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accord (mettre d'-) loc. verb. RELAT. "accorder, concilier" - FEW (24, 84a), 1538, Est. ; L, cit. Corn. ; TLF, cit. Laya, 1793 ; GLLF, GR[85], ø d.
1512 - «Quoy que soit, je n'ay pas entrepris de les mettre d'accord [Dares frigien et Dictis de Crete], ainçois me souffit de suivre l'ordre principal de mon acteur Dictis de Crete.» Lemaire de BelgesLes Illustrations de Gaule et Singularitez de Troye, II, 18, 149 (Droz) - R.V.
amant en pied loc. nom. m. ÉROT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1835 - «Leuwen FILS est actuellement avec Mademoiselle Gosselin. - Ah ! Diable, et est-il amant en pied StendhalLucien Leuwen, t.2, ch. 46, 379 (Le Divan, 1929) - P.W.
assurer son pied loc. verb. MOUV.  "le pied" - RSp., GR[85], 1780, Saussure ; GLLF, TLF, cit. Malraux, 1937 ; Lex.[79], ø d.
1773 - «Comme le fond n'étoit que de petits cailloux sur lesquels nous ne pouvions assurernos pieds, ils s'échappoient [...]» M.T. BourritDescription des glacieres, glaciers et amas de glace du Duché de Savoye, 34 (Genève, Impr. Bonnant ; réimpr. Slatkine, 1977) - C.T.
bain de pied loc. nom. m. arg.  ARG. CAFÉS  US. ALIM.  "excédent de boisson dans une soucoupe" - TLF, cit. Larch., 1880 ; DG, GLLF, ø d.
Add.DDL
*1833 - «Le fils Larigot ne se montra pas inconsolable en apprenant la fin malheureuse de son père ; lui-même périt d'une manière funeste quelque temps après, en prenant un bain de pied dans une assiette à soupe.» E. CorbièreLa Mer et les marins, part. 5, ch. 2, 220 - R.R.
*1867 - «BAIN s.m. [...] Bain de pieds [...] On nomme de même, par plaisanterie, l'excédant [sic] de café ou d'eau-de-vie qui déborde dans la soucoupe quand la demi-tasse ou le petit verre sont pleins : Garçon, un BAIN DE PIED jusqu'à la cheville Lar. GDU
bain de pied loc. nom. m. arg.  ARG. CAFÉS  US. ALIM.  "fig. : excédent de boisson dans une soucoupe" 
Add.DDL 14 (1833, Corbière)
*1840 - Titi le talocheur, in LarcheyDict. (1858) - A.Do.
*1865 - «Excédant de liquide versé à dessein dans une tasse ou dans un verre ; il déborde et fait prendre au récipient un ' bain de pied' dans la soucoupe.» LarcheyLes Excentricités du langage - A.Do.
bain de pied loc. nom. m. arg.  ARG. CAFÉS  US. ALIM.  "boisson débordant dans une soucoupe" - DDL 14, 1833, Corbière ; TLF, 1880, Larchey ; DG, ø d ; DELF, cit. Giraudoux ; GLLF, ø d.
1823 - «VENTOUSE, à Topette. En ce cas, donne-nous du Cognac et verse par-dessus les bords. (Ils se placent à une petite table.) L'ETOILE. Et le bain d' pieds, farceur ! (Topette verse sur les soucoupes.)» Francis, Dartois, GabrielL'Enfant de Paris, 17-18 (Huet) - P.E.
baise-pied n.m. HIST. MOEURS "sens pr." - TLF, GR[85], 1896, Zola.
av. 1867 - «Le baise-pied ne se pratique plus guère qu'en Turquie et à Rome.» Th. Gautier, in Lar. GDU - P.E.
1892 - GuérinDict. des dict. - TGLPF
baise-pied n.m. RELAT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1867 - «[...] par quelles génuflexions, par quels baise-pieds lui témoigner son humilité excessive [...]» L. de Cormenin, in Lar. GDU - P.E.
baisser de pied loc. verb. CYCL.  "pédaler mollement" - E (baisser pied), 1927 ; absent TLF.
1919 - «[...] il recommencera ce manège jusqu'à ce que Scieur baisse de pied L'Auto, 10 juill. - Lapaille, 35.
balai (mettre le - à la porte) loc. verb. CARACT. "prendre du bon temps en l'absence de quelqu'un" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1744 - «[...] nous mettrons Le Balay a La porte, quand le P. sera au fort : nous nous divertirons.» P. Potier, in P.W. Halford (éd.)Le français des Canadiens à la veille de la Conquête, 67 (Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1994) - P.H.
barigoule (mettre à la -) loc. verb. plais.  CRIMES  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1822 - «On lui donnera la question de l'huile bouillante, et s'il n'avoue pas où sont ses trésors, qu'on le mette à la barigoule BalzacClotilde de Lusignan ou Le Beau Juif, t. 4, 64 (Hubert) - J.C.
bas sans pied loc. nom. m. VÊT. SPORT - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Des bas sans pied, arrivant jusqu'aux chevilles, employés avec des chaussettes, sont bien préférables aux bas entiers [...] Les bas sans pied [...] auxquels on adapte en bas une bride en large ruban, devraient être autant que possible en cette sorte de laine [laine non dégraissée].» F. Achard, trad. : PaulckeMan. de ski, 21 (Berger-Levrault) - M.J.
beau (se mettre sur son -) loc. verb. non conv. TOILETTE - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1794 - «Sans-gêne s'était mis sur son beau. Il portait à sa boutonnière, trois balles qu'on lui avait tirées du corps. Elles étaient attachées avec un ruban national. Il n'avait pas oublié ses épaulettes, et par une petite pointe d'amour-propre, bien permise à un invalide, il s'était fait faire une jambe de bois de forme naturelle.» L.M. HenriquezLes Aventures de Jérôme Lecocq, 90 (Impr. Célère) - P.E.
beurre (mettre du - dans les épinards) loc. verb. non conv. ARGENT "fig." - GLLF, GR[85], 1866, Lar. ; FEW (19, 11a), 1867, Lar. ; BEI, 1872 ; DEL, TLF, cit. Zola, 1877 ça r'mettrait - : GR[85], cit. Monnier, 1835 ; 1835, in DArg., correspond à cette forme
• remettre du beurre dans les haricots
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1835 - «AMELIE, inquiète. Comment ? BERTRAND. Eh bien, puisque tu vas te marier !... AMELIE. Ah ! BERTRAND. Avec un homme riche ! ah, ça va remettre du beurre dans nos zharricots. Hoé ! hoé ! enfin y va donc y avoir une noce, va-t-on danser et manger !» Dumersan et AlexandreLa Femme du peuple, 20 (Neirinckx et Laruel) - P.E.
beurre (mettre du - dans les épinards) loc. verb. non conv. ARGENT "fig." - GLLF, GR[85], 1866, Lar. ; FEW (19, 11a), 1867, Lar. ; BEI, 1872 ; DEL, TLF, cit. Zola, 1877 ça r'mettrait - : GR[85], cit. Monnier, 1835 ; 1835, in DArg., correspond à cette forme
• mettre du beurre dans ses épinards
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1841 - «ADELE. Ça mettra du beurre dans ses épinards, à mame Boudard. M. PREPARE. Croyez-vous ? Elle lui paraissait pourtant bien attachée, à son frère.» H. MonnierScènes de la ville et de la campagne, II, 17 (Dumont) - P.E.
1855 - «MADAME DESJARDINS. Dites donc, sans vouloir la mort de personne, s'il pouvait vous mourir un parent comme ça tous les huit jours ; ah ! ah ! ah ! ah ! MADAME FLOQUET. Ah ! ah ! ah ! ah ! MADAME DESJARDINS. Ça mettrait du beurre dans vos épinards. Ah ! ah ! ah !» Gabriel et MonnierLe Roman chez la portière, 3a (Typographie Morris) - P.E.
1871 - «Mme PRIEURE. Et vot' campagne, l'a-vous toujours ? Mme BALBU. - M'en parlez pas, a nous coûte pus cher qu'a ne vaut. Mme PRIEURE. - Faut la vendre, ça mettrait du beurre dans vos épinards. Mme BALBU. - Si je la garde, c'est uniquement par rapport à ma demoiselle.» H. Monnier, Les Etrennes, in Almanach comique [...] pour 1871-1872, 40 (Pagnerre) - P.E.
bisbille (mettre en -) loc. verb. non conv. RELAT. - TLF, cit. Daudet, 1917. bisbille : FEW (1, 580a-b), TLF, GR[85], DArg., 1677 ; Mat., 1694, Ménage [repris in GLLF] ; L, ø d.
1668 - «Dy-nous bien de fil en aiguille, / Qui mit les partis en bisbille, / Lequel en eut le démenty, / De l'vn ou de l'autre party ?» Guerre comique, 2 (Barbin) - P.E.
1793 - «[...] pour mettre en bisbille nos braves montagnards.» Hébert, in G. WalterHébert et le Père Duchesne, 363 (Janin) - P.E.
blanc (mettre au -) loc. verb. ARGENT  "réduire à la misère" - FEW (6/II, 187b), 1640, Oudin ; absent TLF.mettre qqn au blanc : Gc, Var. hist. et litt. ; FEW (15/I, 139a), 1694, Acad. ; au blanc : FEW, 16e
1610 - «Que les noires prisons de ceux qu'un mauvais temps, / Une revolte, un siege, un trouble de vingt ans, / A mis au blanc sans cause, et par qui sont causees / Leurs incommoditez, ne sont-elles brisees ?» J. Le Blanc, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIIe siècle, I, 47 (Garnier) - P.E.
blouse (se mettre dans la -) loc. verb. non conv. CARACT. "se tromper" - TLF, 1847 être dans la blouse "être trompé" : GLLF, cit. Flaubert
• se foutre une blouse
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Qu'est-ce que c'étoit ? je vous le donne en cent. Quatre évêques, foutre ! envoyés par les jacobins, pour complimenter l'évêque de Paris, qu'ils croyoient trouver chez le petit ; mais ils se foutoient une blouse : car il étoit à la Courtille.» Grand étonnement du père Duchesne sur les anti-chambres républicaines, in Le Véritable P. Duchesne f., 6 - P.E.
bout (se mettre sur le bon -) loc. verb. non conv. TOILETTE "se parer, se vêtir mieux qu'à l'ordinaire" - FEW (15/I, 218b), v.1460 et 1878, Acad. ; absent TLF.
Au 17e - BEI, 1640, Oudin ; GLLF, cit. La Fontaine ; absent TLF.
1627 - «E. Voulez-vous pas aussi vostre escharpe à dentelles et papillotes d'or ? C. Si veux, je me veux aujourd'huy mettre sur le bon bout D. MartinLes Colloques fr. et all., 50 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
boîte (mettre une lettre à la -) loc. verb. POSTES - GR[85] (- à la boîte aux lettres), ø d ; absent TLF. jeter une/des lettre(s) à/dans la boîte : GR[85], cit. Green ; GLLF, Lex.[79], ø d
1738 - «Ce dimanche, 24. Les b.... de fâcheux, ne m'ont-ils pas empêché de cacheter et de mettre à la boîte, pour me traîner au diable Vauvert et ailleurs. En sorte que, de fil en aiguille, ma lettre est restée dans ma poche et m'est sortie tout à fait de ma mémoire. [...] pour la première fois, je m'en remets à un autre pour mettre demain matin ma lettreà la boîte PironOeuvres posthumes , 52 et 56 (Dentu) - P.E.
1832 - «DESIREE. Ah ! mon Dieu, et moi qui n'ai pas mis ma lettre à la boîte ! avec ça je voulais l'affranchir...» Rougemont, Courcy, DupeutyLe Courrier de la malle, 7 (Barba) - P.E.
boîte (mettre une lettre à la -) loc. verb. POSTES - GR[85] (- à la boïte aux lettres), ø d ; absent TLF.
Add.DDL 30 (1738)
*1852 - «BOITE s.f. [...] Boîte de la poste, boîte aux lettres et, absolum. boîte. Tronc dans lequel on jette les lettres que la poste se charge de faire parvenir [...] Mettre une lettre à la boîte La ChâtreDict. - TGLF
boîte (mettre une lettre à la -) loc. verb. POSTES - GR[85] (- à la boïte aux lettres), ø d ; absent TLF.
• jeter une lettre à la boîte
 - GR[85], cit. Green ; GLLF, Lex.[79], ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1867 - «BOITE s.f. [...] Jeter une lettre à la BOITE Lar. GDU - TGLF
boîte (mettre une lettre à la -) loc. verb. POSTES 
• jeter une lettre à la boîte
  - DDL 31, 1867, Lar. ; GR[85], cit. Green ; GLLF, ø d ; absent TLF. Formule d'approche :
1835 - «jeter des lettres à une boîte [...]» Acad.Dict. , (s.v. boîte) - R. L. rom., 53, 242.
boîte (mettre une lettre à la -) loc. verb. POSTES 
• jeter une lettre à la boîte
  - DDL 31, 1867, Lar. ; GR[85], cit. Green ; GLLF, ø d ; absent TLF.
1845 - BescherelleDict. national - R. L. rom., 53, 242.
bredouille (mettre en -) loc. verb. non conv.  RELAT.  "mettre dans l'embarras" - TLF, 1651, Scarron.
1627 - «Je crois prou que Drouand n'y entend pas de finesse, mais il se laissa beffler à ces gents là et me mit en bredouille avec cez oltramontains, qui sont jaloux et soubçonneux comme tout perdu.» PeirescLet., I, 277-8 (Impr. nat.) - P.E.
bâtons (mettre des - dans les roues) loc. verb. RELAT. - FEW (10, 490b), 1835, Acad. ; DELF, cit. Flaubert ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Proust, 1922 ; R, cit. Madelin ; Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1807 - «LA TULIPE. Dam ! j'suis comm' ça... quand on a l'air de vouloir mettre des bâtons dans les roues d'un amour honnête et respectif, et j' dis mieux : c'est qu' si le commissaire a l' malheur de parapher.... La première nuit d' ses noces s'ra son dernier jour. Et allez donc.» Francis, Désaugiers, MoreauTaconnet chez Ramponneau, 15 (Barba) - P.E.
bâtons (mettre des - dans les roues) loc. verb. RELAT. - DDL 19, 1807 [repris in DELF, GR] ; FEW (10, 490b), 1835, Acad. ; GLLF, cit. Balzac ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Proust, 1922 ; Lex.[79], ø d.
• jeter des bâtons dans la roue
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Il est très-probable qu'il a semé des millions pour jetter des bâtons dans la roue, et pour arrêter la marche de la révolution...» Jean Bart, n° 155, 4 - P.E.
bâtons (mettre des - dans les roues) loc. verb. RELAT. - DDL 19, 1807 [repris in DELF, GR] ; FEW (10, 490b), 1835, Acad. ; GLLF, cit. Balzac ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Proust, 1922 ; Lex.[79], ø d.
• fourrer des bâtons dans la roue
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1802 - «PARCHEMIN. Ton papa ! j'ai beaucoup d'estime et de considération pour lui ; mais sa vie est dans les douteux, s'il s'ostine [sic] à fourrer des bâtons dans la roue de nos amours.» G. DuvalParchemin, 15 (Barba) - P.E.
bâtons (mettre des - dans les roues) loc. verb. RELAT. - DDL 19, 1807 [repris in DELF, GR] ; FEW (10, 490b), 1835, Acad. ; GLLF, cit. Balzac ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Proust, 1922 ; Lex.[79], ø d.
1792 - «Je serois plus content de voir guillotiner une douzaine de viédases qui mettent des bâtons dans les roues, que d'apprendre le gain d'une bataille [...] tant d'autres chenapans qui vouloient juger le ci-devant roi quand il n'étoit pas jugeable, mettent aujourd'hui des bâtons dans les roues quand il s'agit de le racourcir tout de bon.» HébertLe Père Duchesne , n° 189, 7 et n° 202, 6 (EDHIS) - P.E.
changement de pied loc. nom. m. CHORÉGR. - GLLF, TLF, ø d.
1852 - «changement de pied en avant et en arrière [...]» A. Saint-LéonLa Sténochorégraphie ou l'art d'écrire promptement la danse, 43 (Paris) - E.R.
1895 - «Nom d'un temps de danse qui consiste à changer les deux pieds de place en sautant ; il se fait devant ou derrière, selon que l'on fait passer le pied placé devant en arrière, ou réciproquement.» G. DesratDict. de la danse (Genève, Slatkine, 1980) - E.R.
1931 - «changement de pied [...]» A. MeunierLa Danse classique. Ecole française, 173 (F. Didot) - E.R.
changement de pied, changement de pieds loc. nom. m. ALP. - RSp., 1967, Bessière ; in Ga [1970] ; absent TLF.
1907 - «[...] se hissant entièrement sur l'épaule d'Hippolyte, il lui faut exécuter un changement de pied ; cette effrayante manoeuvre accomplie, il se dresse presque à la force des poignets au-dessus de la bosse.» La Montagne, numéro 6, juin, 259 - C.T.
1934 - «Dans un ordre d'idées plus élémentaire, une éventualité qu'il importe de prévoir est celle des changements de pied et des changements de main. Opérations parfois aisées, parfois délicates au contraire, ou même impossibles, il ne faut pas se mettre dans le cas d'avoir à les effectuer là où elles pourraient être évitées.» Man. d'alpinisme, 117 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1958 - «Le style d'escalade utilise au maximum le gratonnage et, comme à Fontainebleau, les mouvements essentiels utilisés y sont : les changements et retournements de pied, les balanciers, croisements et bascules du genou.» La Montagne et alpinisme, numéro 16, févr., 185 - C.T.
1959 - «[...] la traversée Livanos à l'aiguille Dibona : subtil mais classique pas de deux mètres, où un changement de pied sur bordure déversée s'enchaîne avec une bascule du genou combinée à une opposition sur cannelures et suivie d'un lancer derrière une arête.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 90 - C.T.
changement de pied-balancier loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Bien que peu naturel le changement de pied-balancier est extrêmement efficace car il établit un équilibre forcé amortissant instantanément les effets du saut d'un pied à l'autre.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 90 - C.T.
changement main-pied loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. pied-main : RSp., 1970, Gautrat
1959 - «Les changements de pieds ou de mains s'exécutent quand les prises correspondantes sont rares ; ex. : traversée surplombante du Pilastre (Ardennes) : changement de mains ; traversée avant la chaîne du Jardin Suspendu (Saussois) : changement de pieds. Cas particulier : on peut avoir à effectuer un changement main-pied, mouvement inhabituel mais très élégant ; ex. : le 65 sortie gauche (Cuvier).» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 89 - C.T.
chapelle blanche (mettre qqn à la -) loc. verb. ACT. OBJET "mettre au lit" - L (conduire -), ø d ; FEW (2, 285b ; mettre dans - ; rég.), 1881 ; absent TLF.
1886 - «Dans mon enfance, reprit-il, préoccupé sans doute de remettre mon esprit d'aplomb, ma mère, après je ne sais quelle incartade la veille de Noël, pour me punir, me priva de la messe de minuit, me mit à 'la chapelle blanche', comme on appelle cela chez nous, par une allusion poétique aux rideaux blancs du lit où on est condamné à se coucher. Je te mets à 'la chapelle blanche', mon Jean ; non certes pour te punir, mais pour éviter le scandale que ton absence de la sainte table serait capable de soulever dans la paroisse. Il est bon d'entrendre trois messes à Noël ; trois messes pourtant ne sont pas de rigueur. Tu assisteras à la 'messe de l'aurore'.» F. FabreMonsieur Jean, 229 (Nelson) - J.H.
chausse-pied (y être sans -) loc. verb. non conv.  INTELL.  "comprendre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1623 - «Monsieur mon bon gallant, vous y estes sans chaussepied [...]» J. WodroepheThe Spared Hours of a Souldier, 210 (Waters) - P.E.
1640 - «[...] vous y estes sans Chausse pied .i. vous entendez le point de l'affaire, vous comprenez : vous venez à bout de ce que vous avez entrepris. vulg.» OudinCuriositez fr., 89-90 (Slatkine) - P.E.
chaussette ((il) y a du pied dans la -) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. "tout va pour le mieux" - DEL, 20e ; absent TLF.
1911 - «Même qu'à ce moment-là, il n'y en avait pas pour être à la roue comme ma pomme sur la savate et le bâton. [...] On peut dire que j'étais ferré à glace sur ce truc-là... Y avait du pied dans la chaussette !... [...] Pour sûr, qu'il y a du pied dans la chaussette !... Qui qu'est chançard ? C'est mon lard...» N. CasanovaLe Journ. à Nénesse , 207 et 263 (Ollendorff) - P.R.
chemise (mettre qqn en -) loc. verb. ARGENT "ruiner ?" - L, cit. Guez de Balzac [1631] ; FEW (2, 141a), Guez de Balzac ; DEL, 19e, Balzac [sic] ; absent TLF.
• mettre qqn à la chemise
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1783 - «Dites-moi, je vous prie, si c'est ma commère Cordier ou mon compère Fouloiseau qui ne veut pas que j'aie de chemises. C'est aux prisonniers de l'hôpital qu'on refuse le linge, mais non à moi [...] Ma mie, quand j'ai oublié ce que j'étais au point de vouloir bien vous vendre ce que je suis, c'était peut-être pour vous mettre à la chemise, - mais non pas pour en manquer. Retenez bien cette phrase, vous et votre séquelle, en attendant que je la fasse imprimer.» Sade, let. à sa femme, juin, in SadeLet. choisies, 114 (Coll. 10/18, 1970) - R.R.
chien (ne pas mettre un - dehors) loc. verb. NATURE "à propos du temps" - DEL, 1775, Voisenon ; BEI, fin 18e ; L, ø d ; TLF, cit. Goncourt, 1890 ; GLLF, GR[85], ø d.
1759 - «Le ciel se fond en eau [...] je ne sçais que faire. Sortir ? On ne mettroit pas un chien dehors DiderotCorresp., 18 oct., II, 287 (Ed. de Minuit) - P.E.
ciel (mettre à deux doigts du -) loc. verb. AFFECT.  "fig. : ravir" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «L'invitation de l'évêque l'avait flattée, mais elle ignorait si j'avais accepté pour elle comme pour moi ; je la mis à deux doigts du ciel quand je lui annonçai que nous irions dîner ensemble.» Mém. de Jacques Casanova de Seingalt, t. 8, ch. 10, 490 (1826-38) - R.R.
coeur (mettre du - au ventre) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig." - BEI, 1574 ; TLF, cit. Chateaub. ; GLLF, GR[85], DEL, ø d mettre le - : FEW (2, 1175a), DEL, 1574 ; L, TLF, ø d
*1604 - «[...] il vous veut mettre du coeur au ventre, luy qui n'a que le poulmon [...]» La Response de maistre Guillaume au Soldat fr., 13 (s.l., 1605) - P.E.
*1662 - «CRISPIN. Je vous suis. Priez Dieu pour moy. OCTAVE. Quelqu'un vient. Que faisois-tu ? Rentre ! CRISPIN. Je me mettois du coeur au ventre R. PoissonLe Baron de la Crasse et L'Après-soupé des auberges, 112 (Nizet, STFM) - P.E.
compote (mettre en -) loc. verb. non conv.  POUVOIR  "par ext." - absent TLF.
Add.DDL
*1801 - «Un membre du Comité Révolutionnaire de la section du... à Paris, ancien confiseur, et devenu chef d'office dans une maison de proconsul, se plaignait des dilapidations des nouveaux riches : 'Ils ont mis, disait-il, la République en compote'.» Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
compote (mettre en -) loc. verb. non conv.  ACT. OBJET  "mettre en pièces" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.en compote : TLF (jambe en composte), 15e-16e, Melin de Saint Gelays ; L, cit. Volt., 1764 ; DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1615 - «Voyés ce Diego. Qui se pourroit acomoder auec luy ? Il voudroit tousjours tenir le haut du paué ; Seroit continuelement a frizer la moustache a quelque D. Fernando a quelque Consaluo ; Ne nous parleroit que des Indes Orientales et Occidentales ; Metroit en conposte les Roys et les Empereurs : Se tiendroit tousiours bandé come ceste arbaleste de passe, rouant les yeux, sillant les moustaches et sur le quand a moy.» Les Grans jours d'Antitus, Panurge, Gueridon et autres, 4-5 (s.l.n.d.) - P.E.
1745 - «[...] elle lui donna un bon soufflet, qui auroit sûrement mis le masque en compote, s'il avoit été aussi-bien de croquet comme il étoit de pain d'épice [...]» [Caylus et Voisenon]Quelques avantures des bals de bois, 24 (Chez Guillaume Dindon) - P.E.
1797 - «LA POMME. Crains un revers... LA POMME DE TERRE. Crains un échec ... / Va te faire mettre en compotte ! / LA POMME. Va te faire mettre en beefsteck Barré, in Les Dîners du Vaudeville, numéro 18, ventôse an VI, 11 - P.E.
compote (mettre en -) loc. verb. non conv.  POUVOIR  "par ext. : fig." - DDL 11, DELF, 1801, Cousin Jacques ; absent TLF.
1750 - «Cet Oreste, [...] c'est la tragédie de Sophocle et celle de Longuepierre refondues, et mises, s'il est permis de s'exprimer ainsi, en compote. Je n'ai guère vu de tragédie plus dénuée d'action, ni de caractères plus défigurés [...]» ColléJourn. et mém., I, 120 (Didot) - P.E.
conscience (se mettre (du vin, un aliment) sur la -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "l'avaler" - L (cit.), Gc, FEW (2, 1059b), DEL, Marot (prendre sur sa -) ; BEI, 1640, Oudin ; TLF, ø d.
v. 1610 - «Primo, au vin la verité, comme nous disons nous autres latins. Secundo, il est de serment. Tertio, on leve la main en le prenant. Quarto, et pour le mieux on le prend et met sur sa conscience Béroalde de VervilleLe Moyen de parvenir, 241 (CMMC) - P.E.
corde ((se) mettre à la -) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1886 - «De nouveau mis à la corde, nous franchissons la bergschrund par une ascension en droite ligne [...]» Annuaire du Club alpin fr. Année 1885, 41 (Paris) - C.T.
1899 - «[...] j'entrevois près de nous, - sur des pentes immaculées qui plongeaient si rapidement dans le ravin que nous faillîmes une fois nous mettre à la corde - j'entrevois des branches surchargées, des buissons courbés, pliant sous le poids, et qui s'effondraient en pluie blanche quand on les effleurait en passant.» R. alpine, numéro 4, avr., 100 - C.T.
1902 - «Le vieux père se met à la corde et son fils et moi le laissons descendre pendant qu'il se taille des marches dans la glace.» R. alpine, numéro 3, mars, 83 - C.T.
corde (se mettre la - au cou) loc. verb. non conv. FAMILLE "se marier" - TLF (se passer -), GR[85], 1884 ; FEW (2, 911b), DELF, 1912 ; GLLF, cit. Mauriac ; Lex.[79], ø d.
1814 - «PIERRE FALLOT. [...] Elle a queuq' chose d' ravigottant !... un p'tit nez d' travers, ... une bouche, des - . Eh ! dis donc, Rustaut, ça s'roit drôle, au moins, si j' voulais d'venir ton cousin, moi. Eh ! eh ! eh ! (Il rit et lui frappe sur le ventre.) RUSTAUT. Toi, te mettre la corde au cou SewrinRustaut, 22 (Masson) - P.E.
cornemuse (mettre les jambes en -) loc. verb. MOUV. "se mettre sur le dos et relever les jambes, genoux sur le ventre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1606 - «Mle Mercier, l'une de ses femmes de chambre qui l'avoit veillé, estoit encores au lict contre le sien. Se joue a elle, luy faict mettre les jambes en hault, en cornemuse et, entre les orteils des pieds, des pailles, puis les y faict remuer comme si elle eust deu jouer de l'espinete. [...] sa nourrice luy demande : "Mr, qu'avés-vous veu a Mercier ?" D. "Jay veu son cul", froidement.» J. HéroardJourn., 1, 940 (Fayard) - P.R.
cornet (se mettre qqch. dans le -) loc. verb. non conv.  US. ALIM.  "manger" - FEW (2, 1197b), 1869, Lar. ; DELF, cit. Barbusse ; R, GLLF, TLF, PR[77], ø d.
1835 - «ADRIEN. Je n' suis pas fâché de m' mettre quelque chose dans le cornet (1). [Note] (1) Le cornet est mis là pour l'estomac.» H. MonnierScènes populaires, II, 75 (Dumont) - P.E.
cornier (pied -) n.m. CONSTR. - FEW (2, 1200a), TLF, 1690, Fur. ; L, DG, ø d ; R, cit. Code pénal.
1519 - «Pour cause que les pieds corniers et coings des ventes [de bois] font les limites et extrémitez d'icelles ventes et enseigne [...] Et pour ce que les marchans pour augmenter ou charger leurs ventes, et en oster la cognoissance, font souvent abbattre ou oster lesdits pieds corniers, coings et marteaux d'icelles ventes, qui est larrecin et fausseté difficile à avérer [...]» Edit sur la conservation des forêts, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 164-5 - P.E.
coton (mettre dans du -) loc. verb. RELAT.  "dorloter" - FEW (19, 101a), Mme de Sév. élever dans du coton : GLLF, PR[77], ø d
Compl.L (même texte, ø d) et TLF (mêmes réf., ø texte)
1695 - «Gouvernez-la bien, divertissez-la, amusez-la, enfin mettez-la dans du coton, et nous conservez cette chère et précieuse personne.» Mme de SévignéLet., à Ch. de Sévigné et au Président , 20 sept., III, 892 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
coup de pied loc. nom. m. non conv.  RELAT.  "fig. : affront" - Lex.[75] (- au derrière, au cul), ø d ; absent TLF.
1627 - «[...] cette femme le cajolla si bien que ce ne fut plus rien. Mais elle luy donna tost aprez un autre coup de pied, car elle receut une religieuse sienne parente de loing, sans aucun dot [...]» PeirescLet., I, 290 (Impr. nat.) - P.E.
coup de pied (il y a des coups de pieds au cul qui se perdent) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour exprimer sa réprobation devant un comportement" - BEI, mil. 20e ; DArg., ø d ; absent TLF.
1944 - «Louis-Léon Martin, dans le journal de Luchaire, a le toupet de parler de gens qui se sont planqués pendant l'autre guerre... Comme disait le Canard, il y a des coups de pied au cul qui se perdent J. Galtier-BoissièreMon Journ. pendant l'occupation, 67 (La Jeune Parque) - P.R.
coup de pied en vache loc. nom. m. non conv. ACT. OBJET - GLLF, GR[85], DFNC, DArg., 1860, Gautier ; FEW (14, 98a), DEL, v.1860 ; TLF, Dict. 19-20e.
1842 - «[...] des novateurs hardis commençaient à placer des coups de poing de bout à l'anglaise, et le temps d'arrêt en pleine poitrine, autrement dit coup de pied en vache, mais bien peu se risquaient à détacher ce coup, de peur de se faire ramasser les jambes.» Th. GautierLa Peau de tigre, 296 (M. Lévy) - P.E.
coureur à pied loc. nom. m. ATHLÉT. - GLLF, RSp., GR[85], ø d ; absent TLF.
1797 - «Le bureau central annonce que les jeux vont commencer. La barrière est ouverte ; le corps de musique en annonce l'ouverture. Les coureurs à pied, vêtus en pantalon et gilets blancs, avec une ceinture aux trois couleurs, arrivent au point de départ, et se divisent en 10 pelotons de 25 hommes [...] Le citoyen Côme touche le premier. Le citoyen Villemeureux arrive le second. Le bureau central les proclame solennellement vainqueurs dans la course à pied.» Le Surveillant, n° 15, 5 vendémiaire an VI, 116 - P.E.
courroie de doigts de pied loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «L'attache la plus primitive, que l'auteur avait, vers 1880, sur des skis norvégiens, comportait une simple courroie armée d'osier, qui correspondait à notre courroie de doigts de pied actuelle. [...] afin de faciliter la circulation du sang, il faut veiller particulièrement à ce que ni la chaussure ni les gants ne soient trop étroits, à ce que la courroie de doigts de pied ne presse pas trop, et à ce que, d'une manière générale, le pied ne soit pas trop serré.» F. Achard, trad. : PaulckeMan. de ski , 40 et 125 (Berger-Levrault) - M.J.
course à pied loc. nom. f. ATHLÉT. - RSp., GR[85], 1884, Sport vélocipédique ; L, TLF, ø d.
1737 - «Je vais voir les courses des environs. L'autre jour, je fus à une plus curieuse : de jeunes villageoises, à l'exemple des filles des Lacédémoniens se disputaient le prix de la course à pié : malheureusement elles étaient toutes telles qu'il n'y en avoit pas une après laquelle je fusse tenté de courir.» Le Blanc, let., 1er juill., in H. Monod-CassidyUn voyageur-philosophe au XVIIIe siècle, l'abbé Jean-Bernard Le Blanc, 276 (Harvard University Press) - P.E.
1796 - «A trois heures de l'après-midi, les concurrens dans les courses sortiront en pompe de l'Ecole-Militaire, précédés de plusieurs corps de musique. Ils feront le tour du Champ-de-Mars, et reviendront aux bornes du départ. La course à pied sera la premiere.» Gazette nationale, n° 323, 23 thermidor an 4, in A. RosselLa Révolution fr., 291 (L'Arbre verdoyant) - P.E.
1797 - «Le bureau central annonce que les jeux vont commencer. La barrière est ouverte ; le corps de musique en annonce l'ouverture. Les coureurs à pied, vêtus en pantalon et gilets blancs, avec une ceinture aux trois couleurs, arrivent au point de départ, et se divisent en 10 pelotons de 25 hommes [...] Le citoyen Côme touche le premier. Le citoyen Villemeureux arrive le second. Le bureau central les proclame solennellement vainqueurs dans la course à pied Le Surveillant, n° 15, 5 vendémiaire an VI, 116 - P.E.
1800 - «Les prix des courses du Champ-de-Mars ont été distribués ainsi qu'il suit : Course à pied ; premier prix (un fusil) ; le citoyen Louis Daniel, âgé de 19 ans et demi : deuxième prix (un vase) ; le citoyen François-Daniel-Esprit Aubert, âgé de 18 ans.» Journ. du soir, n° 143, 2 thermidor an VIII, 4 - P.E.
1832 - «Au bois de Boulogne, il y avait [vers 1800], chaque soir d'été, une partie de barre célèbre ; les jours de fêtes, on faisait au Champ-de-mars des courses à pied, à cheval ou en chars, le tout à la grecque [...]» E. Delécluze, in Paris, ou le Livre des Cent-et-un, VII, 74 (Ladvocat) - P.E.
couvert (mettre le -) loc. verb. ÉCON. DOM. "mettre la table" - BEI, cit. Scarron, 1651 ; GR[85], cit. La Fontaine ; GLLF, cit. Balzac ; TLF, cit. Proust.
1631 - «C'est pour l'amour du soin qu'elle voulut avoir / De mettre le Couvert [...].» M.-A. de Saint-AmantOeuvres, II, 26 (Didier, STFM, 1967-71) - P.E.
crochet (mettre au - de peur/à cause des chats) loc. verb. non conv.  CRIMES  "pendre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1614 - «[...] il le fit (tout soudain) mettre au crochet de peur des chats, ou l'enuoya faire (comme on dict) le basteleur en ce pays, d'où nul n'en reuient botté [...]» Le Réveil de maistre Guillaume, aux bruits de ce temps, 9 (s.l.) - P.E.
1614 - «[...] ils se sont fourrez à mon aduis, iusques au nez dans le cul des Asnes de Mirebalais de peur d'estre mis au crochet à cause des chats [...]» Accueil au Roy par Gabirel [sic] Bien-venu, 5-6 (s.l.) - P.E.
cul (donner du pied au -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig. : renvoyer" - Gc, Sibilet ; TLF, DEL, ø d.
• bailler du pied par le cul
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1579 - «GILLETTE [...] Mais que le seigneur Lactance ne pense pas joyr de la pucelle que premièrement, et en ma présence, il ne luy promette l'espouser, et ne luy en baille quelque gaige. Que sçay-je si, ayant soullé d'elle sa volonté, il est point homme pour luy bailler du pied par le cul P. de Larivey, Les Escolliers, in Anc. théâtre fr., VI, 130 (Jannet) - P.E.
cul (mettre sur le -) loc. verb. non conv. ACTION "fig. : réduire à la dernière extrémité" - Gc, Lemaire ; FEW (2, 1509a ; - de cul), Rab. ; absent TLF.
1547 - «Au moyen dequoy tinst les conclusions à tous venans, soubs Lif de la paroisse : & pource quil parloit hault, fut iugé, mesmes par sa mere, & sa cousine, les auoir mis tous sur le cul, & rendu Quinauds [...]» N. Du FailLes Propos rustiques, 98 (Lemerre) - P.E.
cul jus (mettre qqn -) loc. verb. ACT. OBJET  "renverser" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.cujus, n.m. : FEW (2, 1507a), 1656, Oudin
1612 - «Tellement que ie le meis cul-ius, et pourpoinct bas de ce costé là : car ie luy taillé tant de sortes de reuerences [...]» Le Voy. de Me Guillaume en l'autre monde vers Henry le Grand, 19 (Paris) - P.E.
danser (ne savoir sur quel pied -) loc. verb. non conv.  CARACT. - FEW (8, 294b), GLLF, 1611, Cotgr. ; DELF, déb. 17e, Cotgr. ; TLF, cit. Augier, 1866 ; L, DG, ø d ; R, cit. Romains ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1610 - «ne sçachans plus de quel bois faire flesches, à quel sainct se voüer, sur quel pied dancer, ny de quel mestier se mesler [...]» Th. Sonnet de CourvalSatyre contre les charlatans, 116 (Milot) - P.E.
*1614 - «Que Flambon demeure icy s'il veut. Quant à moy ie n'en retourne. Ce fut luy qui m'y traina : Il estoit caualé par trois ou quatre Sergents du Chastelet, et ne sçauoit plus sur quel pied danser Response du crocheteur de la Samaritaine à Jacques bon-homme, 12 (Brunet) - P.E.
demi-tour de pied ferme loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Quand la pente est suffisante pour que les skis glissent en arrière on fait un demi-tour de pied ferme RivasPetit man. du skieur, 20 (Briançon) - C.T.
1930 - «Mais dans les Alpes, un skieur incapable de tourner serait un empoisonnement en excursion. Sur les fortes pentes il en serait réduit au kick-turn 1 ou aux chutes, pendant que ses compagnons fileraient joyeusement vers la vallée. Emmenez un Norvégien, n'ayant pratiqué le ski qu'en Norvège, en terrain escarpé, par exemple sur le parcours classique Kandahar à Mürren, où les pentes sont fortes et coupées, et la neige en général difficile, et il sera de suite limité aux kick-turns. 1. 'Kick-turn', ou demi-tour de pied ferme A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 10 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1938 - «Quant à moi, je me débrouille comme je peux, avec des stem-christianias presque tous désespérément 'liftés' pour hâter le retour au parallélisme. J'use même, quelle horreur ! du demi-tour de pied ferme et du dérapage latéral.» La Montagne, n° 297, avr., 112 - C.T.
Cf. kick-turn
dent ((se) mettre qqch. sous la -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "manger" - BEI, 1790 ; TLF, GR[85], ø d.
1732 - «J'espérai [...] qu'ils me jetteraient par compassion un os à ronger, un morceau de pain, enfin quelque chose à mettre sous la dent A.-R. LesageHist. de Guzman d'Alfarache, 7 - FXT
dent ((se) mettre qqch. sous la -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "manger" - BEI, 1790 ; TLF, GR[85], ø d.
"Négativement" rien de quoi mettre sous la dent : DDL 40, 1690, Fur. ; DEL, 1789 [d'ap. DDL 32].
1779 - «Que diable d'oeconomie, des hommes qui regorgent de tout, tandis que d'autres qui ont un estomac importun comme eux, et pas de quoi mettre sous la dent DiderotLe Neveu de Rameau, 103 - FXT
1829 - «- Vous voyez devant vous une misérable femme [...], tous malheureux comme les pierres... Pas une miette de pain à nous mettre sous la dent...» VidocqMém., 4, 193 (Tenon) - P.R.
dent (rien à se mettre sous la -) loc. verb. non conv. US. ALIM. - DELF, cit. L'Epatant, 1908 ; DG, GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
• rien de quoi mettre sous la dent
  - L (pas de quoi -), ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1789 - «Arrive qui piante ; quand je n'aurons plus rin de quoi mettre sous la dent, je mangerons noute main, et je garderai l'autre au lendemain.» Les Trois poissardes, 22 (s.l.n.d.) - P.E.
dent (rien à se mettre sous la -) loc. verb. non conv. US. ALIM. - DEL, cit. L'Epatant, 1908 ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
• rien de quoi mettre sous la dent
  - DDL 32, 1789 ; L (pas de quoi -), ø d ; absent TLF.
1690 - FuretièreDict. - R. L. rom., 53, 551.
dents (mettre les - au crochet) loc. verb. arg.  ARG. MILIT.  US. ALIM.  "jeûner" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1811 - «Il y aura peu d'escortes, mais il faudra aller parcourir les villages pour nous procurer des vivres, sans quoi il faudrait 'mettre les dents au crochet'.» Notes d'un sergent-major /Rattier/, in R. rétrospective, XX, 328, janv.-juin 1894 - J.Hé.
dents (mettre sur les -) loc. verb. non conv. SANTÉ "fig. : épuiser" - Ls, cit. La Fontaine ; DEL, Le Roux ; absent TLF. mettre dessus - : L, DEL, Régnier
1627 - «G. Je suis hors d'haleine, je n'en puis plus, les jambes me faillent, la teste me fait mal, je crains qu'il ne me faille aller dormir sans souper. F. Il faut peu de choses pour vous mettre sur les dents : ne perdez point courage au bout de la carriere [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all., 122 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
dix-huit (se mettre sur son -) loc. verb. non conv. TOILETTE "s'habiller élégamment" - FEW (3, 24a), 1743, Trévoux ; Ls, ø d ; absent TLF.
• être sur son dix-huit
  - absent TLF
Add.DDL :
*1793 - «Il falloit voir alors comme j'étois sur mon dix-huit. J'avois un appartement superbe, une voiture magnifique [...]» HébertLe Père Duchesne, n° 284, 4-5 (EDHIS) - P.E.
dix-huit (se mettre sur son -) loc. verb. non conv. TOILETTE "s'habiller élégamment" - FEW (3, 24a), 1743, Trév. ; Ls, ø d ; absent TLF.
• être sur son dix-huit
  - DDL 32, 1793, Hébert ; absent TLF.
1721 - Dict. univ. de Trévoux - R. L. rom., 53, 551.
draps blancs (mettre qqn en beaux -) loc. verb. RELAT. "le montrer avec tous ses défauts" - L, GR[85], cit. Mol. ; BEI, mil.17e ; DEL, 1738, Le Duchat ; absent TLF.
1653 - «De grace n'allez pas redire / Que j'en ay fait vne Satyre, / Où ie la mets en beaux draps blancs, / Et que mes Muses libertines / Ont aprés quelque deux mil ans / Mis Mariane aux Feuillantines.» A Mademoiselle de Guerchy, in Poésies choisies, I, 153 (5e éd., Sercy) - P.E.
eau (mettre de l'- dans ses souliers par le collet de sa chemise) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig. : se noyer" - BEI, 1640, Oudin ; L (l'eau est entrée - de son pourpoint), ø d ; absent TLF.
1627 - «Qui tomberoit en cet endroit, il mettroit de l'eau dans ses souliers par le collet de sa chemise : il y a plus à boire qu'à manger.» D. MartinLes Colloques fr. et all., 146 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
estomac (mettre qqch. dans son -) loc. verb. ACT. OBJET  "par ext. : entre la chemise et la poitrine" - FEW (12, 282a), 1856 ; absent TLF.
1830 - «TITI Attends ; je n' puis pas courir fort... mon soulier prend l'eau. LOLO R'tire-le ; mets-le dans ton estomac. Dieux ! es-tu embêtant !» H. MonnierScènes populaires, 110-1 (Flammarion) - P.E.
fers (mettre les - au feu) loc. verb. ACTION "fig. : s'occuper sérieusement d'une affaire" - L, 16e ; DEL, BEI, 1690, Fur. ; TLF, Acad. ; GR[85], ø d.
1561 - «BONIFACE. Comment cela, monsieur ? Vous ai-je / Si long temps servi au collège / Pour maintenant vous défier / De vostre serviteur, premier / Qui en a mis les fers au feu J. Grévin, La Trésorière, in J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 68 (Garnier) - P.E.
1593 - «Je vous diray plus au vray la cause de l'assemblée de nos Estats. Nos princes de la Ligue n'en ont pas mis les premiers fers au feu, car [...] l'élection d'un roy ne leur apportoit rien d'avantage que ce qu'ilz avoyent desja [...]» R. de LucingeDialogue du Français et du Savoysien, 227 (Droz) - P.E.
flamberge (mettre - au vent) loc. verb. MILIT.  "tirer l'épée" - DG (cit.), R (cit.), GLLF, DELF, 1673, Mme de Sév. ; FEW (15/II, 181a), 1690, Fur. ; TLF, cit. Gautier, 1863 ; L, PR[77], ø d la date de 1655, dans Lex.[75], concerne le sens fig.
1629 - «Je mets Flamberge au vent, et plus prompt qu'un esclair / J'en fay le moulinet, j'en estocade l'air, / Imitant la valeur du brave Dom-Quichote [...]» Saint-AmantOeuvres, I, 130 (Didier) - P.E.
flamberge (mettre - au vent) loc. verb. MILIT.  "tirer l'épée" - DG (cit.), R (cit.), GLLF, DELF, 1673, Mme de Sév. ; FEW (15/II, 181a), 1690, Fur. ; TLF, cit. Gautier, 1863 ; L, PR[77], ø d la date de 1655, dans Lex.[75], concerne le sens fig.
• exposer flamberge au vent
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1660 - «Ie suis vainqueur le plus souuent / Sans exposer flamberge au vent [...]» [Montfleury]Le Mariage de rien, 27 (De Luyne) - P.E.
fosse (avoir un pied dans la -) loc. verb. non conv. SEXE ET ÂGE "être âgé" - BEI, 1640, Oudin ; FEW (8, 296a), TLF (- le -), 1660, Oudin ; GLLF, 1690, Fur. ; L, TLF, DEL, GR[85], ø d.
• avoir mis (à qqn) un pied en la fosse
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1579 - «Et qu'il soit vray, vous le voyez par ces bons peres à qui l'aage a desja mis un de leurs pieds en la fosse, lesquels voudroient estre rajeunis de trente ans [...]» P. de LariveyLe Laquais, 63 (Nizet, STFM) - P.E.
fosse (avoir un pied dans la -) loc. verb. non conv. SEXE ET ÂGE "être âgé" - BEI, 1640, Oudin ; FEW (8, 296a), TLF (- le -), 1660, Oudin ; GLLF, 1690, Fur. ; L, TLF, DEL, GR[85], ø d.
1622 - «Hola ! Mamie, vous parlés encore, vous qui estes vieille, et qui desja avez un pied dans la fosse La Grande division arrivée ces derniers jours entre les femmes et les filles de Montpellier, in VHL, VII, 251 (Jannet) - P.E.
1622 - «[...] mon mari en porte quelques unes, qui l'accompagneront en fin jusques au tombeau ; aussi bien a-il desjà un pied dans la fosse ; rien ne luy servira d'avoir une barbe reverende et une calotte à l'antique.» Les Caquets de l'accouchée, 51 (Jannet) - P.E.
gagner au pied loc. verb. DÉPLAC. "fig. : s'enfuir" - FEW (17, 464a), GLLF, 1534, Rab. ; Hu, Rab. ; Gc, 1574 ; L, cit. Scarron ; DEL, cit. Sorel ; BEI, déb.17e ; TLF, cit. Mérimée, 1870.
• gaigner aux pieds
  - FEW, 1546, Est. ; absent TLF.
1531 - «Dare se in pedes : Senfuyr [...] Et moy de fouyr, Et moy de gaigner aux pieds R. EstienneDictionarium, 227 r° - P.E.
Compl.Hu (même texte, ø d)
1544 - «Ma Dame ayant l'arc d'Amour en son poing / Tiroit a moy, pour a soy m'attirer : / Mais je gaignay aux piedz, & de si loing, / Qu'elle ne sceut oncques droit me tirer.» M. ScèveDélie, 8 (Hachette, STFM) - P.E.
gauche (partir du pied -) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "fig." - L, GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1832 - «EUSTACHE GRIVET, à lui même. Cachons cette image de femme ; / Filons en troubadour discret ; / Plus tard, je reverrai la dame [...] demi tour à droite, et partons du pied gauche. (Il sort, sans être vu par Babet.)» Carmouche et de CourcyLes Deux Grivet, 14 (Marchant) - P.E.
1851 - «LAVERDURE. - Comment !... vous partez ? FIDELINE. Du pied gauche... comme dans la ligne. LAVERDURE. Pas encore !...» LabicheThéâtre, II, 182 (Garnier-Flammarion) - P.E.
gauche (partir du pied -) loc. verb. non conv. "fig." - L, GLLF, TLF, GR[85], ø d.
• du pied gauche
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1837 - «FLAMBART. Eh bien, mon officier, pas besoin d'aller à Rome pour ça ; présent, du pied gauche, demain, aujourd'hui, quand vous voudrez, toujours...» Antier et SandrinA quoi ça tient !, 7 (Morain) - P.E.
genoux (à se mettre à - devant) loc. adj. VALEUR - TLF, cit. Verlaine, 1884 ; BEI, cit. Benjamin, 1913.
1744 - «Ie m'y suis fort bien amusée aux Jeux de l'Amour et du Hazard, une piece toute italiene et un feu d'artiffice à se mettre à genoux devent ; c'est une chose unique.» Mme de Graffigny, 19 avr., in HelvétiusCorresp. gén., I, 63 (University of Toronto Press) - P.E.
holà (mettre le -) loc. verb. POUVOIR  "faire cesser" - ND4, PR[77], 1640, Scarron ; FEW (4, 441b), GLLF, 1644, Scarron ; R, cit. Balzac ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Moselly, 1907.
• faire le holà
 - Hu, D'Aub. ; absent TLF.
1585 - «Il tasche à despartir, par sa foible entremise, / Le danger apparent de leur fière entreprise, / Mais si tost ne s'est mis à faire le ho-là / Que son corps demembré tout en pieces s'en va.» H.-Ph. de Villiers, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIe siècle, II, 122 (Garnier) - P.E.
Corr.Gc, FEW (1593, Sat. Ménippée) et compl. L, GLLF (1594, Sat. Ménippée), Lex.[75], (holà, 1594)
1594 - «[...] la royne mere qui aymoit les troubles pour se rendre necessaire, et estre employee à faire le hola, à quoy elle estoit fort propre [...]» Satyre Ménippée, 151 (Charpentier) - P.E.
*1625 - «Je m'y trouvay bien empesché, et aprez avoir prou faict le holla de part et d'aultre, et prié Madame de vouloir differer toutes choses aprez sa reception, elle le trouva bon et cessa la première.» PeirescLet., VI, 271 (Impr. nat.) - P.E.
hors la loi (mettre qqn -) loc. verb. HIST. RÉVOL.  JUST.  "soustraire qqn à la protection de la loi" - L, DG, ø d ; TLF, cit. France, 1912 ; Lex.[79], GR[85], ø d 13e, dans GLLF, est erroné ; cf. G et L
• mettre qqn hors de la loi
 - absent TLF
Add.DDL :
*1801 - «ETRE MIS HORS DE LA LOI, to be outlawed. This phrase, which is new to the french language, was at first invented in order to put a stop to the counter-revolutionary designs of the emigrants, who had retired to foreign courts with hostile intentions ; and afterwards extended to all such as departed from the republic during the revolution, and did not return within the time prescribed by law.» W. DupréLexicographia-neologica gallica , (s.v. loi) (Londres) - R.R.
*1929 - «Gorsas avait été mis hors de la loi par un décret du 28 juillet 1793, avec les députés réfugiés dans le Calvados [...]» G. Huisman, in M.J.P. RolandMém. particulières, 212, note (Firmin-Didot) - R.R.
hors la loi (mettre qqn -) loc. verb.  HIST. RÉVOL.  JUST. "soustraire qqn à la protection de la loi" - GR[85], fin 19e ; TLF, cit. France, 1912 ; GLLF, déb. 20e.
1793 - «[...] les amis de Séjan ayant été mis hors la loi, Tacite pouvait avoir tort de se récrier [...].» C. DesmoulinsLe Vieux cordelier, 71 - FXT
hors la loi (mettre qqn -) loc. verb.  HIST. RÉVOL.  JUST. "soustraire qqn à la protection de la loi" - GR[85], fin 19e ; TLF, cit. France, 1912 ; GLLF, déb. 20e.
• mettre qqn hors de la loi
  - DDL 28, 1801, Dupré ; absent TLF.
1794 - «Du 10 thermidor. Maximilien Robespierre, âgé de 35 ans, né à Arras, ex-député à la Convention nationale ; G. Couthon, âgé de 38 ans [...] J.M. Quenet, marchand de bois ; Ces onze derniers ex-membres du conseil-général de la Commune de Paris ; Tous mis hors de la loi par décret de la Convention des 9 et 10 de ce mois, et attendu l'identité constatée par témoins, ont été livrés à l'exécuteur des jugemens criminels, pour être mis à mort dans les 24 heures, sur la Place de la Révolution.» Moniteur, 23 août, in A. RosselLa Révolution française, 241 (L'Arbre verdoyant, 1985) - P.E.
idée (se mettre dans l'-) loc. verb. non conv. INTELL. - L, TLF, DELF, GR[85], ø d.
• se foutre dans l'idée
  non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «[...] ces sacrés idiots se foutent dans l'idée que l'on peut aussi facilement remédier aux désordres de l'état qu'il a été facile de les faire naître [...]» Troisième confession de l'apprenti du père Duchêne, 11 (Paris) - P.E.
index (mettre qqn à l'-) loc. verb. VIE SOC. - TLF, 1818, Nodier.
*1839 - «Vous comprenez qu'une femme affichée ainsi est une femme perdue. Déshonorée ! - Avilie ! - Mise à l'indexDumersan, Duve et LauzanneLes Belles femmes de Paris, I, viii - B.W.
*1932-35 - Acad., Dict., in Mots et dict.
lanterne (mettre à la -) loc. verb. HIST. RÉVOL. - DDL 11, 1790, Mr de l'Epithète ; TLF (être -); cit. Sénac, 1797 ; GLLF, 1832 ; L, R, Lex.[75], ø d.
1789 - «[...] comm' j' les accommoderions ! je n' savons pas mettr' à la lantern' nous, mais j' savons ben donner l' tour.... comm' i faut.» Lettr' véritab' d'un garde française au Roi, 2 (s.l.n.d.) - P.E.
lumière (mettre en -) loc. verb. ÉDIT. "publier" - FEW (5, 445b), 1538, Est. ; Hu, Pasquier ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1532 - «[...] ay bien voulu [...] rediger par escript la dicte navigation et voyage, et icelle description mettre et produire en lumière, affin que le nom des dictz Parmentiers ne demeure ensevely avec leurs corps en la dicte ille de Samatra [...]» P. Crignon, Prologue, in J. ParmentierOeuvres poétiques, 3 (Droz) - P.E.
là dedans (mettre -), là-dedans (mettre -) loc. verb. non conv. CRIMES "emprisonner" - DDL 12, 1561, J. Grévin [repris in GR] mettre dedans : DDL 6, 1807 ; DEL, 1827, Boiste ; FEW (3, 31b), GLLF, 1829, Boiste ; TLF, cit. Benjamin, 1915 ; L, ø d
• envoyer là dedans, envoyer là-dedans
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1548 - «Le tout veu au net, fut dict et appoincté que l'Hiraigne changeant de maison demeureroit paisiblement sans luy faire tort ne violence aux maisons du pouvre populaire. Surquoy elle voulut contester je ne sçay quoy, et qu'elle ne demandoit que paix, mais on luy feist signe qu'en l'envoiroit là dedans N. Du FailLes Baliverneries d'Eutrapel, 59 (Klincksieck) - P.E.
manches (se mettre en - de chemise) loc. verb. TOILETTE - FEW (6/I, 208a-b), 1873, Lar. ; DG, ø d ; GR[85], cit. Morand, 1930 ; TLF, cit. Duhamel, 1945 ; GLLF, cit. Duhamel ; Lex.[79], cit. Aragon.
• se mettre en manches
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Une fois sur la bonne route, nous reprenons notre souffle, puis le chemin de Champex. Le soleil tape ferme, la déclivité de la route n'est certes pas dans une musette, aussi les gens qui ont la néfaste habitude de transpirer sitôt que la température s'élève au-dessus de 0° se mettent-ils 'en manches' Echo des Alpes, numéro 12, déc., 515 - C.T.
marin (avoir le pied -) loc. verb. MAR. - FEW (6/I, 344b), GLLF, 1685, Fur. ; L, Saint-Simon ; DG, PR[73], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1673 - «Le pauvre Grignan n'a pour tout potage que le régiment des galères, qui a le pied marin, très-ignorant d'un siège. Il a beaucoup de noblesse avec de beaux justes-au-corps, qui ne fera que l'incommoder.» Mme de SévignéLet., à M., Mme de Guitaut , 23 nov., I, 637 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
martel en tête (mettre le - à qqn), martel en tête (mettre - à qqn) loc. verb. AFFECT. - FEW (6/I, 313a), 1787, Fér. ; DG, ø d se - : PR[77], 16e (?) ; FEW, GLLF, déb. 18e, P. Adam ; DG, ø d ; R, PR[77], cit. Romains ; Lex.[75], cit. Vian ; BW6, ø d
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1561 - «PANTHALEONE. [...] Despetto du père félon, / Et du jeune advocat aussi, / Qui me cause tout mon soucy, / Et me met le Martel en teste ; / Mais dès cet'heure je proteste / De chercher un autre moyen.» J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 145 (Garnier) - P.E.
masse (mettre à la -) loc. verb. non conv. ARGENT "cotiser" - TLF, cit. Mérimée, 1833.
1829 - «- Allons, mes enfants, mettez à la masse, dit une vieille femme qui [...] promène dans le cercle une toque de loutre, dans laquelle, pour donner l'exemple, elle a jeté la première une pièce de quarante sols [...].» VidocqMém., 4, 153 (Tenon) - P.R.
mettre n.m. TOILETTE - FEW (6/II, 187b ; mèteûre, n.f.), ø d ; absent TLF.
• mètre
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1773 - «Or telle est la sotise des Homes, que la manière de votre mètre, l'élégance, le goût de votre parure, les charmeront plus que les qualités du coeur [...]» Restif de La BretonneLe Ménage parisien, part. 1, ch. 13, 149 (Coll. 10/18, 1978) - R.R.
mettre (se -) v.pron. FIN.  "avoir la valeur de" - Hu, Thevet ; absent TLF.
1598 - «Les realles de huict tant vieilles que neufues sy mettent à soixante & vn sols, & les autres au prorata [...] Au reste toutes autres sortes de monnoyes d'Espagne, Florence, Milan & Naples s'y mettent sans y perdre aucune chose.» J. de VillamontVoy. , livre 1, ch. 37, 212 ; cf. 454, etc - R.R.
mettre : quand il s'y met loc. phrast. non conv. ACTION - GR[85], cit. Courteline, 1893 ; absent TLF. quand je m'y mets : L, cit. Regnard
1791 - «Louis XVI. Tu m'avoueras pourtant que quand il s'y met, le peuple est une vilaine bête. Père Duchene. Du foutre, Sire ! Je n'en conviendrai jamais.» Grande joie du père Duchêne à l'occasion de l'arrivée, in [Jumel]Je suis le véritable père Duchêne, foutre, de la rue du Vieux Colombier, 4 - P.E.
mettre dedans loc. verb. non conv.  CRIMES  "emprisonner" - FEW, 1829 ; L, PR[67], ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1819 - BoisteDict. , (s.v. dedans) - P.W.
mettre dedans loc. verb. non conv.  RELAT.  "tromper" - FEW, 19e ; L, DG, PR[67], ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1817 - «Dedans vous vouliez les mettre, / Mais ils vous ont mis dedans Merle et BrazierPréville et Taconnet, sc. 15 - P.W.
1836 - LandaisDict.figure dans : Gattel, 1841
mettre dedans loc. verb. non conv.  CRIMES  "emprisonner" - DDL 1, 1819, Boiste ; FEW (6/II, 186b), 1845, Besch. ; L, PR[72], ø d ; absent TLFfoutre dedans : TLF, cit. Benjamin, 1915.
1807 - MichelDict. des expressions vicieuses - Butler, 167.
1808 - «Mettre quelqu'un dedans [...] Signifie aussi mettre quelqu'un en prison [...]»D'HautelDict. du bas-langage, I, 278 (Paris) - R. L. rom., 37, 117.
mettre dedans loc. verb. non conv.  RELAT.  "tromper" - DDL 1, 1817, Merle et Brazier ; Lex.[75], cit. Maupassant ; L, DG, PR[77], ø d ; absent TLF.la date de 1690, Fur., dans FEW (6/II, 186b) et GLLF, concerne un autre sens
1649 - «Voila cependant qui va mal / Pour l'entreprise de Mercure, / (O Dieux ! qu'il a la teste dure / Dit-il tout bas entre ses dents) / Enfin pour le mette [sic] dedans, / Argus s'enferrant de luy-mesme, [...] Ce berger adroit et matois / En contre-faisant le courtois, / S'offre de luy conter l'histoire [...]» L. RicherL'Ovide bouffon, I, 87 (Quinet) - P.E.
1790 - «[...] tu ne descends pas de cet ancien et brave officier : tu te laisse [sic] mettre dedans ; c'est lui qui y mettoit les autres. Je ne m'étonne guère que tu te sois laissé impatriotiser par ton curé.» Si tu t'en fouts, je m'en contre ..., 5 (Impr. du général Lapique) - P.E.
1797 - «TURLUTUTU. [...] i's ont cru m' mett' dedans ; c'est moi qui les attrape.» Beffroy de ReignyTurlututu, empereur de l'Isle verte, 81 (Moutardier) - P.E.
1803 - «L'ENFLE, à part. La frime a réussi. A mon tour maintenant ; mettons-le dedans. (haut.) Te v'là possesseur d'une bague.» HenrionLes Amours de la Halle, 21 (Barba) - P.E.
1804 - «LAQUINTE. Par quel hasard, vous trouvez-vous dans ma maison ? LA ROSE. Ce n'est point par hasard .... (à part.) Mettons le d'dans sur l'importunité d'ma visite.» HenrionLes Beaux arts au Gros-Caillou, 11 (Hugelet) - P.E.
1815 - «PANTIN. Comment, cinquante sols une place de lapin !... Vous me mettez dedans Désaugiers, Gentil, BrazierJe fais mes farces, 4 (Nouv. éd., Barba) - P.E.
mettre dedans loc. verb. non conv.  RELAT.  "tromper" - DDL 1, 1817, Merle et Brazier ; Lex.[75], cit. Maupassant ; L, DG, PR[77], ø d ; absent TLF.la date de 1690, Fur., dans FEW (6/II, 186b) et GLLF, concerne un autre sens.
• foutre dedans
  non conv. - GLLF, av. 1896, Goncourt ; R, Lex.[75], ø d ; absent TLF.
1790 - «[...] je vois bien qu'on veut nous foutre dedans ; car il faudroit être aussi cheval que le cheval Dupont-Neuf [sic], pour ne pas sentir qu'on veut nous tromper [...]» [Lemaire]3e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 4 - P.E.
mettre dedans loc. verb. non conv.  CRIMES  "emprisonner" - DDL 6, 1807 ; GLLF, 1829, Boiste ; FEW (6/II, 186b), 1845, Besch. ; L, R, PR[77], ø d.foutre dedans : TLF, cit. Benjamin, 1915.
• mettre là-dedans
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1561 - «MARION. Et de par dieu, hastez le pas : / Vous deussiez estre revenu. L'ADVOCAT. Mais comment ? Si j'estois cognu, / Je serois, comme un ravisseur, / Mis là dedans. MARION. Il y faict seur, / Je vous asseure de ma part.» J. Grévin, Les Esbahis, in J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 166 (Garnier) - P.E.
1617 - «[...] la justice ne respette point les Gentiushommes : un seryent bous executera un carrouce, comme l'on feroit ici une charrette : et quelques chers que soyent les bibres, un paillard d'hoste, pour trente pistoles, bous fera mettre là dedans, et n'est pas aisé d'en sortir sans aryent.» D'AubignéOeuvres, Avantures du baron de Faeneste, I, 677 (Gallimard) - P.E.
mettre dedans loc. verb. arg.  ACT. OBJET  "enfoncer, défoncer (une porte)" - absent TLF.mettre en dedans : E, 1674 ; DDL 1, 1799
Add.DDL :
*1634 - «Lestoc. [...] ne faites point le sourd, descendez et m'ouurez la porte, autrement ie la mettray dedans [...]» Trad. : [A.J. de Salas Barbadillo]Le Matois mary, 269 (Billaine) - P.E.
*1640 - «mettre la porte dedans .i. l'enfoncer OudinCuriositez fr., 148 (Slatkine) - P.E.
mettre dedans loc. verb. arg. ACT. OBJET "enfoncer, défoncer (une porte)" - DDL 19, 1634 [repris in GR] ; DArg., 1674 [d'ap. Esnault] ; absent TLF.
1545 - «Et quand ilz furent à l'huys de la grange, la femme qui estoit enragee le poussa si fort qu'elle le mit dedans, & quand elle fut entree elle veid Colette à cheuauchon sur Calandrin [...]» A. Le Maçon, trad. : BoccaceLe Décaméron, IV, 279 (Lemerre) - P.E.
v. 1624 - «MARTIN [...] je sonneray la charge en heurtant à sa porte, qui n'est plus qu'à vingt pas d'icy. I. ARCHER. Donne seulement. Voicy de quoy la mettre dedans si elle refuse d'ouvrir.» Les Ramonneurs, 126 (Didier, STFM) - P.E.
mettre dedans, mettre en dedans loc. verb. arg.  ARG.  ACT. OBJET  "enfoncer (une porte)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1799 - «Ouvre ta porte, sans quoi je la mettrons en dedans Lexique des bandits d'Orgères, déclaration de Cordier, 7 avr - Fr. mod., 6, 153.
meubles (mettre [une femme] dans ses -) loc. verb. GALANT. "installer [une maîtresse] dans un logement meublé" - FEW (6/III, 1b), GLLF, v. 1730 ; BEI, 1782, Rétif ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; GR[85], ø d.
1732 - «DESPREZ [...] Un jeune homme [...] se prit de goût pour moi, et je fis la sottise de l'aimer de bonne foi ; il me mit dans mes meubles A.-C. de Caylus (?)Le Bordel, 23 (Pauvert et Terrain vague) - P.R.
mouche (sur un pied de -) loc. non conv. RELAT. "fig." - Gc (dessus un pié de mouche), Du Bartas ; Hu, Brantôme ; DDL 19 (sur des pieds de mouche), 1634, Peiresc ; FEW (6/III, 248b) et BEI (faire querelle sur -), 1690, Fur. ; TLF (faire querelle sur -), 1808, D'Hautel ; L, ø d.
1547 - «[...] disputans de leurs prerogatiues, où se sentoyent merueilleusement foulez ceux de Flameaux, qui ne sçauoyent la cause de toute ceste menee, disans la querelle estre fondee sur vn pied de mousche N. Du FailLes Propos rustiques, 65 (Lemerre) - P.E.
1587 - «Hé ! quels mitouards sont ce cy ? va dire le Sr Camille : ils fonderoient un procés perennel sur le pied d'une mouche [...]» Cholières, Les Après-dînées, in CholièresOeuvres, II, 231 (Jouaust) - P.E.
moucher (ne pas se - du pied) loc. verb. non conv.  CARACT.  "être habile" - Hu, Alcripe ; FEW (6/III, 174a), GLLF, DELF, 16e ; TLF, cit. Balzac, 1842.
1567 - «FINET. [...] Vous n'estes grues, ie le voy : / Apres avoir bien épié / Vous ne vous mouchez pas du pié : / Vous estes hommes, ie dy hommes [...]» BaïfEuvres, Le Brave, III, 197 (Lemerre) - P.E.
moucher (ne pas se - du pied) loc. verb. non conv.  CARACT.  "être habile" - Hu, Alcripe ; FEW (6/III, 174a), GLLF, DELF, 16e ; TLF, cit. Balzac, 1842.
• ne pas se moucher du talon
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1617 - «[...] il se faut vien garder de frotter les vottes à la tapisserie de ceans, ni de rien desrover. Cap de you, cet homme ne se mouche pas du talon D'Aubigné, Avantures du baron de Faeneste, in D'AubignéOeuvres, 727 (Gallimard) - P.E.
mur (être au pied du - sans salade) loc. verb. ÉVÉN.  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.- sans échelle : L, Cotgr. ; FEW (8, 298a), 1690, Fur. ; être au pied du mur : L, cit. Bossuet ; R, cit. Henriot ; TLF, cit. Anouilh, 1842 ; Lex.[75], ø d ; mettre - : FEW, GLLF, DELF, 1718, Acad. ; L, cit. Saint-Simon ; R, cit. Stendhal ; TLF, cit. Becque, 1882 ; DG, Lex.[75], PR[77], ø d
1590 - «[...] luy et tous Ministres de la parolle de Dieu sont au periode de leur fortune et n'ont moyen d'estre augmentez n'y conseruez, sinon par le different et discord de la religion, lequel cessant ils seroyent au pied du mur sans sallade [...]» Discours entre le Roy de Navarre, et Marmet son ministre, 40-41 (Du Glar) - P.E.
mur (être au pied du -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig." - L (cit.), FEW (8, 298a), Bossuet ; DEL, cit. Augier [1877] ; TLF, cit. Anouilh, 1942 ; GR[85], cit. Duhamel être - sans salade : DDL 19, 1590
• être/se trouver au pied du mur sans échelle
  - L, Cotgr. ; FEW, 1690, Fur. ; absent TLF.
1544 - «Ne te fie à la prosperité du temps present, pource qu'il ny ha chose plus muable, & instable, que le temps : lequel semble te promettre beaucoup de belles choses, & à la fin tu te trouues au pied du mur sans eschelle, delaissé de l'ayde de bonne fortune, repeu de vaine esperance, & frustré de tes intentions.» G. CorrozetLe Conseil des sept sages de Grèce, 83 (Poncet, 1558) - P.E.
mur (être au pied du -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig." - L (cit.), FEW (8, 298a), Bossuet ; DEL, cit. Augier [1877] ; TLF, cit. Anouilh, 1942 ; GR[85], cit. Duhamel être - sans salade : DDL 19, 1590
• être à pied de mur
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1593 - «Je confesse qu'on traitta le Roy un peu rudement, mais il feignoit d'en prendre l'allarme beaucoup plus grande ; il paroissoit d'estre esbranlé, d'estre à pied de mur en ses affaires et qu'il ne savoyt comme se demesler de cette première pointe.» R. de LucingeDialogue du Français et du Savoysien, 67 (Droz) - P.E.
nappe (mettre la -) loc. verb. ÉCON. DOM. "mettre la table" - DLMF 1, Nouv. recreations [1558] ; absent TLF.
1531 - «Apponere mensam, Mettre la nappe, dresser la table. [...] Extruere mensas : Mettre la nape. Charger la table de viandes, bailler a banqueter.» R. EstienneDictionarium , 39 v° et 289 r° - P.E.
1536 - «De par Dieu, la nappe fut mise, / Le Seigneur et la dame assise, / Et furent servis de leurs mectz.» R. de ColleryeOeuvres, 67 (Jannet) - P.E.
1548 - «LE GALLAND. La nappe mettez, puis qu'il ne cesse, / Et le priez de desjeuner.» Le Savetier Calbain, in Farces du Moyen Age, 100 (Flammarion) - P.E.
av. 1557 - «Il met aussi bien la nappe / A l'heure qu'il fault disner.» Un qui se fait examiner pour être prêtre, in Recueil de farces, V, 158 (Droz) - P.E.
nerfs en pelote (se mettre les -) loc. verb. non conv.  AFFECT. - avoir les nerfs en pelote : FEW (8, 480b), 1920, Bauche ; PR[72], TLF, ø d
1902 - «Mais ne te mets pas les nerfs en pelote P. VeberLoute, I, v - E.S.
net (mettre au -) loc. verb. non conv.  ARGENT  "ruiner" - FEW (7, 149a), 1640, Oudin ; absent TLF.
1629 - «L'Inventeur du jeu de la chance, / Où les trois Dez menans la dance / Taschent au sortir d'un cornet / A vous mettre une bource au net [...]» Saint-AmantOeuvres, I, 181 (Didier) - P.E.
nu-pied n.m. CHAUSS. - TLF, 1951, Leloir ; Lex.[75] (nu-pieds, n.m.inv.), ø d.
• pied-nu
 - TLF, cit. Adam, 1948 (même texte).
1937 - «'Pieds nus' sandales à brides, tout caoutchouc blanc, semelles spéciales caoutchouc et liège, ne glissant pas. Modèle léger et très élégant. Parfait pour la plage [pour hommes et femmes].» Tarif-album Manufrance, 1938, 222 (Saint-Etienne)1937 = date d'impression - M.C.E.
1948 - «Pieds-nus daim [...]» Adam, juin-juill.-août, 41, Publicité - M.C.E.
*1953 - «[...] vous avez assisté à l'épanouissement des tendances les plus folles : cothurnes, chaussures asymétriques, découpées, à bouts carrés, à bouts 'cassés', à bracelets, pieds-nus, botillons [sic] [...]» L'Indépendant franc-parleur, juin, 29 - M.C.E.
*1955 - «pied-nu, fabrication spéciale 'Nomade', semelle cuir.» Le Jardin des modes, juill., 54 - M.C.E.
*1958 - «Sandales de couleur vive et pieds-nus Elle, 24 mars, 95 - M.C.E.
*1969 - «Adorable pied-nu entièrement doublé sur semelle nylon Antonini.» Catalogue Speliers, printemps-été, A.12019 (Mouscron) - M.C.E.
*1969 - «PIEDS-NUS Chaussure simplifiée, se composant d'une semelle et de lanières ou bandes plus ou moins larges et diversement assemblées, entre lesquelles le pied reste apparent.» Vocab. technique de l'industrie de la chaussure (OCDE) - M.C.E.
nu-pied n.m. CHAUSS. - Lex.[75] (nu-pieds, n.m.inv.), ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1951 - «Chaussure moderne, genre de sandale découverte.» M. LeloirDict. du costume - M.C.E.
*1953 - «[...] la femme, principale consommatrice, prend l'habitude d'accroître ses achats en chaussures [...]. Même si, dans le compte interviennent des nu-pieds et autres 'articles chaussants' qui n'en portent que le nom.» L'Indépendant franc-parleur, mars, 27b - M.C.E.
*1958 - «nu-pied talon compensé, semelle cuir, bride arrière élasticisée [...]» Elle, 5 mai, 110, Publicité - M.C.E.
*1963 - «Des nu-pieds pour les heures oisives, à bord - ou ailleurs, en caoutchouc italien. Lanières en lin naturel, retenues au centre par deux languettes imitant le cuir.» Adam, numéro 281, mai, 17 - M.C.E.
*1968 - «Charmant nu-pied à brides plastique de deux tons, première matelassée.» La Redoute, printemps-été, 232 (Roubaix) - M.C.E.
*1969 - «NU-PIEDS ou PIEDS-NUS. Voir Pieds-nus Vocab. technique de l'industrie de la chaussure, 80 (OCDE)Dans l'ouvrage du même auteur, L. Rama, Dict. technique de l'industrie de la chaussure, Lyon, 1973, c'est nus-pieds qui est présenté comme la forme normale - M.C.E.
oeil (mettre dans l'-) loc. verb. CYCL.  "distancer" - E, 1927 ; absent TLF.
1919 - «[...] les 20 minutes que l'autre lui avait mis dans l'oeil [...]» Vélo-Sport, 20 juill. - Lapaille, 33.
ordre (mettre - à) loc. verb. POUVOIR - TLF, GR[85], 1538, Est. ; FEW (7, 406a), DEL, 1549, Est. ; GLLF, av.1613, Régnier ; L, cit. Sév., 1689.
1515 - «Le roy desirant mettre ordre au fait des gensd'armes de ses ordonnances [...] a fait aucunes additions, corrections et modifications [...]» Règlement, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 2 - P.E.
p (mettre un - à qqch.) loc. verb. arg. , non conv. ARGENT - ø t. lex. réf. ; absent TLF. faire le P "faire grise mine" : E, 1827
1807 - «Il faut mettre un P à cette créance. Se dit d'une mauvaise créance, d'un débiteur insolvable.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 181 (Slatkine) - P.E.
1819 - «ARLEQUIN. Cest ty à moi q' vous parlez monsieur l' déshonté, voyez un peu c'te figure d'enseigne, ça n' veux ty pas m' faire une avanie ; et ben mon p'tit sapajou, si j' te dois queq' chose, tu peux y mettre un p, ça fait brosse. Tant qu'à c' qui est des catins, gnia qu' la canaille comme toi qui en fréquente [...]» Le Cousin germain de Vadé, 10 (Marchands de nouveautés) - P.E.
pain (mettre au - et à l'eau) loc. verb. US. ALIM. - L, GR[85], ø d être - : TLF, ø d ; jeûner au - : L, cit. Volt.
v. 1529 - «Et si le chevalier voulloit demeurer dedans sa prison et qu'il reffusat le combat, il sera mis au pain et a l'eaue tout le temps de sa vie.» P. SalaTristan, 107 (Droz) - P.E.
1558 - «Si je faisois mon devoir, je te ferois mectre au pain et à l'eau d'icy à un an.» B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis, 29 (Champion, STFM) - P.E.
palissandre (mettre dans la -) loc. verb. non conv.  VIE SOC.  "mettre dans ses meubles" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• mettre dans la panissandre
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «LES ELANS d'EUPHRASIE, DU LAVOIR SAINT-MACAIRE. - Tu me mettras dans de la panissandre, et en échange je te blanchirai ... Connu, avant l'âge !» Le Journ. amusant, 22 mars, 5a, Légende d'un dessin de Mars [Echos de mi-carême] - G.S.
papiers (se mettre bien dans les - de qqn), papiers (se mettre mal dans les - de qqn) loc. verb. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF être dans les papiers de qqn : FEW (7, 591a), TLF, 1798, Acad. ; GLLF, 1875, Lar. ; DELF, Proust ; L, DG, ø d.
1807 - «ARLEQUIN. Je le sais, et je viens de lui dire ma façon de penser. Mlle CASSANDRE. Vous vous serez mal mis dans ses papiers. ARLEQUIN. Qu'importe, si je suis bien dans les vôtres !» Désaugiers et ServièresArlequin double, 24 (Barba) - P.E.
papillotes (mettre qqch. en -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "mettre en bouillie" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «Ne vaut-il pas mieux, imbécille, qu'ils [les requins] avalent ton sac, ton tabac, tes piastres même et toute la foutue pacotille, que de moudre ton cadavre et de mettre tes os en papillotes [Lemaire]4e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 2 - P.E.
part (un coup de pied quelque -) loc. nom. m. non conv.  ACT. OBJET  "par euphémisme, au derrière" - TLF, cit. Sardou, 1872 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1816 - «J' suis né paillasse, et mon papa, / Pour m' lancer sur la place, / D'un coup d' pied queuqu'part m'attrappa, / Et m' dit : Saute, paillasse !» Béranger, Paillasse [datée déc. 1816], in BérangerChansons, II, 34 (Chez les marchands de nouveautés) - P.E.
pas (mettre au -) loc. verb. non conv. POUVOIR "fig." - FEW (7, 738a), GLLF, DELF, 1835, Acad. ; L, DG, GR[85], TLF, ø d se mettre au pas : TLF, cit. Daudet, 1876 ; GR[85], DELF, ø d
1803 - «[...] je me hâte de me rendre où l'on m'envoie. J'ai à mettre au pas une province entière qui n'est pas encore à la hauteur, et c'est une besogne aussi pressée qu'elle est utile.» [Bellin]Voy. de M. Candide fils au pays d'Eldorado, I, 56 (Barba) - P.E.
v. 1803 - «Après ça, deux bons coups j' vous lampe, / Joyeux d' les avoir mis au pas ; / A la société j' tir' ma crampe, / Prenant ma fanchon sous mon bras [...]» AubertLes Nouveaux mots poissards (Daniel) - P.E.
pas (mettre au -) loc. verb. non conv. POUVOIR "fig." - FEW (7, 738a), GLLF, DELF, 1835, Acad. ; L, DG, GR[85], TLF, ø d se mettre au pas : TLF, cit. Daudet, 1876 ; GR[85], DELF, ø d
• foutre au pas
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1797 - «[...] les soldats de cette colonne, trompés par de meurtrières informations, pouvoient dire : nous allons f... au pas les chouans de Paris Journ. du Petit Gautier, n° 69, 27 juill., 68 - P.E.
pied (avoir le - fin) loc. verb. non conv.  PERCEP.  SANTÉ  "sentir des pieds" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1657-59 - «Or M. de Bassompierre avoit le piéfin Tallemant des RéauxHistoriettes, I, 26 (Gallimard, 1960) - F.N.
pied (avoir toujours un - en l'air) loc. verb. DÉPLAC. - TLF (toujours le pié en l'air), 1548, Du Fail ; FEW (8, 296a), GLLF, 1685, Fur. ; L, Dancourt ; DG, ø d.
1680 - «Ainsi, ma fille, il faudra prendre une résolution sage, et n'être plus ici un pied en l'air, comme vous êtes toujours [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 17 janv., II, 566 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
pied (lever le -) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "partir" - FEW (5, 268b), GLLF, 1835, Acad. ; DELF, cit. Balzac, 1838 ; TLF, cit. Erckmann-Chatrian, 1864 ; L, Lex.[79], GR[85], ø d.
1799 - «Déjà Schérer est parti, Merlin a fait escarpin, Lareveillère a joué des jambes, et Rewbell vous a jeté au nez son discours justificatif, pour que vous vous amusiez à le disséquer ; pendant ce tems là, serviteur, mon jean-foutre a levé le pied Arrêtez-les !... arrêtez-les !... La générale battue par le père Duchêne, in [R.F. Lebois]Le Père Duchêne, [numéro 8], 6 - P.E.
pied (ne pas pouvoir mettre un - devant l'autre) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "avoir de la peine à marcher" - GLLF, 1690, Fur. ; GR[85], cit. Rousseau, 1762 ; L, cit. Volt., 1774 ; TLF, cit. Courteline, 1888 ; DEL, ø d.
1633 - «ALAIGRE. Il eust mieux valu venir entre chien et loup ; il fait noir comme dans un four ; à peine puis-je mettre un pied devant l'autre Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 197b (Laplace, Sanchez) - P.E.
pied (ni - ni patte) loc. adv. non conv. MESURE "rien" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. ne remuer - : FEW (8, 29b), 1643 ; "être mort" : FEW, 1690, Fur.
1668 - «Son corps flottant au gré de l'onde / Fut long-temps errant par le monde, / On n'en reuit iamais à bort / Ny pied ny patte apres sa mort [...]» Guerre comique, 12 (Barbin) - P.E.
pied (partir du - droit) loc. verb. ACTION  ÉVÉN. "entreprendre qqch. dans de bonnes conditions" - BEI, 1867, Delv. ; GLLF, déb. 20e ; DEL, TLF, GR[85], ø d.
1758 - «(En voulant partir, il fait un faux pas, & dit.) Holà ! oh! l'ami! Gardons prudemment l'équilibre, pour l'honneur de la Philosophie. Partons du pied droit. Marche en avant. Bon !» I.-A. Marcet de MézièresDiogène à la campagne, 42 (Genève, Gosse) - P.E.
pied (prendre -) loc. verb. "fig. : s'établir solidement" - TLF, 1580, Montaigne ; FEW (8, 295b), Montaigne ; GR[85], cit. Artaud.
• prendre pié
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1565 - «[...] les bonnes ou mechantes conditions qu'on nous apprend dès nostre aage encores tendre et delicate, demeurant quasi à jamais enracinees, sans leur pouvoir plus doresnavant faire prendre pié en nostre esprit [...].» J. TahureauLes Dialogues, 93 (Droz) - P.E.
pied (sur -) loc. adj.  ou loc. adv. BOUCH. "[d'un animal de boucherie] vivant" - TLF, cit. J. Romains, 1932.
1810 - «Les Bouchers qui, vu le bas prix auquel ils ont, pendant toute l'année 1809, payé la viande (qui, dans certains temps, ne leur est revenue, sur pied, qu'à trois sous et demi la livre) [...] ont dû faire des bénéfices considérables.» Almanach des gourmands, 7, 196 - P.R.
pied (tenir le - sur la gorge) loc. verb. non conv.  RELAT.  "fig." - GLLF, fin 16e, D'Aub. [sic] ; L, cit. Mme de Maintenon ; DG, R, ø d mettre - : Gc, TLF, 1551, Du Villars ; FEW (4, 332b), 1559
1594 - «Nous n'avons plus rien de propre, que nous puission dire : cela est mien ; tout est à vous, Messieurs, qui nous tenez le pied sur la gorge, et qui remplissez nos maisons de garnisons.» Satyre Menippée, 127 (Charpentier) - P.E.
1604 - «Ceste ingrate, me tient, comme on dit, le pied sur la gorge [...]» V. d'AudiguierLa Philosophie soldade, 98 (Du Bray) - P.E.
1615 - «Le tiers Estat est maistrisé absolument par l'interest particulier, l'auarice luy tient le pied sur la gorge [...]» Le Matois limosin, 3 (s.l.) - P.E.
pied (un - chaussé et l'autre nu) loc. nom. m. non conv. DÉPLAC. - FEW (8, 295a), 1654 ; L, cit. Scarron ; TLF, DEL, GR[85], ø d.
16e - «Le Bon Payeur. Ne vous monstrés pas trop felon, / Monsieur ; se seroyt mal congneu. / Je n'yray pas, par sainct Symon, / Un pié chaussé et l'aultre nu Lucas, sergent boiteux et borgne, in A. TissierLa Farce en France de 1450 à 1550, II, t.1, 181 (SEDES) - P.E.
1609 - «Desportes, je suis revenu, / Un pied chaussé et l'autre nu [...]» G. Baïf, in VHL, VIII, 31 (Jannet) - P.E.
pied (à -, à cheval et en voiture) loc. adv. ACTION "fig. : de toutes les façons" - GLLF, cit. Daudet, 1892 ; TLF, cit. Queneau, 1932 ; GR[85], ø d.
1792 - «1° Mr aime les lettres et l'application ; il doit pour quelque temps y renoncer. Rien ne s'oppose autant à la circulation des humeurs dans les glandes et ne favorise l'épaississement, comme la vie méditative et sédentaire. Il faut que Mr fasse beaucoup d'exercice, à pied et à cheval et en voiture, qu'il recherche les sociétés gaies et, en général, qu'il se livre à la dissipation.» D.M. Latour, cité in E. SeligmanLa Justice en France pendant la Révolution (1791-1793), 29 sept., 279 (Plon-Nourrit, 1913) - P.B.
pied (à beau - sans lance) loc. adv. DÉPLAC.  "à pied" - FEW (5, 152a), 1671, Mme de Sév. ; L, GLLF, Mme de Sév. ; TLF, cit. Acad., 1798.
Compl.G, Hu (Des Périers)
1558 - «Il jouoit ses chevaulx quand il estoit remonté, et ses accoustrements, par les hostelleries, et maintesfois alloit à beau pied sans lance B. des PériersOeuvres françoises, Nouv. récréations, 175 (Jannet, 1856) - F.N.
pied (être de plain/plein - avec qqn) loc. verb. non conv. RELAT. "être sur le même plan" - TLF, 1862, Hugo ; GR[85], cit. Suarès, 1936 ; GLLF, déb. 20e.
1792 - «NICOLAS. Ah ben mais, c'est différent à elle !... toi !... pardine ! je sommes de plein pied avec Claudine. Mais avec vous !... ah ! sarpedié ! m'est avis que je jurerions si je vous disions toi DorvignyLa Parfaite égalité, 9 (Barba) - P.E.
pied amont loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «Les pieds doivent former un angle d'une trentaine de degrés, l'avant du pied aval étant dirigé vers le bas et le pied amont étant sensiblement horizontal.» BessièreL'Alpinisme, 56 (P.U.F.) - C.T.
pied anglais loc. nom. m. MÉTROL. "mesure de longueur anglo-saxonne valant 304,8 mm" - TLF, cit. About, 1857 ; GR[85], ø d.
1788 - «Le Négre agé de 23 à 24 ans, de la hauteur de 51/2 à 6 pieds Anglais [...].» La Gazette de Québec, 27 mars, 3 (Québec) - TLFQ
pied aval loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «Les pieds doivent former un angle d'une trentaine de degrés, l'avant du pied aval étant dirigé vers le bas et le pied amont étant sensiblement horizontal.» BessièreL'Alpinisme, 56 (P.U.F.) - C.T.
pied d'éléphant loc. nom. m. ALP. - TLF, cit. La Montagne, 1949 (même texte) ; RSp., ø d ; in Ga [1970].
1949 - «Maintenant au complet nous dînons rapidement puis sortons grandes cagoules et pieds d'éléphant. Coincé entre des cailloux avec le sac vide à plat sous les reins, la corde roulée comme oreiller, le nez vers le ciel et un gentil petit courant d'air qui me caresse le visage, je me sens bien... très bien...» La Montagne, numéro 344, avr.-juin, 26 - C.T.
*1950 - «Pierre ALLAIN. - Etude et confection, vestes et gilets duvets de nylon, cagoules et pieds d'éléphants de bivouacs, sacs de couchage, baudriers, mousquetons duralumin ; étude des tentes d'altitude et de vallée.» La Montagne, numéro 348, avr.-juin, XI - C.T.
*1951 - «(Donner 15 roupies à Sarki : elles se trouvent dans le fond de mon pied d'éléphant (1) que tu dois me faire parvenir.) [...] 1. Sac en nylon où l'on peut loger les deux jambes pour les protéger du froid.» M. HerzogAnnapurna. Premier 8000, 198 (Arthaud, Livre de poche) - C.T.
*1967 - «[...] un pied d'éléphant, deux pelles à neige.» La Montagne et alpinisme, numéro 63, juin, 89 - C.T.
*1973 - «C'est pour cela que nous n'avons pas pris de duvets. Nous les avons remplacés par un pied d'éléphant pour l'un de nous, une paire de chaussons duvet pour le second et un pied d'éléphant 'iso' pour le troisième.» La Montagne et alpinisme, numéros 94-95, 135 - C.T.
pied de boeuf (jouer au -) loc. verb. JEUX ENFANTS - TLF (jeux [...] de pied de boeuf), cit. Sand, 1855 ; L (pied de boeuf), ø d.
1694 - «Quelque poupon [...] Jouäst sur ma cotte sans cesse / A frape-main, au pied de boeuf FuretièreL'Aenéide travestie, 54 - Bar, 175.
1762 - «Je crains que notre Uranie ne soit un peu trop grande pour des enfants ; qu'elle ne sache ni jouer à cloche-pied, ni à la main-chaude, ni au pied-de-boeuf, ni à cligne-musette, ni à coucoubay.» DiderotCorresp., IV, 109 (Roth) - P.W.
1800 - «Pied-de-boeuf. Sorte de jeu.» BoisteDict.figure dans : Laveaux, 1828 ; Landais, 1834 ; etc.
pied de boeuf, pied-de-boeuf loc. nom. m. JEUX ENFANTS - DDL 4, 1694, Fur. ; FEW (8, 295b), 1718, Acad. ; TLF, cit. Sand, 1855.
1648 - «Et jouez [ma muse] avec Son Altesse / Au pied-de-boeuf, aux osselets [...].» Saint-JulienLe Courrier burlesque de la Fronde, en vers, vol. 1, 4 (Janet, 1857) - TGLPF
pied de pot loc. nom. m. non conv. CORPS "petit homme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1627 - «[...] un hommelet, bout d'homme, nabot, nain, mannequin, un pied de pot [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all., 159 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
pied ferme (de -) loc. adv. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Nous avons parlé plus haut du demi-tour sur ski. Ce mouvement se fait toujours de pied ferme et est fort simple, malgré l'apparence. Veut-on faire demi-tour à gauche, par exemple, sur une pente que l'on gravit en lacet en ayant le sommet à sa droite ? On met tout d'abord la pointe du bâton sur la montagne, à droite, et on prend appui sur le pied droit seul. On élève alors la jambe gauche horizontalement, l'on fait décrire à la pointe du ski un quart de cercle à gauche, et l'on pose le pied droit à plat à côté du gauche. L'on a, à ce moment, une pointe en avant et une pointe en arrière ; le mouvement paraît barbare et torturant, il n'en est rien, je vous assure [...]» R. alpine, n° 3, mars, 76 - C.T.
1904 - «Demi-tour en plaine [...] malgré son apparence, cet exercice est fort simple : il s'exécute toujours de pied ferme Man. d'alpinisme, 540 (L. Laveur) - C.T.
pied à l'étrier (avoir le -) loc. verb. non conv.  DÉPLAC. - FEW (17, 253a), 1685, Fur. ; TLF, cit. Sainte-Beuve, 1842 ; L, DG, PR[67], ø d.
1678 - «[...] dépêchez-vous de me donner vos ordres, car ce qui s'appelle un pied à l'étrier c'est ce que j'ai Mme de Grignan, let. à M. de Grignan, 20 mai, in Let. de Mme de Sévigné, de sa famille et de ses amis, V, 443 (Hachette, 1862) - F.N.
pied-de-biche n.m. MOBIL.  "poignée de sonnette" - TLF, 1833, Balzac ; FEW, PR[67], 1874.
*1837 - «Du courage, dit Pillerault, en tirant le pied de biche pendu par un cordon à la porte grise et propre de Gigonnet.» BalzacCésar Birotteau, X, 244 (SEB) - J.H.-P.W.
pied-de-coq n.m. rég.  MYCOL.  "champignon" - L, ø d ; absent TLF.
1816 - «[...] telles sont les Clavaria coralloïdes et cinerea, qui ont la forme d'un petit arbre de corail ramifié et plus ou moins dressé. La première qui est la plus commune, se distingue à sa couleur jaune ou blanche ; elle est connue dans les provinces de France sous les noms de Barbe de bouc, Bouquinbarde, Gantelines, Gallinoles, Tripettes, Chevelines, Pied-de-coq, Poule, Mousse, Barbes, Mainottes, Menottes, Barbe de chèvre, Espignettes, Pattes d'Alléor, Diables, Balais, etc.» A.P. de CandolleEssai sur les propriétés médicales des plantes, 325 (Crochard) - P.E.
pied-de-coq n.m. TEXT. - GR[85], 20e.
1965 - «Quand la couleur prédomine, quand la pure laine peignée se métamorphose en pied-de-coq, en jersey tweed, en jersey pullman [...]» Elle, 4 mars, 1 - M.Sc.
pied-de-poule n.m. TEXT. - GLLF, déb. 20e ; Lex.[75], v. 1950 ; PR[77], mil. 20e ; R, ND4, 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1909 - «[...] les collections de lainages de cette maison spéciale [Compagnie des Indes] sont d'une extrême richesse ; nous avons tout particulièrement remarqué : [...] les Pieds de poule (8 fr.25 ; larg. 1m.30) [...]» La Mode illustrée, 28 mars, 145a - M.C.E.
*1925 - «[...] un petit lainage pied-de-poule [...]» Colette, Soieries, in Demain, mars, 184 - M.C.E.
*1926 - «[...] on aime de plus en plus les 'patrons' géométriques : petits losanges, petits carrés bicolores, 'pied de poule' même sur un fond très léger.» Femina, mars, 28 - M.C.E.
pied-de-veau n.m. BOT. - FEW (8, 300a), GLLF, PR[73], 1550, Fousch ; Hu, O. de Serres ; L, TLF, ø d.
Add.DDL
*1546 - «[...] l'vne d'entr'elles nommee Geusie, cueillit vne fueille de blanc ou Iaulnet d'eau, que les Grecz nommet Nymphea, & les barbares Nenuphar : vne d'Amelle, & vne racine de Pied de veau, autremet appellee Aron [...]» J. Martin, trad. : [F. Colonna]Discours du songe de Poliphile, f°29 r° (Club des Libr. de France) - P.E.
pied-de-veau n.m. BOT. - DDL 12, 1546, J. Martin ; FEW (8, 300a), R, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1550, Fousch ; Hu, O. de Serres ; L, ø d ; TLF, cit. Codex, 1884.
15e - Grant herbier, numéro 236 - R. L. rom., 42, 452.
1539 - L. DuchesneIn Ruellium de Stirpibus Epitome, aij recto (Parisiis) - R. L. rom., 42, 452.
pied-plat adj. péjor.  INJURE  "fig. : péquenaud" - TLF, 1573 ; Lex.[75], v. 1600 (?) ; GLLF, ND4, 1660, Oudin ; PR[77], 17e ; R, cit. Musset.
*1615 - «[...] il te sera loisible ou d'executer quelqu'un de tes premiers desseins, ou de passer les monts Pyrennées pour aller gaigner quelques reales du jour au lendemain à la conduite de ces affetées, pied-plates, constipées Castillanes.» Harangue de Turlupin, in VHL, VI, 67-68 (Jannet) - P.E.
plaque de dessous de pied loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «La Société du Duralumin présentait les différentes applications du duralumin au matériel de sports d'hiver : tubes coniques pour les bâtons dont le montage est laissé aux soins des différents fabricants, tubes pour les rondelles, racloirs à skis, lampes à farter, armatures de sacs, pelles à neige, plaques de dessous de pied, etc...» La R. du ski, n° 7, oct., XI - C.T.
pluie (se mettre dans l'eau de peur de la -) loc. verb. PROVERBE - absent TLF.se jeter - : FEW (9, 105b), 1694, Acad. ; DG, ø d
Compl.L (même texte, ø d)
1675 - «Je crains l'entre chien et loup quand on ne cause point, et je me trouve mieux dans ces bois que dans une chambre toute seule : c'est ce qui s'appelle se mettre dans l'eau de peur de la pluie [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 13 nov., I, 910 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
plume (mettre la main à la -) loc. verb. EXPRESS. "se mettre à écrire" - TLF, DHR, 1616, D'Aub. ; GLLF, D'Aub. ; DEL, 17e et cit. Sorel [1623].
1561 - «[...] lesquelz par vostre moyen peuuent estre chatiez, tant par voz escrits que autres procedures : estant bien asseuré, que quand il vous plaire mettre la main à la plume, trop mieux que moy contenterez les lecteurs & gens de bon esprit [...].» P. FrancoTraité des hernies, folio 3 r° (Cercle du livre précieux, 1964) - P.E.
portefeuille (mettre un lit en -) loc. verb. MILIT. - FEW (9, 212a), GLLF, DHR, 1888, Villatte ; TLF, cit. Larbaud, 1911 ; DEL, cit. Duvert, 1973.
1886 - «De classe en classe, les soldats se transmettent, en effet, un certain nombre de facéties [...]. Mettre le lit du bleu en portefeuille, de façon qu'il n'y puisse entrer plus loin que les chevilles [...].» Courteline, Les Gaîtés de l'escadron, in CourtelineThéâtre..., 796 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
poste (mettre qqch. à la -) loc. verb. POSTES - TLF, cit. Hugo, 1862 ; GR[85], cit. Mauriac, 1923.
1625 - «Monsieur mon frere, Le sieur Tisati se faict tant attendre que je feray mettre ce pacquet à la poste aujourd'huy si il ne vient bientost.» PeirescLet., VI, 227 (Impr. nat.) - P.E.
1732 - «J'ai mis à la Poste sous l'adresse de Mr Des Granges la Critique de Zaïre dont je vous parle dans ma Lettre.» Le Blanc, let., 1er oct., in H. Monod-CassidyUn Voyageur-philosophe au XVIIIe siècle, l'abbé Jean-Bernard Le Blanc, 159 (Harvard University Press) - P.E.
1753 - «Je n'ay pas recu ta lettre, ma chere femme, parceque tu ne l'as pas fait mettre assez tost à la poste HelvétiusCorresp. gén., I, 303 (University of Toronto Press) - P.E.
pots (mettre les petits - dans les grands) loc. verb. non conv. US. ALIM. "fig." - TLF, DEL, cit. Balzac, 1842 ; FEW (9, 264a), 1907, Lar. ; GR[85], ø d.
1806 - «[...] l'hôte, fort affable, / Met les petits pots dans les grands / Lorsqu'il nous met à table [...]» Le Caveau moderne, I, 58 (Capelle et Renand) - P.E.
pots (mettre les petits - dans les grands) loc. verb. non conv. US. ALIM. "fig." - TLF, DEL, cit. Balzac, 1842 ; FEW (9, 264a), 1907, Lar. ; GR[85], ø d.
• mettre les grands pots dans les petits
  plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1812 - «PAIN-SEC [...] chaud, chaud, que la broche bouille ; que la marmite tourne : que les casseroles sautent : il faut mettre les grands pots dans les petits ; il faut...» Martainville et DumersanJean de Passy, 3 (Barba) - P.E.
pouces (mettre les - en croix) loc. verb. non conv. AFFECT. "faire des voeux pour le succès d'une entreprise" - DDL 2, 1820 baiser ses pouces en croix : FEW (2, 1375a), 1845, Besch. ; absent TLF.
• mettre pouces en croix
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1797 - «[...] zeste, adieu CHARLOT et ses POLICHINELS qui, druds comme mouches, mettent pouces en croix et viennent, triple bombe, danser la carmagnole au tour de la gamelle républicaine [...]» Le Père Duchêne ou le défenseur de la Constitution, n° 28, 7 - P.E.
pouces (mettre les -) loc. verb. non conv.  RELAT.  "céder" - TLF, 1790 ; GLLF, 1819, Boiste ; FEW (9, 132b), Lex.[75], ND4, PR[77], DELF, 1829, Boiste ; L, DG, R, ø d.
• coucher les pouces
 - L, FEW, 1869 ; DELF, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - «[...] montre-moi ce que tu es, et non pas ce que tu parais être. Mais quoi ! tu couches les pouces ? ou, pour mieux dire, tu restes comme un couillon ? Tu ne réponds rien. Pourquoi blanchis-tu ?» Jugement de M. Necker, in BraeschLe Père Duchesne d'Hébert, 205 (Sirey) - P.E.
pouces (mettre les -) loc. verb. non conv.  RELAT.  "céder" - GLLF, 1819, Boiste ; FEW (9, 132b), Lex.[75], ND4, PR[77], DELF, 1829, Boiste ; L, DG, R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - «[...] et toute cette sacrée infernale clique qui croyait nous foutre le bal, elle est obligée de mettre les pouces .... voilà ce que c'est que de compter sans son hôte.... Il y a toujours du bouzin quand il s'agit du total !...» Jean Bart, numéro 80, 5 - P.E.
*1792 - «Je veux que le diable m'estringole si tous ces mâtins-là sont foutus pour nous faire mettre les pouces [Lemaire]La Trompette du père Duchêne, numéro 3, 5 - P.E.
*1793 - «[...] nos braves lurons des faubourgs se sont levés et ont forcé les aristocrates de mettre les pouces Hébert, Le Père Duchesne, n° 243, 2, in G. WalterHébert et le Père Duchesne, 384 (Janin) - P.E.
*1801 - «DIAHU, sautant sur les bûches. Armes bas ! FAGOTIN, les rendant. Je mets les pouces DuvalFagotin, 9 (Véniard) - P.E.
pouces (mettre ses - en croix) loc. verb. non conv.  AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1820 - «Mets tes pouces en croix pour que l'Absent ne prolonge pas son séjour hors de la Capitale.» Ed. Malus, in BalzacCorresp., I, 79 (Pierrot) - P.W.
prise de pied loc. nom. f. ALP. - [RSp. : s.v. escalade, in déf.], GR[85], TLF, ø d.
1924 - «Mais déjà DE LEPINEY se dirige vers le pied de la cheminée. Pour l'atteindre il faut exécuter une traversée très délicate, les prises de pied sont minimes et très espacées ; au-dessus, rien pour les mains [...]» La Montagne, numéro 173, juin, 195 - C.T.
1934 - «Prises de pied. - Nous avons vu que le pied se posait sur les prises par le côté plutôt que par la pointe. Cette remarque vise, naturellement, les petites prises, qui n'offrent d'appui qu'à une portion de la semelle.» Man. d'alpinisme, 119 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1935 - «[...] en traversant une plaque verticale délitée et exposée, une prise de main a cédé brusquement ; j'ai fléchi et rétabli l'équilibre sur mes prises de pied incertaines [...]» La Montagne, numéro 274, déc., 392 - C.T.
propre (se mettre sur son -) loc. verb. non conv. TOILETTE - ø t. lex. réf. ; absent TLF être - : FEW (9, 458a), DELF, 1773
1796 - «Mad. ANGOT [...] Les parens de M. de la Girardiere soupent ce soir ici, il faut te requinquer un peu, te mettre sur ton propre MaillotMadame Angot, 11 (Barba) - P.E.
1803 - «PLATINET. Vous voyez q' je m' suis mis sur mon propre, tout c' que j'ai d' plus callé en fait d' garderobe ; je suis sur mon quarante cinq.» Tissot et MartainvilleGeorges le taquin, 10 (Barba) - P.E.
1807 - «Se mettre sur son propre. S'endimancher [...]» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 134 (Slatkine) - P.E.
protège-pied n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Un allemand a employé un protège-pied (fig. 42) placé sur le ski. Il forme une niche bientôt pleine de neige et d'ailleurs il se déchire à la première chute. Ce procédé ne s'est pas répandu.» RivasPetit man. du skieur, 31 (Briançon) - C.T.
quatre (se mettre en - pour qqn) loc. verb. non conv. RELAT. - TLF, 1636, Corn. ; DEL, BEI, 1640, Oudin ; FEW (2, 1440b), GLLF, 1656, Oudin ; L, cit. Corn. ; GR[85], cit. Balzac.
1633 - «PHILIPPIN. Vous n'avez qu'à commander, je me mettrois en quatre et ferois de la fausse monnoye pour vous ; je prendrois la lune avec les dents ; je ferois de necessité vertu pour vostre service.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 203b (Laplace, Sanchez) - P.E.
rapport (se mettre en -) loc. verb. RELAT. - GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1787 - «Je t'attends avec empressement, je voudrais vous voir vous embrasser vous et votre frère, avec un attendrissement égal au mien. Il me semble qu'il restera toujours à désirer, tant que je ne vous verrai pas ensemble comme je suis avec vous deux. Mais il ne sera pas au Clos lorsque tu y viendras et c'est pourquoi un mot d'amitié ad hoc me semblerait à propos. D'ailleurs, on se retrouve tout établis comme on doit l'être quand on s' est ainsi mis en rapport (pour m'exprimer à la façon des magnétiseurs).» M. RolandLet., nouv. série, numéro XLIII, 6 sept., t. 2, 498 (Ed. C. Perroud, Impr. nat., 1915) - J.Hé.
Corr.GLLF (1826, Brillat-Savarin ; mettre en rapport)
*av. 1826 - «Les sens sont les organes par lesquels l'homme SE MET EN RAPPORT avec les objets extérieurs Brillat-Savarin, in Lar. GDU (1875) - TGLF
relief (mettre en -) loc. verb. VALEUR "mettre en évidence, faire valoir" - GR[85], cit. Balzac ; FEW (5, 277b ; - au - [sic]), GLLF, DHR, 1893, Dict. gén. ; TLF, cit. Hist. gén. des sciences, 1961.
1793 - «[...] il y sera jugé coupable d'avoir aidé à répandre l'imposture et la calomnie ; d'avoir publié, comme le voeu de 150 Communes de France, un libelle qui n'est revêtu d'aucune signature ; d'avoir choisi, avec un soin curieux, et mis, pour ainsi dire, en relief, en le resserrant dans un cadre étroit, ce qui se serait perdu, et n'aurait été d'aucun danger, s'il ne l'avait pas lui-même fait ressortir ; de l'avoir mis sous tous les yeux, en le placardant avec profusion.» Rapport du ministre de la Justice, in Gazette nationale, n° 11, 11 janv., 48c - P.E.
remettre qqn sur pied, remettre qqn sur pieds loc. verb. MÉD. "fig. : le guérir" - FEW (8, 296a ; "rétablir dans ses affaires"), GLLF, GR[85] (cit.), 1668, Mol. ; L, DEL, ø d ; absent TLF.
1584 - «[...] vn malade [...] cerche soigneusement des sages medecins & bien experimentez, pour se faire penser : lesquels luy ordonnans les medecines propres à son mal, & lui faisans garder vn bon regime, le guerissent incontinent & remettent sur pieds [...]» J. Des CaurresOeuvres morales, 386 r° (De La Noue) - P.E.
repose-pied n.m. CYCL. - GLLF, 1904 ; FEW (10, 264b), PR[77], Rs, 1907.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1896 - «On se sert des pédales pour le démarrage, mais elles sont débrayées aussitôt après et peuvent servir de repose-pied La France automobile, 62 - Fr. mod., 43, 54.
retournement de pied loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «Le style d'escalade utilise au maximum le gratonnage et, comme à Fontainebleau, les mouvements essentiels utilisés y sont : les changements et retournements de pied, les balanciers, croisements et bascules du genou.» La Montagne et alpinisme, numéro 16, févr., 185 - C.T.
sac-à-pied n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1879 - «Si l'on construit un refuge au Châteleret, il faudra en même temps faire monter des couvertures ou des sacs-à-pied au Glacier carré.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1878, 27 (Paris) - C.T.
sang (mettre qqn en -) loc. verb. ACT. OBJET "blesser qqn" - FEW (11, 172a), 1664 ; GLLF, av. 1714, Fénelon ; L, cit. Fénelon ; DG, GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1636 - «[...] des Monstres plus Félons / Qui mettent sans horreur en les venans surprendre / Et leurs troupes en sang et leurs maisons en cendre [...]» TristanLa Mariane, V, 2, vers 1622-4 (Hachette, 1917) - Wiedemann, 32.
1647 - «Ces deux siéges fameux de Thebes et de Troye. / Qui mirent l'une en sang, l'autre aux flames en proye [...]» CorneilleRodogune, I, 3, vers 171-2 (Chez L. Billaine, 1664)1ère représentation en 1647 - Wiedemann, 32.
sauces (mettre qqn à toutes les -) loc. verb. non conv.  POUVOIR - TLF, cit. Dict. 19e ; FEW (11, 109b), GLLF, DELF, 1935, Acad. ; R, cit. Malraux ; Lex.[75], PR[77], ø d.
• mettre qqn à toutes sauces
 - FEW, GLLF, DELF, 1694, Acad. ; L, DG, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1690 - «Faut-il faire un coup d'etourdy ? Le Gascon. Faut-il se battre ? Le Gascon quelquefois. Enfin ma chere, on met le Gascon à toutes sausses J. Raisin, Merlin Gascon, in Five French Farces, 95 (Baltimore, The Johns Hopkins Press) - P.E.
sec (mettre qqn à -) loc. verb. non conv. ARGENT "fig." - TLF, 1536, Roger de Collerye ; FEW (11, 585a), GLLF, BEI, 1690, Fur. ; L, cit. Destouches ; GR[85], ø d.
• mettre qqn à sec d'argent
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1531 - «Excutere aliquem, Spoliare, & pecunijs exhaurire, Mettre aucun a sec dargent, tellement que on ne luy laisse rien, que on ne luy face despendre.» R. EstienneDictionarium, 273 r° - P.E.
service (mettre en -) loc. verb. TECHNOL. - R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1883 - «METTRE EN SERVICE (In Betrieb setzen - To put in service, to bring in use). Disposer un appareil pour en utiliser le fonctionnement.» JacquezDict. d'électricité et de magnétisme, 177 (Klincksieck) - P.E.
skis (mettre ses -) loc. verb. SKI - GLLF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1908 - «Parti de Moûtiers à 7 heures, je mets mes skis à Saint-Bon, d'où je repars à 9h. 45.» R. alpine, 14 - M.J.
sous-pied loc. nom. m. CHAUSS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1951 - «L'EVENEMENT de la saison 'LE SOUS-PIED' breveté J.O.S. SPORT formant guêtre chevillère et sous-pied Adaptable à tous fuseaux.» La Montagne, numéro 354, juill.-oct., V, Publ - C.T.
sous-pied n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Un sous-pied métallique protège le ski et empêche la neige de s'accumuler en sabot sous la chaussure.» La R. du ski, n° 8, oct., VI - C.T.
table (se mettre à -) loc. verb. US. ALIM. - GLLF, 1651, Scarron ; FEW (13/I, 20b), 1665, La Fontaine ; L, cit. Mme de Sév. ; GR[85], cit. Volt. ; TLF, ø d.
1565 - «[...] on se met à table (ainsi qu'ils disent) pour menger et non pas pour conferer de ses affaires [...]» J. TahureauLes Dialogues, 137 (Droz) - P.E.
tapis de pied loc. nom. m. AMEUBL. "tapis étendu sur le sol" - L, cit. La Fontaine ; absent TLF.
1607 - «Touche [sur un luth] la bergamasque, la sarabande, les cloches, puis se va jouer sur le tapis de pied estendu parmy la chambre.» J. HéroardJourn., 1, 1147 (Fayard) - P.R.
tords-toi-le-pied (à la -) loc. adj. plais. MOUV. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Maintenant, elle appelle ça la révérence à la tords-toi-le-pied [...]» ColetteLa Chatte, 37 (Livre de poche, 1957) - A.Ré.
trente et un (se mettre sur son -), trente-et-un (se mettre sur son -) loc. verb. non conv.  TOILETTE - R, ND4, GLLF, TLF, 1833, Vidal ; FEW (13/II, 271b), PR[77], 1867, Delv. ; Ls, Lex.[75], ø d.
• être (se mettre) sur son trente-deux
 - R et PR[77] (sur son trente-deux), cit. Goncourt, 1885 ; FEW (se mettre - ; rég.), ø d ; absent TLF.
1834 - «Lui aussi [le crétin], il a son patois. Par exemple : il est sur son trente-deux [...]» Ch. Ballard, La Mode à Paris, in Paris, ou Le Livre des cent-et-un, t. XIV, 185 (Ladvocat) - M.C.E.
tête (se mettre dans la -) loc. verb. AFFECT.  "se convaincre" - FEW (13/I, 273b), 1665 ; TLF, cit. Augier, 1955 ; PR[73], ø d.
1654 - «C'est que notre abbé, qui entend dire de tous côtés que l'on vous aime, se va mettre dans la tête de vous aimer aussi [...]» Mme de SévignéLet., à Ménage , 1er oct., I, 105 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
valet de pied loc. nom. m. MÉTIER - FEW (14, 199a), GLLF, DHR, 1609, Régnier ; TLF, cit. Staël, 1817.
• varlet de pié
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1514 - «Aussi y avoit quatre varletz de pié de la dicte dame, vestuz de velours, servans à l'entour du charriot [...]» BretaigneRécit des funérailles d'Anne de Bretagne, 55 (Aubry) - P.E.
valet de pied loc. nom. m. MÉTIER - FEW (14, 199a), GLLF, DHR, 1609, Régnier ; TLF, cit. Staël, 1817.
1606 - «[...] du temps que on se mouchoit à sa manche, et que les laquais estoient encores laquais, et non comme maintenant valets de pied, ainsi qu'ils se califient à present [...]» La Victoire du soldat fr., 8-9 (s.l.) - P.E.
verre (à mettre sous -) loc. verb. AFFECT.  "fig." - L, R, ø d ; absent TLF.
1835 - «DESROCHES. Oui, il était d'une humeur ravissante ce matin ; il était à mettre sous verre. Monsieur Cardouin, voici le journal ; je vous vois là tournailler autour du poêle, vous avez l'intention de nous fourrer encore quelques petites bûches, je vous vois venir.» H. MonnierScènes populaires, II, 277 (Dumont) - P.E.
1838 - «LA VERITE. Qu'est-ce que c'est que ça ? LE GENIE. Un actionnaire. LA VERITE. Mais pourquoi cette cloche ? LE GENIE. Parce qu'ils sont tous à mettre sous verre Clairville et de la TourLes Mines de blagues, 6 (Michaud) - P.E.
verre (être à mettre sous -) loc. verb. iron. , non conv. CARACT. "fig." - DDL 19, 1835 [repris in GR] ; L, ø d ; absent TLF.
1832 - «BOUGINIER [...] Ah ! mais il est stupide, le marchand de chevaux ! pardon de l'expression ! mais, parole d'honneur, il est stupide, il est encadrer, à empailler, à mettre sous verre, lui et son raisonnement. Ah ! ah ! ah !» Xavier et DuvertMademoiselle Marguerite, 41 (Barba) - P.E.
verre à pied loc. nom. m. ÉCON. DOM. - GLLF, 1830, Stendhal ; Ls, 1876 ; TLF, cit. France, 1918 ; FEW (8, 31a), 1935, Acad. ; R, BW6, Lex.[75], PR[77], ø d.
• verre à patte
 - TLF, cit. Murger, 1851 ; R, cit. Balzac ; L, ø d.
Add.DDL :
*1793 - «Mlle. DUBOIS cassant un gobelet. Garçon, un verre à patte Aude et TissotCadet Roussell', 14 (Clément) - P.E.
*1837 - «EUDOXIE, au garçon. Et un verre à patte ... j'adore les verres à pattes ... ce qu'on boit dedans est meilleur.» Cogniard frèresLe Café des comédiens, 5a (Magasin théâtral) - P.E.
verre à pied loc. nom. m. ÉCON. DOM. - GLLF, 1830, Stendhal ; TLF, cit. France, 1918 ; FEW (8, 31a), 1935, Acad. ; GR[85], ø d.
• verre à patte
 - DDL 21, 1793, Aude et Tissot ; GLLF, GR[85], 1844, Balzac ; TLF, cit. Murger, 1851 ; L, ø d.
1783 - «Item neuf verres apate prisé a six franc [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Louis Cazes, 8 janv., [2], [Sainte-Anne-de-la-Pocatière (Kamouraska)] - TLFQ
1787 - «[...] verres a Pat, huit verres a l'Eau [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Charles Voyer, 22 nov., 3 - TLFQ
verre à pied loc. nom. m. ÉCON. DOM. - GLLF, 1830, Stendhal ; TLF, cit. France, 1918 ; FEW (8, 31a), 1935, Acad. ; GR[85], ø d.
1797 - «[...] 9 verres a pied [...].» Montréal, Archives du Séminaire Saint-Sulpice, Inventaire des biens I, janv - TLFQ
1797 - «Miroirs montés, de différentes grandeurs, 600. Verres à pied, ou gobelets, 1800. Carafes de verre, 200.» Voyages de La Pérouse, 242 - FXT
vue (mettre dans la -) loc. verb. CYCL. - E, 1949 ; absent TLF.
1919 - «[...] le nombre de minutes qu'ils avaient mis dans la vue [...]» Vélo-Sport, 16 juill. - Lapaille, 33.
âme (mettre l'- à l'envers) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "tuer" - FEW (4, 791a), DEL, 1798, Acad. ; absent TLF. foutre l'âme à l'envers : DDL 19, 1790
• mettre l'âme à la renverse
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1714 - «A ces mots je lui crie de loin, promets-moi de ne me pas plus toucher qu'une Relique ; car, jarniguienne, vois-tu, Tercule, j'ai deux bons Cailloux dans ma main ; si tu bronches, je te mets l'Ame à la renverse, & cela sans façon. Jette tes Cailloux, me répondit-il, cela est trop dur, & je te baille parole d'agonisant, de te bailler seulement un baiser au front.» MarivauxLe Télémaque travesti, 279 (Droz) - P.E.
écriteau (mettre (un) -) loc. verb. COMM.  "annoncer un local à louer ou à vendre" - Gc, 1578 ; TLF, cit. Karr, 1832 ; L, DG, GR[85], ø d.
1559 - «I'ay mis en vente incontinent la maison, i'ay exposé en vente ma maison Mercede (pretio) A pris, à certain pris. Apponens inscriptionem ad fores, En mettant vn escriteau à la porte TérenceHeautontimorumenos, 44-45 (apud Theobaldum Paganum) - P.E.
écriteau (mettre (un) -) loc. verb. COMM.  "annoncer un local à louer ou à vendre" - Gc, 1578.
Aux 18e et 19e - TLF, cit. Karr, 1832 ; L, DG, GR[85], ø d.
1799 - «THEODORE [...] Tu sais qu'il vouloit, comme moi, donner son appartement au père Vincent pour épouser sa fille... Comme moi il avoit mis un écriteau J. PainL'Appartement à louer, 16 (Barba) - P.E.
1801 - «On a mis à la porte de l'hôtel un écriteau d'usage : Maison à vendre, et la mère et la nièce attendent des acheteurs [...]» Porte-feuille fr. pour l'an X, 200 (Capelle) - P.E.
1801 - «[...] il ne faudrait pas hésiter, si toutefois on trouvait quelqu'un qui prît le Griffon meublé. Ce petit argent nous viendrait bien en ce moment ; à la place de ma mère je m'occuperais de ce point essentiel, mais si elle se détermine il sera trop tard, car cette aversion de ne pas mettre d'écriteau et de ne rien dire à personne n'avance pas les choses [...]» E. Carron, let., in A.-M. AmpèreJourn. et corresp., 161 (Hetzel) - P.E.
1808 - «M. GRAND-DEUIL. Vous m'insultez, monsieur ? c'en est trop, vous pouvez mettre écriteau demain. M. CARRE. Je ne le mettrai pas. Le bail existe et je le ferai valoir.» DésaugiersLes Trois étages, 8 (Masson) - P.E.
1831 - «[...] le malheureux s'est détruit. Son propriétaire de la rue de l'Ouest vient de mettre écriteau Cordelier-Delanoue, in Paris, ou le Livre des Cent-et-un, II, 225 (Hauman) - P.E.