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amoureux des onze mille vierges loc. nom. m. ÉROT. - FEW (14, 503a), GLLF, DELF, 1640, Oudin ; TLF, 1694, Acad. ; L, DG, ø d ; R, cit. France ; PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1623 - «Vn metteur de ventres en presses / Et grand persecuteur de fesses : / Au demeurant ce Goguelu / Cét Adonis, ce fafelu, / Ce beau fils allumeur de cierges, / Amoureux d'onze mille vierges, / Estoit gay, goffré, testonné [...]» J. Auvray, Le Banquet des muses, 190 (Ferrand) - P.E.
amoureux des onze mille vierges loc. nom. m. ÉROT. - DDL 19, 1623 [repris in DEL] ; FEW (14, 503a), GLLF, GR[85], BEI, 1640, Oudin ; TLF, 1694, Acad. ; L, ø d.
1567 - «FINET. Ce Capitaine Taillebras / Est si paillard, qu'il n'en est pas / Un plus au demeurant du monde. / Mais sçavez-vous comme il se fonde / Sur l'amour, pensant estre aimé, / De toutes femmes affamé ? / C'est l'amoureux des onze mille / Vierges, et tant il est abile, / Qu'il voye une chevre coifee, / Il l'aime de prime arrivee.» Baïf, Le Brave, 137 (Droz) - P.E.
bidon d'zinc (mille - !) loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Mille bidons d'zinc, m'suis cassé la guibolle et n'souffre pas du tout [...]» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 367 (s.l.n.d.) - G.S.
casse-pattes adj. non conv. PROPRIÉTÉS ET ÉTATS "dangereux" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Il est casse-pattes, ton escalier. Les clients le montent ?» J.-P. Manchette, Morgue pleine, 11 (Gallimard) - F.N.
collerette à mille plis loc. nom. f. VÊT. - R, cit. Loti [1883] ; absent TLF.
1839 - « Son corsage [de mademoiselle du Guénic] était serré dans le casaquin populaire de la Bretagne [...], orné d'une collerette à mille plis [...]Sa robe de voyage [de Charlotte de Kergarouët], en stoff assez commun, à corsage fait chastement en guimpe, ornée d'une collerette à mille plis, allait lui paraître horrible à l'aspect des fraîches toilettes de Béatrix et de Camille [...]» Balzac, Béatrix ou Les Amours forcés, Ière part., ch. IV, t. I, 84-85 et III, ch. I, t. II, 70-71 (Souverain) - M.C.E.
coyon de mille francs loc. nom. m. HIST. FR. "homme de main de Concini" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1617 - «[...] les bras, desquels il ne se seruoit gueres pour tirer son espee. He le pauuret il auoit assez de coyons de mille francs qui le faisoient pour luy [...]» Inventaire des pieces, memoires et instructions du procès intenté [...] par Pissant Haut et redoutable Saigneur Messire Concino Coyon, 30 (s.l.) - P.E.
coyon de mille livres loc. nom. m. HIST. FR. "homme de main de Concini" - absent TLF.
1617 - «[...] ie n'ay iamais voulut estre coyon de mil liures.» Le Discours de Bruscambille, 4 (Champenois) - P.E.
Compl.Hu (D'Aub.)
1619 - «Enay. Qu'appelez-vous coyon de mille livres ? - F. Ce sont quarante Gentiushommes, et quauques Signurs parmi, à qui Monsur leu Maneschal donne mille libres et bouche à cour, pour se tenir prés de sa personne, et selon qu'ils se rendent sujets, il lur fait du vien d'aillurs.» D'Aubigné, Avantures du baron de Faeneste, in D'Aubigné, Oeuvres, III, XX, 761 (Gallimard) - P.E.
eau de mille fleurs loc. nom. f. PHARM. - DDL 16, 1825 ; L, ø d ; absent TLF.
1755 - Encycl. - R. L. rom., 45, 248.
eau de mille-fleurs loc. nom. f. PARFUM. - L, ø d ; absent TLF.
1825 - «L'eau de bouquet s'emploie pour la composition de l' eau de mille fleurs, à laquelle l'on ajoute de l'essence de néroli, et de l'essence ou teinture de vanille.» Mme Gacon-Dufour, Man. du parfumeur, 101 (Roret) - M.C.E.
1834 - «Eau de mille fleurs . 18 litres esprit trois-six. 4 onces baume de Pérou. 8 onces essence de bergamote. 4 onces essence de girofle. 1 once essence de néroli ordinaire. 1 once essence de thym. 2 onces essence de musc. 4 gros eau de fleur d'oranger.» Mme Celnart, Man. du parfumeur, 184 (Roret) - M.C.E.
1863 - «Eau de mille-fleurs.» P. Pradal et F. Malepeyre, Nouv. man. complet du parfumeur, 225 (Roret) - M.C.E.
eau de mille-fleurs loc. nom. f. PARFUM. - L, ø d.
• eau des mille fleurs - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - E. Transer, Le Livre de la toilette, 16 (Bruxelles) - M.C.E.
fossé (au bout du - les pattes en l'air) loc. prov. non conv. ACTION ÉVÉN. PROVERBE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1802 - «DRELINDINDIN. All' s'en va, sans tant seulement m' donner l' moindre conseil... Ah ! maudit peintre en cuir, c'est donc lui qui veut que mon mariage fasse brosse... il croit m' faire friser l' Poitou, parce que la mère Portugal est dans sa manche... c'est au bout du fossé qu'il aura les pattes en l'air.» Henrion et Servière, Drelindindin, 8 (Barba) - P.E.
1803 - «Mon rival Fanfare a cru me faire friser le poitou par ce qu'il a eu la mère Gervais dans la manche, mais c'est égal, c'est au bout du fossé qu'il aura les pattes en l'air.» [Henrion et Ragueneau], Amours de Manon la ravaudeuse et de Michel Zéphyr, 91 (Barba) - P.E.
haut sur pattes loc. adj. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "pour un inanimé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1952 - «Comme toutes les voitures modernes, notre V8 n'était pas assez haute sur pattes et cent fois par jour nous touchions ces bosses, les prenant de biais selon la meilleure technique.» E. Maillart, La Voie cruelle, 259 (Payot, 1988) - M.C.
1972 - «La fille s'est éclipsée sous la lanterne d'une maison basse et on a découvert que se dressait autour de nous une forêt de derricks hauts sur pattes, et aussi des cargos dont on voyait pas le bout. [...] Chez les parents : des lits jumeaux, hauts sur pattes, séparés par un christ en alu.» B. Blier, Les Valseuses , 83 et 105 (J'ai lu) - FRANTEXT
1972 - «Haut sur pattes, le lit lui parut très beau.» R. Sabatier, Trois sucettes à la menthe, 20 (Albin Michel) - FRANTEXT
huit-mille n.m. ALP. "sommet" - RSp., 1951, Herzog ; absent TLF.
1936 - «A vrai dire, le Comité n'a jamais été hypnotisé par l'importance du chiffre rond de 8.000 mètres. Pour qui connaît un peu les choses de l'Himalaya, il est notoire que certaines montagnes de 7.700 ou de 7.800 mètres constituent des objectifs superbes, et représentent des problèmes d'ascension de premier ordre. Mais il est certain malgré tout que la conquête d'un '8.000' aurait sur l'opinion publique un effet plus retentissant [...] Le premier '8.000' à l'Est de la chaîne est le Kangchendzonga (8.603 m.), le deuxième sommet du monde.» La Montagne, numéro 276, févr., 65 - C.T.
madame mille affaires loc. nom. f. non conv. APPELL. "en parlant d'une femme très occupée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «Madame Saumon. [...] mais dame, je n'en ai pas le tems ; qui ne peut ne peut. Madame Gogo. En vla ben d'une autre ! je ne savions pas que vous étiez à présent madame mille affaires.» Le Goûter de la Courtille, 2 (s.l.n.d.) - P.E.
mille n.m. d'apr. angl. MÉTROL. "unité de mesure utilisée en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Canada" - GR[85], 1756 (?) ; DA[82], cit. J. Verne, 1865 ; TLF, ø d mile anglais : DA[82], 1765, Encycl. ; DHR, 1859 ; GLLF, 1868, Littré ; TLF, 19e
1580 - «Exemple. There is but a myle from London to Jslington. Example. Il n'y a qu'vn mille depuit Londres iusques à Islingtonne.» [J. Bellot], Le Maistre d'escole anglois, 61 (Halle, Niemeyer, 1912) - P.E.
mille (billet de -) loc. nom. m. MONNAIE - R, cit. Aragon ; GLLF, PR[77], TLF, ø d.
1843 - «[...] il vous a carotté un billet de mille, sans seulement se déranger.» Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 123 (Garnier) - P.E.
mille (je vous le donne en -) loc. phrast. non conv. RELAT. - DELF, cit. Proust ; GLLF, GR[85] (cit.), 1937, Duhamel ; TLF, cit. Cendrars, 1948 ; Lex.[79], ø d.
Add.DDL :
*1808 - «CHAPOUR. Devinez. LE PACHA. L'imbécille, est-ce qu'un Pacha est fait pour deviner quelque chose. RAZEM. Je vous le donne en mille. LE PACHA. Ne me le donne qu'en un... parle.» [Ribié et Martainville], La Tête du diable, 30-31 (Barba) - P.E.
mille (je vous le donne en -) loc. phrast. non conv. RELAT. - DDL 32, 1808 ; DEL, cit. Proust ; GLLF, GR[85] (cit.), 1937, Duhamel ; TLF, cit. Cendrars, 1948.
1761 - «CATHERINE. Qui est-ce donc ? MAROTTE. C'est... Oh ! devinez ; je vous le donne en mille. ANGELIQUE. Ne nous faites donc pas languir.» Riccoboni, Les Caquets, 51 (Ballard) - P.E.
mille (sacré nom d') escadrons ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Comment mille sacré nom d'escadrons un brave homme de soldat avec un habit d'uniforme, peut-il comme un sacré féniant quand il est jeune, et fort pour porter un fusil faire le métier d'ouvrir et fermer une porte.» Journ. de la Rapée, numéro 4, 5 - P.E.
1793 - «LEANDRE. Ah ! mille escadrons de trente-six livres de balle, si j'en croyois ma colère je passerois mon épée au travers de l'assemblée nationale.» J. Potocki, Parades, 79 (Actes Sud) - P.E.
1801 - «SANS-QUARTIER. Cela te surprends, toi, mille escadrons, tu n'aurais pas fait cette observation si tu connaissais comme moi la mythologie.» Moreau, Ponet et T***, La Vaccine, 7 (Barba) - P.E.
mille ... ! interj. non conv. JURON "dans des jurons militaires"
1775 - «Mille grenades, / Cinq cens Hallebardes / Soyons sur nos gardes / Pour ce Royal Patron ! [...] Mille éclairs & cinq cents tonnerres brûlent votre âme ! [...] Mille brasiers, frere, te souviens-tu [...] Mille chiens dépêchent vos gigots ! [...] Mille bariques & cinq cens quarteaux, qu'on verse donc à boire [...] Oui, mille éclairs, tu es ben heureux [...]» Tessier, Bouquet des grenadiers , 8, 9, 14, 15, 18 et 26 (s.l.n.d.) - P.E.
mille bidons d'jus d'chique ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Mille bidons d'jus chique [sic] ! j'avais foutu mon nez dans l'troufignard d'un cheval qu'était là en faction vis-à-vis d'une porte [...]» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 330 ; cf. 349, 350 (s.l.n.d.) - G.S.
mille bombes ! loc. interj. non conv. JURON - absent TLF.
Add.DDL
*1885 - « - Permettez. - Permets rien, mille bombes. [...] Ah ! mille bombes ! mes bras m'entraient là-dedans comme dans des étoupes [...]» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot , 675 et 683 (s.l.n.d.) - G.S.
mille bombes ! loc. interj. non conv. JURON - DDL 17, 1885, G. Frison ; absent TLF.
Add.DDL :
*1790 - «La Verdure. [...] Et sacredié, de quoi aurions nous peur ? seroit-ce des Prêtres ? les pauvres bougres n'ont ni armes ni argent, ça dit sa messe tranquillement, ça ne bouge pas ; et quand ils bougeroient, mille bombes, que nous feroient-ils ?» La Guinguette patriotique, 8 (s.l.n.d.) - P.E.
*1791 - «Mille bombes ! ce n'est pas là l'embarras.» Jean Bart, numéro 120, 4 - P.E.
*1803 - «BAYONNETTE. Camarade, finiras-tu, / Ou sans quoi, mille bombes ....» Servière, Désaugiers, Henrion, Manon la Ravaudeuse, 15 (Cavanagh) - P.E.
*1803 - «DUMONT. Mille bombes, où est donc ce monsieur qui veut tuer tout le monde ?» Villiers et Chaussier, 1 et 1 font 11, 20 (Cavanagh) - P.E.
*1809 - «Ohé !.... Personne.... Me voilà désorienté.... C'est bête, aussi.... Cà m'ennuie.... Mille bombes ! qu'on me dise donc où je suis.» Les Méditations d'un hussard, vij (Delacour et Levallois) - P.E.
*1812 - «RATAPLAN. Ah ! mille bombes, comme ils seraient reçus ; v'là une petite batterie qui n'est pas de paille et qui les saluerait !» Merle et Ourry, Une Journée de garnison, 7 (Masson) - P.E.
*1828 - «LE COLONEL. [...] J'ai ma dotation au bout de mon sabre, moi ! et mille bombes, vous verrez qu'il sera question du colonel Martin dans les bulletins de la campagne de Russie.» [Loève-Weimars, Romieu, Vanderburch], Scènes contemporaines, 129 (Canel) - P.E.
mille bombes ! loc. interj. non conv. JURON - DDL 19, 1790 [repris in GR] ; absent TLF.
Add.DDL :
*1789 - «Mille bombes ! il falloit entendre nos héroînes champêtres : Quoi ! nos mamelles aloitoient des serfs ?» Lebois, Boniface Culture, laboureur, ex-militaire, à Jérôme Moustache, 3 (Impr. de Ballard) - P.E.
mille bombes ! loc. interj. non conv. JURON - DDL 32, 1789, Lebois ; GR[85], 1790 [d'ap. DDL] ; absent TLF.
1769 - «MONTAUCIEL. Le Roi est venu au camp, & Montauciel n'y étoit pas ? Mille bombes ! je n'ai pas vu le Roi.» Sedaine, Le Déserteur, 68-69 (Herissant) - P.E.
1775 - «Mille bombes nous crêvent dans l'estomac [...] !» Tessier, Bouquet des grenadiers, 10 (s.l.n.d.) - P.E.
mille bombes (sacré - !) loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF mille bombes ! : DDL 19, 1790 [repris in GR].
1790 - «La Verdure, comment sacré mille bombes ! est-ce que pour être libres, il faut insolenter quelcun ?» La Guinguette patriotique, 10 (s.l.n.d.) - P.E.
mille boîtes à sardines ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Mille boîtes à sardines ! commencez bougrement à m'embêter avec vos réflessions [sic].» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 573 (s.l.n.d.) - G.S.
mille bâbords ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Mille basbords [sic] ! tribords ! sabords ! chambords ! aux fers, c'requin d'eau douce !» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 658 (s.l.n.d.) - G.S.
mille culots d'cartouches ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Me v'là donc courant tout l'long du quai, m'disant en moi-même : - Mille culots d'cartouches ! pourvu que j'trouve mon bateau, au milieu d'toutes ces carcasses !» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 791 (s.l.n.d.) - G.S.
mille feuille, mille-feuille n.m. PÂTISS. - TLF, DHR, 1907, Ali-Bab ; GLLF, 1931, Lar.
• gâteau de mille feuilles, gâteau de mille-feuilles loc. nom. m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1806 - «[...] les gâteaux de mille-feuilles (l'entremets le plus honorable et le plus délicieux de la catégorie friande) [...].» Almanach des gourmands, 4, 188 - P.R.
1808 - «[...] un gâteau de mille feuilles, issu du four de M. Rouget, est ce que la pâtisserie offre à l'entremêts de plus délicat et de meilleur.» Grimod de La Reynière, Man. des Amphitryons, 161-2 (A.M. Métailié, 1983) - P.R.
mille garcettes ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - « - Espère qu'nous y serons bientôt, nous marchons ferme. - Tron de l'air, oui, nous filons quinze lieues à l'heure ; mais pour les Antilles. - Pour les An ... quoi ? - Pour la Guadeloupe, mille garcettes ! êtes-vous sourd ?» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 794 (s.l.n.d.) - G.S.
mille milliards d'milliasses de N. de D. ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Et puis, mille milliards d'milliasses de N. d. D., la volaille, ça ch ... quand ça pond, la volaille !» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 772 (s.l.n.d.) - G.S.
mille milliards de polochons ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Soyez donc concis, mille milliards de polochons !» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 724 ; cf. 744, 788 (s.l.n.d.) - G.S.
mille millions d' poils du diable !, mille poils du diable ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Mille poils du diable, mon sang n'fait qu'un tour, attrape l'olibrius d'une main [...] Mille millions d'poils du diable, la colère m'prend, m'mets en bras d'chemise et saute dans l'arêne où qu'était la colosse [...]» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot , 681 et 682 (s.l.n.d.) - G.S.
mille millions d'gibernes en zinc ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Mille millions d'gibernes en zinc ! qu'c'est qu'ça donc ? Avais l'nez su' la mer de chose de Chine, m'trouve en plein su' l'Australie ?» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 188 (s.l.n.d.) - G.S.
mille millions d'polochons ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «çon ! trois bsinthes, viv'ment, mille millions d'polochons ! C' m'a foutu un empaillé de c'te spèce ?» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 755 ; cf. 807 (s.l.n.d.) - G.S.
mille millions de ... ! loc. interj. non conv. JURON
1790 - «Mille dieux, il n'y a plus de quoi rire, c'est pour tout de bon... Cli cla cla.... pan, relan.... brrrrrr.... cric, crac, bouou ou ou rrrrrrr ou ou ou. La foudre, le vent, le diable, foutre.... Tout s'en mêle.... mille millions de cent mille rendoublements quadruplés de tonnerres de dieu ! ça finira-t-il ?» Jean Bart, numéro 31, 6 - P.E.
mille millions de bombardements ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1792 - «JOLICOEUR. Eh ! mille millions de bombardemens ! Point d'objections, Capitaine.» A. Charlemagne, Les Ecoliers, 37 (Cailleau) - P.E.
mille millions de boyaux d'aristocrates ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «Le Père Duchesne : Mille millions de boyaux d'aristocrates, puissent-ils te servir de cravate, vilain sapajou !» Lance rompue par le Père Duchesne contre un aristocrate en faveur des Jacobins, Pamphlet, févr., in Aulard, La Société des Jacobins, II, 134 (Jouaust) - LTP
mille millions de cartouches ! loc. interj. non conv. JURON - absent TLF.
Add.DDL :
*1885 - «C'pas bien ça, foutre de N. d. D., l'garde-champêtre r'présente l'governement [sic], mille millions de cartouches ! sais pas ça toi [...]» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 676 (s.l.n.d.) - G.S.
mille millions de cartouches ! loc. interj. non conv. JURON - DDL 17, 1885, Frison ; absent TLF.
1848 - «Ah ! nom d'une pipe ! quand je pense qu'effectivement il a été trahi !... Mille millions de cartouches !... milliards de bombes ! Moi, me mêler à ces traîtres ! Moi, faire voir le tour à l'homme du destin ! Ah ! sacrebleu !... Mille milliards de millions de pipes du bon Dieu !!!» Un Club napoléonien, in R. comique, 25 nov., 33 - P.E.
mille millions de tripes ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Tu n'réponds pas, mille millions de tripes, la caserne, j'te dis ? [...] Mille millions d'tripes d'arbicos ! c'que c'est que c'te salade incohérente dont cherchez à nous fourrer d'dans pour embrouiller la justice ?» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot , 443 et 525 ; cf. 742 (s.l.n.d.) - G.S.
mille pantoufles ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1817 - «TACONNET. Mille pantoufles, c'est ce que j' voulons empêcher. PREVILLE. Je vais peut-être te demander la permission, monsieur le gniaffe.» Merle et Brazier, Préville et Taconnet, 22 (Barba) - P.E.
mille pipes ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - «LEANDRE. Ah ! tête, mort, ventre, sang, décret, constitution, mille pipes, cinq cent bataillons.» J. Potocki, Parades, 79 (Actes Sud) - P.E.
mille polochons ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Mille polochons ! vont voir c'qu'j' m'appelle [...]» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 740 ; cf. 773, 804 (s.l.n.d.) - G.S.
mille pétards ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Scrongnieugnieu ! m'suis battu qu'six fois en ma vie, mais, mille pétards ! était toujours pour des choses qu'en valaient la peine.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 114 (s.l.n.d.) - G.S.
1885 - «Arrangez mal les affaires, mille pétards ! [...] Du pot au feu ! Mais, mille pétards! pour qui donc c'que vous m'prenez ?» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot , 437 et 792 - G.S.
mille pétards d'foutu cochon d'empaillé d'cosaque ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Tonnerre de scrongnieugnieu ! Mille pétards d'foutu cochon d'empaillé d'cosaque ! En jurant ainsi, le colonel vient de bondir [...]» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 151 (s.l.n.d.) - G.S.
mille pétards de foutre ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - « - Mille pétards de foutre! que j'fais en moi-même, c'qui va dire d'vant nous, c't'animal-là ? [...] tout à coup, j'entends jurer : Mille pétards de foutre !» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot , 260 et 329 (s.l.n.d.) - G.S.
mille pétards de tripes ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Mille pétards de tripes ! que j'me fous à gueuler, quel est l'cochon qui m'a enfermé ici ?» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 470 (s.l.n.d.) - G.S.
mille raies loc. adj. MODE TEXT. - TLF, cit., 1951 ; R et PR[77] (trait d'union), ø d.
1845 - «Robe à tunique en taffetas mille raies [...]» Le Moniteur de la mode, 30 juill., 92a, ill - M.C.E.
1849 - «Redingote en taffetas mille raies rouille [...]» Le Moniteur de la mode, 10 juin, 52a - M.C.E.
mille raies (à -) loc. adj. MODE TEXT. - R, cit. Th. Gautier [1867] ; L, ø d.coton mille-raies : TLF, 1803, Stendhal.
1833 - «[...] une jeune fille [...], vêtue d'une robe à guimpe de percaline rose à mille raies [...]» Balzac, Le Médecin de campagne, ch. XVII, t. I, 308 (Mame-Delaunay) - M.C.E.
1842 - «Une robe rose à mille raies [...]» Balzac, Le Danger des mystifications, par. VII, in La Législature, 5 août, [2e page], col. 2pré-orig. d'Un Début dans la vie - M.C.E.
1849 - «Des taffetas à mille raies ou carreaux, des écossais à grands dessins, des mousselines de soie, des foulards, des barèges unis [...]» Le Moniteur de la mode, 10 avr., 2a - M.C.E.
mille sabords ! loc. interj. non conv. JURON - TLF, 1832, Dand ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL
*1885 - « - Allons, mille sabords ! finissons ces manières. Connais ça, voulez faire augmenter vos gages [...]» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 792 (s.l.n.d.) - G.S.
mille sabords ! loc. interj. non conv. JURON - TLF, 1832, Sand ; DDL 17, 1885, G. Frison ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1790 - «Je m'imagine avec raison, mille sabords ! qu'il est une marche bien meilleure à suivre [...]» Jean Bart, numéro 95, 5-6 - P.E.
1791 - «Mille sabords ! on ne se fout plus du peuple maintenant.» Jean Bart, numéro 120, 3 - P.E.
mille tourtes ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Mille tourtes, déjà dix heures, l'déjeuner va êt'e froid, d'pêchons un peu, n'en finis pas 'vec ses histoires.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 688 (s.l.n.d.) - G.S.
mille trompettes ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Les ministres gardaient un silence prudent. Mais mille trompettes ! Campenon [...] a tiré son grand sabre pour pourfendre 'le pékin' qui avait 'le toupet' de prouver, chiffres en mains, que la caverne d'Ali-Baba était une honnête maison [...]» Le Triboulet, 28 juin, 6a - G.S.
morceaux (en mille -) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME - TLF, cit. Restif, 1796 ; GLLF, 1874, Lar. ; R, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1619 - «Ha, ha, voicy le Larron qui a mangé vos prunes, [...] bien luy a valu que de prim' abord i'aye ignoré son nom, car en effet il estoit en mille morceaux si ie l'auois rencontré [...]» Response du paysan au libelle intitulé Le Bourgeois, 5-6 (Au Chesne verd) - P.E.
mot (en un - comme en mille) loc. phrast. EXPRESS. - FEW (- cent (mille)), 1674, La Fontaine ; GLLF, GR[85], 1731, Marivaux ; TLF, cit. Stendhal, 1835 ; DEL, ø d.
• autant dung mot que de mille
1531 - «Autant dung mot que de mille : quil ne me le faille plus dire, Et ce dict par menace.» R. Estienne, Dictionarium , 211 r° - P.E.
mot (en un - comme en mille) loc. phrast. EXPRESS. - FEW (- cent (mille)), 1674, La Fontaine ; GLLF, GR[85], 1731, Marivaux ; TLF, cit. Stendhal, 1835 ; DEL, ø d.
• autant en vng mot que en mille
1531 - «Cest assés dict, quil nen soit plus parlé. Autant en vng mot que en mille. Cest vng mot arresté.» R. Estienne, Dictionarium , 211 v° - P.E.
pantalon à pattes d'éléphant loc. nom. m. MODE VÊT. - TLF, cit. Dabit, 1929 ; DDL 20, 1933, Morand [repris in DHR] ; GLLF, 1962, Rob. pantalon à l'éléphant : TLF, cit. Goncourt, 1889 ; pantalon-éléphant : TLF, cit. Alain-Fournier, 1913
• patte d'éléphant - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1907 - «PATTE D'ÉLÉPHANT. Pantalon évasé par le bas, comme le portent les marins.» H. France, Dict. de la langue verte, 292 (Nigel Gauvin) - Ch.G.
pattes (sortir des - de qqn) loc. verb. non conv. RELAT. - L (- de sa patte), Régnier ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1590 - «Courage, mariniers ! Quelque peu de pirates, / Pour se gauchir de coups, font targue de nos pleurs : / Il faut que nous taschions à sortir de leurs pattes, / Pour quelque jour pouvoir nous rire aussi des leurs.» Stances, in P. de L'Estoile, Mém.-journ., IV, 290 (Tallandier) - P.E.
pattes (à quatre -) loc. adv. MOUV. "en parlant d'une personne" - DLMF 1 (aller a .iiij. pattez), Saladin [v.1465] ; FEW (8, 30a), DEL, GLLF, TLF, DHR, 1611, Cotgr.
1538 - «[...] si dadventure, je ne tumboye en ung fossé en la suyvant [la vérité], & que je me rompisse une jambe au moyen de quoy je fusse contrainct de la suyvre à quatre pattes, ou avec des potences ou guynettes [...]» Le Disciple de Pantagruel, 2 (Nizet, STFM) - P.E.
1605 - «Me de Montglat luy dict : "Mr, elle court plus fort que vous ?" D. "Me ga si si j'eté (j'estois) à quate pate je couré(ois) bien pu for je la rataperai (rataperois) bien ; me ga envoié queri Cavalon", son chien [...]» J. Héroard, Journ., 802 (Fayard) - P.E.
pattes d'Alléor loc. nom. f. rég. MYCOL. "champignon" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1816 - «[...] telles sont les Clavaria coralloïdes et cinerea, qui ont la forme d'un petit arbre de corail ramifié et plus ou moins dressé. La première qui est la plus commune, se distingue à sa couleur jaune ou blanche ; elle est connue dans les provinces de France sous les noms de Barbe de bouc, Bouquinbarde, Gantelines, Gallinoles, Tripettes, Chevelines, Pied-de-coq, Poule, Mousse, Barbes, Mainottes, Menottes, Barbe de chèvre, Espignettes, Pattes d'Alléor, Diables, Balais, etc.» A.P. de Candolle, Essai sur les propriétés médicales des plantes, 325 (Crochard) - P.E.
pattes d'éléphant (à -) loc. adj. MODE - TLF (à patte d'éléphant), cit. Dabit, 1929 ; R, GLLF, 1962 ; TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
*1933 - «[...] quelques Hindous, quelques cockneys et de petits affranchis juifs en costume de golf ou en pantalons de flanelle à pattes d'éléphant errent de groupe en groupe.» P. Morand, Londres, II, 124 - R.R.
*1968 - «Mod. Pantalon à pattes d'éléphant, pantalon qui, suivant de près la ligne de la jambe jusqu'au genou, s'évase ensuite pour flotter autour des chevilles.» Grand Lar. encycl., Suppl. 1 - R.R.
progression quatre pattes loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «La méthode allemande préconisait la progression 'quatre pattes', où le corps prenait une position ventrale, à la montée comme à la descente. Ce mouvement créait une certaine appréhension chez le leader et le troisième chargés d'assurer le second. La position allongée du corps provoque une certaine instabilité sur la glace pure.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 46 - C.T.
quatre mille loc. nom. m. ALP. - RSp., 1923, Arlaud ; absent TLF.
1919 - «Les grands '4000' réputés fournissent des courses épuisantes dont on ne peut faire son ordinaire [...]» La Montagne, numéro 139, nov.-déc., 264 - C.T.
reficher les pattes loc. verb. non conv. DÉPLAC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1879 - «Quelle cambuse ! Je n'y reficherai jamais les pattes !» [A. Gill], La Muse à Bibi, 92 (Libr. des Abrutis) - P.E.
sacré mille millions de millasse de N. d. D. d'cochon de jeanfoutre ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Scré [sic] mille millions de millasse de N. d. D. d'cochon de jeanfoutre, c'est pas hontable d'voir un vieux salopiot d'troupier comme ça qu' n'est pas rentré à 9 heures du matin.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 673 (s.l.n.d.) - G.S.
sauver les mille millions du diable (à faire -) loc. verb. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Arrivons à la fête ... était un bachanal [sic] à faire sauver les mille millions du diable.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 678 (s.l.n.d.) - G.S.
scrongnieugnieu d'mille pétards !, scrongnieugnieu d' pétard ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Scrongnieugnieu d'mille pétards ! Moisissure de tripes ! vas-tu v'nir, foutre !» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 401 (s.l.n.d.) - G.S.
1885 - « - Ah oui, scrongnieugnieu d'pétard ! m'souviens, des fricotteurs, des prop'es à rien [...]» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 740 - G.S.
sept mille loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «[...] avec des moyens simplement alpins, on peut mettre au tableau quelque 6.000, voire 7.000 fort honorable.» La Montagne, numéro 348, avr.-juin, 28 - C.T.
six mille loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «[...] avec des moyens simplement alpins, on peut mettre au tableau quelque 6.000, voire 7.000 fort honorable.» La Montagne, numéro 348, avr.-juin, 28 - C.T.
tirer à ... mille loc. verb. ÉDIT. IMPRIM. "imprimer" - TLF, cit. Bloy, 1893 ; GR[85], cit. J. Romains.
1791 - «[...] ce n'est pas vous qui avez fait la lettre à tous les soldats de l'armée, qui a devancé tous les Duchênes, que le diable a pu vomir depuis pour enlaidir mon existence politique, et qui fut tirée à 60 mille.» [A.F. Lemaire], 121, Lettres bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
tonnerre de cent mille démons ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] les parlemens, qui faisoient un boucan de chien il y a deux ans contre le Roi [...] tonnerre de cent mille démons ! cedez tout, et vous verrez un beau boucan. [...] croyez-vous même, quand je me fous dans la tête de faire du style à quinze, que si j'entendois un boucan simpiternel sous mes fenêtres que je serois content?» [Lemaire], 2e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne , 4 et 5 et 7 - P.E.
tonnerre de mille cartouches ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Tonnerre de mille cartouches ! s' v' s' aviez vu c' tableau.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 684 (s.l.n.d.) - G.S.
tripes de bédouins ! (mille -) loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - « - Suis parlementaire, foutre ! mais faut pas qu'on m'embête. - Non, mille tripes de Bédouins! n'touchez pas à l'armée pour la faire servir à vos foutues combinaisons d'juifs décavés.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 287 (s.l.n.d.) - G.S.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1885 - «Mais, mille tripes d'bédoins [sic], c'est pas d'ça qu'il est question [...]» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 499 - G.S.
triste-à-pattes n.m. non conv. ARGENT "misérable" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1847 - «Il aperçoit dans Paris un ancien camarade de jeunesse, triste-à-patte, sans sous-pieds, vêtu d'une redingote à teintes invraisemblables [...]» Balzac, Le Cousin Pons, VI, 541 (Pléiade)
av. 1872 - «Roger ne perd pas son intarissable gaîté, il décide le sergent et ses triste-à-pattes à boire avec lui.» Th. Gautier, in Guérin, Dict. des Dict. (1892)
trois mille loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Nous partons sous la conduite d'ARLAUD à la conquête de quelques '3000' pyrénéens du Massif des Posets d'abord, de celui des Monts Maudits ensuite [...]» La Montagne, numéro 235, nov.-déc., 341 - C.T.
éléph' (pattes d'-) loc. nom. f. abrév. de pattes d'éléphantnon conv. MODE - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1972 - «[...] fut' [futal] à pattes d'éléph' [...]» Dico-Plus, numéro 15, 16 (s.v. fut') (1980) - K.G.
éléphant (à pattes d'-) loc. adj. MODE - TLF, cit. Dabit, 1929 ; DDL 20, GR[85], 1933, Morand ; GLLF, 1962 ; TLF, Lex.[79], ø d.
• à pied(s) d'éléphant - TLF, ø d.
1837 - «Bénédict (Couderc). - Pantalon gris à pied d'éléphant ; habit bleu à boutons de métal ; gilet noir ; cravatte blanche ; gants blancs.» R. du théâtre, XI, 307 - P.E.
1846 - «Il y avait près de moi un jeune homme avec [...] des pantalons rayés de carreaux et à pieds d'éléphant pour faire ressortir de petites bottes vernies, un élégant enfin.» Hugo, Journ. de ce que j'apprends chaque jour, 44 (Flammarion) - P.E.
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