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cloches (jouer aux - d'ivoire et le moine dessous) loc. verb. JEUX ENFANTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1606 - «Amusé ; les pages de la chambre du Roy y viennent, le font jouer aux cloches d'yvoire et le moine dessoubs, puis aux piliers où l'on demande "la compagnie vous plaist-il ?", jeu d'enfants de douze et quinze ans. Il y jouoit, entendoit le jeu.» J. Héroard, Journ., 1, 1098 (Fayard) - P.R.
demi-moine n.m. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1780 - «[...] mais les oratoriens que j'aimais, que j'estimais en qui j'avais toute confiance, et que je n'offensais jamais, les oratoriens, gens d'Eglise et demi-moines, seront à jamais implacables [...]» Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire, 8 (Garnier, 1960) - A.Ré.
moine n.m. ÉCON. DOM. "ustensile en bois servant à chauffer le lit" - TLF, DHR, 1652, Sauzé de Lhoumeau ; FEW (6/III, 64b), GLLF, 1657, d'ap. Havard.
1604 - «[...] mis au lict. Le trouve chaud, il avoit été chaufé avec un moine, c'estoit une aiz de chene.» J. Héroard, Journ., 1, 551 (Fayard) - P.R.
1605 - «Pissé, devestu, mis au lict. Le veult faire chaufer. "Mr, dis-je, il ne y a que les moines qui le fassent chaufer". D. "Ce son (sont) don (donc) le moine de boi (les moines de bois)". L'on appelloit ung moine, l'ais dont on chaufoit son lict.» J. Héroard, Journ., 697 - P.R.
roi-moine n.m. HIST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1881 - «J'étudie depuis quarante ans la Gaule chrétienne et spécialement cette glorieuse abbaye de Saint-Germain-des-Prés d'où sortirent ces rois-moines qui fondèrent notre dynastie nationale [...]» A. France, Le Crime de Sylvestre Bonnard, inA. France, Oeuvres complètes, 276 (Calmann-Lévy, 1948) - A.Ré.
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