) - C.T.
monter v.tr. ACTION "- une entreprise, etc." - DHR, 1802 ; GLLF, 1817 ; TLF, cit. Van der Meersch, 1935.
1798 - «Mécontent des modiques bénéfices de cette profession, j'ai résolu de monter un théâtre.» La Feuille du bon citoyen, n° 28, 28 vendémiaire an VII, Suppl., 1 - P.E.
monter v.intr. CH. DE FER "s'éloigner de Paris" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «Lorsque les lignes ont deux voies, ce qui est le cas général du réseau français, l'une est exclusivement affectée aux trains montans, c'est-à-dire s'éloignant de Paris, et l'autre aux trains descendans, ou revenant vers Paris. Ce sont les expressions consacrées, justes ou non, par lesquelles on désigne dans tout un service les deux directions contraires. On monte vers Strasbourg et Lille, on descend vers Paris.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.51, 15 juin, 952 - M.C.
monter v.intr. CH. DE FER "se diriger vers Paris" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1874 - «MONTER [...] Chem. de fer. Se diriger vers le point principal de la ligne, vers Paris pour la plupart des chemins de fer français [...]» Lar. GDU - TGLPF
monter droit loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «Cette belle grimpée nous met le coeur en joie. Pendant une heure au moins nous montons droit La Montagne et alpinisme, numéro 76, févr., 307 - C.T.
monter en gradin loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Si la pente est très forte, ou qu'il n'y ait pas de place pour zig-zaguer, on peut encore y monter en gradin [...] Le ski le plus élevé se fait une sorte de marche d'escalier, un demi-pied plus haut que sa place primitive.» L'Echo des Alpes, 90 - M.J.
monter en grand écart loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «Je monte en 'grand écart', je me sens sûr, l'altitude ne me gêne pas du tout.» La Montagne et alpinisme, numéro 79, oct., 319 - C.T.
monter en traversée loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Si l'on monte, ou si l'on descend une pente en traversée, il est recommandé [...] de placer [...] la corde, du côté de la pente [...]» CasellaL'Alpinisme, 22 (Genève, Slatkine) - C.T.
monter sur qqn loc. verb. non conv.  COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «Monter sur quelqu'un - surenchérir. Expression à n'utiliser que si le contexte indique clairement que l'action se situe à l'hôtel Drouot.» Paris-Match, 31 oct., 46 - B.D.
monter une coche à qqn loc. verb. non conv.  RELAT.  "berner qqn" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1802 - «L'ENFLE, à part. Montons-lui une coche, pour lui chiper la bague.» HenrionLes Amours de la Halle, 21 (Barba) - P.E.
1803 - «[...] s'il gobe le coche que je lui monte, [...] vous n'aurez plus de souhaits à former.» [Henrion et Ragueneau]Amours de Manon la ravaudeuse et de Michel Zéphyr, 94 (Barba) - P.E.
monter-descendre n.m. DÉPLAC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Même à un seul étage, tout cela fait beaucoup de monter-descendre A. SarrazinLa Cavale, 470 (Pauvert, Livre de poche) - K.G.
ramoneur (monter en -) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «Il faut d'abord escalader une cheminée d'au moins 5 mèt. et qui ne présente guère que deux saillies dignes de ce nom ; Simond monte le premier en ramoneur, avec les mains, les coudes, le dos, les genoux, bref tout ce qu'on n'emploie pas d'ordinaire pour marcher [...]» Annuaire du Club alpin fr. Année 1882, 499 (Paris) - C.T.
1910 - «[...] elle [la cheminée] est si étroite qu'on peut monter en ramoneur, avec genoux et coudes [...]» Echo des Alpes, numéro 11, 454 - C.T.