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buffet (danser devant le -) loc. verb. non conv. ARGENT US. ALIM. "n'avoir rien à manger" - DArg., 1835, Larchey ; BEI, déb. 19e ; TLF, Littré ; GR[85], DEL, cit. Zola.
1829 - «FRÉDÉRIC. C'est que ce n'est pas gai d'être toujours à tirer la langue ; ça m'ennuie, à la fin, de danser devant le buffet.» Vidocq, Mém., 4, 246 (Tenon) - P.R.
chieuvre (danser la - (de joie)) loc. verb. rég. AFFECT. "sauter (de joie)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «Nous deux, là-haut, nous sommes enchantées, et nous dansons la 'chieuvre' de joie [...]» Colette, Claudine à l'école, 23 (Flammarion, 1960) - A.Ré.
1901 - «[...] seule dans le salon, je me mets à danser la 'chieuvre'. Veine ! on m'a demandée en mariage !» Colette, Claudine à Paris, 255 (Flammarion, 1960) - A.Ré.
1902 - «Exultante, je danse la chieuvre.» Colette, Claudine en ménage, 296 (Flammarion, 1960) - A.Ré.
chèvres (faire danser les -) loc. verb. non conv. , péjor. OENOL. "pour parler d'un vin aigre" - FEW (2, 294b ; vin à -), GLLF (s.v. vin), 1808, D'Hautel ; L, ø d ; TLF, cit. Huysm., 1879 ; DG, ø d.
Add.DDL :
*1790 - «[...] ta bougre de bière qui n'est bonne, comme notre vin d'Argenteuil, qu'à faire danser les chèvres.» 2e let. bougrement patriotique du général La Pique, 8 - P.E.
*1799 - «[...] on boit du vin de l'année... - Il est un peu verd... un peu dur... il ferait danser les chèvres, n'est-ce pas ?» L.M. Henriquez, Voy. et aventures de Frondeabus, 30 (Cailleau) - P.E.
*1803 - «[...] nous bûmes une bouteille de vin de Surenne, qui, quoiqu'il fasse danser les chèvres, nous parut du vin de Pomar, tant il est vrai qu'il n'est chère que l'appétit.» A.A. Beaufort, L'Enfant du trou du souffleur, I, 77 (Lepetit) - P.E.
Corr.FEW (2, 294b) (1808, D'Hautel)
*1807 - «Le vin fait danser les chèvres. Manière burlesque de dire qu'un vin est dur et détestable à boire, que c'est de la ripopée.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 195 (Slatkine) - P.E.
chèvres (faire danser les -) loc. verb. non conv. , péjor. OENOL. "pour parler d'un vin aigre" - DDL 32, 1790 ; FEW (2, 294b ; vin à -), GLLF (s.v. vin), 1808, D'Hautel ; L, ø d ; TLF, cit. Huysm., 1879.
1633 - «ALAIGRE [...] Et bien, qu'en dis-tu ? Ce vin-là seroit-il pas bon à faire des custodes ? il est rouge et verd ; c'est du vin à deux oreilles, ou du vin de Bretigny, qui fait dancer les chevres.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. Fournier, Le Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 211b (Laplace, Sanchez) - P.E.
danser (la -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "être puni, battu" - FEW (15/II, 62b), av.1695, La Fontaine ; E (s.v. faridon), 1747 ; DArg., 1788, Vadé ; L, cit. Vadé ; BEI, mil.19e ; TLF, cit. Mme Hugo, 1863.
1691 - «ARLEQUIN. Ventrebleu, il y a bien des differentes manieres d'aimer ; il y a souvent telle personne qu'on aime bien, qu'on ne voudroit pas épouser. MEZZETIN. Oüais, je croiois qu'on étoit bien-aise d'épouser toutes celles qu'on aimoit. ARLEQUIN. Non-pas, de par tous les Diables, non-pas ; demande, demande à la pluspart des Amants. MEZZETIN. Il faut pourtant que tu fasse la chose de bonne grace. ARLEQUIN. Tu as raison, il faut la danser tout du long & du large ; & toi, comment la danseras-tu ? MEZZETIN. De même apparemment.» L.A.D.S.M., Ulisse et Circé, in Gherardi, Le Théâtre ital., III, 522 (Braakman) - P.E.
*1696 - «Urbine. Le scélérat ! il est sans distinction comme sans bonne foi. Mlle Mousset. Ce ne sont pas encore là toutes vos rivales, j'en connais bien d'autres. Le Chevalier. Oh, cadedis, vous la danserez tout du long, Monsieur de la Farfadelière.» Dancourt, La Maison de campagne, la Foire Saint-Germain, 187 (Nizet, STFM) - P.E.
danser (la -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "être puni, battu" - FEW (15/II, 62b), av.1695, La Fontaine ; E (s.v. faridon), 1747 ; DArg., 1788, Vadé ; L, cit. Vadé ; BEI, mil.19e ; TLF, cit. Mme Hugo, 1863.
• les danser - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Ah vous vous mêlez d'aristocratiser, mes jeanfoutres... Eh bien triple-millions d'ouragans, vous les danserez comme le Châtelet...» Jean Bart, n° 82, 3 - P.E.
danser (ne savoir sur quel pied -) loc. verb. non conv. CARACT. - FEW (8, 294b), GLLF, 1611, Cotgr. ; DELF, déb. 17e, Cotgr. ; TLF, cit. Augier, 1866 ; L, DG, ø d ; R, cit. Romains ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1610 - «ne sçachans plus de quel bois faire flesches, à quel sainct se voüer, sur quel pied dancer, ny de quel mestier se mesler [...]» Th. Sonnet de Courval, Satyre contre les charlatans, 116 (Milot) - P.E.
*1614 - «Que Flambon demeure icy s'il veut. Quant à moy ie n'en retourne. Ce fut luy qui m'y traina : Il estoit caualé par trois ou quatre Sergents du Chastelet, et ne sçauoit plus sur quel pied danser.» Response du crocheteur de la Samaritaine à Jacques bon-homme, 12 (Brunet) - P.E.
danser : comme je danse loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pas du tout" - E (s.v. faridon), 1672 ; absent TLF.
Aux 18e et 19e - E, 1849. 1756 - «Je me nomme encor roi de France, / Je le suis. - Eh ! oui, lui répond-on, / Dans le fond tu l'es comme je danse : / Louis Quinze a la chose et le nom.» Piron, Complément de ses oeuvres inédites, 239 (Sartorius) - P.E.
1820 - «GIBELOTTE. [...] ton Fanfan-Gribouillet m'a l'air de t'épouser comme je danse. HELENE. Et qu'est-ce qui l'en empêcherait ? GIBELOTTE. Moi d'abord... J'y mets l' veto paternel.» Brazier et Mélesville, Les Dieux à la Courtille, 4 (Fages) - P.E.
1823 - «MADELAINE. Elle dit pourtant qu'elle gagne cent écus, là-haut, quel amour propre. THERESE. Oui, je sais bien, comme je danse, ça n'a que ses cinquante écus, sans profits encore.» Brazier et Dumersan, Les Cuisinières, 26 (Barba) - P.E.
1825 - «La mère LAITUE. Mon frère le fourreur ! et il est mort l'année dernière. TOUS, riant. Ah ! ah ! ah ! CHATELLERAUT. Mort ; .... comme je danse !» Désaugiers, Lafontaine, Vanderburch, Le Marchand de parapluies, 44 (Brunet) - P.E.
danser : comme je danse loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pas du tout" - DDL 19, 1756, Piron ; absent TLF.
Compl.E (s.v. faridon) (1672, ø réf.)
1672 - «L'ESPERANCE [...] Mon capitaine, ici, m'avoit dit de l'attendre / Un jour ou deux ; mais zest, il viendra justement / Comme je danse. Il fait en quelqu'endroit l'amant, / Il cajole par tout & petites & grandes : / Dieu sait ce qui s'ensuit.» Montfleury, La Fille capitaine, in Montfleury, Théâtre, II, 342 (Compagnie des libraires) - P.E.
grenouille (faire danser la -) loc. verb. non conv. CARACT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1860 - «Mon cher ami, je reçois votre lettre. Les bras m'en tombent /à la nouvelle que Walewski remplace Fould/. On aime la vie de famille à ce qu'il paraît. Comme on va faire danser la grenouille !» Mérimée, Corresp. gén., 10, 83 - P.W.
malaisée (danser la -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "être battu" - FEW (24, 154b ; rég.), 1856 .
1828 - «BIDAULT. Ils vont se battre sans moi ! LABRIQUE. Si vous voulez absolument danser la malaisée, l'ancien, nous sommes seuls.» Xavier et Duvert, Dix ans de constance, 41 (Duvernois) - P.E.
maître d'hô loc. nom. m. abrév. de maître d'hôtelarg. ARG. CAFÉS MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1975 - Sandry et Carrère, Dict. de l'arg. mod., 439 (11e éd.) - K.G.
maître d'hôtel (à la -) loc. adj. CUIS. "au beurre manié de fines herbes, avec un jus de citron ou un filet de vinaigre" - TLF, cit. Brillat-Savarin, 1825 ; FEW (4, 495b), 1855 ; GR[85], ø d.
1803 - «La cuisine s'est emparée de ce poisson [le maquereau] pour en varier les apprêts, et quoique celui à la maître-d'hôtel, c'est-à-dire, cuit sur le gril dans un papier gras, fendu par le dos, et farci d'un bon morceau de beurre frais manié de fines herbes soit le plus en usage [...].» Almanach des gourmands, 1, 99-100 - P.R.
1808 - «Des perches à la Maître-d'hôtel [...]. Des haricots blancs à la Maître-d'hôtel.» Grimod de La Reynière, Man. des Amphitryons, 110 et 113 (A.M. Métailié, 1983) - P.R.
maître d'hôtel (à la -) loc. adj. CUIS. "au beurre manié de fines herbes, avec un jus de citron ou un filet de vinaigre" - TLF, cit. Brillat-Savarin, 1825 ; FEW (4, 495b), 1855 ; GR[85], ø d.
• maître d'hôtel n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1807 - «Une Maître-d'hôtel cuite est une excellente sauce blanche, faite avec du beurre extrêmement frais, et à laquelle on ajoute des fines herbes, et l'expression d'un jus de citron.» Almanach des gourmands, 5, 303 - P.R.
maître de chambre loc. nom. m. RELIG. "huissier" - FEW (6/I, 37b), 1690, Fur. ; L, ø d ; absent TLF.
1676 - «[...] son oncle, c'est-à-dire un autre que celui qui était du défunt pape, est maître de chambre de ce nouveau pape Odescalchi.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 2 oct., II, 216 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
maître de forges loc. nom. m. MÉTALL. MÉTIER "personne qui dirige une fonderie" - GR[85], cit. Buffon [av. 1788] ; GLLF, 1882, Ohnet ; TLF, cit. Barrès, 1907-08 ; L, ø d.
1669 - «Talon a fait partir des gens jugés capables de travailler utilement a la decouverte des mines de cuivre. Le Maistre de forge qu'il a amené avec luy cette année, agit fortement pr. descouvrir l'abondance de celles de fer qui se trouvent audessus et audessous de Quebec.» Québec, Archives nationales du Québec, Archives des colonies, Correspondance générale (Canada), vol. 3, f° 41 - TLFQ
*1807 - «S'il en est ainsi, quel parti la cour de Versailles aurait pu retirer de la mine de fer découverte aux Trois-Rivières, à la superficie de la terre et de la plus grande abondance ! On n'y fit d'abord que des travaux faibles et mal dirigés. Un Maître de forge, arrivé d'Europe en 1739, les augmenta, les perfectionna.» Le Courrier de Québec, 18 avr., 123 (Québec) - TLFQ
maître de soi (être -) loc. verb. CARACT. POUVOIR "se dominer" - DHR, 1538 ; GR[85], cit. Corn. ; TLF, cit. Ponson du Terrail, 1859 ; DEL, cit. Stendhal.
1531 - «IMPOS, impotis [...] Qui nest point maistre de soy, ne de son entendement. Hors du sens.» R. Estienne, Dictionarium, 388 v° - P.E.
maître Jacques loc. nom. m. MÉTIER "factotum" - GR[85], 1866 ; FEW (5, 9a), 1867 ; TLF, cit. Huysm., 1895.
1776 - «Premierement, je fus Domestique, autrement dit Maître-Jacques d'un ancien Officier qui avoit une confiance aveugle en moi [...].» La Confession publique du brocanteur, 26 (A Amsterdam) - P.E.
maître mot loc. nom. m. EXPRESS. - PR[67], ø d ; absent TLF.
• maître-mot
1957 - «On en parlait souvent, de la retraite, et comme d'une opération de haute magie, qui transforme un maître d'école en rentier. La retraite, c'était le grand mot, le maître-mot.» Pagnol, Le Château de ma mère, 344 (Livre de poche, 1958) - R.R.
maître à penser loc. nom. m. INTELL. - TLF, cit. Sainte-Beuve, 1853 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1930 - «En Espagne, on ne m'a parlé de M. d'Ors qu'avec certains sourires. Il en est venu tout exprès pour être un de nos ' maîtres à penser', car il paraît que nous en manquons.» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 188-9 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
maître ès basket loc. nom. m. BASKET-BALL - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «L'absence des baltes, les maîtres ès basket en Europe, se fit lourdement sentir.» Almanach de Miroir Sprint 1947, 50a - G.S.
maître-chanteur n.m. d'apr. all. sur MeistersingerMUS. - TLF, 1842, Compl. Acad. ; DHR, 1846 ; FEW (6/I, 42a), 1873, Lar. ; GLLF, ø d.
• maître-chantre - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1740 - «Depuis Charlemagne on a vu succéder aux Bardes un autre genre de Poëtes appellés Meistre Langer [sic], c'est-à-dire Maitres-Chantres, ou Phonasques [...]» L. Riccoboni, Réflexions hist. et critiques sur les différens théâtres de l'Europe, 157 (Amsterdam) - P.E.
maître-chanteur n.m. d'apr. all. sur MeistersingerMUS. - TLF, 1842, Compl. Acad. ; DHR, 1846 ; FEW (6/I, 42a), 1873, Lar. ; GLLF, ø d.
1786 - «Sous le nom de Meistersingers, maîtres Chanteurs [...]» M. Huber, Choix de poésies allemandes, I, xix (Humblot) - P.E.
maître-grimpeur n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1886 - «M. Leslie Stephen appelait les Alpes le champ d'exercice et de divertissement (play-ground) de l'Europe. Il aurait pu ajouter que, dans ce colossal gymnase, il y a telle division plus spécialement destinée aux débutants, telle autre aux maîtres-grimpeurs et aux amateurs de première force : celle-ci, c'est le massif du Pelvoux.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1885, 509 (Paris) - C.T.
maître-skieur n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Les soussignés, maîtres-skieurs de l'Arlberg, qui admirons et estimons Allais, le classons sans discussion dans l'élite des skieurs internationaux et déclarons que son style et sa technique ne peuvent en aucun cas être comparés à ceux de Tony Ducia, dont la classe est très inférieure.» La R. du ski, n° 3, mars, 95 - C.T.
1936 - «Cependant la protestation des 'maîtres-skieurs' de St-Anton, elle aussi, ne reste pas dans une mesure rationnelle.» Ski-Sports d'hiver, n° 38, mars, 192 - C.T.
maître-ès-fart n.m. plais. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - «Dans un giclement de neige, le Suisse Jean de Tolédo, grand maître ès-fart, passe en bolide les portes 3 et 4. Il s'enfile dans le goulet de l'arrivée, avec un style impeccable. Son temps, de 1 min. 57 secondes est splendide. Brocardi et Terray devront s'employer à fond.» La R. du ski, n° 6, juill., 134 - C.T.
mur maître loc. nom. m. CONSTR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «[...] le collectif entraîne une économie de toiture, de murs maîtres, etc. [...]» Le Figaro, 21 déc., 5 - D.J.
olivettes (faire danser les - à qqn) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "malmener qqn" - FEW (7, 347b), 1808, D'Hautel ; absent TLF.
1790 - «Viens-y, mon petit choux, viens, et je te jure par toutes les lanternes, que je te ferons danser les olivettes [...]» Journ. des Halles, n° 1, 3 - P.E.
1791 - «S'il vous arrive encore de faire les mutines, c'est que je vous ferai danser les olivetes d'un grand goût.» 14e let. bougrement patriotique de la mère Duchêne, 5 - P.E.
pioletier (maître -) loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Le poids du piolet peut varier extrêmement [...] selon qu'il s'agit de piolets de dames ou de guides ; par contre, la répartition de ce poids repose sur des principes absolument stables. Si la tête est trop pesante, elle entraîne celui qui taille ; si elle se trouve trop légère, elle augmente d'autant l'effort à donner ; un maître pioletier seul est apte à répondre d'une manière satisfaisante à ces lois de l'équilibre.» Echo des Alpes, numéro 3, 89 - C.T.
quartier-maître n.m. MAR. - TLF (quartier maistre), 1643, Fournier [d'apr. DDL 20] ; BW5, DG, FEW (16, 428b), ND3, 1670 ; L, PR[73], ø d. cartier maistre : TLF, av. 1637 [d'apr. DDL 20].
*1650 - «Et semblablement avant partir, les maîtres, contre-maîtres et quartiers-maîtres desdits navires, seront tenus bailler audit greffe de l'amirauté du lieu d'où ils partiront, les noms, surnoms et demeures de ceux de leur équipage, sans en celer aucun [...]» Déclaration, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XVII, 200 - P.E.
quartier-maître n.m. MAR. - TLF (quartier maistre), 1643, Fournier ; DDL 12, 1650 ; DG, FEW (16, 428b), R, GLLF, BW6, ND4, 1670 ; L, ø d ; PR[77], cit. Loti ; Lex.[75], cit. Vailland.
• cartier maistre - TLF, av. 1637, Beaulieu.
av. 1637 - Beaulieu, Mém., 71, in Fr. mod., XXVI, 56b (1958) - R. L. rom., 42, 452.
quartier-maître n.m. MAR. - TLF (quartier maistre), 1643, Fournier ; DDL 12, 1650 ; DG, FEW (16, 428b), R, GLLF, BW6, ND4, 1670 ; L, ø d ; PR[77], cit. Loti ; Lex.[75], cit. Vailland.
1643 - Fournier, Hydrographie, 12, in Fr. mod., XXVI, 56b (1958) - R. L. rom., 42, 452.
quartier-maître n.m. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «Les petites filles de quatre à treize ans porteront beaucoup le costume marin dit le quartier-maître se composant d'une jupe plissée tout autour à larges plis plats, d'une veste droite à boutons d'or, ouvrant sur un jersey à raies, ou sur une chemisette de serge, et complétée par le grand col carré en toile bleue.» La Mode illustrée, 342 - A.Ré.
volcan (danser sur un -) loc. verb. ÉVÉN. "fig." - TLF, DEL, GR[85], cit. Salvandy, [1831].
• cabrioler sur des volcans - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1797 - «Eh ! comment m'entendroient-ils, ces pantins qu'on appelle français ? ils sont si fatigués des bals, si harassés de sauts et parties ; peut-il leur rester assez de loisir pour s'appercevoir qu'ils cabriolent sur des volcans ?» Journ. du Petit Gautier, n° 36, 24 juin, 282 - P.E.
volcan (danser sur un -) loc. verb. ÉVÉN. "fig."
Compl.TLF, DEL, GR[85] (Salvandy, ø d, ø texte)
1831 - «Ce fut peu après que, passant près de Mgr le duc d'Orléans qui recevait de nombreux compliments sur les magnificences de sa fête [en juin 1830], je lui adressai ce mot que les feuilles répétèrent le lendemain. - "C'est une fête toute napolitaine, monseigneur ; nous dansons sur un volcan".» N.A. de Salvandy, Une fête au Palais-Royal, in Paris, ou le Livre des Cent-et-un, I, 398 (Ladvocat) - P.E.
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