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après-messe n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Que n'es-tu près de moi pour me diffuser quelques thermies ! C'est l'après-messe, sous la lampe, avec une émission nommée fort à propos 'Matin clair'.» A. Sarrazin, Let. à Julien, 13 déc., 241 (Pauvert, Livre de poche, 1973) - K.G.
contre-messe n.f. plais. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1886 - «Il y a pourtant un moyen de se garder contre la Messe de saint Sécaire ; mais je ne sais pas la contre-messe qu'il faut dire. Vous pouvez croire, Monsieur Bladé, que si on me l'avait apprise je vous l'enseignerais de bon coeur.» J.F. Bladé, Contes populaires de la Gascogne, II, 249 (Maisonneuves) - J.Hé.
messe (aimer courte - et long dîner) loc. verb. non conv. PROVERBE - BEI, 1640, Oudin ; L (il a fait courte messe il fera long dîner), ø d ; absent TLF.
1627 - «T. Au nom de Dieu mangeons, beuvons, reconnoissans que tous biens viennent de luy, et que l'homme ne vit point de pain seulement, mais de toute parole procedante de sa bouche. Ainsi soit il. C. Monsieur. A ce que je voy, vous estes de ceux qui aiment courte messe et long disné.» D. Martin, Les Colloques fr. et all., 78 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
messe (chanter une -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "fig." chanter messe "maltraiter" : TLF, 1564, Rab. ; Hu, Rab.
1529 - «Et quant et quant si rencontrons l'Hostesse, / Elle nous chante (en note) une grande Messe, / Et à l'offrande nous demande l'escot, / Allegant plus que maistre Jehan Lescot [...]» E. de Beaulieu, Les Divers rapportz, 336 (Droz) - P.E.
messe (petite -) loc. nom. f. RELIG. "[par oppos. à grand-messe] messe célébrée sans solennité" - FEW (6/II 171b), 1660, Oudin ; TLF, ø d.
1627 - «Dimenche, Pasques. Esveillé a sept heures et demie après minuict, doulcement... Prie Dieu. Va a confesse. A huict heures, va a la petite messe a la chapelle, puis a desjuné... Va a la grande messe [...].» J. Héroard, Journ., 2, 2976 (Fayard) - P.R.
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