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alpinisme militaire loc. nom. m. ALP.  MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1881 - In titre : LA GUERRE DE MONTAGNES ET L'ALPINISME MILITAIRE. In Annuaire du Club alpin fr. Année 1880, 479 (Paris) - C.T.
1896 - «Ce serait une erreur de croire qu'en France l'alpinisme ne date que de la fondation du Club Alpin Français. Il y avait, antérieurement à la création de notre société et à la publication de notre Annuaire, des amis et des admirateurs de la montagne, qui allaient la visiter et faisaient des ascensions. Mais si l'alpinisme civil existait déjà, l'alpinisme militaire, lui, n'existait pas.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1895, 485 (Paris) - C.T.
1897 - «Dans la partie 'Sciences et Arts', signalons deux articles d'alpinisme militaire. - Marche du corps d'armée du maréchal Souvarov du 11 septembre au 5 octobre 1799, par M.E. Trumeau [...] Dans sa Notice sur les bataillons alpins, M. Joseph Lemercier fait connaître la création de ces bataillons par le général Arvers en 1879, leur organisation, leur tenue [...]» R. alpine, numéro 2, févr., 62 - C.T.
1924 - «Général P.E. Bordeaux. - La Montagne ; Alpes militaires, 3/24. [Etude sur la naissance de l'Alpinisme et du C.A.F., puis de l'Alpinisme militaire, si lié à l'Alpinisme civil.]» La Montagne, numéro 172, mai, 166 - C.T.
anti-militaire adj. MILIT. - L, FEW (6/II, 82a), 1863 ; TLF, 1866, Lar. ; BW5, fin 19e.
1858 - «Militaire par l'éducation et l'instinct, il était, par l'indiscipline, anti-militaire.» Barbey d'Aurevilly, in Le Réveil, 20 mars, in Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires, 25 (Paris, 1895) - B.K.
appareil militaire loc. nom. m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1800 - «L'Appareil militaire n'effraie plus personne, nos yeux y sont tellement accoutumés que, quand tous les tambours battraient dans Paris, on dormirait aujourd'hui sur l'une et l'autre oreille. La curiosité même, ce puissant stimulant des Parisiens, qui les rassemble en foule autour d'un charlatan, ne s'éveille plus pour le spectacle imposant de plusieurs escadrons passant dans la plus belle tenue. On les admire une ou deux fois ; la troisième on les regarde à peine. Paris en 1800, si différent de Paris en 1780, est un tableau frappant pour l'observateur [...]» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
colon militaire loc. nom. m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «Les listes d'appel trouvées dans le camp furent traduites par le père Croc, des missions étrangères, interprète du commandant en chef, et indiquèrent un effectif de vingt et un mille réguliers. On sut d'autre part qu'il se trouvait à Ki-hoa un millier de colons militaires, de ceux appelés don-dien.» L. Pallu, in R. des deux mondes , t.42, 15 nov., 333 - M.C.
Comité de discipline militaire loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1801 - «Comité de discipline militaire : Il s'agit de boulangers, de marchands de drap, d'anciens chanoines, de gens de lettres, de maîtres de danse, de comédiens, d'épiciers et de tous les états de la bourgeoisie. Quand tous ces gens-là étaient malades et hors d'état de se faire remplacer pour la garde nationale, faute d'argent, le Comité de discipline les faisait mettre en prison.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
Comité militaire de la Garde nationale républicaine loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Comité militaire de la Garde nationale républicaine : Lorsqu'on voulut organiser les tristes-à-pates [sic] nationaux parisiens, des gens désoeuvrés, sans aveu, des mouchards, qui avaient cabalé dans leur district s'emparèrent d'une des salles de l'Hotel de Ville et s'intitulèrent Comité militaire ; ils firent un règlement tel quel ; fixèrent le nombre de places d'officiers de l'armée ainsi que les appointements ; se nommèrent eux-mêmes aux meilleures, donnèrent les autres à leurs complices, prirent des épaulettes et commandèrent l'armée.» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
commercialo-militaire adj. COMM.  MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «[...] le système Alcide proprement dit, plus compliqué, dans lequel se discernaient déjà les signes du second stade civilisateur, la naissance dans chaque tirailleur d'un client, combinaison commercialo-militaire en somme, beaucoup plus moderne, plus hypocrite, la nôtre.» Céline, Voy. au bout de la nuit, 197 (Denoël et Steele) - TGLF
commission militaire loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - TLF, cit. Chateaub., 1848 ; GLLF, L, PR[73], ø d.
1801 - «Si une espèce de commission exigeait aujourd'hui une commission expiatoire pour venger la Patrie en danger, ce serait sans doute celle des commissions militaires. Il y en avait partout [...] Etablir des militaires juges et bourreaux d'une foule innombrable de citoyens justiciables des tribunaux ordinaires, c'est un affront pour l'état militaire et un attentat horrible contre la société civile [...] On assure que la plupart des commissions de la Terreur n'étaient pas composées de vrais militaires.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
demi-militaire n.m. MILIT.  "pour les gardes nationaux" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1868 - «Le passage de tous dans les rangs d'une armée affaiblie de toutes les manières, sauf dans ses prétentions qu'elle gardera intactes, développera chez tous ce sentiment d'une aristocratie subalterne, si je puis dire, qui caractérise trop souvent le militaire, mais surtout le demi-militaire.» Deroisin, La question militaire, in La Philosophie positive, n° 4, 148 - J.Hé.
décoration militaire loc. nom. f. MILIT. - TLF, ø d.
1791 - «Décoration militaire : L'assemblée nationale a donné ce nom à la Croix de Saint-Louis, elle est la récompense d'un certain nombre d'années de service militaire, ou d'une action valeureuse [...]» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
extra-militaire adj. MILIT. - TLF, cit. 1963.
av. 1918 - «Pour des raisons extra-militaires, il [Galliéni] a dû renoncer à son idée.» L. Marcellin, Politique et politiciens pendant la guerre, 189 (La Renaissance du livre) - G.S.
ferme militaire loc. nom. f. HIST. COLON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «Les colons appelés don-dien avaient rejoint leurs fermes militaires de Go-cong, de My-thô, de Saïgon.» L. Pallu, in R. des deux mondes , t.42, 15 nov., 339 - M.C.
goutte militaire loc. nom. f. MÉD. - FEW (4, 350a), 1866 ; L, ø d ; absent TLF.
1833 - «Ordinairement le matin, au réveil, les lèvres de l'orifice de l'urètre sont agglutinées par un peu de mucus épaissi, et si, par une pression exercée sur l'extrémité de la verge, on détruit cette espèce d'adhérenée, on fait en même temps sortir du canal une gouttelette de pus plus ou moins épais. C'est à ce suintement qu'on a donné le nom vulgaire de goutte militaire.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, IV, 425 - C.H.
grand juge militaire loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «Chaque grand arrondissement militaire est confié à la surveillance d'un commissaire des ordonnateurs de guerre, lequel porte le titre de grand juge militaire [...]» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
hôpital militaire loc. nom. m. MÉD.  MILIT.  "hôpital appartenant à l'administration militaire et dans lequel est soigné le personnel militaire ou assimilé" - L, GLLF, 1866 ; TLF, ø d.
Add.DDL :
*1833 - «Une loi du 14 frimaire an 3 créa des écoles d'officiers de santé pour le service des hôpitaux, et spécialement des hôpitaux militaires.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, IV, 30 - C.H.
*1834 - «M. Brée, chirurgien en chef de l'hôpital militaire de Douai, a publié, dans les Mémoires de Médecine militaire, quelques considérations sur un nouveau traitement de la stomatite [...]»Journ. de méd. et de chir. pratiques, V, 193 - C.H.
hôpital militaire loc. nom. m. MÉD.  MILIT. "hôpital appartenant à l'administration militaire et dans lequel est soigné le personnel militaire ou assimilé" - DDL 8, 1833, Journ. de méd. et de chir. pratiques ; GLLF, 1866, Littré ; DHR, 1893 ; TLF, cit. Cendrars, 1948.
1759 - «HOPITAL. Il y a dans le Royaume quatre-vingt cinq hôpitaux militaires du Roi, qui sont sous les ordres du Ministre de la guerre [...]. Le Roi voulant rassembler dans un seul corps les dispositions des Ordonnances & Reglemens concernant les hôpitaux militaires, suppléer à ce qui a paru y manquer, N.M. a donné le 1. Janvier 1747, une Ordonnance portant reglement général concernant les hôpitaux militaires.» [F.-A. Aubert de la Chesnaye des Bois], Dictionnaire militaire, II, 416b et 421a (Duchesne) - P.E.
1780 - «N.M. Considérant l'importance dont est l'administration des hôpitaux militaires et de charité qui sont à son compte [...].» Ordonnance, 1er janv., in Recueil général des anciennes lois françaises, XXVI, 227 (Plon) - P.E.
jury militaire loc. nom. m. DR.  MAR.  MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - Décret, 22 sept.-29 oct., art. 2, in HLF, IX, 2, 1034 - LTP
1791 - «Juri ou juré militaire (Marine) : Aucune peine afflictive ne peut être prononcée par le conseil de justice, soit dans les ports, soit sur un vaisseau, que d'après le rapport d'un juri militaire, qui, sur les charges et les informations, aura constaté le délit et déclaré l'accusé coupable» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
jury militaire loc. nom. m. DR.  MAR.  MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• juré militaire
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «Juré militaire (armée). Aucun homme de guerre, officier ou soldat, ne peut être condamné par le tribunal militaire établi sous le nom de Cour martiale, que d'après le jugement d'un juré. C'est un avantage qu'il partage avec les autres citoyens.» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
militaire n.m. MILIT.  "soldat" 
• mirlitaire
  non conv. - FEW (6/II, 81b ; rég.), ø d ; absent TLF.
1768 - «JOLY COEUR. Mons le Roquet de la Savate, je vous mettrai la perruque et les oreilles dans la poche. TIRE-PIED, se retirant. C'est-ti à cause que tés mirlitaire ?» La Bourbonnoise à la guinguette, 6 (Robustel) - P.E.
militaire n.m. MILIT.  "carrière militaire" - TLF ("ensemble des militaires"), 1755, Rousseau ; L (cit.), FEW (6/II, 82a), GLLF, 1772, Volt. ; DG, ø d ; R, PR[82], cit. Duhamel.
1768 - «Mlle DES USAGES. [...] Monsieur, voulez-vous bien que je vous le présente ? M. SERREFORT. Ce m'est beaucoup d'honneur. Monsieur est dans le militaire ? C'est un joli métier. TUE. Oui, Monsieur.» [Beaunoir], La Bourbonnoise, 25 (Hérissant) - P.E.
militaire (à la -) loc. adv. CARACT. - TLF, cit. Nerval, 1855.
1744 - «[...] nous avons cent fois envoyé à tous les Diables, l'Auteur boursouflé de ce galimathias. Quoi que j'en aye allumé ma pipe, j'en ai encore assez de souvenance pour vous en dire un mot à la militaire.» Let. d'un grivois du régiment de Champagne à M. l'abbé Fréron, 3 (A Furnes) - P.E.
musique militaire loc. nom. f. MILIT.  MUS. - GLLF, GR[85] (cit.), 1859, Hugo ; DG, Lex.[79], ø d ; absent TLF.
1790 - «[...] vous saurez que le district de S. Thomas, qui est un des plus rangés de la capitale, n'a payé que douze mille francs depuis la révolution, pour sa musique militaire : c'est marché donné.» Vicomte de Mirabeau, Facéties, I, 13 (A Côte-rôtie) - P.E.
1797 - «Les juges, précédés d'une musique militaire, viennent se placer sur une estrade, à droite de l'entrée du cirque [...]» Le Surveillant, numéro 15, 5 vendémiaire an 6, 116 - P.E.
médecin militaire loc. nom. m. MÉD.  MÉTIER  MILIT.  "médecin affecté au service de santé des armées" - FEW (6/I, 601b), 1873, Lar. ; TLF, cit. Martin du Gard, 1940.
Add.DDL :
*1835 - «[...] nous, médecins privés et civils, sommes à même de voir les conséquences éloignées de la pratique des médecins militaires, qui ne peuvent constater que l'état récent de leurs malades.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, VI, 477 - C.H.
*1836 - «M. Girardin annonça qu'à Strasbourg les médecins militaires avaient abandonné le traitement simple, mais que reconnaissant son insuffisance, ils avaient remplacé le mercure par l'iode.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, VII, 68, note 1 - C.H.
médecin militaire loc. nom. m. MÉD.  MÉTIER  MILIT. "médecin affecté au service de santé des armées" - DDL 8, 1835, Journ. de méd. et de chir. pratiques [repris in DHR] ; FEW (6/I, 601b), 1873, Lar. ; TLF, cit. Martin du Gard, 1940.
1821 - «Audouard et François, également médeçins militaires, ont servi aux Antilles avec le courage qu'ils déploient maintenant parmi nous.» Latouche-L'Héritier, Dernières lettres de deux amans, 113, Avertissement du traducteur - FXT
1828 - «Je regarde cet intéressant recueil comme indispensable, surtout aux chirurgiens et médecins militaires [...].» Vallée, let., 25 sept., in Caucanas, Annuaire médico-chirurgical, III, 585 (Gabon) - P.E.
non-militaire n.m. DR.  SOCIOPOLIT. "civil" - absent TLF.
Add.DDL :
*1797 - «Mais après cette première qualification donnée au corps de délit, de crime collectif qui forme une CONSPIRATION tendante au renversement de la république, et au rétablissement de la royauté, et qui est au moins pour les non-militaires DE LA COMPETENCE DES TRIBUNAUX ORDINAIRES, le ministre reconnoît que parmi les actes dont il se compose dans la circonstance actuelle [...] il en est UN qui, par sa nature, et indépendamment de la qualité des prévenus, ne peut être jugé par des conseils de guerre.» Le Roy, Le Roy de Roullers, Ch.-Hyp. & Ch.-Hon. Berthelot-de-Lavilleurnoy, Dommanget, Mém. sur la compétence du Conseil de guerre permanent, pour Charles-Honorine Berthelot-de-Lavilleurnoy , 37 ; cf. 42 - R.R.
*1797 - «[...] il pourra, quand il y sera entraîné par l'intérêt de sa puissance ou par les artifices de ses agens, soumettre les non militaires à des tribunaux nécessairement dans sa dépendance.» Conseil des Cinq-Cents, Opinion de Couchery (du Doubs) sur le référé de tribunal de cassation lu à la séance du 10 germinal, 30 mars, 8 - R.R.
non-militaire adj. DR.  "civil" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1797 - «Je sais bien qu'ici on peut dire que par ces mots le prévenu non-militaire, on pouvoit entendre un individu simplement attaché aux armées [...]» Conseil des Cinq-Cents, Discours de Dubois-Crancé sur la pétition des défenseurs officieux des individus traduits devant le Conseil de guerre de la dix-septième division , Séance du 1er germinal an V-21 mars, 5 ; cf. 11 - R.R.
1797 - «Dira-t-on que la loi du 13 brumaire, en n'établissant aucune distinction entre l'embaucheur militaire et l'embaucheur non militaire, viole la constitution, qui ne permet pas qu'aucun citoyen soit distrait des juges naturels que la loi lui assigne ?» Idées sur la compétence du Conseil de guerre de la dix-septième division militaire, concernant les prévenus d'embauchage, 5 - R.R.
non-militaire n.m. DR.  SOCIOPOLIT. "civil" - DDL 13, 1797, Le Roy et al. ; absent TLF.
1773 - «LISTE des prisonniers faits à la bataille de Pultava [...]. Non-militaires. Commissaire-général de guerre... 1 [...].» S. de Schtschepotieff et Formey, trad., Journ. de Pierre le Grand depuis l'année 1698, vol. 2, 21-22 (Londres) - J.S.
police militaire loc. nom. f. MILIT.  POLICE - GLLF, 1883 ; TLF, cit. Dict. 20e ; Lex.[79], GR[85], ø d.
1825 - «La police, lorsqu'elle borne son action aux soins qui la concernent, est utile partout ; il en faut parmi les hommes armés que l'indiscipline rendrait plus dangereux que les autres citoyens : elle prend alors le nom de police militaire. Il la fallut établir à Madrid, lorsqu'une partie de l'armée française y tint garnison [...]» Ymbert, Moeurs administratives, II, 140 (Ladvocat) - P.E.
1846 - «POLICE [...] Police judiciaire. Police militaire. Police maritime.» Bescherelle, Dict. - P.E.
politico-militaire adj. MILIT.  POLIT. - GR[85], 1965, Le Monde ; DMC, cit. Le Monde, 1967 ; TLF, cit. Nouv. Obs., 1976 ; GLLF, ø d.
Add.DDL :
*1898 - «Groupes à structure politico-militaire avec chef stable ou hiérarchie de chefs stables.» G. Richard, c.r. : S. Fragapane, in R. philosophique, XLV, 208 - M.C.
politico-militaire adj. MILIT.  POLIT. - DDL 34, 1898 ; DMC, GR[85], 1965, Le Monde ; TLF, cit. Le Nouv. obs., 1976 ; GLLF, ø d.
1787 - «Si j'ai été malheureux dans toute ma mission politico-militaire, je l'ai bien mérité.» Ch. de Ligne, let. à Joseph II, in Ch. de Ligne, Oeuvres, II, 59 (Bruxelles-Turin) - P.E.
semi-militaire adj. SOCIOL. - TLF, cit. La Philos., 1868 (même texte).
1868 - «Si la petite nation suisse n'était préservée par ses conditions d'existence en Europe, elle serait la proie du militarisme, grâce à l'éducation et au régime semi-militaires de ses populations dès leur enfance.» Deroisin, in La Philosophie positive, 4, janv.-févr., 149 - J.Hé.
service militaire loc. nom. m. MILIT. - TLF, 1771, Trév. ; GLLF, 1798, Acad. ; L, GR[85], ø d.
1720 - «Les Lettres d'Anoblissement pour le service militaire dans la Marine.» Ordonnance, in Le Nouv. Mercure, sept., 74 - P.E.
*1793 - «Ils seront tenus d'y justifier [...] qu'ils ont servi, soit sur les vaisseaux de la République, soit dans la garde nationale, soit dans toute autre partie de service militaire ou civil.» Gazette nationale, n° 33, 2 févr., 156b - P.E.
soldat-militaire loc. nom. m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1789 - «Il est ordonné aux Commandants des Postes Militaires Bourgeois [...] d'empêcher les Bourgeois de garde de boire et de faire boire les soldats-militaires [...]» Ordonnance du corps municipal et électoral de la Commune de Rouen, 11 août, in 121 affiches révolutionnaires, n° 4 (Ed. Les yeux ouverts, 1967) - LTP
système militaire loc. nom. m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - «Notre nation a déjà un caractère ; son système militaire doit être autre que celui de ses ennemis [...]» Saint-Just, Discours et rapports, 10 oct., 128-9 (Ed. sociales) - LTP
tribunal militaire loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - TLF, ø d.
1791 - «Un seul moyen vous reste pour vous retirer du précipice, [...] c'est de nommer à l'instant un tribunal militaire, un dictateur suprême, pour faire main-basse sur les principaux traîtres connus.» Marat, L'Ami du peuple, 22 juin, in Walter, La Révolution fr. vue par ses journaux, 177 (Tardy) - LTP
tribunal militaire loc. nom. m. JUST.  MILIT. - GLLF, DHR, 1876, Lar. ; TLF, ø d.
1811 - «Le Conseil d'Etat, qui, d'après le renvoi ordonné par Sa Majesté, a entendu le rapport de la section de la guerre sur celui du ministre de ce département, ayant pour objet de décider, Si les officiers disponibles, prévenus d'un délit commun, doivent être traduits devant un tribunal militaire ou devant un tribunal ordinaire [...]» Avis du Conseil d'Etat, 11 janv., in Annales maritimes et coloniales, I, 151 (Impr. royale) - P.E.
1814 - «Nos neveux ne croiront pas, s'ils ne sont le plus avili des peuples, qu'on ait fait comparoître devant des tribunaux militaires des législateurs, des écrivains, des accusés de délits politiques, donnant ainsi, par une dérision féroce, pour juge à l'opinion, et à la pensée, le courage sans lumières et la soumission sans intelligence.» B. Constant, De l'Esprit de conquête, 24 (Slatkine) - P.E.
truando-militaire adj. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «J'ai d'ailleurs raconté ça dans certains de mes livres consacrés à mes exploits truando-militaires.» A. Boudard, La Fermeture, 301 (Laffont) - K.G.
économico-militaire adj. ÉCON.  MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Dans un intraduisible pathos économico-militaire entrecoupé de litanies sur le thème rituel [...] il annonce un grand tournant sur tous les fronts [...]» B. Souvarine, Staline, 461 (Plon) - J.S.