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attendant (en - mieux) loc. adv. PHRASÉOL. - FEW (6/I, 672a), Mme de Sév. ; TLF, 1798, Acad. ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1558 - «Et, pour cela, vous faut-il desesperer ? Ne vault il pas mieux se resjouir, en attendant mieux : que se fascher d'une chose qui n'est pas en nostre puissance ?» B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis, 14 (Champion) - P.E.
1694 - «ANGELIQUE. Je vis bien l'épousant que c'étoit un brutal / Mais comme mes parens vantoient fort ses richesses / Quoy que je ne sentisse au fonds nulle tendresses, / Qu'il parût mal bàty, ridicule à mes yeux, / Je dis, prenons toûjours c'est et [sic] antendant [sic] mieux M.-A. Le GrandLa Rue Mercière, 13 (Vienne) - P.E.
casser (j'aurais mieux fait de me - une jambe / patte...) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DEL, ø d ; absent TLF.
1900 - «Ça te ferait plaisir, d'aller à Bougival ? Beaucoup... Rappelle-toi... c'est là que nous nous sommes connus. - Oui... J'aurais mieux fait de me casser une patte, ce jour-là.» A. AllaisNe nous frappons pas, 1007 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
jambe (ça vaut mieux qu'une - cassée) loc. phrast. non conv.  ÉVÉN.  VALEUR - PR[77] (ça vaut mieux que de se casser une jambe), ø d ; absent TLF.
• vaut mieux ça qu'une jambe cassée
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1786 - «DANDINET. Ah, ah, sans doute, vaut mieux ça qu'une jambe cassée, comme dit c't'autre. Finalement bref pour finir, je voudrois ben parler à mon cher oncle [...]» [Ducray-Duménil]Les Deux Martines, 22 (Cailleau) - P.E.
jambe (ça vaut mieux qu'une - cassée) loc. phrast. non conv.  ÉVÉN.  VALEUR - PR[77] (ça vaut mieux que de se casser une jambe), ø d ; absent TLF.
1854 - «MADAME GODET. C'est rien, c'est rien. MONSIEUR CARRE. C'est-à-dire que c'est un instrument entièrement perdu. MADAME GODET. C'est rien, il n'est que fendu ; tout le monde, avec un peu de colle forte, va vous raccommoder ça. [...] Vous partez, monsieur Carré ? MONSIEUR CARRE. Oui, madame, si vous permettez. MADAME GODET. Je vous jure qu'il n'y a vraiment pas de quoi ; ça vaut mieux qu'une jambe cassée H. MonnierLes Bourgeois de Paris, 92 (Charpentier) - P.E.
mieux (plus -) loc. adv. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1794 - «Qu'un soldat se marie, c'est très-bien ; qu'il reste garçon pendant la guerre, c'est encore plus mieux... Faut faire des petits sacrifices... Corbleu ! [...] qu'ils reçoivent pour leurs peines un raisonnable salaire ; rien de plus mieux... Mais qu'ils écorchent rien de plus pire...» L.M. HenriquezLes Aventures de Jérôme Lecocq , 61 et 105 (Impr. Célère) - P.E.
mieux (tant - pour qqn) loc. phrast. iron. PHRASÉOL. - GLLF, 1718, Acad. ; GR[85], cit. Hugo, 1869 ; TLF, cit. Zola, 1880.
1567 - «FINET. Je l'essairay. TAILLEBRAS. Tant mieux pour toy. / Il me tarde que ce n'est fêt.» J.-A. de BaïfLe Brave, 197 (Genève, Droz, 1979) - P.E.
mieux venue, mieux-venue n.f. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Je fais envoyer des cartons [...] à Savreux, à Me Richaud [...] à mon ex-collègue de l'agence d'Alès à... je ne sais plus. Mais j'avoue que vous seriez la mieux-venue... les autres, c'est plutôt par politesse [...]» A. SarrazinLet. de la vie littéraire, 30 oct., 145 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
1971 - «Serge Kerval, qui donne au folklore, par ses interprétations nuancées d'intelligence et imprégnées d'une sensibilité subtile, des lettres de poésie, a choisi théodore Botrel. Evitant la rengaine, il s'est intéressé aux oeuvres dont la désuétude est facteur de charme ; 'Par le petit doigt' est la mieux venue J. Monteaux, in Elle, 22 mars, 195 - AFC
mieux-faire n.m. ACTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1555 - «E ici metrè quelque nombre de poinz, léquez Virgile n'à pas trouuèz bons an Homere, e dont il s'èt gardè : afin que mon Poëte connoesse, qu'un mieus fere èt possible a l'homme bien nè [...]»Peletier du MansL'Art poétique, ch. 5 - J.S.
mieux-vivre n.m. SOCIOL. - GR[85], 1965 ; DMC, v.1965 ; absent TLF.
1960 - «[...] j'ai lu [...] l'article de Constellation sur le 'jeûne mieux-vivre'. Je ne pense pas devenir jamais une de ces femmes dont le plus clair des tourments amoureux consiste à élaborer menus et digestions [...]» A. SarrazinLet. à Julien, 13 mars, 318 (Pauvert, Livre de poche, 1973) - K.G.
1965 - «Ils auraient aimé [...] se consacrer à quelque chose, sentir en eux un besoin puissant, qu'ils auraient appelé vocation, une ambition qui les aurait soulevés, une passion qui les aurait comblés. Hélas, ils ne s'en connaissaient qu'une : celle du mieux-vivre, et elle les épuisait.» G. PerecLes Choses, 30 (Julliard, Presses Pocket) - K.G.
pain (connaître qqn comme le/mieux que le -) loc. verb. non conv. RELAT. - Hu (cognoistre comme pain), Brantôme ; absent TLF.
1579 - «SYMEON. Cognoissois-tu pas bien monsieur Pomphile, ce viel advocat fameux ? THOMAS. Jésus ! mieux que le pain P. de LariveyLe Laquais, 78 (Nizet, STFM) - P.E.
1627 - «Monsieur N. que vous cognoissez comme le pain, y ayant desja fait un tour, desire y retourner [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all., 24 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
reculer pour mieux sauter loc. verb. RELAT. "fig. : temporiser, faire des concessions" - GLLF, DEL, GR[85], TLF, 1611, Cotgr. ; BEI, déb.17e.
Compl.L, Gc, FEW (11, 112b) (Marot)
1536 - «Et quand les gens on veoit hotter, / On recule pour mieulx saulter C. MarotL'Enfer, les coq-à-l'âne, les élégies, 58 (Champion) - P.E.
tôt (le plus - est le mieux) loc. phrast. non conv. TEMPS - FEW (13/II, 120a), GLLF, TLF, 1636, Monet ; GR[85], ø d le plus tôt sera - : L, ø d ; TLF, cit. Bernanos, 1926 ; DEL, GR[85], ø d
• le plustost est le meilleur
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1558 - «Et par ce que le plustost estoit le meilleur, il conclud son affaire promptement [...]» B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis, 34 (Champion, STFM) - P.E.
1681 - «Mettés le petit de Valzergues en pension, je vous prie ; le plus tost est le meilleur Mme de MaintenonLet., II, 230 (Letouzey et Ané) - P.E.
tôt (le plus - est le mieux) loc. phrast. non conv. TEMPS - FEW (13/II, 120a), GLLF, TLF, 1636, Monet ; GR[85], ø d le plus tôt sera - : L, ø d ; TLF, cit. Bernanos, 1926 ; DEL, GR[85], ø d
• le plutost c'est le meilleur
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1688 - «COLOMBINE [...] Une bonne separation, Madame, une bonne separation, & le plutost c'est le meilleur Montchesnay, Le Divorce, in GherardiLe Théâtre ital., II, 137 (Braakman) - P.E.