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air du temps (vivre de l'-) loc. verb. non conv. ARGENT - TLF, cit. Balzac, 1833 ; DELF, cit. Zola [1877] ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1789 - «[...] le roi ne peut pas vivre de l'air du temps [...]» Cahier des plaintes et doléances des dames de la Halle et des marchés de Paris, 11 (s.l.) - P.E.
Corr.FEW (24, 221b) (1808, D'Hautel)
1807 - «Il vit de l'air du temps. Se dit en mauvaise part, d'un intrigant, d'un homme qui, sans état, et sans aucune espèce de fortune, ne laisse pas néanmoins de faire figure et de bien vivre. On se sert aussi de cette locution en plaisantant, pour exprimer qu'une personne mange très-peu et rarement.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 19-20 (Slatkine) - P.E.
attendant (en - mieux) loc. adv. PHRASÉOL. - FEW (6/I, 672a), Mme de Sév. ; TLF, 1798, Acad. ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1558 - «Et, pour cela, vous faut-il desesperer ? Ne vault il pas mieux se resjouir, en attendant mieux : que se fascher d'une chose qui n'est pas en nostre puissance ?» B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis, 14 (Champion) - P.E.
1694 - «ANGELIQUE. Je vis bien l'épousant que c'étoit un brutal / Mais comme mes parens vantoient fort ses richesses / Quoy que je ne sentisse au fonds nulle tendresses, / Qu'il parût mal bàty, ridicule à mes yeux, / Je dis, prenons toûjours c'est et [sic] antendant [sic] mieux M.-A. Le GrandLa Rue Mercière, 13 (Vienne) - P.E.
bouche (vivre à - que veux-tu) loc. verb. non conv. ARGENT "vivre dans l'opulence" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. être - : DEL, cit. Boursault ; L, ø d ; à bouche que veux-tu : GLLF, 1640, Corn. ; BEI, 18e ; FEW (14, 217a), 1876, Lar. ; TLF, cit. Maupassant, 1883 ; GR[85], ø d.
1651 - «Vous possedez ses champs fertiles, / Des royaumes, & plusieurs villes / Acquises par vostre vertu, / Viuant à bouche que veux-tu [...]» C. Petit-JehanVirgile goguenard, 4 (Sommaville) - P.E.
bourgeoise (vivre à la -) loc. verb. VIE SOC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Un député, un conseiller d'Etat, un pair de France, loge au cinquième, va à pied, vit à la bourgeoise, sans que personne y trouve à redire.» TimonLa Légomanie, 46 (2e éd., Pagnerre) - M.C.
casser (j'aurais mieux fait de me - une jambe / patte...) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DEL, ø d ; absent TLF.
1900 - «Ça te ferait plaisir, d'aller à Bougival ? Beaucoup... Rappelle-toi... c'est là que nous nous sommes connus. - Oui... J'aurais mieux fait de me casser une patte, ce jour-là.» A. AllaisNe nous frappons pas, 1007 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
jambe (ça vaut mieux qu'une - cassée) loc. phrast. non conv.  ÉVÉN.  VALEUR - PR[77] (ça vaut mieux que de se casser une jambe), ø d ; absent TLF.
• vaut mieux ça qu'une jambe cassée
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1786 - «DANDINET. Ah, ah, sans doute, vaut mieux ça qu'une jambe cassée, comme dit c't'autre. Finalement bref pour finir, je voudrois ben parler à mon cher oncle [...]» [Ducray-Duménil]Les Deux Martines, 22 (Cailleau) - P.E.
jambe (ça vaut mieux qu'une - cassée) loc. phrast. non conv.  ÉVÉN.  VALEUR - PR[77] (ça vaut mieux que de se casser une jambe), ø d ; absent TLF.
1854 - «MADAME GODET. C'est rien, c'est rien. MONSIEUR CARRE. C'est-à-dire que c'est un instrument entièrement perdu. MADAME GODET. C'est rien, il n'est que fendu ; tout le monde, avec un peu de colle forte, va vous raccommoder ça. [...] Vous partez, monsieur Carré ? MONSIEUR CARRE. Oui, madame, si vous permettez. MADAME GODET. Je vous jure qu'il n'y a vraiment pas de quoi ; ça vaut mieux qu'une jambe cassée H. MonnierLes Bourgeois de Paris, 92 (Charpentier) - P.E.
lapin (vivre en -) loc. verb. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1834 - «Après cela, mille chemins ouverts y conduisent [à Rome] toujours, et c'est vivre en lapin que d'y songer sans cesse.» StendhalCorresp., 13 juill., 8, 304-5 - P.W.
manger (il faut - pour vivre et non pas vivre pour -) loc. prov. US. ALIM.  PROVERBE - L, DG, PR[77], cit. Molière [1668] ; R, ø d ; absent TLF.
1643 - «Tant y a qu' il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger, et le mesme disoit que la continence du boire et du manger, estoit le fondement de bien sçavoir [...]» A. GantezL'Entretien des musiciens, 169 (Claudin) - P.E.
mieux (plus -) loc. adv. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1794 - «Qu'un soldat se marie, c'est très-bien ; qu'il reste garçon pendant la guerre, c'est encore plus mieux... Faut faire des petits sacrifices... Corbleu ! [...] qu'ils reçoivent pour leurs peines un raisonnable salaire ; rien de plus mieux... Mais qu'ils écorchent rien de plus pire...» L.M. HenriquezLes Aventures de Jérôme Lecocq , 61 et 105 (Impr. Célère) - P.E.
mieux (tant - pour qqn) loc. phrast. iron. PHRASÉOL. - GLLF, 1718, Acad. ; GR[85], cit. Hugo, 1869 ; TLF, cit. Zola, 1880.
1567 - «FINET. Je l'essairay. TAILLEBRAS. Tant mieux pour toy. / Il me tarde que ce n'est fêt.» J.-A. de BaïfLe Brave, 197 (Genève, Droz, 1979) - P.E.
mieux venue, mieux-venue n.f. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Je fais envoyer des cartons [...] à Savreux, à Me Richaud [...] à mon ex-collègue de l'agence d'Alès à... je ne sais plus. Mais j'avoue que vous seriez la mieux-venue... les autres, c'est plutôt par politesse [...]» A. SarrazinLet. de la vie littéraire, 30 oct., 145 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
1971 - «Serge Kerval, qui donne au folklore, par ses interprétations nuancées d'intelligence et imprégnées d'une sensibilité subtile, des lettres de poésie, a choisi théodore Botrel. Evitant la rengaine, il s'est intéressé aux oeuvres dont la désuétude est facteur de charme ; 'Par le petit doigt' est la mieux venue J. Monteaux, in Elle, 22 mars, 195 - AFC
mieux-faire n.m. ACTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1555 - «E ici metrè quelque nombre de poinz, léquez Virgile n'à pas trouuèz bons an Homere, e dont il s'èt gardè : afin que mon Poëte connoesse, qu'un mieus fere èt possible a l'homme bien nè [...]»Peletier du MansL'Art poétique, ch. 5 - J.S.
mieux-vivre n.m. SOCIOL. - GR[85], 1965 ; DMC, v.1965 ; absent TLF.
1960 - «[...] j'ai lu [...] l'article de Constellation sur le 'jeûne mieux-vivre'. Je ne pense pas devenir jamais une de ces femmes dont le plus clair des tourments amoureux consiste à élaborer menus et digestions [...]» A. SarrazinLet. à Julien, 13 mars, 318 (Pauvert, Livre de poche, 1973) - K.G.
1965 - «Ils auraient aimé [...] se consacrer à quelque chose, sentir en eux un besoin puissant, qu'ils auraient appelé vocation, une ambition qui les aurait soulevés, une passion qui les aurait comblés. Hélas, ils ne s'en connaissaient qu'une : celle du mieux-vivre, et elle les épuisait.» G. PerecLes Choses, 30 (Julliard, Presses Pocket) - K.G.
pain (connaître qqn comme le/mieux que le -) loc. verb. non conv. RELAT. - Hu (cognoistre comme pain), Brantôme ; absent TLF.
1579 - «SYMEON. Cognoissois-tu pas bien monsieur Pomphile, ce viel advocat fameux ? THOMAS. Jésus ! mieux que le pain P. de LariveyLe Laquais, 78 (Nizet, STFM) - P.E.
1627 - «Monsieur N. que vous cognoissez comme le pain, y ayant desja fait un tour, desire y retourner [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all., 24 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
pot (vivre à - et à rôt) loc. verb. non conv. RELAT. - DEL, 1640, Oudin ; TLF, cit. Balzac, 1842 être : FEW (16, 684a), 1640, Oudin ; L, cit. Dancourt ; GR[85], cit. Balzac
1619 - «[...] cette gaupe [la misère] s'amouracha de ma personne & voulut viure à pot & à rost auec moy [...]» [Chapelain], trad. : [Aleman]Le Gueux, 284 (De la Mare) - P.E.
reculer pour mieux sauter loc. verb. RELAT. "fig. : temporiser, faire des concessions" - GLLF, DEL, GR[85], TLF, 1611, Cotgr. ; BEI, déb.17e.
Compl.L, Gc, FEW (11, 112b) (Marot)
1536 - «Et quand les gens on veoit hotter, / On recule pour mieulx saulter C. MarotL'Enfer, les coq-à-l'âne, les élégies, 58 (Champion) - P.E.
réputation (vivre sur sa -) loc. verb. COMM. "bénéficier de la bonne opinion qu'on a pu donner de soi à un moment" - GR[85], ø d ; absent TLF.
1804 - «Malheur aux maisons qui ne vivent plus que sur leur réputation : c'est un fonds qui s'épuise tôt ou tard [...].» Almanach des gourmands, 13, 192 - P.R.
tôt (le plus - est le mieux) loc. phrast. non conv. TEMPS - FEW (13/II, 120a), GLLF, TLF, 1636, Monet ; GR[85], ø d le plus tôt sera - : L, ø d ; TLF, cit. Bernanos, 1926 ; DEL, GR[85], ø d
• le plustost est le meilleur
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1558 - «Et par ce que le plustost estoit le meilleur, il conclud son affaire promptement [...]» B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis, 34 (Champion, STFM) - P.E.
1681 - «Mettés le petit de Valzergues en pension, je vous prie ; le plus tost est le meilleur Mme de MaintenonLet., II, 230 (Letouzey et Ané) - P.E.
tôt (le plus - est le mieux) loc. phrast. non conv. TEMPS - FEW (13/II, 120a), GLLF, TLF, 1636, Monet ; GR[85], ø d le plus tôt sera - : L, ø d ; TLF, cit. Bernanos, 1926 ; DEL, GR[85], ø d
• le plutost c'est le meilleur
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1688 - «COLOMBINE [...] Une bonne separation, Madame, une bonne separation, & le plutost c'est le meilleur Montchesnay, Le Divorce, in GherardiLe Théâtre ital., II, 137 (Braakman) - P.E.
vivre (apprendre à - à qqn) loc. verb. non conv. RELAT. "enseigner les bonnes manières" - GLLF, 1678, La Fontaine ; L, GR[85], cit. Regnard ; TLF, cit. Balzac, 1850 ; BEI, 19e ; DEL, ø d.
1650 - «[...] elle luy dit [...] Que depuis qu'il auoit vn manteau doublé de pane, il vouloit faire du compagnon : Mais qu'elle sçauoit bien comme il falloit apprendre à viure aux gens de sa sorte.» Le Parasite Mormon, 83 (s.l.) - P.E.
vivre sur ... loc. verb. ÉVÉN. "/à propos d'une armée/" - TLF (- le peuple), v. 1500, Commynes ; GR[85], cit. Taine [1865] ; GLLF (vivre sur le pays), 1893, Dict. gén.
v. 1490 - «D'autre part vindrent en ayde dudict duc le duc de Nemours, le conte d'Armignac, le seigneur d'Albret, avec grant nombre de gens [...]. Le grand nombre estoit assez mal empoint, car ilz n'avoyent point de payement et failloit qu'ilz vesquissent sur le peuple.» Ph. de CommynesMémoires, I, 18 (Champion, 1924-25) - P.E.
vouloir vivre, vouloir-vivre n.m. PSYCHOL. - TLF, cit. Martin du Gard, 1936 ; GLLF, av.1945, Valéry ; GR[85], cit. Perrein, 1978 ; Lex.[79], DMC, ø d.
1913 - «La libido devient ainsi l'équivalent du 'vouloir vivre' de Schopenhauer, de l''énergie' d'Ostwald, de l''élan vital' de Bergson, etc., c'est-à-dire le principe fondamental dont tous les phénomènes observables dans le domaine de la vie (ou même du cosmos en général) ne sont que les manifestations indéfiniment variées, les transformations incessantes sur des plans différents.» Th. Flournoy, c.r. : Jung, in Arch. de psychol. , t.13, 197 - M.C.
1916 - Ch. Baudoin, Arch. de psychol.
vouloir-vivre n.m. PSYCHOL. - DDL 29, 1913 ; TLF, cit. Martin du Gard, 1936 ; GLLF, av.1945, Valéry ; GR[85], cit. M. Perrein, 1978 ; DMC, ø d.
1897 - «[...] la conception que Wagner s'était faite du monde et de l'homme : Clairvoyance par la Douleur, Rédemption par la négation du vouloir-vivre, Régénération par l'Universel Amour [...]» P. Dukas, in La R. hebdomadaire, n° 17, 27 mars, 557 - P.E.